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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 10:11

L'Iran renforce sa collaboration sécuritaire avec des pays du Golfe Persique

pour tenter d'affirmer son hégémonie régionale.

 

Il s'efforce aussi de modérer les tensions avec ses voisins et d’empêcher qu’elles puissent servir de base pour des attaques contre son territoire.

http://clabedan.typepad.com/photos/uncategorized/iran3.gif

Centre d'Information sur les Renseignements et le Terrorisme

19 juillet 2009

 

Aperçu général

 

- Tout en s'efforçant de contenir les protestations internes, le régime iranien continue d'adopter une politique étrangère provocatrice envers l'Occident en général et les Etats-Unis en particulier.

Cette attitude s'est récemment manifestée par les activités iraniennes de promotion de la collaboration sécuritaire avec trois pays-clefs du Golfe Persique : le Qatar, Bahreïn et Oman. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre des efforts de l'Iran pour affirmer son hégémonie et acquérir le statut de puissance régionale, tout en modérant les tensions existantes avec ses voisins. De plus, selon nous, les tentatives de Téhéran afin de renforcer la collaboration sécuritaire avec le Qatar et Bahreïn, qui hébergent d'importantes bases américaines, sont aussi destinées à empêcher que leur territoire ne soit utilisé comme rampe de lancement pour une attaque possible contre les installations nucléaires iraniennes.

http://www.payvand.com/news/08/aug/Iran-Safir-satellite-carrier6.jpg

-  Dans ce cadre, début Juillet, le chef d'état-major de l'armée du Qatar s'est rendu à Téhéran et a discuté de "la collaboration collective" consistant à assurer la sécurité du Golfe Persique, avec les chefs de l'establishment militaire et sécuritaire iranien. Il a également abordé des questions pratiques, y compris le projet d'exercice conjoint des polices des frontières des deux pays, l'échange d'informations et un entraînement militaire commun. Le sultan d'Oman, Qaboos bin Said, devrait prochainement se rendre en Iran afin de signer un accord de sécurité mutuel. De plus, le 10 juillet, un projet de loi portant sur la collaboration sécuritaire avec Bahreïn a été soumis au Majlis (le Parlement iranien), malgré les relations tendues entre les deux pays.(1)

- Les efforts de l'Iran pour promouvoir la collaboration sécuritaire avec les pays du Golfe Persique sont aussi destinés à accroître son influence politique dans la région, en parallèle à ses propres activités militaires dans les eaux du Golfe (en Juin 2009, l'Iran a organisé un exercice de l'armée de l'air dans le Golfe). L'Iran s'efforce de convaincre les Etats du Golfe pro-arabes, qui considèrent l'Occident, et particulièrement les Etats-Unis, comme une puissance de soutien majeur, que leur sécurité sera mieux garantie par des traités régionaux avec l'Iran que par l'Occident, motivé par ses intérêts propres. L'Iran a également sévèrement critiqué les Emirats Arabes Unis (EAU) pour avoir permis aux Français d'installer une base navale.

http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/Abdallah.jpg

 

Activités iraniennes de renforcement de la coopération sécuritaire avec les pays du Golfe

 

Depuis peu de temps, l'Iran s'efforce de convaincre un certain nombre de pays du Golfe Persique de signer des accords de sécurité mutuels. Selon Téhéran, la sécurité du Golfe devrait être dans les mains des Etats du Golfe et non des puissances étrangères, et le régime iranien leur propose de remplacer leur dépendance à l'Occident par une dépendance à l'Iran pour assurer la sécurité et la stabilité régionale à long terme.

http://mecanopolis.files.wordpress.com/2008/08/uss_theodore_roosevelt_cvn_71_aircraft_carrier.jpg

 

Le Golfe Persique (http://aljozor.blogspot.com).

 

Dans le cadre de leurs efforts, les Iraniens ont prévu ce qui suit :

- Une collaboration sécuritaire avec le Qatar : Le chef d'état-major de l'armée

qatarie Hamid Ali Atiya s'est rendu à Téhéran le 7 juillet et a rencontré Muhammad Mustafa Nizar, le ministre iranien de la Défense, ainsi que Muhammad Ali Ja'afari, le commandant des Gardes de la Révolution. Atiya et les chefs de l'establishment militaire et sécuritaire iranien ont discuté d'une "collaboration collective" portant sur la défense du Golfe Persique. Ja'afari a déclaré que l'Iran était enclin à collaborer avec l'armée du Qatar pour garantir la sécurité du Golfe. Le général Qassem Rezai, responsable de la police des frontières iranienne, a déclaré que son corps et les gardes-côtes du Qatar participeraient à un exercice commun dans les eaux du Golfe Persique. Les deux pays ont également consenti à accroître la collaboration sécuritaire, à échanger des informations sur la contrebande à la frontière et à organiser des entraînements conjoints (2)

- Un accord sécuritaire avec Oman : Le ministre iranien des Affaires étrangères Manuchehr Mottaki a rencontré à Téhéran son homologue omanais Yussuf bin Alawi bin Abdallah le 11 juillet. Après la rencontre, il a déclaré que dans un proche avenir, les deux pays signeraient un accord de sécurité qui symboliserait la collaboration stratégique visant à préserver la stabilité et la sécurité régionale. Le ministre des Affaires étrangères omanais a également rencontré le Président iranien Ahmadinejad. Le dirigeant omanais, le Sultan Qaboos bin Said, devrait prochainement se rendre à Téhéran. L'agence de presse iranienne ISNA a annoncé que le Président du Majlis Ali Larijani avait rencontré le ministre des Affaires étrangères omanais. Après la rencontre, Larijani a déclaré que la seule façon possible de garantir les droits des Palestiniens était "la résistance" (ie. la poursuite des attaques terroristes). Toujours selon l'agence de presse, le ministre des Affaires étrangères omanais a déclaré que son pays était décidé à développer ses liens économiques et politiques avec l'Iran, et a critiqué "la politique hostile" des Etats-Unis envers l'Iran. Il a également exprimé l'espoir que l'administration Obama respectera ses promesses d'initier un dialogue avec l'Iran (3)

- Un accord sur une collaboration sécuritaire avec Bahreïn : Le 10 juillet, le gouvernement iranien a présenté au Majlis un projet de loi portant sur la collaboration sécuritaire avec Bahreïn. Selon l'agence de presse Fars, le projet de loi est une initiative du Président iranien Ahmadinejad et de son ministre des Affaires étrangères. Selon le préambule du projet de loi, ce dernier a été proposé en vue d’obtenir "des relations amicales entre l'Iran et Bahreïn, leur influence sur le renforcement de la sécurité dans le Golfe Persique et leur vulnérabilité face au crime organisé," tandis que dans les faits, une hostilité continue oppose les deux pays. Le projet de loi contient un certain nombre d'articles traitant de la guerre contre la contrebande de drogues et la prévention de la toxicomanie, la contrebande de marchandises commerciales et d'individus, ainsi que l'activité économique illégale. La mise en oeuvre de l'accord exigera la formation d'une commission mixte.

http://www.planetenonviolence.org/photo/1259645-1647103.jpg

 

La sensibilité iranienne face à la présence occidentale dans la région du Golfe

 

L'Iran fait preuve depuis longtemps de susceptibilité face à la présence occidentale dans la région du Golfe Persique, notamment en raison des bases militaires américaines établies dans le secteur. Deux des pays avec lesquels Téhéran tente de promouvoir des accords de sécurité, le Qatar et Bahreïn, abritent des bases américaines importantes, et tous deux entretiennent une collaboration militaire avec l'Occident :

- Le Qatar héberge le plus grand terrain d'aviation américain du Moyen-Orient à Al-Udeid (construit en 1996) et des entrepôts géants, considérés comme les plus grands à l'extérieur des Etats-Unis (contenant suffisamment d'équipement pour une brigade blindée). La base a servi de siège au Commandement américain interarmes(CENTCOM) pendant l'Opération de libération de l'Irak (Operation Iraki Freedom – OIF) en 2003. En Février 2008, le Qatar a organisé une simulation de guerre à grande échelle "Bouclier duGolfe 1" avec la France et les EAU.

- Bahreïn héberge le siège de la 5ème Flotte américaine qui sert aussi de base de lancement de la mission CTF (force opérationnelle navale combinée) dans la région du Golfe Persique, la Mer Rouge, la mer d'Arabie (la partie nord-ouest de l'océan Indien) et la côte d'Afrique orientale. En Mai dernier, une conférence de personnel sécuritaire de haut niveau a été organisée à Bahreïn pour discuter de la défense du Golfe Persique, en présence du chef de l'état-major interarmes David Petraeus, du commandant des troupes américaines en Irak Ray Odierno et du commandant de la 5ème Flotte le Vice-amiral William Gortney.

 

La sensibilité iranienne a notamment été exprimée par la réaction de Téhéran à la décision des EAU de permettre à la France d'ériger une base navale sur leur territoire (le Camp de la Paix). Les médias iraniens ont accusé la France et son Président "d'aventurisme" visant à déstabiliser le Golfe Persique. Les réactions déchaînées des médias iraniens témoignent d'un haut niveau de sensibilité face à ce que l'Iran considère comme une présence occidentale accrue dans le Golfe Persique, qu'il voit comme sa propre sphère d'influence. Pour renforcer sa position sur le terrain, l'Iran a récemment augmenté sa présence maritime et ses patrouilles navales, et a même envoyé des bateaux dans le Golfe d'Aden afin de tenter d'empêcher les pirates de prendre le contrôle de ses cargos.

 

http://data3.blog.de/media/844/2314844_4f489659da_m.jpeg

 

Ci-dessous deux exemples des critiques iraniennes sur la construction d'une base navale française aux EAU :

- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Qashqavi a déclaré que la décision française ne contribuait pas à la sécurité régionale et que les EAU devaient empêcher les puissances étrangères "intéressées par la déstabilisation régionale" qui pourrait mener à une course aux armements, à jouer un rôle dans la politique régionale. Il a ajouté que pour vendre des armes et dans le cadre de la crise économique mondiale, certains pays pourraient tenter de donner l'impression que la sécurité régionale du Golfe est érodée. Il a averti les Etats du Golfe contre l'achat d'armes de sociétés occidentales "en faillite" (5)

- Le journal conservateur Jumhuri Islami a été plus virulent. Il a prétendu que la France, comme les Etats-Unis, s'immisçait dans les questions régionales et cherchait des marchés pour vendre son équipement militaire, particulièrement son avion de combat Rafale, supposé remplacer le Mirage. "La vérité est qu'un certain nombre de pays coloniaux comme la France, l'Angleterre et l'Amérique lorgnent sur les économies arabes et tentent d'y établir la crainte, tout en prétendant les aider à préserver la sécurité et la stabilité." Jumhuri Islami s'est moqué des capacités militaires de la France, prétendant que "ses soldats ne sont pas faits pour les batailles et les guerres, parce que s'ils l'étaient, ils auraient sauvé la France d'Hitler et auraient défendu leur pays." Le journal a averti contre la "politique imprudente" de Sarkozy et sa tentative d'acquérir le prestige en érigeant des bases militaires dans les EAU, qualifiant le Président français de "mégalomane arrogant."(6)

 

Notes

(1) A ce sujet, voir notre article (en anglais) du 2 mars 2009 intitulé “Iran and the Persian Gulf: The claim by Iranian advisor Nateq Nouri that Bahrain was formerly a province of Iran incensed Bahrain and led to shows of solidarity with Bahrainthroughout the Arab world. Bahrain, with its Shi’ite majority, is a traditional target for subversion by Iran, which seekshegemony in the Persian Gulf,” à l'adresse

http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/pdf/iran_e005.pdf.

en Mai 2009, prétendant que la France a pour intention de déstabiliser la région et de mener lacourse aux armements locale.

(2) Agences de presse Alef News et Fars, Iran, 10 juillet 2009

(3) Agence de presse ISNA, Iran, 12 juillet 2009

(4) Agence de presse Fars, Iran, 11 juillet 2009. Les relations entre l'Iran et Bahreïn sont tendues à cause des déclarations récurrentes de l'Iran sur le fait que Bahreïn est une province iranienne et en raison des tentatives iraniennes de s'attirer la sympathie de la majorité chi'ite bahreïnie dirigée par une famille royale et une direction sunnites

(5) Agence de presse Mehr, Iran, 26 mai 2009.

(6) Jumhuri Islami, 2 juillet 2009.

http://esprit-europeen.fr/1987772_ffd927b7bd_m.jpeg

 

 

 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 18:41

MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2456

 

Parviz Davoudi : plus de 12 000 centrifugeuses fonctionnent en Iran ; toute tentative visant à déstabiliser le régime iranien sera une menace pour la sécurité du Moyen-Orient et du monde

 

A une conférence du 12 juillet 2009 sur la nécessité d´encourager la mentalité de sacrifice chez les femmes, tenue sous l´égide de la Fondation des martyrs de Téhéran, le vice-président iranien Parviz Davoudi a affirmé que l´Iran progressait en termes de technologie nucléaire ainsi que dans le domaine des missiles balistiques, et que 12 000 centrifugeuses fonctionnaient actuellement dans le pays. Davoudi a estimé que la lutte entre l´Iran et ses ennemis était de nature essentiellement culturelle et idéologique et que la démocratie religieuse du régime révolutionnaire islamique prou verait sa supériorité sur la démocratie occidentale. Il a averti que si les adversaires de l´Iran s´entêtaient à vouloir déstabiliser le régime iranien, l´Iran menacerait la stabilité du Moyen-Orient et du monde entier en se servant de sa présence dans tous les pays européens et en Amérique. Il a en outre transmis un avertissement aux adversaires du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en Iran.

Ci-dessous des extraits de l´allocution de Davoudi : (1)  

 

"La République islamique d´Iran… a prouvé sa puissance au monde au moyen de ses grandes réalisations technologiques"

 

"S´il y a agression du régime de la République islamique ou violation des frontières de la République, la nation [iranienne] domptera [ses ennemis] par la [cérémonie] de l´Achoura (2) et leur brisera les os…

 

85% des Iraniens ont voté [lors des dernières élections], plus que dans les pays occidentaux. Malgré les mensonges, les complots et les sanctions imposées à la nation iranienne, le peuple a manifesté la plus grande pureté et la plus grande vérité pour montrer que même trente ans après [la Révolution islamique], ils placent leur confiance dans le régime de la République islamique d´Iran…

 

Grâce au Guide [Ali Khamenei], aux efforts du gouvernement d´Ahmadinejad et à la détermination du peuple, 12 000 centrifugeuses fonctionnent aujourd´hui en Iran. Nous alignons les conquêtes technologiques et nous dirigeons vers de nouvelles hauteurs. Aujourd´hui, la République islamique d´Iran est d´une force sans précédent ; elle a démontré sa puissance au monde au moyen de ses grandes réalisations technologiques, notamment dans les domaines satellitaire et militaire, missile Sejil compris. Après l´expérimentation du missile Sejil-2, le régime sioniste terroriste et assassin a reconnu qu´il n´est pas en mesure de résister face à la République d´Iran…

 

"C´est une défaite de la démocratie occidentale face à la démocratie religieuse de la République islamique d´Iran"

 

"Aujourd´hui, un jeune homme de la classe iranienne inférieure est devenu président d´Iran et a détruit le mythe de l´Holocauste [sous les yeux] du monde entier. Il est resté ferme devant les complots et les plans des arrogants de l´Université de Colombie, et à la deuxième Conférence de Durban contre le racisme, grâce à la voie de l´Imam [l´ayatollah Khomeiny] et du Guide [Khamenei], et à celle de l´aide de la parole d´Allah. Il a vaincu ses ennemis et dévoilé la fausseté du beau slogan de la lutte contre le racisme. En août 2008, le Guide [Khamenei] a présenté les vertus du gouvernement d´Ahmadinejad, parmi lesquelles l´efficacité, l´infatigabilité, un style de vie modeste, l´absence d´égo centrisme, le courage…

 

Les ennemis [de l´Iran] ont investi beaucoup de réflexion et de fonds au lancement d´une révolution de velours en Iran, utilisant toute leur force. Mais leur politique n´amènera [que] défaite… C´est une défaite de la démocratie occidentale vis-à-vis de la démocratie religieuse de la République islamique d´Iran.

 

Ils doivent comprendre que s´ils [les adversaires de l´Iran] décident de s´isoler et de déstabiliser l´Iran, non seulement toute la région sera déstabilisée, mais le monde entier le sera, parce qu´aujourd´hui l´Iran est présent dans tous les pays européens, en Amérique – y compris en Amérique latine – et au Moyen-Orient. L´Iran joue un rôle important en Amérique ; c´est pourquoi ils [les adversaires] ne réussiront pas à déstabiliser la République islamique [d´Iran]…

 

Certains [en Iran] ont été égarés par les ennemis [en référence à Moussavi et à ses partisans]. Le conseil que je leur donne est de ne pas croire que les crises en Occident se termineront, vu qu´elles ne sont pas uniquement d´ordre économique. Leurs crises et problèmes touchent tous les domaines. L´ordre [mondial] dans lequel ces [Iraniens égarés] placent leurs espoirs se trouve dans une impasse. C´est pourquoi ils doivent corriger leur façon de faire…"

 

 

(1) Fars (Iran), 12 juillet 2009

 

(2) Les cérémonies de l´Achoura sont essentielles pour promouvoir la culture du martyre en Iran. Les chiites s´auto-flagellent et flagellent leurs fils, versant le sang, pour exprimer leur fureur face à la mort d´Hussein, petit fils de Mahomet et Troisième imam, lors de la bataille de Karbala en 680 de notre ère.

 

 

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Veuillez adresser vos emails à memri@memrieurope.org.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 21:41
http://www.israelvalley.com/news/2009/07/26/23648/israel-armes-succes-eclatant-pour-la-marine-le-nouveau-missile-barak-qui-porte-par-hasard-le-prenom-de-obama-passe-le-test


jul26

Par IsraelValley Desk et DR
Rubrique: Armes
Publié le 26 juillet 2009 à 20:02

http://www.naval-technology.com/projects/saar5/images/saar12.jpg

EN BREF - Bonne nouvelle pour Tsahal qui a eu de nombreux revers avec ses missiles ses derniers jours : la marine israélienne a testé avec succès un système amélioré de son missile antimissile Barak.

Selon lemonde.fr, “un missile Barak tiré à partir d’une vedette Saar 5 a réussi à intercepter un missile la visant et tiré à partir d’un navire de la marine israélienne. Le nouveau missile Barak a été développé conjointement par des experts de l’armée et de la marine israéliennes, par ceux de l’Institut Rafael pour le développement des armements et du Centre pour la recherche spatiale d’Israël”.

La marine israélienne est la branche maritime de Tsahal. Elle opère principalement en mer Méditerranée et en mer Rouge. Son commandant actuel est le vice-amiral (Major-général) Eli Marom. Ses bases principales sont Haïfa, Atlit, Ashdod et Eilat.

http://www.naval-technology.com/projects/saar5/images/saar4.jpg

ISRAELVALLEY PLUS
Rafael, la société d’armement israélienne, avait présenté début 2008 son missile destiné à intercepter les missiles de moyenne portée. Rafael avait dévoilé ainsi le missile Stunner.

Ce missile sera intégré au sein du nouveau système antimissile Magic Wand qui sera utilisé pour intercepter les missiles d’une portée de 40 à 250 km, comme les Zilzal et Fajr du Hezbollah. Il a été développé en partenariat avec l’américain Raytheon. Son coût de développement aurait été de 263 millions de dollars. Les systèmes de défense antimissiles Magic Wand et Iron Dome, destinés à intercepter les missiles ballistiques, doivent compléter le système Arrow, système contre les missiles de longue portée. Selon le calendrier établi par Rafael, le système Iron Dome devrait être opérationnel début 2010.

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 14:31
In Assessing Iran, Remember AMIA

http://www.thejewishweek.com/viewArticle/c55_a16281/Editorial__Opinion/Opinion.html

by Daniel Carmon
Special To The Jewish Week


On July 18 a somber anniversary will be marked: 15 years since the terrorist bombing of the Jewish community center in Buenos Aires. In an instant, 85 people were killed and hundreds more injured. The seven-story building of Asociación Mutual Israelita Argentina, “AMIA” — the longtime center of Argentinean Jewish life — was reduced to rubble. This monstrous act followed the destruction of the Israeli embassy in Argentina two years earlier. Twenty-nine people were killed in that terrorist bombing and more than 250 were injured. As an Israeli diplomat serving in Argentina at the time of both bombings, I saw it all.  I was in the embassy during the first attack. My wife — mother of our five children — was killed. I myself was wounded. I witnessed the scene of utter devastation. I heard the initial cries of horror and disbelief followed by the deafening, stunned silence.

Last month the world followed the dramatic events in Iran, in the aftermath of the elections there. Almost 30 days have passed since the brutal crackdown on the protesters, yet no one can offer an analysis that would suggest where this wounded society is heading. The short term, at least, looks bleak to all those who hoped a real change for that country was imminent.

Apparently these two events, separated by time and geography, have nothing in common. Or do they?

Two separate investigations held in Argentina on the bombings of the Israeli Embassy and the AMIA center implicate Iran as the mastermind, while Hezbollah was the executioner. In fact, Argentina’s chief prosecutor has accused the highest levels of Iran’s government of being behind both bombings. Western intelligence services and anti-terrorist experts agree. Although separated by time, both devastating attacks were more of the same: two chapters of a larger story, two expressions of the same fanatical ideology of the Iranian regime. Iran made the decisions and ordered both attacks. Hezbollah, with the help of local agents, carried them out.

The multitude of demonstrators in Tehran last month contested the results of the elections, extolling their moderate “reformer” leader, Mir-Hossein Moussavi. Reformer? Moderate? Moussavi is not a new face to Iranian politics, as he served as prime minister between 1981-1989.  During his tenure he is believed to be one of the founders of the Hezbollah terrorist organization that has been Iran’s long arm in Lebanon and elsewhere. Another prominent political figure in Iran, now characterized by some as “moderate,” is former president Hashemi Rafsanjani. International arrest warrants have been issued for Rafsanjani and many other Iranian officials for their role in the bombing of the AMIA Jewish community center. Is this the potential new leadership that will bring change to Iran?

Since it came to power, in 1978, the extreme Islamic regime in Tehran has made no secret of its intentions. It spews out anti-Semitic and anti-Israeli vitriol and has vowed to wipe Israel off the map. But Israel is not the only target for its hate. Iran’s regional ambitions go much further.  While its official spokespersons and representatives at the United Nations are lecturing us on the need to combat terrorism, their country continuously supports, trains, finances and equips Hezbollah and Hamas.  Promoting instability in Lebanon, violating Egyptian sovereignty and threatening security and calm along Israel’s northern border and in Gaza are only part of the Iranian grand scheme: exporting its extremist vision throughout the region.

Iran’s dangerous efforts to develop nuclear capabilities must be viewed in this light. It is for the international community to seriously evaluate the poor record earned by this regime: the use of international terror, the threat to regional stability, the support of extremism. At the same time, let us not forget, Iran’s own citizens are victims of this extremist ideology and are subject to a level of repression unimaginable in liberal, democratic societies. Public executions, including of minors, are on the rise. So is the stoning to death of women. And amputation as punishment is a source of judicial pride.
Can the world trust such a regime?

President Mahmoud Ahmadinejad has infamously denied the Holocaust, while he is clearly preparing the next one. His country’s nuclear development programs and activities bluntly violate United Nations resolutions and are a slap in the face to the international community. A recent report of the UN nuclear watchdog agency declared that Iran was significantly ramping up its nuclear enrichment program. Iran’s nuclear ambitions threaten regional stability, constituting a real growing threat to every nation on earth. These fears are common knowledge throughout the United Nations and the international community, and are not confined to the discrete diplomatic discourse. Many of Israel’s Arab neighbors share the same concerns.

This is not “just” a lesson in recent history, and the 15th anniversary of the AMIA bombing is not only a day for reflection. This is a wake-up call. Iran of 15 years ago is, in many ways, the very same Iran of today:  same extreme ideology, same hate-mongering, same leaders. There is however one alarming difference: Iran is much closer to having the capacity to inflict far greater destruction.

As we commemorate the bombing of the AMIA Jewish center in Argentina and remember the victims, the nations of the world should be looking carefully at the past while trying to secure a better tomorrow. They should learn to keep their eyes wide open in any dealings with Iran. This is not the time for
self-deception or naïve ventures. The consequences of getting it wrong are too great. The risks, if taken, should be very well calculated.

Ambassador Daniel Carmon is deputy permanent representative of Israel to the United Nations.
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 00:21

Germany's Spies Refuted the 2007 NIE Report

'Work on nuclear weapons can be observed in Iran even after 2003'

http://online.wsj.com/article/SB124803669414063037.html

President Obama has committed to trying diplomacy to stop the Iranian bomb. Time, though, is on the mullahs' side, not least because so much of it was wasted after the 2007 U.S. National Intelligence Estimate made the improbable case that Iran had suspended its nuclear weapons program in 2003. This assessment not only contradicted previous U.S. intelligence consensus but -- as recent court documents show -- also the conclusions of a key U.S. ally with excellent sources in Iran -- Germany.

The Bundesnachrichtendienst (BND), Germany's foreign intelligence agency, has amassed evidence of a sophisticated Iranian nuclear weapons program that continued beyond 2003. This usually classified information comes courtesy of Germany's highest state-security court. In a 30-page legal opinion on March 26 and a May 27 press release in a case about possible illegal trading with Iran, a special national security panel of the Federal Supreme Court in Karlsruhe cites from a May 2008 BND report, saying the agency "showed comprehensively" that "development work on nuclear weapons can be observed in Iran even after 2003."

Barbara Kelley

According to the judges, the BND supplemented its findings on August 28, 2008, showing "the development of a new missile launcher and the similarities between Iran's acquisition efforts and those of countries with already known nuclear weapons programs, such as Pakistan and North Korea."

It's important to point out that this was no ordinary agency report, the kind that often consists just of open source material, hearsay and speculation. Rather, the BND submitted an "office testimony," which consists of factual statements about the Iranian program that can be proved in a court of law. This is why, in their March 26 opinion, the judges wrote that "a preliminary assessment of the available evidence suggests that at the time of the crime [April to November 2007] nuclear weapons were being developed in Iran." In their May press release, the judges come out even more clear, stating unequivocally that "Iran in 2007 worked on the development of nuclear weapons."

The judges had been asked to consider an appeal in the case of a German-Iranian businessman accused of brokering supplies for Iran's nuclear weapons program. The Federal Prosecutor had charged the defendant, identified by the authorities only as "Mohsen V.," with violating Germany's War Weapons Control Law and the Foreign Trade Act. A lower court in Frankfurt refused to try the case on the grounds that it was unlikely that Iran had a nuclear program at the time of the defendant's activities in 2007, citing the NIE report as evidence.

That's why the Supreme Court judges had to rule first on the question of whether that program exists at all. Having answered that question in the affirmative, the court had to rule next on the likelihood of the defendant to be found guilty in a trial. The supreme court's conclusions are unusually strong.

"The results of the investigation do in fact provide sufficient indications that the accused aided the development of nuclear weapons in Iran through business dealings."

The supreme court thus annulled the lower court's decision to throw out the case, demanding that the Frankfurt-based judges try the defendant on the original charges.

The case itself sheds light on how these networks function. According to the supreme court judges, the businessman has brokered "industrial machines, equipment and raw materials primarily to Iranian customers," for Iran's nuclear weapons program.

According to the same decision, the defendant's business partners in Tehran "dealt with acquiring military and nuclear-related goods for Iran and used various front companies, headquartered for example in Dubai and the United Arab Emirates, to circumvent existing trade restrictions." According to the judges, Mohsen V. also tried to supply to Tehran via front companies in Dubai "Geiger counters for radiation-resistant detectors constructed especially for protection against the effects of nuclear detonations."

Defendant Mohsen V.'s various business contacts in Iran, Russia, Germany, and the Near and Middle East are listed in the prosecutor's files and in the judges' decision. So is information related to the secret supply of "two high-speed cameras needed to develop nuclear warheads. The delivery of the cameras to the final customers in Iran occurred on November 1, 2007 at the latest." The Karlsruhe judges wrote that, by his own admission, Mohsen V. was "aware of the cameras' possible use in the military arena."

The court's decision and the BND's reports raise the question of how, or why, U.S. intelligence officials could have come to the conclusion that Iran suspended its program in 2003. German intelligence officials wonder themselves. BND sources have told me that they have shared their findings and documentation with their U.S. colleagues ahead of the 2007 NIE report -- as is customary between these two allies. It appears the Americans have simply ignored this evidence despite repeated warnings from the BND. This suggests not so much a failure of U.S. intelligence but its sabotage.

The politicized 2007 NIE report undermined the Bush Administration's efforts to rally international support for tough action against Iran. The world's best hope is that the Obama Administration is not being fed the same false sense of security.

Mr. Schirra is an investigative reporter in Berlin and author of "Iran -- Sprengstoff für Europe," Iran -- Explosives for Europe (Econ, 2006). Belinda Coopers translated this article from the German.

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 16:46
http://www.iran-resist.org/article5496.html
22.07.2009 

A l’occasion d’un discours de Khamenei évoquant la mauvaise conduite répréhensible des élites, on vient à nouveau parler de la lutte intestine opposant Khamenei à Rafsandjani. Cette analyse est éminemment fausse, il n’y a pas de lutte entre ces deux personnages, mais une mésentente interne grandissante sur la conduite politique adoptée par Rafsandjani pour éviter au régime de capituler face aux Etats-Unis.



Lundi, dans son discours annuel à l’occasion de la révélation divine de Mahomet, Khamenei, le Guide Suprême, a lancé une sévère mise en garde aux élites, en les exhortant à la prudence dans leurs prises de position sur la crise actuelle, en précisant : « quiconque mènerait la société vers l’insécurité et le désordre serait une personne honnie aux yeux de la nation iranienne, qui qu’il soit ».

Aussitôt, les médias occidentaux sous l’influence de certains experts liés à l’Iran ont évoqué la lutte ouverte entre Khamenei, le gardien d’une certaine orthodoxie, et sa cible non avouée, Rafsandjani, le représentant de la modernité. Cette analyse résulte d’une méconnaissance de Khamenei, de Rafsandjani, de leur relation et aussi du rapport des forces entre les deux.

Khamenei, Rafsandjani et leur relation | Au début de la révolution quand Khomeiny a lancé la fatwa contre Rushdie, Khamenei était celui qui avait demandé la levée de cette condamnation à mort. Dans le système imaginé par les mollahs, il jouait alors le rôle d’un modéré, mais il a endossé le rôle du méchant quand le régime voulait promouvoir d’autres dirigeants dans le rôle du gentil. A la même époque où Khamenei jouait les modérés, Rafsandjani appelait le Hezbollah à tuer les étrangers résidants au Liban. Il était aussi derrière les attentats de Paris. On ne l’évoquait pas alors comme une figure de la modernité. Cela a changé en 1989 à la mort de Khomeiny, demi-frère de Rafsandjani. Ce dernier a falsifié le testament de Khomeiny en faisant croire que le fondateur du régime avait choisi pour lui succéder Khamenei, un mollah de bas étage comme Rafsandjani. Dans cette opération, Khamenei a été nommé Grand Ayatollah, mais il n’a jamais été pas accepté par les 5 autres [1] qui ont pour leur part acquis ce titre pour leurs écrits islamiques.

C’est ainsi que Rafsandjani a pu écarter du pouvoir les grands ayatollahs promis normalement aux hautes fonctions pour étendre ses pouvoirs politiques au sein d’un organisme créé à la même époque pour remplacer le Conseil de la Révolution : le Conseil du Discernement de l’intérêt du régime de la tutelle des grands ayatollahs, un organisme qui ne contient aucun grands ayatollahs, mais des bazaris, des commandants des Pasdaran ou du Bassidj, et des mollahs politiciens et affairistes comme Rafsandjani.

Le rapport des forces | Aujourd’hui même s’il le voulait, Khamenei ne peut être ni en lutte contre Rafsandjani et ni en position de lui nuire : ils ne sont pas de la même taille. Khamenei est trop petit et Rafsandjani trop puissant.

Selon la loi, en tant que président du Conseil des Gardiens, Rafsandjani peut à tout instant révoquer le Guide Khamenei ! Dans le sens inverse, si le Guide Suprême Khamenei décidait de mener une action contre Rafsandjani, il devrait selon la loi consulter auparavant le Conseil du Discernement dont Rafsandjani est le président à vie. On imagine qu’il ne va pas accepter sa propre destitution ou des poursuites à sa propre encontre.

La lutte entre Khamenei et Rafsandjani | Cette lutte théorique est inégale et perdue d’avance pour Khamenei. Cette lutte impossible continue néanmoins d’obséder les médias occidentaux : on doit cette obsession à une volonté du régime et les efforts de ses lobbyistes déguisés en experts ès Iran. En faisant répéter cette fausse vérité, le régime donne une explication plausible à une instabilité feinte qui lui permet de remettre en cause ses propres engagements en évoquant un changement de couleur politique alors que tout se décide au Conseil de Discernement avant d’être entériné par Khamenei, le faux grand ayatollah au service du Conseil.

La vraie lutte derrière cet écran de fumée | L’Occident a attaché trop d’importance à cette lutte inexistante et nous autres d’Iran-Resist avons attaché trop d’importance à l’omnipotence du Conseil de Discernement et l’absence de division interne entre les soi-disant conservateurs ou réformateurs au point de ne pas voir un fait qui aujourd’hui met le régime en péril de l’intérieur.

Ce fait est qu’en 20 ans de pouvoir omnipotent et sans partage, le Conseil de Discernement de l’Intérêt du régime de la tutelle des Ayatollahs est devenu le Conseil de Discernement de l’Intérêt de Rafsandjani (et ses 29 associés). Un Etat dans l’Etat qui est en plus en totale contradiction avec le système conçu par Khomeiny pour donner le pouvoir aux grands ayatollahs.

Aujourd’hui, les grands ayatollahs sont réduits à un rôle de consultants en islamité, sans aucun autre pouvoir de riposte que leur fatwa, mais bien incapables de s’en servir par peur d’être malmenés et aussi parce que le Conseil de Discernement est la clef de voûte du régime : lui nuire peut renverser le régime dans sa totalité, ce qui sonnera aussi le glas de l’islam dans le pays.

C’est là où se trouve la lutte intestine : entre le Conseil de Discernement mené par Rafsandjani et les grands Ayatollahs qui sont inquiets par les dernières décisions de ce Conseil, comme celle de simuler une nouvelle révolution islamique pour renouveler l’attachement populaire à un refus de dialogue et de compromis avec l’Occident (pour refuser la main tendue par Obama). Selon les grands ayatollahs, dans le cas présent, la fin ne justifie pas les moyens car on ne peut pas faire de révolution contre un pouvoir inspiré par Dieu sans remettre en cause l’Islam.

Leur crainte était fondée car dernièrement pour encourager la participation des Iraniens à cette nouvelle révolution, Rafsandjani a parlé de la « supériorité de la légitimité populaire »dans le cadre de son sermon de vendredi devant ses pairs du Conseil assis aux premiers rangs. Dès la fin de ce discours sacrilège, les grands ayatollahs ont convoqué Rafsandjani à Machad, fief de Vaez-Tabassi (un autre puissant membre du Conseil), pour le mettre en garde.

En réponse, Rafsandjani a poussé son lieutenant, Khatami, à évoquer un référendum pour rétablir la situation ! C’est une autre décision qui peut balayer le régime. En guise de riposte, les grands ayatollahs se sont exprimés par la voix du Guide suprême qui reste leur porte-parole officiel malgré ses liens avec l’ennemi : « quiconque mènerait la société vers l’insécurité et le désordre serait une personne honnie aux yeux de la nation iranienne, qui qu’il soit ».

La référence à la nation montre leur manque de pouvoir de rétorsion contre le Conseil du Discernement. Ils rouspètent sans pouvoir empêcher Rafsandjani de n’en faire qu’à sa tête ! Le pouvoir politique du régime, c’est-à-dire le Conseil de Discernement, n’a plus de contre-pouvoir et les intérêts financiers en jeu sont si importants qu’il ne va pas lever le pied. Cela sous-entend l’explosion tous azimuts de luttes internes qui ont toujours existé au sein de ce Conseil.

Le régime qui a toujours simulé la lutte interne pour avoir la paix va peut-être périr grâce au système omnipotent qu’il a inventé pour assurer la permanence du pouvoir.

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 15:08

Un membre des Basiji raconte : “J’ai épousé de jeunes Iraniennes avant leur exécution”

http://www.bivouac-id.com/2009/07/19/un-membre-des-basiji-raconte-jai-epouse-de-jeunes-iraniennes-avant-leur-execution/

Dans une interview inédite et extrêmement choquante [âmes sensibles passez votre chemin], qui montre l’inhumanité du régime du chef suprême Ali Khamenei en , un membre de la milice paramilitaire a raconté à un journaliste, son rôle dans la répression des manifestations au cours des dernières semaines.

L’entretien s’est déroulé par téléphone, et sous couvert d’anonymat. Il a été organisé par une source fiable dont l’identité ne peut être révélée.

Fondée par l’ayatollah Khomeini en 1979 , cette “milice du peuple”, la force des , constituée de volontaires, est subordonnée aux Gardiens de la Révolution loyaux à Khamenei, le successeur de Khomeiny.

Ce membre des , qui est marié et a des enfants, a parlé peu de temps après sa libération de prison par les autorités iraniennes. Il a été incarcéré pour le «crime» d’avoir libéré deux adolescents iraniens - un garçon de 13 ans et une jeune fille de 15 ans - qui avaient été arrêtés lors des troubles qui ont suivi l’élection présidentielle contestée en Juin.

“Il y a eu de nombreux autres policiers et membres des forces de sécurité arrêtés parce qu’ils ont montré de la clémence envers les manifestants, ou parce qu’ils en ont libéré de la garde à vue sans consulter nos supérieurs”, dit-il.

Il blâme ce qu’il appelle “les forces de sécurité importées par les autorités iraniennes ” pour la majeure partie des violences brutales contre les manifestants.  “De jeune recrues, âgées d’à peine 14 et 15 ans “, dit-il, “qui ont été transportées des petits villages vers les grandes villes où les protestations étaient centrées.”

“Tant de pouvoir donné à des garçons de quatorze et quinze ans, qui, je suis désolé de le dire, en ont abusé”, a-t-il dit. “Ces jeunes peuvent faire ce qui leur plaît - forcer les gens à vider leur portefeuille, prendre ce qu’ils veulent dans les magasins sans payer, toucher les jeunes femmes de façon inappropriée. Les filles sont tellement effrayées qu’elles restent tranquilles et les laissent faire ce qu’ils veulent.”

Ces jeunes, et d’autres milices en civil pour la plupart “ont commis des crimes au nom du régime”, dit-il.

Interrogé sur son propre rôle dans la répression brutale des manifestants, à savoir s’il avait battu des manifestants et s’il a regretté ses actes, il a répondu évasivement.

«Je n’ai  attaqué aucun des émeutiers, et même si je l’ai fait,  mon devoir est d’obéir aux ordres”, a-t-il dit, avant d’ajouter :”Je n’ai pas de regrets, sauf quand je travaillais comme gardien de prison pendant mon adolescence.”

Lorqu’il lui fut demandé comment il avait rejoint les forces des bénévoles  , il a répondu que c’est sa mère qui l’y avait conduit.

A l’âge de 16 ans, “ma mère m’a emmené à une station et les a suppliés de me prendre parce que j’étais seul et n’avais aucun avenir. Mon père a été martyr pendant la guerre en Irak et elle ne voulait pas que je devienne  un drogué dans la rue et un voyou. Je n’avais pas le choix “, dit-il.

Il raconte qu’il avait été un membre très considéré de la force, et avait tellement  “impressionné ses supérieurs” qu’à 18 ans, “il a eu l’honneur” d’épouser à titre temporaire des jeunes filles condamnées à mort avant leur exécution.

En République islamique, il est illégal d’exécuter une jeune femme, quel que soit son crime, si elle est vierge, explique-t-il. Par conséquent, une cérémonie de ”mariage” se passe la nuit, avant l’exécution : La jeune fille est forcée d’avoir des rapports sexuels avec un gardien de prison - autrement dit, elle est violée par son «mari».

“Je regrette cela, même si le mariage était légal”, dit-il.

“Pourquoi ces regrets, alors que le mariage était légal ?”

“Parce que”, ajoute-t-il, “Je peux dire que les filles avaient plus peur de la nuit de leur” mariage ” que de l’exécution qui les attendait le lendemain matin. Et elles se débattaient toujours, de sorte que nous devions mettre des somnifères dans leur nourriture. Le lendemain matin les jeunes filles avaient un regard vide sans expression, on aurait dit qu’elles étaient prêtes, et même qu’elles désiraient la mort.

“Je me souviens les avoir entendues pleurer et crier une fois le viol terminé”, dit-il . “Je n’oublierai jamais la façon dont cette jeune fille s’est elle même griffé le visage et le cou avec ses ongles. Elle avait des griffures profondes partout sur elle.”

Pour en revenir aux événements récents des dernières semaines, et de sa décision de libérer les deux adolescents détenus, il a déclaré qu’il ne savait pas, “honnêtement”, pourquoi il avait pris la décision de les libérer sachant que cette initiative le conduirait à son arrestation. Il pense que c’est parce qu’ils étaient tellement jeunes, ils ressemblaient à des enfants.  ” Je savais ce qui allait leur arriver si je ne les libérais pas “, a-t-il dit.

Il a poursuivi en expliquant que si un homme est considéré comme “responsable de ses propres actes à 13 ans, pour une femme, c’est à 9 ans , et c’est sûrement la libération de la fille de 15 ans qui m’a valu d’avoir des ennuis.”

“Je n’ai pas été maltraité ou vraiment interrogé alors que j’étais détenu”, a-t-il dit.  “J’ai été mis dans une chambre minuscule et livré à moi-même”. Il est difficile d’être isolé, alors j’ai passé le plus clair de mon temps à prier et à penser à ma femme et à mes enfants.”

Source: Jpost Traduction Bivouac-id.

Taraneh M. est une apprentie esthéticienne de 28 ans qui a été arrêtée par les forces de sécurité en marge des manifestations le 28 juin. Des informations indiquent que sa famille a été informée qu’elle est en danger en raison de dommages causés à l’anus et à l’utérus. (source)

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 18:21

A lire la récupération par laquelle l'archi-terroriste Hachémi Rasfandjani, recherché par Interpol en tant que commanditaire de l'attentat contre l'AMIA, à Buenos-Aires en 1994, ayant tué 86 personnes et blessé plus de 200, tente d'emporter le gros lot de la nécessaire" unité" iranienne, à l'heure qu'il est, on sent comme un vent de "plan B" permettant aux apparatchikis de la Mollachie de récupérer le bébé et de proposer un pouvoir en apparence plus légitime, plus obamacompatible et de se remettre dans le sens du vent, en route pour la grande aventure nucléaire...


http://atlasshrugs2000.typepad.com/.a/6a00d8341c60bf53ef011570926451970c-200wi

MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2451

 

Sermon du vendredi de Rafsandjani : "Aujourd´hui, nous avons plus que jamais besoin d´unité"

 

Quatre semaines après les élections présidentielles iraniennes, le président du Conseil de discernement des intérêts supérieurs du régime et ancien président d´Iran Ali Akbar Hashemi Rafsandjani a appelé à l´unité nationale, énumérant les moyens de surmonter la crise actuelle. S´adressant aux fidèles lors du grand sermon du vendredi de Téhéran, il a souligné que les Iraniens devaient demeurer unis pour sauvegarder la Révolution islamique. Pendant le sermon, les forces de sécurité ont dispersé, au moyen de matraques, la foule pro-Mousavi réunie devant l´université.

 

 

L'ex-président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani, le 12 juin 2009 à Téhéran

 

 

Ci-dessous les grands points du sermon. (1)

 

"Ne scandez pas de slogans – vous connaissez les conditions particulières qui règnent dans les rues près de l´université de Téhéran."

 

Rafsandjani a entamé son second sermon de la façon suivante : "Je veux parler de la mort, ces derniers temps, de citoyens chinois." A la foule qui scandait "Azadi… Azadi ["liberté"], il a recommandé : "Ne scandez pas de slogans : vous connaissez les conditions particulières qui règnent dans les rues près de l´université de Téhéran. Je vous demande de ne pas scander de slogans." Puis, continuant son sermon : "Le gouvernement chinois a réprimé les manifestations… Nous considérons la Chine comme un sage pays ; nous aimerions la conseiller fraternellement… La Chine devrait prêter attention à ses relations avec les pays islamiques et, si A llah veut, bientôt nous n´assisterons plus à la répression des musulmans en Chine ou ailleurs dans le monde. Il y a aussi les problèmes de l´Irak, du Pakistan et de l´Afghanistan, qui subissent également effusions de sang et corruption."

 

"Ce qui est arrivé après les élections n´est pas ce que nous aurions souhaité."

 

Evoquant les élections, il a dit : "L´élection présidentielle [iranienne] intervenue [récemment]…  Nous avions bien commencé ; la surveillance s´était bien déroulée, les quatre [candidats] qui ont participé… Les gens ont placé des espoirs dans ces élections. Nous aurions du être fiers de ces élections, parce que les gens sont allés voter en grand nombre… Toutefois, ce qui est arrivé après les élections n´est pas ce que nous aurions souhaité.

 

Que veut la Révolution ? Vous écoutez parler quelqu´un qui a partagé chacun des moments de la Révolution… Vous savez ce que l´imam Khomeiny voulait… Il disait toujours que sans la participation du peuple, le gouvernement islamique n´arriverait jamais à ses fins. Le rôle accordé au peuple par l´imam revêtait une grande importance… Tout dépendait du vote populaire… Le peuple doit élire directement le président, le parlement et le conseil local…

 

Ceci est un gouvernement religieux, une république théocratique… Si le gouvernement n´est pas islamique, nous n´irons nulle part. Et si ce n´est pas une république, cela ne vaut rien. Les élections qui ont eu lieu… Certains ont créé une fausse propagande ; beaucoup ont mis en cause [les résultats]. Nous devons les rassurer…"

 

"Aujourd´hui, nous avons plus que jamais besoin d´unité."

 

Aujourd´hui, nous avons plus que jamais besoin d´unité. Notre pays doit être uni face au danger… Mes frères, mes sœurs, mon opinion est la suivante : nous devrions tous penser ensemble pour que notre pays demeure uni face au danger. Nos ennemis s´efforcent de briser notre unité…

 

J´ai plusieurs propositions à faire en ce sens… : le fait le plus déterminant est que la confiance qui a poussé le peuple à voter aussi massivement n´est plus. Nous devons rétablir cette confiance… Le gouvernement, le parlement, les tribunaux islamiques et les forces de sécurité doivent agir dans le cadre de la loi. Tous les problèmes peuvent être résolus si nous agissons dans le cadre de la loi…

 

Nous devons créer un environnement où toutes les parties peuvent se retrouver pour discuter de leurs problèmes. Nous devons être capables de nous asseoir ensemble comme des frères et des sœurs pour parler de nos différences… Malheureusement, la chance qui a été donnée au Conseil des Gardiens [de procéder à un nouveau décompte des votes] afin d´unir le peuple et de regagner sa confiance n´a pas été utilisée à bon escient…

 

Mais c´est passé, et je pense que pour l´avenir, pour l´unité, pour la préservation des valeurs de la Révolution…, nous devons procéder comme suit :

 

-         ne pas emprisonner les personnes ; nous devons les libérer et les renvoyer à leurs familles. Nous ne pouvons pas laisser nos ennemis se moquer de nous du fait que nous avons incarcéré nos propres gens…

-         nous devons nous asseoir avec les endeuillés et les consoler pour les rapprocher du régime. Nous devons faire preuve de patience maintenant…

-         nous ne devons pas censurer les médias qui ont obtenu légalement le permis d´exercer. Qu´ils fassent ce qui qu´ils veulent légalement… Nous devons créer un environnement amical et prospère.

-         Je crois que les hauts responsables… Les forces de sécurité et le régime… Nous formons tous une famille, et nous marchons tous dans la voie de la Révolution [islamique]… Nous avons tous traversé des années de souffrance. Nous avons tous donné des martyrs pour la cause de la Révolution. Cet te unité doit être cultivée.

 

J´espère que nous serons capables de parvenir à cette unité à l´avenir et que nous nous sortirons de cette situation."

 

http://frontpagemag.com/Media/cry.gif

 

 

(1) ISNA (Iran), 17 juillet 2009   

 

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Veuillez adresser vos emails à memri@memrieurope.org.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 18:15

Ils ont violé, tué et brûlé le corps de notre Taraneh

18072009

Blog du Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, 18 juillet 2009 :

Un blogger a interviewé un ami de Taraneh Mousavi, dont nous avions parlée il y a quelques jours. La dernière fois qu’elle a été vue, elle été emmenée par des agents du régime islamique. Son corps brûlé a maintenant été trouvé.

Sh, son ami, dit :

Taraneh était très belle et très intelligente ; elle chantait avec une magnifique voix chaude et jouait du piano avec talent. Je ne peux pas imaginer que toute cette vie et cette beauté aient été enterrée sans pitié sous la poussière et la saleté.

Sh parle de façon hésitante, je lui demande : Quand sa famille a-t-elle appris que son corps avait été retrouvé ?

“Ils sont allés hier à Ghazvin pour récupérer son corps brûlé. Mais lorsque nous les avons intérrogés, ils n’ont pas voulu nous donner de détails ni nous dire où ils voulaient l’enterrer. Ils ont été violement menacés et ont très peur”.

 

Taraneh a-t-elle été arrêtée le 7 Tir (28 juin) près de la mosquée Ghoba ?

“Oui. Ce jour là, Taraneh portait un foulard et un manteau verts, des chaussures à hauts talons et parce qu’elle avait aussi de magnifiques yeux verts, elle a dû probablement porté l’attention des agents en civil. Mais elle n’avait pas participé au rassemblement, elle pleurait et l’a dit si souvent aux agents, mais ils l’ont jettée dans un fourgon avec d’autres prisonniers. Sa voiture était garée dans les environs et elle allait au centre de formation d’esthétique situé près d’Hosseinie Ershad”.

Et ils l’ont emmenée dans un centre de détention ?

“Oui, ils l’ont emmenée avec environ 40 garçons et filles les yeux bandés dans un centre de détention secret, un bâtiment avec de hauts murs rue Pasdaran, et les ont jetés dans une grande pièce. Ils ont énormément harcelé les filles et l’interrogatoire de Taraneh a duré plus longtemps que les autres”.

Taraneh a-t-elle donné son numéro de téléphone aux autres ?

“Oui, lorsqu’elle est revenue vers les autres après son long interrogatoire, elle a dit qu’elle avait été harcelée et a demandé aux autres d’appeler ses parents et certains de ces amis et de leur dire qu’elle avait été arrêtée. elle pleurait tout le temps, et lorsqu’ils ont permis à toutes les filles sauf elle d’appeler brièvement leurs familles, elle est devenue encore plus inquiète.

Ils ont déménagé tous les détenus de ce building, certains ont été transférés à Evin et d’autres au commissariat de Nobonyad. Ils n’ont gardé que Taraneh avec eux, ce qui a inquiété tous les autres détenus.”

Et ensuite, sa famille et ses amis ont-ils été contactés ?

“Oui, les autres détenus qui ont été libérés le même soir ou le jour suivant qui avaient les numéros de téléphone étaient tous inquiets quant à la situation de Taraneh, puisqu’ils avaient vu le comportement bestial des agents. Ils ont appelé la famille et les amis de Taraneh et leur ont dit qu’elle avait été arrêtée”.

Et la famille l’a cherchée ?

“Oui, après quelques jours ils ont retrouvé sa voiture mais aucune trace d’elle jusqu’à la semaine dernière.”

… lors de l’appel anonyme…

“Oui, une personne anonyme, probablement un de ses agresseurs, a appelé et a dit que Taraneh avait un problème moral et qu’elle n’avait pas été arrêtée. Il disait qu’elle avait été violée et que son utérus et son anus avaient été déchirés et qu’elle avait voulu se tuer en se jetant devant une voiture. Il disait qu’elle avait été emmenée à l’hôpital Imam Khomeini à Karaj et qu’elle avait encore essayé de se suicider avec un tube de sérum.

La famille est aussitôt allée à l’hôpital mais le nom de Taraneh n’était pas enregistré. Cenpendant, une des infirmières a dit de façon confidentielle à un de ses amis qu’il y a quelques jours une fille avec les mêmes signes particuliers avait été emmenée à l’hôpital inconsciente et en avait été retirée au bout de quelques heures.

En entendant ça, nous supposons que Taraneh a probablement été emmenée à l’hôpital lors des derniers moments de sa vie après avoir souffert de viols répétés. Notre inquiétude grandissait.”

A ce moment, quelles démarches a fait la famille ?

“Notre principal problème fut le silence de la famille et la crainte qu’elle avait que l’histoire fut connue. La mère et le père de Taraneh sont très religieux et ont plus de soixante ans ; Taraneh était leur seule enfant, qu’ils ont eu après des années de prières et de traitements, et ils lui ont donné une bonne vie. Mais lorsque c’est arrivé, ils ont été effrayés et ne nous parlaient plus. Mais après tout, nous sommes aussi ses amis et avons le droit de savoir où est sont corps et où elle sera enterrée.”

Il n’y a pas d’information sur les funérailles ?

“Non. Hier la famille a été informée qu’un corps brûlé répondant au signalement de Taraneh a été trouvé entre Karaj et Qazvin. La famille a été fortement menacée de ne pas parler de l’arrestation de leur fille”.

Maintenant que l’histoire est sortie dans les médias et les blogs, penses tu que la vérité sera découverte ?

“Je veux seulement faire entendre la voix de Taraneh et qu’on nous a cruellement pris notre plus magnifique amie, qu’ils l’ont sauvagement violée plusieurs jours et ont brûlé son corps sans vie et l’ont jeté dans le désert.

Lorsque Taraneh chantait, sa voix magnifique était toujours dans mon esprit, mais depuis hier je n’entends plus que ces cris. La souffrance de Taraneh est terminée, mais notre douleur et notre souffrance restera en nous tant que nous vivrons ; elle était notre Taraneh.”

Nouvelles des arrestations d’hier

Hier, l’avocate Shadi Sadr a été arrêtée par les forces de sécurité en civil. Elle a été poussée dans une voiture et emmenée avec d’autres.

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 11:09

http://www.ttu.fr/francais/Articles/strategie%20%26%20politique/lesprecautionsde.html

Alors que le second essai d’un missile Sejil-2, d’une portée d’au moins 2 000 km, le mois dernier, vient souligner l’accélération du programme balistique iranien, Téhéran a entrepris d’importants travaux visant à disperser et à enterrer ses sites de lancements.

Les installations situées à proximité du camp de l’imam Ali, à l’ouest de Khorramābād, ont ainsi été activement développées depuis 2008. La base de l’imam Ali, à Khorramābād, abritait déjà la brigade al-Hadid, des gardiens de la Révolution, qui disposent d’au moins cinq batteries de trois lanceurs.

Les travaux au nord des premières installations, dans une zone située au cœur d’un relief accidenté, se démarquent du complexe de l’Imam Ali avec de nombreuses installations creusées dans la montagne, disposant de larges entrées, ce qui laisse présumer que le site peut abriter des lanceurs balistiques. Une solution qui doit permettre à Téhéran de disposer d’installations de préparation, notamment pour le remplissage des réservoirs des Shahab 3 et des Shahab 3M, à l’abri de moyens de détection américains et israéliens. Deux zones clairement dégagées à proximité des tunnels de Khorramābād permettent une mise en batterie rapide des lanceurs.

Ces nouvelles installations complètent celles du site de Kermânchâh, développées depuis le milieu des années 90, et un complexe similaire situé près de Tabriz. Ce dernier apparaît cependant bien plus exposé à une frappe aérienne que Khorramābād et Kermânchâh, vu sa localisation au cœur d’une vaste plaine et sa proximité avec la frontière turque.

Des observations satellites laissent apparaître ce qui semble être des travaux de construction d’au moins deux silos de lancements enterrés. Certains observateurs s’interrogent néanmoins sur l’opportunité pour Téhéran de figer ainsi ses missiles, en les rendant vulnérables à des munitions “bunker-busters”, type BLU-109, BLU-113 et BLU-116.

De fait, pour plusieurs experts, le programme balistique iranien Tabriz ne constituerait qu’un centre d’essai balistique et un site de déploiement secondaire. A noter que les installations de Khorramābād et de Kermânchâh sont situées à 1 200 km des centres urbains israéliens, qui se trouvent donc ainsi en limite de portée des Shahab 3M, alors que les capacités de guidage de ces engins sont aujourd’hui limitées.

Tel-Aviv estime les stocks iraniens de Shahab 3 à une centaine d’engins et une quarantaine de lanceurs. Deux à trois lanceurs de type Sejil-2 seraient également opérationnels. Ces stocks devraient cependant s’accroître rapidement, l’objectif de Téhéran étant de disposer, à l’horizon 2015, de 500 lanceurs et d’un millier de missiles, dont une partie à propulsion solide, d’une portée de 2 000 à 2 500 km.

Enfin, il faut noter que l’Iran dispose aussi de sites plus au sud du pays. L’un est installé à proximité de Shiraz, probablement pour constituer un second rideau balistique, mais également orienté vers des cibles dans le Golfe. Un autre site est situé à moins de 350 km de la nouvelle base française aux EAU.

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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