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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 19:17

Triata Parsi, Bob Ney et la Maffia du pétrole d’Iran : le système politique américain infiltré.

By Hassan Daioleslam | View comments

Au sein du Conseil National Irano-américain

Robert William (Bob) Ney est actuellement détenu dans une prison fédérale et ancien membre du Congrès pour l’(état de l’) Ohio de 1995 jusqu’au 3 novembre 2006. Le 13 octobre 2006, Ney a plaidé coupable pour les charges (retenues contre lui) de conspiration , de fausses déclarations en relation avec le Lobby Jack Abramoff et de corruption scandaleuse. On rapporte que Ney recevait des pots-de-vin d’Abramoff, d’autres lobbyistes et de la part de deux hommes d’affaires étrangers – un criminel et un trafiquant d’armes- en l’échange de services dus à sa position pour faire avancer leurs intérêts.

Mais la cerise sur le gâteau, dans cette affaire des très mauvais services rendus par Ney au pays est sa totale maîtrise (implication) dans la création d’une entreprise de lobbying actif et sous-terrain, basée à Washington au profit du régime théocratique d’Iran : le Conseil National Irano-américain (NIAC). Le NIAC est, en fait un prête-nom (une couverture) pour tisser un réseau de lobbying américain incitant à une attitude « compréhensive » à l’égard de Téhéran. Cet article expliquera (l’historique de) la création du NIAC, les mobiles sous-jacents à sa formation, le Manifeste du NIAC, le rôle de Téhéran, Les connexions du NIAC avec la maffia du pétrole en Iran, et les tentatives du NIAC de pénétrer au sein du système politique américain.

Création du NIAC

Le Conseil National Irano-américain (NIAC) a été fondé par 4 Américains non-iraniens : Roy Coffee, Dave DiStefano, Bob Ney et Trita Parsi. Coffee et DiStefano, tous deux lobbyistes de Washington, sont tombés sous le coup d’une investigation du Département de la Justice pour avoir arrangé un séjour de Bob Ney afin qu’il rencontre un criminel connu et un trafiquant d’armes syrien dans une conspiration visant à contourner les sanctions (l’embargo) interdisant la vente à Téhéran de pièces d’avions fabriquées aux Etats-Unis.

Roy Coffee a envoyé une lettre au Dallas Morning News en février 2006 pour justifier sa relation avec les deux criminels établis à Londres. Une partie de la lettre avait trait à la création du NIAC en 2002. Dans cette lettre, Coffee décrivait les évènements qui ont suivi la rencontre de son ancien ami d’école Darius Baghaï (qui revenait tout juste d’Iran) avec Bob Ney :

A l’issue de cette réunion, Darius, Dave et moi-même avons commencé à travailler avec Trita Parsi, un autre Irano-américain, pour tenter de former un comité d’action politique des Irano-américains cherchant à promouvoir une stratégie de normalisation des relations entre les deux pays. Nous avons travaillé tous les quatre très dur durant environ 9 mois pour donner jour à ce comité.

Trita Parsi, à cette époque, était un étudiant diplômé Irano-Suédois d’un peu plus d’une vingtaine d’années, ayant des liens avec l’ambassadeur d’Iran en Suède. Il travaillait à temps partiel en tant qu’assistant au Congrès, dans les bureaux de Ney à Washington, puisqu’il disposait d’un visa temporaire. Parsi a ensuite été nommé président du NIAC. Qui aurait alors pu se douter que l’une des équipes de lobbying la plus dispendieuse aux Etats-Unis, l’un des magistrats les plus corrompus à Washington et qu’un assistant du Congrès appartenant à son bureau, aucun d’entre eux n’étant, pourtant, Irano-américains, auraient travaillé aussi dur durant 9 mois très éloignés de toute préoccupation pour le Peuple iranien ?

Le nouveau Lobby

Durant les années 90, le Conseil Irano-Américain (AIC), avec le soutien de compagnies multinationales du pétrole, était un poste avancé dans l’effort de lobbying iranien déployé aux Etats-Unis. Son président était Houshang Amir-Ahmadi. Amirahmadi a été un acteur très dévoué pour Téhéran depuis le début des années 80. Tout en résidant aux USA, cela ne l’empêcha pas d’être également candidat dans le cadre d’élections en Iran. Il collaborait officiellement avec différentes institutions iraniennes et notamment avec le Ministère des Affaires étrangères. En 1999 et 2000, Trita Parsi travaillait très étroitement avec Amirahmadi et se trouvait particulièrement bien positionné au sein du cercle dirigeant de l’AIC.

En 2001, Le Lobby pro-iranien aux Etats-Unis redoubla d’intensité pour empêcher le renouvellement de l’Acte décrétant des sanctions à l’encontre le l’Iran et de la Libye (ILSA), et pour améliorer les relations Américano-iraniennes. En dépit de pressions extraordinaires exercées de la part du Lobby, l’Acte (ILSA) fut voté à une majorité écrasante.

Bien avant son arrestation, Bob Ney, en concert avec l’AIC, fut le guerrier (le « petit soldat » ?) obstiné de Téhéran à Washington, en dirigeant de façon implacable les efforts au Congrès pour abroger l’Acte (ILSA) et initier (réamorcer) des politiques plus « amicales » à l’égard de Téhéran. Ney, très déçu et en colère contre le vote de l’ILSA, commença à planifier la prochaine bataille de cette guerre.

   
Le Vote de l’Acte de Sanction (ILSA) n’avait rien de très prometteur, mais cela ne signifiait pas qu’il fallait stopper la lutte pour l’ensemble du problème. Il s’agit d’une question d’éducation (de formation) et de rééducation, il fallait donc que des gens unissent leurs efforts et forment un lobby de citoyens pour s’assurer que les membres du Congrès et leurs bureaux disposent de la formation qu’il faut à ce sujet.-
Discours à l’AIC, Juin 2001 (l’insistance en plus).

Pendant que Ney travaillait dur à « former un lobby de citoyens », Trita Parsi proclamait à qui voulait l’entendre que la majorité des législateurs votaient généralement contre leur véritable conviction. Dans un ton apologétique à l’égard de Téhéran, il exprima son espoir que le Régime iranien comprendrait que lui-même et ses collègues avaient travaillé très dur pour empêcher un tel résultat (défavorable) :

Avec un peu de chance, Téhéran reconnaîtra qu’une honnête tentative a essayé de mettre en échec, ou, au moins, d’affaiblir les sanctions. L’appel à une révision -du vote- et le plaidoyer du porte-parole Hastert insistant pour que l’action des membres du Congrès soit fondée sur la révision, soit aussi être interprété par Téhéran comme une étape dans la bonne direction. – AnalyseIran, juillet 2001, Peyvand’ Iran News.

Leur échec à faire obstruction au renouvellement de l’ILSA marqua le commencement d’une nouvelle ère pour le Lobby pro-iranien aux Etats-Unis. Les Lobbyistes reconnaissaient qu’ils devaient étendre leur influence aux (milieux) Irano-américains. L’Iran commença à s’engager directement dans la création, l’organisation et  l’implantation d’une campagne de lobbying en faveur du rapprochement aux Etats-Unis, fondamentalement différente dans son organisation, qui était ciblée en fonction des besoins des Maîtres du jeu à Téhéran. La création du NIAC en ant que principal exécutant de ce nouvel effort a été méticuleusement planifié depuis la fin des années 90. Parsi provenait du cercle dirigeant de l’AIC. Un membre influent du Congrès et un lobbyiste dernier chic à Washington se rendit à Téhéran pour contribuer à la naissance du NIAC. Un étudiant irano-Suédois parfaitement inconnu fut retenu pour être le Président de cette toute nouvelle organisation.

Trita Parsi devint l’homme de confiance du Régime au sein du nouveau réseau. La foi en Parsi de la part de Téhéran était si profonde qu’en 2003, lorsque l’Iran décida d’envoyer une proposition top-secrète à la Maison Blanche, Parsi fut appelé pour s’occuper de faire parvenir le message par l’entremise d’abord de Bob Ney, puis ensuite de Karl Rove. Par-dessus le marché, Parsi se trouvait parmi les très rares élus (aux côtés de Mahallati, l’ancien ambassadeur de l’Iran auprès de l’ONU) à exposer les résultats plutôt louches d’un sondage très favorable à Téhéran (soi-disant) réalisé au sein de la population iranienne et qui mettait en lumière la très grande popularité dont bénéficiait le programme nucléaire de l’Iran.

 

Trita Parsi et le cercle rapproché du Régime

Durant les 8 ans de la présidence de Rasfanjani, qui pris fin en 1997, le Régime iranien avait essayé sans succès d’attirer la Diaspora iranienne à sa cause. La Présidence Khatami redonna sa dynamique aux efforts de Téhéran. Avec l’implication directe du Guide Suprême, le Haut Conseil pour les Compatriotes iraniens d’Outre-mer fut créé en 2000 ous les auspices du Ministère des Affaires Etrangères. Le Président dirigeait le Conseil et le Ministre des Affaires Etrangères devint son directeur-adjoint. Le Ministre des Renseignements et le Ministre de la Culture et de l’orientation islamique collaborent à la mise en œuvre des décisions du Conseil. L’objectif consistait à créer un réseau d’organisations pour infiltrer et donner le sentiment de représenter la Communauté Iranienne à l’étranger, et aussi de promouvoir des politiques favorables au Gouvernement Iranien. Téhéran avait prévu que cette stratégie devrait normalement neutraliser les activités de l’opposition à l’étranger et rendre le nouveau lobby seul légitime.

Les journaux iraniens sous censure de l’Etat démarrèrent une Campagne pour promouvoir Trita Parsi et le NIAC. Les publications pro-gouvernementales à l’extérieur de l’Iran firent de même. L’ancien responsable des intérêts de l’Iran à Washington, l’Ambassadeur Faramarze Fathnejad, fut ravi au plus haut point par les efforts de Trita Parsi et du NIAC. «  L’importance des relations avec les organisations iranienne aux Etats-Unis , particulièrement soulignées par le NIAC et son jeune leader qui est un consultant de la chaîne CNN et a obtenu beaucoup de succès dans ses efforts ». L’Ambassadeur iranien alla même jusqu’à proclamer que le NIAC disposait de 20.000 membres (alors  que le NIAC lui-même n’en revendiquait pas plus de 150) !.

Mais le renfort d’une rhétorique touchante à elle seule, ne suffirait sûrement pas à faire d’un étudiant diplômé et d’un politicien corrompu de Washington une véritable entreprise de Lobbying. Des Entités ayant des ressources financiers substantielles et des accès directs aux plus importants dirigeants en Iran devaient entrer en scène. Il faut entendre par là que les activités du NIAC aux Etats-Unis nécessitaient une plus grande familiarité avec le principal partenaire de Trita Parsi en Iran : Siamak Namazi, l’une des plus importantes figures de la nouvelle entrprise de lobbying et un membre prédominant de la Maffia iranienne du Pétrole.

Namazi, aux côté de sa sœur Pari et de son frère Babak, contrôle l’entreprise Atieh en Iran ainsi que ses trois compagnies-sœurs : Atieh Roshan, Atieh Bahar et Atieh Associates, aussi bien que de nombreux autres partenaires directs ou indirects, comprenant Azar Energy, les Compagnies Menas en Grande-Bretagne, Atieh Dadeh Pardaz, FTZ Corporate services et MES Middle East Strategie. Particulièrement notable est ce fait que Baquer Namazi (le père) est le PDG de Hamyaran, une société-écran pour les ONG en Iran – un homme d’une influence considérable dans les affaires intérieures et extérieures du Pays.

Atieh prétnd être ‘une firme complètement privée (indépendante) de consulting stratégique qui aide les compagnies à mieux se repérer sur le marché iranien, à développer le commerce et à rester aux meilleures places en termes de compétitivité. » Les gens qui sont familiers de l’Industrie du pétrole en Iran savent ce que cette description codée signifie. En réalité, Atieh est célèbre pour être une passerelle vers le Racket, la corruption et le blanchiment d’argent, principalement pour être en mesure de graisser la patte aux dirigeants iraniens. La Clientèle d’Atieh incluse les sociétés étrangères qui souhaitent faire du business (commercer) en Iran et n’ont guère d’autre choix que (d’acheter les bons services des) de graisser la patte des responsables officiels. L’un de leurs échecs cuisants impliquait Norway’s Statoil, un client d’Atieh Bahar. Leur corruption en lien avec des officiels iraniens fut mise à jour par la Commission des échanges et de la sécurité et le Département (Ministère) de la Justice américains. Un grand nombre de responsables de haut niveau au sin de la Compagnie furent limogés et la Compagnie eut à acquitter 10 millions de $ de pénalités aux gouvernements américain et norvégien pour « des versements à un officiel iranienen 2002 et 2003, dans le but de l’induire à user de son influence pour obtenir en échange (en récompense) de la part de Statoil, un contrat autorisant à développer les phases 6, 7 et 8 du champ d’exploitation Pars Gas gérant le Sud Iranien. »

La plus récente débâcle de l’Entreprise Atieh se déroula en mars 2007, quand le Conseil d’Administration de la compagnie pétrolière française Total SA17 fut accusée de corruption de hauts responsables iraniens afin de garantir (de s’assurer de l’obtention des) les contrats. Total est l’un des clients majeurs de l’Entreprise Atieh appartenant à  Namazi et est principalement représentée en Iran par Atieh et ses (compagnies) filiales.  Des dizaines de millions de $ d’argent sale ont dû être versés par Total, à travers des individus faisant office d’intermédiaires ou de sociétés tierce-parties (écran).

 

La confiance de Téhéran en Namazi est démontrée par le fait ue son entreprise fournit le réseau et les services informatiques de la plupart des banques iraniennes, du Parlement, et d’autres institutions de tout premier plan. Le Groupe  Namazi gère la presque totalité des activités économiques et politiques iraniennes et a accès aux données les plus sensibles du Pays. C’est là une claire indication de sa place de premier plan au sein du cercle rapproché du pouvoir à Téhéran. Alors qu’il représente Téhéran, Namazi, travesti en universitaire, voyage aux Etats-Unis pour y poursuivre des activités académiques au sein de « Think Tanks » proches du Régime iranien. The lien entre la Maffia iranienne du pétrole et les  occupations « universitaires » aux USA est très étroitement cloisonné. 3 anciens assistants de Ministres des Affaires étrangères vivent de façon constante à Boston en prenant la pose d »’universitaires ». Mohammed Mahallati, qui fut aussi l’Ambassadeur d’Iran aux Nations-Unies à la fin des années 80, Farhad Atai et Abbas Maleki. En supplément de son passé diplomatique, Maleki a aussi été l’une des plus importantes figures au sein de la Maffia du pétrole iranien.

Trita Parsi et Namazi ont travaillé de manière très étroite à développer (mettre au point) les détails du magnifique plan  consistant à former le Lobby Citoyen irano-américain aux Etats-Unis. Ils ont voyagé ensemble en Iran. Ils ont conjointement organisé des conférences et réunions, lancé des projets de lobbying et rédigé des articles à quatre mains.

La Feuille de Route

En 1999, Parsi et Namazi ont publié un article en commun intitulé : « Les Irano-Américains : le pont entre deux Nations », à la conférence du DAPIA organisée par le Gouvernement iranien à Chypre (Cypress). Ce rapport comprend le Manifeste et la Carte routière (méthodologie) du nouveau lobby iranien aux USA. Dans ce papier, les auteurs proposent qu’ : “ on a besoin d’un lobby irano-américain pour atteindre l’objectif de créer un équilibre entre les lobbies du Moyen-Orient en compétition. Sans cela, a voix de l’Iran peut devenir à nouveau populaire au Congrès. » Le  « lobby concurrent” (on l’aura compris) était l’AIPAC. Les piliers de cette feuille de route sont au nombre de 24 :

• Avoir l’apparence d’un lobby citoyen.

•  Imiter le Lobby Juif aux USA

• Faire obstruction aux activités de l’opposition iranienne.

• Infiltrer le système politique américain.

•  Briser le tabou consistant à travailler avec les dirigeants du Clergé d’Iran pour la Diaspora Iranienne

•  Améliorer l’image du gouvernement iranien à l’étranger

Dans leur rapport, Namazi et Parsi admettait que la Communauté iranienne rejette dans on immense majorité le régime des Mollahs et qu’il n’y a pas le moindre espoir que cette communauté se mettrait à aider un lobby favorable au Régime aux Etats-Unis :

Le rôle de ce groupe n’a, nulle part, été utilisé à la hauteur de son potentiel, de quelque manière que ce soit et ce, pour plusieurs raisons : une part d’entre eux étaient contre la RII [République islamique d’Iran], par conséquent, ne ferait rien pour l’aider.

Le fait est que ledit groupe [Irano-américains] n’était pas du tout prêt à former un Lobby qui pourrait bénéficier à l’establishment à Téhéran, ou même, serait bénéfique aux Irano-Américains eux-mêmes, en tant que communauté, pas plus qu’il n’était pour la plupart, intéressé à constituer un groupe de pression contre la République islamique.

Ceci était également sous-entendu par Roy Coffee, l’un des fondateurs du NIAC :

Nous [fondateurs du NIAC] trouvons que la majorité des Iraniens ne veulent pas s’engager en politique à cause du fait de leur expérience en Iran durant et après la Révolution. Ils sont venus dans ce pays pour construire une vie meilleure pour eux-mêmes et leurs enfants et ne veulent absolument pas s’impliquer »

Le manqué de participation authentique de la part de la communauté Irano-Américaine au sein de ce lobby a été surmonté grâce à une machinerie sophistiquée de lobbyistes professionnels et de cercles « d’amis » qui donnaient leurs faveurs à un rapprochement avec le Régime iranien.

Le conseil suggéré par Téhéran : imitez (copiez) le Lobby Juif à Washington

L’un des traits caractéristiques (l’une des marques de fabrique) du nouveau lobby était son désire de rivaliser avec le « Lobby israélien » aux Etats-Unis. Cette aspiration était si forte qu’une organisation vit le jour et fut appelée : IAPAC (Comité des Affaires Israélo-Américaines). Trois membres de la direction de l’IAPAC provenaient du cercle dirigeant de l’AIC.

Dans leur article pour DAPIA datant de 1999, Parsi et Namazi analysaient de long en large les techniques utilisées par l’AIPAC, et proposaient qu’on pouvait reprendre la même approche pour mettre sur pied un lobby pro-iranien à Washington :

En créant le même type de séminaires et d’opportunités internes à la jeunesse irano-américaine n’amélioreraient pas les relations Iran-Etats-Unis à court terme, mais cela contribuerait la communauté irano-américaine à la vie politique en Amérique. Sur le long terme, un lobby irano-américain fort et actif, en partie établi via ces séminaires et par les participants de ces programmes, pourra servir à ce que jamais les Etats-Unis et l’Iran ne se trouvent eux-mêmes à nouveau en violente opposition l’un vis-à-vis de l’autre.

Trita Parsi a continué de réciter cette comparaison au Lobby Israélien depuis la fin des années 90, jusqu’à l’époque de la constitution du Haut Conseil. Au début, le ton adopté était plus contenu et ressemblait à la rhétorique habituelle des Mollah. Alors qu’il exprimait ses remarques antisionistes un ton en-dessous dans ses communiqués anglais, le journal gouvernemental Aftab publia le 28 décembre 2006 une interview de Trita Parsi. Dans son introduction, le journaliste soulignait le rôle du Lobby de Parsi au nom du Régime iranien. Le titre de l’article est intéressant : « Le Lobby Iranien entre en action ». Traduction :

Le conflit entre l’Iran et l’Occident au sujet du nucléaire est entré dans une situation critique. Le Gouvernement doit maintenant utiliser toutes les ressources possibles pour défendre les intérêts de la Nation. En cela, nous n’avons pas consacré assez d’attention à l’influence potentiellement significative de la société irano-américaine dans la modération des politiques extrémistes de la Maison Blanche. En comparaison de cet intouchable potentiel face à l’influence du Lobby Juif dans l’orientation des politiques de Washington pour soutenir Israël, nous percevons la différence entre ce qui est et ce qui devrait être.

En coordination avec Trita Parsi, Siamak Namazi commença également à chanter les mêmes contines :

Je suggère que nous pourrions commencer de la même façon que le montre le groupe leader des séminaires de formation et d’autres évènements organisés par le Comité d’action politique américano-israélien (AIPAC) à l’intention de leur jeunesse. Non seulement cela créera une opportunité d’apprendre les hautes qualifications de l’organisation communautaire et les bases du Lobbying, mais cela retire aussi à l’AIPAC la capacité à diffuser de la désinformation au sujet de l’Iran à travers une campagne délibérée consistant à promouvoir son propre agenda politique.

Pas lobbyistes ?

A mesure que le fiasco des actions de corruption criminelle et de lobbying de Ney devenait mieux connu du grand public, Trita Parsi, le président du NIAC tenta de nier la nature lobbyiste du NIAC. Le NIAC n’était pas enregistré en tant qu’organisation de Lobbying et les activités de cette nature aurait, de ce fait, été considérées comme illégales. Plus encore, être sous la pression d’un ancien assistant aurait ajouté à la situation déjà très compliquée et désastreuse de Ney et aurait pu gêner la carrière de Parsi à Washington ! Par conséquent, dans une interview avec le Washington prism en 2005, en réponse à une question directe lui demandant si sont groupe faisait pression sur le Congrès Américain, Parsi déclarait :

Notre groupe ne fait aucun lobbying du out. Nous ne contactons pas et n’avons jamais contacté un membre quelconque du Congrès pour soutenir ou s’opposer à un projet de loi !

La réalité met en évidence le caractère mensonger des déclarations de Parsi. Le NIAC s’est efforcé de pénétrer le système politique américain, à preuve la feuille de route de 1999 produite par Namazi et Parsi. Les actions du NIAC révèlent lucidement la nature de l’organisation. Le Washington post rapportait le 25 juin 2006 :

Le NIAC a contribué à persuader une douzaine de membres conservateurs de la Maison d’Etat de signer une lettre au Président Bush, au début de ce mois, appelant à des négociations inconditionnelles avec le Régime iranien.

Les communications externs de Parsi t d’autres dirigeants du NIAC jettent une lumière encore plus crue sur les activités de lobbying du NIAC.

Les members du NIAC ont une connaissance par éducation et par expérience du processus de lobbying et (du fonctionnement) des politiques en Amérique.

Nous devons établir des connexions sur la Colline du Capitole pour établir des systèmes d’alerte précoce au sujet des votes ou des projets de loi qui peuvent s’opposer aux meilleurs intérêts des Irano-américains.

Bob Ney, Roy Coffee et Dave DiStefano ont mis en place de nombreux ateliers, stages de formation, séminaires et discussions dans lesquels eux-mêmes et d’autres préparaient avec savoir-faire les membres et affiliés au NIAC à faire pression et ifluencer le Congrès. Parsi, Namazi et Ney ont organisé des forum publics (des assemblées publiques) et des événements plus discrets et très exclusifs  financés au pied levé (avec pour une somme de 1000$ de traiteur). Ils ont élaboré des manuels de formation sur le thème du lobbying.

Le NIAC lui-même admet que : «  en 2002, le membre du Congrès Ney bénéficia de lettres reçues de la part d’Irano-américains par le biais du Centre d’action législative du NIAC en soutien de sa résolution à faire progresser les relations Américano-iraniennes ».

Infiltrer le Congrès

Triat Parsi, Namazi et compagnie ont pleinement intenté d’inflitrer le Congrès Américain. Leurs méthodes incluaient aussi bien l’engagement non-suspect d’Irano-Américains travaillant dans divers bureaux du Congrès, que le recrutement et le placement de jeunes Irano-américains pour servir comme internes ou domestiques dans ces bureaux, en leur offrant des incitations résidentielles et financières. Le site du NIAC se vante de success stories (d’histoires qui finissent bien) de cet acabit.

Le jeune Irano-américain attaché de presse du Républicain Marcy Kaptur est repéré pour avoir aidé à améliorer les qualifications en lobbying des membres du NIAC et de ses affiliés. Un étudiant irano-américain de l’Université du Minesota a reçu une subvention pour ses études durant sa dernière année et est devenu un interne au service du bureau du Sénateur Norm Coleman (R-MN)

Un autre interne, diplômé de l’Université de la Floride du Sud, a été placé auprès du du bureau à Washington du membre du Congrès Jim Davis (D-FL). Etendant les opérations de pénétration du système politique américain, le NIAC a désormais implanté un programme de formation payant et recherche activement (des individus ayant le profil) au sein de la jeunesse irano-américaine

Conclusion

Depuis le début des années1990, Téhéran s’est embarqué à développer une entreprise de lobbying sophistiquée aux Etats-Unis. Le Gouvernement d’Iran s’est doté d’une main d’œuvre et de ressources financières significatives consacrées à cette cause. Cette entreprise de Lobbying consiste en un tissu complexe, entremêlé, d’entités et d’organisations combinant des chevauchements entre groupes dirigeants, d’hommes de rang et de réseaux, et un engagement conséquent de cercles intérieurs connus pour leurs procédés maffieux au sein du Régime iranien. Déguisés en universitaires, beaucoup danciens officiels du gouvernement iranien résident aux Etats-Unis et constitue une pièce importante de l’appareil de lobbying. Le NIAC et ses personnages de premier plan sont des maillons efficaces des efforts de Téhéran pour manipuler la politique américaine à des fins qui ne soient profitables qu’à lui (au régime des Mollahs).

Endnotes

1. Kiel, P. "Ney Faces Possible 2 Years Plus in Prison."
http://www.tpmmuckraker.com/archives/001532.php (09-15-2006).

2. Bresnahan, J. "Casino Chips Sealed Ney’s Fate."
http://www.citizensforethics.org/press/pressclip-print.php?view=3266 (2006).

3. Dialog between Iranian Ambassador and Iranian exiles in Sweden.
http://www.payvand.com/news/00/mar/1050.html (03/13/00).

4. Parvin, M. "Boxed In on Iran."
http://article.nationalreview.com/print/?q=MjhiYmYyOWM5ZTBjMDI5NWI0NjQwYzBhZTY3Nzk0MjY= (June 12, 2006).

5. "The Iranian Presidential Elections and Its Implications for US-Iran Relations."
http://payvand.com/news/01/jun/1009.html (6/4/01).

6. Javid, J. "Act as a community."
http://www.iranian.com/Opinion/2002/May/Group/ (ed. Iranian, T.) (May 10, 2002).

7. AIC UPDATE - Vol. 2, No. 20.
http://www.american-iranian.org/pubs/aicupdate/05262005.html (May 2005).

8. Clemons, S.
http://www.thewashingtonnote.com/archives/001953.php (ed. Note, T.W.) (February 17, 2007).

9. "Council to defend Iranian expatriates: Iran's FM"
http://www.iranmania.com/News/ArticleView/?NewsCode=32645&NewsKind=Current+Affairs (June 18, 2005).

10. "Public Opinion in Iran and America on Key International Issues."
http://www.sfcg.org/documents/iranus.pdf (ed. World Public Oppinion, S.f.c.g.) (January 24, 2007).

11. http://www.topiranian.com/ngo/archives/009103.html.

12. http://www.atiehgroup.com/default.htm.

13. http://www.atiehgroup.com/Relatedcompanies.htm.

14. http://www.wilsoncenter.org/index.cfm?fuseaction=events.event_summary&event_id=152278.

15. "Statoil chairman resigns from anti-corruption group board after Iran bribery case," Intl. Herald Tribune - Europe (October 20, 2006).

16. http://www.atiehbahar.com/WhoWeAre/index.htm.

17. PIERRE-ANTOINE SOUCHARD, A. "Total CEO held for questioning over company's Iran activities." (March 21st, 2007).

18. http://www.adpdigital.net/content/en/adp/clientList.aspx.

19. http://www.wilsoncenter.org/index.cfm?topic_id=1426&fuseaction=topics.profile&person_id=137618#Education.

20. National Endowment for Democracy.
http://www.ned.org/forum/past.html.

21. Ilex Foundation. http://ilexfoundation.org/.

22. Senoir Researcher. http://bcsia.ksg.harvard.edu/.

23. Namazi and Parsi pictures in their joint Iran trip are on:
http://www.iranian.com/SiamakNamazi/2000/August/Water/index.html.

24. Namazi, S. & Parsi, T. "Iran-Americans: The bridge between two nations," in DAPIA Conference (Cyprus, November 1999).

25. http://frontburner.dmagazine.com/archives/013069.html.

26. http://www.iranianamericanpac.org/.

27. http://www.iranianamericanpac.org/leadership/ov.shtml.

28. "The Iranian Lobby Becomes Active." Aftab Newspaper (December 28, 2006).

29. Namazi, S. If Mahdi doesn't come.
http://www.iranian.com/SiamakNamazi/Nov98/Reform/index.html (November 9, 1998).

30. http://www.washingtonprism.org/eng/showarticle.cfm?id=50. Washington Prism (2005).

31. "Iran on the Potomac." Washington Post
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/06/23/AR2006062301345_pf.html(June 25, 2006).

32. http://www.niacouncil.org/.

33. http://www.niacouncil.org/index.php?option=com_content&task=view&id=398&Itemid=2



Hassan Dai is an independent researcher and writer who worked closely with two experienced investigative reporters inside Iran to explore and expose Iran's lobbying enterprise in the United States.
hassan.dai@yahoo.com
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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 15:22

Echos de la Guerre économique :

Retirer l’argent investi peut briser l’Iran, par Dick Morris

14 Juin 2007

Publié dans TheHill.com le 13 juin 2007.

La semaine passée (du 6 au 13 juin) a vraisemblablement été le moment-clé dans la conduite visant à paralyser le Gouvernement iranien et à le forcer à faire marche arrière dans son programme d’armement nucléaire. Découvert par les principaux médias, un effort courageux, à l’écart de toute spectacularisation, s’est produit sous l’impulsion de l’assistant au secrétariat de la Défense sous Reagan, Frank Gaffney. Il s’agit de contraindre les systèmes de pension versées par l’Etat d’arrêter d’investir dans les compagnies qui font des affaires avec l’Iran ou le Soudan. Ce projet a remporté des succès majeurs en Floride, Californie et l’Ohio.

Eperonnés par le vigoureux lobbying mené par des hommes de Loi de première importance dans chaque Etat, ces fonds massifs de pension se sont maintenant engagés à retirer leurs placements des compagnies qui investissent dans les industries d’énergie en Iran ou au Soudan.

Le Gouverneur de Floride, Charlie Crist a signé la semaine dernière la législation (loi) qui bannit (interdit) de tels investissements des fonds de pension. Le 5 juin, l’Assemblée de Californie a voté à l’unanimité une réquisition adressée à CalPERS et CalSTRS, les sociétés d’assurance-retraite des employés du secteur public et de l’enseignement, de désinvestir tout placement en lien avec le Ministère de la Défense iranien, ainsi que les industries nucléaires ou pétrolières. CalPERS détient environ 2 Millards de $ actuellement investi dans des compagnies susceptibles d’être couvertes (concernées) par la Loi.

Imaginez les fortune collossales qu’ont pu amasser ces Conseils d‘administration et les PDG de ces compagnies par leurs rentrées de bénéfices  engrangés, qui sont liés aux stocks d’actions, à chaque fois que ces profits partagés sont déversés sur le marché ! Le Député de l’Assemblée de Californie Joel Anderson, faisant  remarquer que l’argent est « le lait maternel du terrorisme », a décrit à sa manière comment les fonds de pension californiens – les plus importants du pays – financent tout simplement les « groupes terroristes consacrant toute leur énergie à essayer de nous tuer ! »

Dans le même temps, dans l’Ohio, les cinq sociétés publiques de pension  ont posé les mêmes exigences à l’intention des Législateurs de l’Etat, afin qu’ils fassent en sorte de faire retirer, eux aussi, leurs placements des compagnies faisant du commerce en Iran et au Soudan. Les (sociétés de) fonds de pension, généralement, résistent aux appels au désinvestissement, affirmant qu’ils ne remplissent correctement leur mission qu’en maximisant les retours sur investissement ; mais ils ont maintenant déclaré au porte-parole de la Maison d’Etat, Jon A. Husted, - qui s’est fait le courtier (négociateur) de l’accord -  qu’ils «  travailleraient désormais à retirer l’essentiel de leur argent des compagnies ayant des liens » avec l’Iran et le Soudan, si l’on en croit un article du Columbus Dispatch (journal de l’état de l’Ohio). Leur décision vient apporter la confirmation que la requête d’un tel retrait des investissements continuait de faire son chemin au sein du corps législatif.

Ces actions viennent à point nommé, renforcer la décision avant-gardiste (qui montre la voie) prise par la Trésorière de l’Etat du Missouri Sarah Stillman d’arrêter tout investissement dans des compagnies faisant du commerce avec l’Iran, le Soudan ou la Corée du Nord.

Les sanctions votées par les Nations Unies sont importantes, mais ces décisions à propos des pensions d’Etat impactent directement sur les 485 sociétés (compagnies) que le groupe dirigé par Gaffney, www.disinvestterror.org, a découvert pour leur inclination à investir leur argent en direction des quatre nations identifiées comme sponsors de la Terreur, dans le programme pour le désinvestissement du Missouri.

Le point de vulnérabilité de l’Iran, c’est son économie, qui dépend entièrement des revenus énergétiques. 85% des revenus du Gouvernement iranien proviennent du secteur de l’énergie, et on peut espérer que ces revenus vont diminuer de 55 milliards de $ en 2006 à 44 milliards de $ cette année,  ceci étant dû à une hausse de la demande domestique d’énergie et à une chute de la production des mêmes énergies.

Autour de 2014, on peut estimer que l’Iran n’exportera plus du tout de pétrole, à moins que les investissements étrangers ne viennent à sa rescousse et l’aident à engendrer des suppléments de production. Les réserves de pétrole iranien sont les secondes les plus importantes au Monde, mais ne sont d’aucune utilité pour les Ayatollahs, à moins qu’ils ne bénéficient d’un coup de pouce extérieur. En coupant net les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie, ces Gouvernorats d’Etats ont entamé la longue marche vers la déstabilisation du Régime iranien.

 

Maintenant il dépend entièrement du Congrès de faire passer une Loi imposant à l’Administration Bush le devoir d’appliquer les sanctions déjà votées dans le cadre de l’Acte sanctionnant l’Iran et la Libye, depuis le milieu des années 90 mais jamais effectives, du fait des nombreux renoncements des Présidents Clinton et Bush, en matière de Sécurité Nationale.

En forçant la main du Président, - même, s’il le faut, en faisant passer cette recommandation par-dessus son veto- le Congrès dispenserait Bush d’un dilemme politique. La raison principale pour laquelle le Président conserve cette posture de renoncement à appliquer réellement l’impressionnant paquet de sanctions qui s’abattrait sur l’Iran ne tient qu’au ressentiment des Européens à l’encontre de toute application extraterritoriale de la Puissance américaine qui désavantagerait leurs propres compagnies présentes en Iran. (C’est, du reste, pourquoi le désinvestissement massif des fonds de pension est aussi efficace : c’est une façon d’avoir prise sur les compagnies étrangères par le biais du marché, même si nous n’avons pas de maîtrise politique directe sur elles).

Toutes les spéculations sur une éventuelle action militaire contre l’Iran oublient un point important : c’est au moyen d’un désinvestissement économique majeur dans leurs sources d’énergie et dans les opérations bancaires de leurs industries que nous avons la capacité d’exercer la pression maximale et de parvenir à renverser ce régime pernicieux – ou à le forcer à renoncer à son programme nucléaire.

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 07:17

Iran : Les Etats-Unis veulent la peau des Pasdaran

15.06.2007

Les Etats-Unis veulent que les Gardiens de la révolution soient directement désignés dans une prochaine résolution des Nations unies sur l’Iran, a affirmé jeudi le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson. Son discours précis tranche avec les déclarations des politiciens de Washington.

« Les Gardiens de la révolution, un bras paramilitaire du régime, ont été directement impliqués dans la planification et le soutien d’actes terroristes, ainsi que dans le financement et l’entraînement d’autres groupes terroristes pour atteindre les objectifs militaires du régime », a-t-il ajouté selon le texte de son discours rendu public à Washington.

Paulson a souligné que ce groupe était « si étroitement imbriqué dans l’économie et les entreprises iraniennes qu’il est de plus en plus probable que quand vous faites des affaires avec l’Iran, vous faites des affaires avec les Gardiens de la révolution ».

Paulson s’est félicité que la plupart des grandes institutions financières mondiales aient réduit ou arrêté de façon spectaculaire leurs affaires avec l’Iran. Il a déploré que certaines banques avaient décidé d’arrêter de faire des affaires en dollars, mais qu’elles continuaient de traiter avec des entreprises iraniennes dans d’autres monnaies. Selon lui, les banques iraniennes qui sont toutes contrôlées par l’Etat, ainsi que sa banque centrale, sont au service des politiques (terroristes ou nucléaires) du régime. C’est pourquoi elles devraient être une cause de grande inquiétude pour les institutions financières dans le monde. Paulson a appelé les alliés des Etats-Unis à intensifier l’isolement financier de l’Iran pour contrer ses ambitions nucléaires.

« Même si l’isolement financier de l’ensemble du régime risque de s’avérer coûteux pour nous et pour nos partenaires, il sera beaucoup moins coûteux qu’un Iran disposant de l’arme nucléaire », a-t-il affirmé.

Il est indéniable que c’est bien la première fois qu’un responsable américain parle de la république islamique d’Iran en rappelant qu’il s’agit d’un bloc compact où les Gardiens de la révolution (Pasdaran) sont omniprésents dans tous les domaines surtout en politique et dans les finances [1].

Parallèlement à ce discours très précis de Paulson, les « politiciens » de Washington ont commencé à exploiter ce discours dans le cadre des objectifs diplomatiques non déclarés des Etats-Unis au Moyen-Orient. Si les intentions de Paulson sont claires, pour Washington, il s’agit de continuer sa politique d’affaiblissement du régime des mollahs pour les contraindre à une entente régionale globale (la création d’un arc chiite pour contrôler les ambitions des pétromonarchies sunnites).

L’affaiblissement des Pasdaran pourrait théoriquement désorganiser le régime des mollahs, mais le défaut de cette théorie est qu’elle considèrent les mollahs et les Pasdaran comme étant deux entités distinctes que l’on pourrait monter l’une contre l’autre. C’est puéril comme l’a été la vision qu’avaient les Américains de l’Iran en 1979, quand ils avaient tablé sur la même stratégie de mise en concurrence des groupes qu’ils considéraient comme distincts (les mollahs, la Bazaris, le Front National et les gauchistes du parti Toudeh).

Sur un plan pragmatique | Après Nicolas Burns qui avait évoqué une implication des Pasdaran dans l’aide aux Talibans, avant d’être désavoué par sa hiérarchie, aujourd’hui, nous avons eu droit à une nouvelle remarque sur une « possible mais pas certaine » implication des Pasdaran dans les livraisons d’armes aux Talibans. Cette fois, c’est Robert Gates qu’il l’a dit, alors qu’il affirmait le contraire, il y a une semaine.

Si Paulson intervient sans arrière-pensée politicienne et va au cœur du problème en parlant du « régime » (et non pas du « gouvernement iranien » [2]), ses collègues du Département d’Etat et du Pentagone restent confinés dans l’approche très discutable qui est de jauger les réactions de Téhéran après chaque déclaration pour savoir jusqu’où ils pourraient aller sans compromettre l’entente à venir.

Dans sa nouvelle déclaration, Gates a encore utilisé le jargon cher aux mollahs pour parler du « gouvernement iranien », avec ce souci permanent de ne pas impliquer tout le régime. Finalement, les plus grands adversaires de Paulson ne sont pas les banquiers des pays alliés des Etats-Unis mais ses propres collègues et leur doctrine d’alliance régionale avec les mollahs.

Reste donc à savoir dans quelle mesure le Département d’Etat suivra les avis de Paulson. Est-ce que les Etats-Unis chercheront à imposer au « régime » des sanctions purement économiques, propres à briser la puissance financière des mollahs et leurs acolytes les Pasdaran ? Ou bien se contenteront-ils seulement de cibler certaines activités des Pasdaran afin de ne pas mettre en péril ce régime qui leur semble si utile ? [3]

WWW.IRAN-RESIST.ORG

| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions (du Conseil de Sécurité) |

| Mots Clefs | Institutions : Pasdaran, Gardiens de la Révolution |

| Mots Clefs | Enjeux : Garanties Régionales de Sécurité : le DEAL US |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : USA |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : Afghanistan |


[1] Les Pasdaran et le business | L’armée des Gardiens de la Révolution, Sepah-é Pasdaran est gérée comme un holding en Iran et il est exempté d’impôts. Les Pasdaran contrôlent nombres de produits d’importation car ils contrôlent les ports et la douane. Les marchés de la viande, du poulet, des cosmétiques,des stupéfiants et de la prostitution sont gérés par les Pasdaran depuis des années. Pour en savoir +, lire :

-  Les nouveaux princes du pétrole portent des flingues !

-  Le fondateur des Pasdaran est devenu l’ami de George Bush

-  Le fondateur des Pasdaran est un intellectuel !

[2] Le « régime des mollahs » et le « gouvernement iranien » | La République Islamique est une oligarchie militaro-religieuse (alliance des mollahs et des Pasdaran), c’est la terminologie du mot République qui exige un décorum républicain. La fonction présidentielle n’a aucune autre utilité en Iran et en vertu de la Constitution de la république islamique, Le président et son gouvernement n’ont aucun réel pouvoir. Explication du sytème de la république Islamique d’Iran | En insistant sur les termes comme le « Gouvernement iranien » ou en prétendant séparer les Gardiens de la révolution du reste du régime, les Etats-Unis cherchent à ne pas compromettre une future entente.

[3] L’utilité des mollahs pour les Etats-Unis | Il faut savoir que malgré le fait que les mollahs ont rompu les relations avec Etats-Unis, leur accession au pouvoir a pleinement satisfait les Etats-Unis : les mollahs ont détruit la stabilité régionale et provoqué une guerre avec l’Irak. Dans cette guerre, la totalité des infrastructures des deux pays (musulmans) les plus industrialisés de la région a été détruite ou endommagée, les forces de travail ont péri à la guerre et les deux pays ont dû puiser dans leurs réserves ou s’endetter pour s’armer et s’entretuer. Les mollahs ont même contribué à faire durer la guerre 6 ans supplémentaires pour s’enrichir dans le commerce des armes. Cette guerre artificiellement prolongée a été une bénédiction pour les Etats-Unis et autres fabricants ou trafiquants d’armes et l’Iran en est sorti diminué et son industrie pétrolière, résultat de 25 années d’efforts du Shah (de 1954 à 1979), fut détruite.

Aujourd’hui ce pays ne peut plus extraire son pétrole comme avant 1979 et fait de la figuration dans l’OPEP car il prévend son pétrole (en Buy-Back) au dixième de son prix du marché. En 1960, les compagnies occidentales (les majors) avaient accès à 85 % des ressources du globe. Suite à la création de l’OPEP, cette proportion est tombée à 16 %. Mais grâce aux mollahs, la nationalisation du pétrole iranien est une pure fiction.

Même s’ils ne sont pas alignés sur les Etats-Unis, les mollahs font merveille pour la réalisation des coups bas que l’Amérique veut infliger à ses amis, les pétromonarchies du Golfe Persique. Et le terrorisme d’Etat des mollahs est le meilleur argument pour justifier la présence des navires Américains dans le Golfe Persique. L’Iran n’est plus le « gendarme du Golfe ».

Les mollahs sont véritablement un élément incontournable pour la diplomatie américaine et les deux partis politiques américains se font la course pour renouer le dialogue avec eux afin de mettre au point un certain nombre de choses pour que leur terrorisme si efficace puisse le plus souvent coïncider avec les intérêts géopolitiques des Etats-Unis.

-  L’Iran aime les jeux d’arbitrage |


 

logo ARTICLE 3540

Commentaire rapide de Lessakele : iran-resist.org commence de reconnaître la mise à l'index du régime" de Téhéran et plus seulement de factions radicales au sein du "gouvernement", incarné par Ahmedinedjad, mais dont les ficelles sont tirées par Khamenei et Rasfandjani, où les "modérés" comme Khatami sont impliqués jusqu'au cou dans les actions des Pasdaran au Liban et ailleurs depuis toujours. 

Sur ce point, iran-resist.org est parfaitement fondé à scruter d'un oeil sévère la trop lente évolution de la "perception américaine" et de la communauté internationale dans son sillage, à l'encontre de l'Iran des Mollahs. 
On peut aussi expliquer ce "ralentissement trop diplomatique" par la situation objective des USA en Irak, la difficulté à maintenir un consensus minimum au sein d'une opinion publique rétive à se lancer dans de nouvelles confrontations. Durcir de plus en plus les positions revient à reconnaître l'échec de toute tentative d'affaiblissement de ce régime par des suites de mises en garde laissées largement lettre morte. Et, de fait, de monter assez rapidement au casus belli.

Les intérêts économiques et pétroliers entrent bien entendu dans ce calcul serré, mais aussi les difficultés à imposer un contrôle suffisant sur l'ensemble des conséquences prévisibles de ce durcissement à très moyen terme. Les Mollahs restent influents en Irak (les 2 minarets de Samara en restent une preuve), au Liban par l'intermédiaire des milices syriennes du Fatah Al-Islam et du Hezbollah faisant pour le moment profil bas, et ils viennent de remporter une victoire qui claque à la figure d'un monde enchanté rêvant de deux Etats vivant côte à côte entre Israël et les Territoires dits "palestiniens", mais dont l'un est désormais 100% iranien, à 5 minutes d'Ashkelon. Ils sont en outre hyper-actifs aux frontières du Pakistan et de l'Afghanistan, sachant que les tactiques des uns sont réutilisées par les autres, le Hamas empruntant désormais aux Talibans pour évincer définitivement le Fatah...

C'est donc une stratégie globale sur l'ensemble de ces crises dont les mèches sont chaque fois allumées par les Pasdaran, les milices du Hamas dirigées depuis Damas, dont les Etats encore partiellement libres de la Région ont besoin pour endiguer en totalité cette "marée verte" subventionnée depuis Téhéran. 
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 23:34
Les jets israéliens peuvent-ils détruire les installations nucléaires iraniennes?


par Daniel Pipes
New York Sun, 12 juin 2007

VO: http://www.danielpipes.org/article/4634

Pour prévenir une «évolution catastrophique», indique Middle East Newsline, George Bush a décidé de ne pas attaquer l'Iran. Une source de l'administration explique que pour Washington, une coopération avec l'Iran est «nécessaire au retrait [des forces américaines] en Irak».

Si l'information est exacte, elle implique que l'État juif est maintenant seul contre un régime qui menace de «rayer Israël de la carte» et qui construit les armes nucléaires pour le faire. Les leaders israéliens signalent que leur patience est à bout; le vice-Premier ministre Shaul Mofaz avertissait ainsi récemment que «les efforts diplomatiques doivent donner des résultats d'ici la fin de 2007».

Les Forces de défense israéliennes (FDI) sont-elles capables de stopper le programme nucléaire iranien?

La réponse à de telles questions est en principe fournie par les analyses top secrètes des agences de renseignement. Mais des outsiders de talent peuvent aussi s'y essayer en recourant à des sources publiques. Whitney Raas et Austin Long ont étudié cette problématique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ont publié leur impressionnante analyse, « Osirak Redux? Assessing Israeli Capabilities to Destroy Iranian Nuclear Facilities» (Réédition d'Osirak? Évaluation des capacités d'Israël de détruire les équipements nucléaires iraniens), dans le journal International Security.

Raas & Long se concentrent exclusivement sur la faisabilité et n'abordent pas les questions d'opportunité politique ou d'incidences stratégiques: si le commandement central israélien décidait d'endommager les infrastructures iraniennes, ses forces armées seraient-elles en mesure de remplir cette mission? Les auteurs examinent les cinq éléments suivants d'un raid réussi:

Renseignements. Entraver la production de matériel fissile implique la mise hors d'état de trois installations seulement de l'infrastructure nucléaire iranienne. Ce sont, dans l'ordre d'importance croissant, l'usine de production d'eau lourde et les réacteurs de production de plutonium en construction à Arak, une usine de conversion d'uranium à Ispahan et une usine d'enrichissement d'uranium à Natanz. Les auteurs relèvent que la destruction des installations de Natanz «est cruciale pour empêcher l'Iran de progresser vers la nucléarisation».

Armement. Pour avoir de bonnes chances d'endommager suffisamment les trois installations, il faut – compte tenu de leur taille, du fait qu'elles sont enterrées, des armes à disposition des forces israéliennes et de différents autres facteurs – 24 bombes de 5000 livres (2,2 t) et 24 bombes de 2000 livres (900 kg).

Plateforme. Observant l'«étrange amalgame de technologies» dont disposent les Iraniens et les limitations de leur aviation de chasse et de leur défense au sol face aux équipements high-tech de l'armée de l'air israélienne, Raas & Long estiment que les FDI doivent engager une force relativement modeste de 25 F-15I et 25 F-16I.

 

Itinéraires. Les jets israéliens peuvent atteindre leurs cibles par trois itinéraires: la Turquie par le nord, la Jordanie et l'Irak au centre ou l'Arabie Saoudite au sud. En termes de carburant et de chargement, les trois options sont envisageables.

Forces de défense. Plutôt que de prédire l'issue d'une confrontation entre Israël et l'Iran, les auteurs calculent le nombre d'avions, sur les 50 engagés, qui devraient atteindre leurs cibles pour que l'opération réussisse. Ils estiment ainsi qu'au moins 24 avions doivent atteindre Natanz, six Ispahan et cinq Arak ou les 35 ensemble. En d'autres termes, la défense iranienne doit stopper au moins 16 des 50 avions, soit un tiers de l'escadre aérienne. Les auteurs considèrent qu'un tel résultat serait «considérable» pour Natanz et «pratiquement inimaginable» pour les deux autres cibles.

Dans l'ensemble, Raas & Long estiment que la modernisation constante des forces aériennes israéliennes leur donne «la capacité de détruire des cibles iraniennes même bien protégées avec des chances raisonnables de succès». Au terme d'une comparaison entre une opération en Iran et l'attaque par Israël du réacteur irakien d'Osirak en 1981, laquelle s'est soldée par une réussite complète, ils concluent que le projet iranien «ne semble pas présenter plus de risques» que le raid de 1981.

Le grand point d'interrogation planant sur l'opération et au sujet duquel les auteurs renoncent à émettre des spéculations, est de savoir si les gouvernements turc, jordanien, américain ou saoudien permettraient aux Israéliens de pénétrer leur espace aérien (l'espace irakien étant sous contrôle américain). À moins que les Israéliens n'obtiennent d'avance la permission de traverser ces territoires, leurs jets pourraient avoir à mener des combats en cours de route. Ce facteur est le plus périlleux de l'ensemble du projet (les FDI pourraient atténuer ce problème en volant le long des frontières, par exemple celle séparant la Turquie et la Syrie, permettant ainsi aux deux pays de prétendre que les avions israéliens ont empruntés l'espace aérien de leur voisin).

Raas & Long laissent entendre mais ne mentionnent pas que les FDI pourraient aussi atteindre l'île de Kharg, par laquelle est exporté plus de 90% du pétrole iranien, ce qui porterait un coup sévère à l'économie iranienne.

Le fait que les forces israéliennes aient «une chance raisonnable de réussir» à détruire unilatéralement les principales installations nucléaires iraniennes pourrait contribuer à décourager Téhéran de poursuivre son programme d'armement. L'étude de Raas & Long favorise donc une issue diplomatique. Ses résultats méritent une diffusion aussi large que possible

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 07:55
Iran : Lieberman veut bombarder les camps des Pasdaran
12.06.2007

Le sénateur américain Joseph Lieberman, partisan de longue date de la guerre en Irak, a estimé dimanche qu’un recours à la force militaire pourrait être nécessaire pour empêcher les mollahs de former et d’équiper des extrémistes qui tuent des soldats américains.

« Je crois que nous devons être prêts à entreprendre une action militaire agressive contre les Iraniens pour les empêcher de tuer des Américains en Irak », a déclaré ce sénateur démocrate dans une émission de la chaîne.

« Et pour moi, cela inclurait une frappe transfrontalière sur l’Iran, où de solides renseignements nous indiquent qu’ils ont une base où ils forment ces gens qui reviennent en Irak tuer nos soldats », a-t-il ajouté. Lieberman a souligné qu’il n’était pas opposé à des discussions avec les mollahs, comme celles à laquelle ont pris part récemment, à Bagdad, des responsables américains.

Il existe 20 centres de formation de terroristes en Iran, il ne serait donc pas facile de lancer des attaques contre tous ces sites. Cependant ces mêmes mollahs disposent également de camps d’entraînement dans le sud Liban, il ne suffirait donc pas de seulement bombarder les camps d’entraînement en Iran, il serait plutôt utile d’éliminer les mollahs de l’échiquier du Moyen-Orient.

Lieberman est l’un des seuls démocrates à être intéressé par les discours des opposants iraniens, mais malheureusement, il ignore qu’il côtoie principalement de faux opposants coachés par ses propres compatriotes.

Justement, l’un d’eux, Fakhr-Avar, se trouvait avec lui à une conférence sur la démocratie, et ce Fakhr-Avar est l’un de ceux qui recommandent un bombardement massif de l’Iran (Appel lancé sur Ynetnews.com).

Si Liberman pouvait rencontrer de vrais opposants, il pourrait enfin avoir une vision claire de l’Iran pour venir à bout des mollahs et non se contenter d’une réduction de leur pouvoir de nuisance.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Ce que Liberman doit savoir :
-  Évitez d’aider des faux héros qui démobilisent !
-  (28 Mars 2006)

-  Avoid helping these false heroes who demobilize !

Pour en savoir + sur les 20 centres de formation :
-  Iran : les 20 bases à bombarder
-  (17 Septembre 2006)

| Mots Clefs | Décideurs : Les Démocrates US |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : IRAK |

| Mots Clefs | Terrorismes : Formation de Terroristes par les mollahs |


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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 08:52
Iran : Appel à tous les défenseurs des droits de l’homme
02.06.2007

Hier, nous vous parlions de la partialité d’Amnesty international à propos du traitement accordé aux violations des droits de l’homme en Iran. L’actualité nous rappelle que la majeure partie des ONG sont sur la même longueur d’onde à propos de l’Iran : elles se gardent bien de condamner les aspects les plus choquants du régime des mollahs (comme l’impunité légale pour les pédophiles). Il y a derrière ce comportement peu rationnel des choix idéologiques et des enjeux géopolitiques et les ONG : leur objectif commun est de dissimuler ce qui pourrait rendre ce régime et ses dirigeants infréquentables.

Le grand oublié de cet arrangement est le peuple iranien et surtout les fillettes vierges, victimes sans défenseurs dans un monde d’intérêts et d’influences. Comme nous l’avions annoncé, l’arrestation des 4 irano-américains donne lieu à une messe générale où l’on retrouve les ONG qui pleurent sur l’Iran accompagnés de Shirin Ebadi, appelant à une libération immédiate de ces soi-disant otages « binationaux ».

Bien que seuls, nous continuerons de dénoncer ces mises en scène en demandant à nos amis, du moins à ceux qui prétendent être nos amis, de diffuser cet appel. Il faut parler des enfants de l’Iran, aux mono-nationaux, à ceux qui ne font aucune activité politique mais sont sans protection dans un Etat qui a dépénalisé la pédophilie.

Amis laïques et athées, amis musulmans, juifs, chrétiens, aidez-nous à sortir de cet état de faux-semblants : il faut parler de la république islamique d’Iran, de l’ensemble de ses acteurs politiques et sociaux comme étant des hommes et des femmes qui dissimulent les lois qui ont dépénalisé la pédophilie.

Les 4 soi-disant otages irano-américains appartiennent à des lobbies pour la normalisation des relations entre les Etats-Unis et ces mollahs pédophiles. Ces lobbies sont financés par tous les pétroliers Américains. Les 4 soi-disant otages n’ont jamais écrit une ligne sur la situation des enfants iraniens et l’esclavage sexuel rendu possible par le code pénal du régime des mollahs.

Shirin Ebadi sillonne le monde pour parler de la libération des prisonniers de Guantanomo, mais elle ne parle jamais de cette dépénalisation immonde. L’ONG Human Rights Watch ne parle jamais de cet immondice, mais bat l’air pour des opposants qui eux non plus ne parlent de cette souffrance qui détruit les plus jeunes qui devront un jour rebâtir l’Iran.

L’ONG Amnesty international en fait autant. RSF et son directeur Iranien, Reza Moïni, défendent des journalistes nauséabonds qui n’ont jamais condamné cette dépénalisation nauséabonde. La FIDH et son responsable iranien Lahidji en font autant. Ce dernier va même accepter de l’argent sale provenant de la vente des BD de Satrapi, encore une femme qui cherche à dissimuler cette dépénalisation inhumaine générale. Ces ONG et les dissidents qu’ils défendent, les artistes et réalisateurs iraniens sont aussi muets sur cette dépénalisation inacceptable.

Quand il s’agit de protéger le régime des mollahs d’une publicité négative : il y a consensus et on retrouve ensemble le Gouvernement américain, les ONG, les sites alter mondialistes, la Fédération internationale des droits de l’homme, Reporters sans frontières ainsi que le Prix Nobel de la Paix Shirin Ebadi. Leur communiqué parle de la reconnaissance de la dignité humaine ! Et tous recommandent le dialogue avec les auteurs de ces lois. Et aucun de ces gens là n’a écrit le moindre mot sur ce sujet depuis 30 ans. N’est-il pas temps qu’ils soient dénoncés et poursuivis pour non-assistance à des millions de personnes en danger ?

N’accordez pas votre soutien à ces faux-semblants qui agissent en sous-main soit pour les mollahs soit pour les américains, qui aimeraient arriver à une entente régionale avec les mollahs.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

La révolution islamique et les intérêts américains au Moyen-Orient :
-  Iran : Brzezinski agite la menace du Lobby Juif !
-  (16.05.200)

Shirin Ebadi : Qui est-elle et d’où vient-elle ?
-  Shirin Ebadi aurait dû se taire : explications !
-  (05.07.2006)

| Recherche Par Mots Clefs : Shirin Ebadi |

| Mots Clefs | Enjeux : Rétablir les relations avec les USA & Négociations directes |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : USA |

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |

| Mots Clefs | Violence : Violations des Droits de l’Homme |

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| Lien utile : Portail Antipedophil |

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1 juin 2007 5 01 /06 /juin /2007 07:38
Iran : Une histoire d’Adam et Eve avec Juliette Binoche
31.05.2007

Dans un article consacré aux « à-côté » de Cannes, le critique Jacques Mandelbaum du Monde a révélé l’existence d’un projet de film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami avec Juliette Binoche.

Abbas Kiarostami est l’un de ceux qui ont été chargés d’hypnotiser les médias Européens et de les détourner des réalités brutales du régime des mollahs. Jacques Mandelbaum et d’autres nous trouveront sans doute répétitifs, mais il s’agit de faits graves : les cinéastes qui viennent d’Iran ne disent rien qui puisse accabler le régime et ainsi ils créent un Iran fictif sans lapidation, sans pendaisons publiques, sans pendaisons des mineures, sans les cérémonies publiques d’amputation des pieds et des mains et surtout sans aucune référence à la pédophilie rendue légale par les mollahs en 1979.

Certains prétendent que ces cinéastes n’ont pas le choix : Mais aucun d’entre eux ne demande l’asile politique pour fuir l’Iran et informer le monde. Ils restent en Iran, continuent d’y « vivre » et d’y inviter leurs amis, d’y trouver des fonds pour tourner, et même le temps de défendre les dirigeants du régime. Ainsi Abbas Kiarostami, Palme d’or 1997, a publiquement soutenu en 2005 Rafsandjani, un homme qui a obtenu en 1997, un mandat d’arrêt pour avoir tué des opposants kurdes iraniens.

Ces cinéastes sont perçus en occident comme la preuve d’un relâchement de la dictature des mollahs et d’une certaine amélioration du régime. Les occidentaux se contentent d’écouter leurs « discours d’artistes » et ne fouillent pas plus loin pour savoir plus sur eux. Or, les choses ne sont non seulement pas améliorées, elles s’empirent chaque jour. Mais ces cinéastes et leurs œuvres servent de barrière car ces dernières tant estimées ne montrent jamais cet Iran qui souffre.

Malgré ce que nous écrivons, certains journalistes français ne semblent pas concernés. Si nous avons récemment remis en cause l’intégrité de Satrapi, nous en avions fait de même à propos de Kiarostami depuis très longtemps.

C’est pourquoi nous avons été très choqués en apprenant que Juliette Binoche s’était rendue en catimini en Iran sur l’invitation de Kiarostami et qu’elle a accepté de jouer le rôle principal dans le prochain long-métrage de ce cinéaste qui n’a jamais réagi quand le régime a tué d’autres artistes ou des journalistes comme Zahra Kazemi dont le cas est connu dans le monde entier.

Nous ne pouvons qu’appeler ce genre d’artistes des collabos ou des artistes officiels et nous déplorons que les occidentaux ne s’intéressent qu’à ceux-ci. Nous ne vous parlons pas des opposants tués par le régime : ils ont presque choisi leur destin de résistants. Mais nous vous parlons de ceux qui souffrent à cause des lois barbares du régime des mollahs, ceux qui n’ont pas le choix ou les moyens de partir et qui sont oubliés par tous (par vous, par Binoche, Deneuve et compagnie) car nos artistes ne dénoncent rien et restent muets, évasifs, distants comme un poète.

Kiarostami & Binoche | D’après Kiarostami, son film est une histoire universelle ! Décidément, le mot « universel » est à la mode chez les amis non déclarés du régime des mollahs. Kiarostami a déclaré : « Le film est une histoire universelle, celle d’une rencontre entre un homme et une femme, dans un petit village italien, San Gimignano, proche de Florence. L’homme est un écrivain quinquagénaire d’origine anglo-saxonne qui vient donner une conférence, et la femme, une galeriste française. C’est un peu l’histoire d’Adam et Eve. Et il a ajouté : « C’est une histoire qui m’est arrivée, durant un séjour en Italie. » Mais Kiarostami a confié au Monde que l’histoire ne pouvait pas être transposée en Iran.

Il a bigrement raison, en Iran, Eve a généralement entre 9 et 13 ans, et Adam est déjà un homme mûr voir sénile. Le père d’Eve est un ouvrier junky ou un ancien combattant de la guerre Iran-Irak, à 70% gazé avec une maigre pension, qui pour sauver le reste de la famille ou s’assurer deux ans de kif en continu décide de vendre sa fillette. De toute façon, il estime qu’elle finira sur le trottoir, avec le sida et la défonce en prime.

La loi autorise le père à disposer de ses enfants et la pauvreté fait jaillir des romans d’amour entre des vieux mollahs lubriques et des petites filles vierges. Qui peut imaginer une telle horreur surtout s’il ne connaît de l’Iran que les films métaphoriques néoréalistes de Kiarostami ou les BD, punk not ded, de Satrapi. Des millions de petites iraniennes ont été sacrifiées pour le plaisir, répudiées à 16 ans, trop vieilles, pour finir sur le trottoir et jamais personne ne parle d’elles.

Nous demandons à Juliette Binoche de se désolidariser de ce projet, de ne pas contribuer à la renommé d’un cinéaste sans intérêt, complice muet d’un régime pédophile.

Et nous demandons à Jacques Mandelbaum de ne plus se contenter de questions cinématographiques en s’adressant à ces cinéastes peu ordinaires.



 

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 11:36
L’Iran accuse la France de torture, une affaire pas si banale
30.05.2007

Le régime des mollahs a un comportement qui paraît brouillon à de nombreux observateurs occidentaux pour ne pas dire à la quasi-totalité des journalistes ou voyageurs qui circulent en Iran sous couvert de tourisme. La raison de cette incompréhension est un culte de la dissimulation et de la contrefaçon. Un esprit sain n’imagine pas que ceux qui se disent des opposants ou des dissidents ne sont en fait que des figurants dans une représentation théâtrale.

Cette création a des réussites et de nombreux ratés et ce uniquement parce qu’il n’y a pas de grand dessein dans les objectifs politiques des mollahs. Le seul grand dessein est de rester au pouvoir et le mot-clef dans ce domaine est l’urgence.

 

Pour ne rien perdre des possibilités de duper les observateurs étrangers, le régime des mollahs entreprend quotidiennement de nouveaux projets de simulacres de dissidence et ce sans prévoir l’interaction entre ces projets.

 
Ces simulacres répondent très souvent à des urgences ponctuelles : les ouvriers sont sans revenus et ils manifestent. Le régime les arrête et organise lui-même des manifestations ouvrières avec des revendications très formatées et utiles au régime comme l’actuelle diabolisation d’Ahmadinejad pour préparer un éventuel retour des soi-disant modérés. Ainsi, au cours des dernières années, le régime a méthodiquement réinvesti tous les foyers de mécontentement en y plaçant ceux que nous appelons les faux opposants ou faux dissidents.

Lire la suite : http://www.iran-resist.org/article3481

 

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 07:21
Iran : Le Fatah Al-Islam et le Hezbollah sont complémentaires
25.05.2007

Nous l’avions écrit en 2006 et puis en 2007, celui qui veut contrôler une région doit y disposer d’une force d’intervention asymétrique. Cette force régionale a longtemps été le Hezbollah mais selon nos analyses après la guerre du Liban, il fallait que les mollahs créent une autre force plus insaisissable et plus impénétrable pour renouveler certaines méthodes et reprendre l’avantage sur le terrain. Cette étape vient d’être franchie par le Fatah Al-Islam.

Qu’est-ce le Fatah Al-Islam ? Un mouvement dissidence dirigé par un certain Chaker Al Abssi, un Jordano-Palestinien de 52 ans, dit « Abou Hussein », qui a combattu en Irak sous la direction de Zarqawi, le turbulent chef d’Al Qaeda coaché par les mollahs et tué en juin 2006 par les Américains. Dans une récente interview accordée au New York Times, Chaker Al-Abssi déclarait vouloir punir l’Amérique pour sa présence dans le monde musulman.

Au-delà de ces aspects légendaires, le Fatah Al-Islam fait ce que ne peut pas faire le Hezbollah : c’est-à-dire attaquer l’armée libanaise, l’adversaire du Hezbollah.

Le Fatah Al-Islam continuera d’être l’allié invisible du Hezbollah et donc des mollahs dans cette région. Il appelle à la guerre sainte contre Israël : c’est-à-dire encore une autre performance impossible à réaliser pour les deux autres alliés majeurs de Téhéran dans la région. Le Hamas est au gouvernement et pour y rester doit se calmer et le Hezbollah est engagé dans un processus de blocage constitutionnel. Les deux laissent le champ militaire inoccupé.

Le Fatah Al-Islam remplit cette lacune et occupe l’armée libanaise quand au même moment le Hezbollah continue son effort pour se réarmer. Et en plus ce Fatah Al-Islam, la victoire de l’Islam, veut le départ des Américains comme d’autres l’évoquent en Irak : Il ne faut pas être un génie pour ne pas y voir la patte des mollahs.

Pour bien brouiller les cartes, les mollahs encouragent des analyses fumeuses qui attribuent cette création à d’autres : pourvu que ce ne soit pas Téhéran peu importe la paternité de ce mouvement mystérieux. Mais il y a un détail intéressant dans ces allégations : on attribue cette création (sunnite) à la guerre sunnite chiite.

Ainsi dans sa chronique sur France Culture, Alexandre Adler a lié ce mouvement aux Sunnites (anti-chiites) et surtout à la Syrie (cherchez l’erreur)… Et dans un élan inattendu, il en a profité pour annoncer le divorce entre Téhéran et Damas en raison des ingérences de cette dernière au Liban et en Irak, ingérences que ne désireraient pas les mollahs. Ces affirmations caricaturales sont en contradiction avec les protestations exprimées par le Fatah qui a accusé les mollahs de promouvoir le chaos au Moyen-Orient. Alors que le Monde Arabe accuse les mollahs de promouvoir cette confrontation sunnite-chiite pour perpétuer leur rôle d’arbitre du chaos, toutes les analyses qui attribuent cette promotion de la guerre sunnite-chiite au Monde Arabe et à surtout à son chef, l’Arabie Saoudite, paraissent évidemment partisanes et suspectes.

En dehors des élucubrations confuses d’Adler, un peu trop pro-mollahs au point d’inventer des syriens-sunnites-anti-chiites, ces idées sont diffusées par un certain Hasni Abidi, directeur Algérien du Centre (Genevois) d’étude et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam : centre proche de certains lobbyistes des mollahs comme Vali Nasr).

Abidi estime que la création du Fatah Al-Islam peut être attribuée à l’Arabie Saoudite sunnite qui aimerait jouer un rôle au Liban. Abidi manque de discernement : l’Arabie Saoudite mènerait ainsi une action qui pourrait servir de diversion au Hezbollah pour continuer à s’armer et se renforcer. Hasni Abidi a une drôle de conception de l’exercice d’une influence durable dans la région. Cette analyse ressemble beaucoup à celle de Chatham House, cet organe du ministère des affaires étrangères Britanniques qui avait produit un rapport favorable à Téhéran (rapport aussitôt remis en cause par The Guardian).

Abidi l’imite pour le plus grand bonheur des mollahs qui ont relancé la guerre au Liban quelques jours avant l’échéance d’un ultimatum de l’ONU exactement comme l’action guerrière qu’ils ont initiée contre Israël via le Hezbollah mais toujours au Liban durant l’été 2006.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

| Mots Clefs | Terrorismes : Hezbollah |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : Liban |

| Mots Clefs | Terrorismes : Terrorisme Islamique |


 


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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 07:30
Iran : Lumière sur un des réseaux des mollahs en France
22.05.2007

Récemment, un article paru le 27 avril dans Capital.fr a révélé une facette inconnue de l’affaire des pots-de-vin versés par total à la famille de Rafsandjani. Cet article signale que la DGSE et la CIA ont découvert une société écran qui sert d’intermédiaire entre l’Iran et plusieurs groupes européens, dont les français Total, Veolia (ex-Vivendi) et EADS (EAD). Selon la DGSE, c’est bien cette société qui aurait coordonné le montage financier du contrat gazier de South Pars entre Total et l’Iran.

Les services de renseignements précisent aujourd’hui qu’ils soupçonnent cette société suisse et sa gérante iranienne de servir à l’occasion de « relais au régime des mollahs » pour financer discrètement le Hezbollah libanais.

Cette société se nomme NICO (Naftiran Intertrade Company). NICO est l’anagramme de NIOC (National iranian oil company). Domiciliée à Pully, près de Lausanne, et filiale d’une société offshore immatriculée à Jersey, cette structure est une émanation de la société pétrolière nationale iranienne, la NIOC. Son actuel gérant en poste depuis novembre 2005 est Mahmood Astaneh, un haut responsable du ministère iranien du pétrole....

Lire la suite sur : http://www.iran-resist.org/article3406

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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