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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 15:29

 

 

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Israël poursuit une politique d’ambiguïté étudiée pour laisser planer l'idée qu'il attaquera l’Iran, ce qui lui permet de maintenir grandes ouvertes ses options face aux ambitions de Téhéran de fabriquer des armes nucléaires, affirment les experts israéliens.

 

Les spéculations au sujet d’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes ont atteint leur fièvre paroxystique au cours des dernières semaines, déclenchées par les commentaires de responsables israéliens et alimentées par une quantité d’articles dans les médias internationaux.

 

Israël, comme la majorité de la communauté internationale, accuse Téhéran d’utiliser son programme nucléaire pour dissimuler sa quête d’armement de ce type, une accusation que nie Téhéran.

 

Et l’Etat juif, l’unique puissance nucléaire dans la région, même cela demeure non-déclaré, a fait clairement savoir qu’il perçoit la perspective d'un Iran armé de l’arme nucléaire comme une menace qu’il empêcherait d’advenir à n’importe quel prix.

 

Mais des experts pensent que la rhétorique d’Israël, au sujet d’une frappe contre les installations nucléaires, pourrait être perçue comme une stratégie permettant, justement, d’éviter la nécessité d’une attaque en accentuant la pression sur l’Iran et la communauté internationale.

 

Le livre du Professeur de sciences politiques, Yehezkel Dror, « l’habilité politique d’Israël », analyse les façons diversifiées grâce auxquelles Israël pourrait faire face aux ambitions nucléaires de l’Iran et explique que les roulements de tambours de guerre, de la part de l’Etat juif, servent toute une gamme d’objectifs.

 

“Israël veut certainement que d’autres pays empêchent aussi l’Iran de disposer d’armes nucléaires, et utilise sûrement l’éventualité d’une attaque israélienne comme l’un des moyens de les convaincre de le faire [d'y participer] », a-t-il expliqué.

 

En brandissant la menace d’une action militaire, Israël vise les décideurs politiques, aussi bien de Téhéran que ceux en Occident", déclare Dror, en utilisant « des moyens très crédibles de créer la dissuasion, comme constituant une grande source de motivation ».

 

Les bruits de sabre (tentatives d’intimidation) d’Israël semblent s’être encore renforcés, avec l’avertissement du ministre des affaires stratégiques, Moshe Ya’alon, qu’aucune installation iranienne, même si renforcée [dans des souterrains], n’était immunisée contre une attaque israélienne.

 

 

Mais on dit aussi que le Premier ministre Binyamin Netanyahou a demandé aux officiels de cesser de « divulguer » leurs indiscrétions autour de cette attaque, avertissant que cela pourrait créer l’impression qu’une attaque est imminente ou qu’elle puisse être perçue comme cherchant à miner les nouvelles sanctions européennes contre Téhéran.

 

Pour l'écrivain et journaliste Ronen Bergman, spécialiste des renseignements et de l'armée israélienne, la rhétorique de l'attaque est une bonne faàon, pour l'Etat Juif de justifier préventivement une éventuelle opération militaire. 


“Une part de la légitimité internationale pour les décideurs politiques consiste à dire : “Nous avons tiré la sonnette d’alarme, nous avons fait tout ce qu’il fallait tout au long de ces dernières années, pour faire en sorte que le monde impose des sanctions afin d’empêcher une attaque ».

 

Bergman a lancé un pavé dans la mare, le mois dernier, par un article, qui a fait la couverture du New York Times magazine, intitulé : « Israël attaquera t-il l’Iran », qui concluait, en se fondant sur des échanges avec des responsables israéliens de tout premier plan, qu’une attaque dans l’année est plus que probable. Mais, il reconnaissait aussi que même parmi les mieux informées de ses sources, il subsiste encore une incertitude. « Il n’y a pas encore de décision précise d’attaquer », dit-il.

 

Avner Cohen, un professeur israélo-américain du Centre de Non-Prolifération à l’Institut d’Etudes Internationales de Monterey, pense aussi qu’Israël maintient ses options ouvertes pour se coltiner au programme nucléaire iranien. Le discours israélien sur une attaque « peut bien encore être pris pour un bluff à 80%, dans le contexte actuel, dans le sens où Israël n’a pas encore pris de décision définitive », dit-il.

 

Mais il fait remarquer qu’”Israël sous Netanyahou et Barak est engagé à agir, si rien d’autre n’arrête l’Iran, si l’Iran continue à développer ses armes nucléaires ».

 

“Israël pourrait probablement agir seul, et ça, sur ce point, ce n’est plus du bluff”, ajoute t-il.

 

Cohen reconnaît qu’il subsiste encore une incertitude pour savoir si l’Iran produit déjà effectivement des armes nucléaires, et que toute attaque préventive pourrait galvaniser leur résolution à les obtenir.

 

“La décision iranienne dépend énormément de la façon dont le monde pourrait répliquer”, a t-il déclaré.

 

“Ils n’ont pas besoin de réellement disposer d’armes, ils pourraient préférer être perçus comme très proches d’obtenir ces armes, jusqu’au point où cela importe peu qu’ils aient réellement déjà ces armes en leur possession ou, simplement, qu’il ne leur reste qu’à allonger le bras pour les obtenir », explique Cohen. 

 

“Seulement si l’Iran était attaqué, il pourrait aussi quitter le traité de Non-Prolifération  et déclarer leur droit de disposer d’armes nucléaires pour assurer leur auto-défense.

 

Une telle incertitude contribue à inciter Israël à l’emploi de messages contradictoires ou ambivalents, selon Dror.

 

 

“Il n’est pas raisonnable, à mon avis, de considérer que la menace ambiguë d’attaquer unilatéralement puisse relever du « bluff », uniquement destinée à galvaniser les autres d’entrer en action », confie t-il.

 

“C’est beaucoup plus raisonnable de supposer qu’Israël maintient ouvertes toutes ses options, ce qui est la juste chose à faire ». « Rares sont les gens à connaître tous les détails », a-t-il ajouté. « Tout le reste n’est que spéculation ».

Adaptation Marc Brzustowski
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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 18:12
Les ambassades étrangères en Israël se préparent à une attaque de l'Iran

 

http://www.express.be/joker/fr/world/les-ambassades-etrangeres-en-israel-se-preparent-a-une-attaque-de-liran/161411.htm

US Navy gas mask

Le journal Ynetnews rapporte que les Ambassades étrangères en Israël ont commencé à préparer des plans d'évacuation de leurs citoyens en cas d'une attaque de missiles de l'Iran. Selon le journal Yedioth Ahronoth , des officiels basés à Jérusalem ont rapporté que plusieurs missions étrangères se préparaient à des situations d’urgence variées, et que certains ont réclamé au ministère des Affaires Etrangères qu’on leur fournisse des masques à gaz pour eux et leurs familles.

Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères a fourni aux ambassades étrangères une liste des abris anti-bombe dans le pays avec des instructions émanant des Forces de défense israélienne, Home Front Command.

Les diplomates étrangers craignent la possibilité qu’une attaque de missile sur Israël ne pousse des milliers de nationaux détenteurs d’un passeport étranger à vouloir quitter le pays. Un diplomate de l'UE a même affirmé que dans cette hypothèse, l’UE serait dans l’incapacité d’organiser une évacuation massive en très peu de temps. 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:41

 

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:38

 

 

Panetta prédit une frappe israélienne sur l'Iran

par Daniel Pipes
4 février 2012

http://fr.danielpipes.org/blog/2012/02/panetta-frappe-israelienne-iran

Version originale anglaise: Panetta Predicts an Israeli Strike on Iran
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.

Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un comme le secrétaire américain à la Défense fait des prévisions sur les manœuvres d'un allié, mais c'est ce qui précisément s'est passé quand Leon Panetta a déclaré qu'à son avis, reprenant ce que dit un journaliste du Washington Post, «il y a une forte probabilité qu'Israël frappera l'Iran en avril, mai ou juin. »Quelques réflexions sur cette déclaration exceptionnelle:

C'est une paraphrase: Pour les déclarations délicates, les hauts fonctionnaires préfèrent le discours indirect et mis par écrit. Cela offre plus de marge de manoeuvre et évite les tensions. Appelé à dire s'il était ou non d'accord sur le reportage du Post, Panetta , impénétrable, a déclaré: « Non, je n'ai tout simplement pas à commenter. Ce que je pense et comment je vois les choses, je considère cela comme un domaine qui n'appartient qu'à moi » (On comparera cet épisode avec Barack Obama parlant des drones devant les caméras, une indiscretion qui lui a valu des problèmes, y compris un procès intenté par l'ACLU [American Civil Liberties Union].)

Cela pourrait être de la désinformation: Dans le petit monde de la diplomatie nucléaire, nous trouvant à l'extérieur nous n'avons presque aucun moyen de séparer le bon grain de l'ivraie. Panetta pourrait être en train d'envoyer un signal à Téhéran racontant tout à fait le contraire de la vérité. La même chose s'applique à d'autres nouvelles, qu'il s'agisse de l'assassinat de scientifiques nucléaires iraniens ou de la vente de munitions à Israël. Attendons une dizaine d'années pour savoir ce qui se passe vraiment maintenant.

Téhéran est déterminé: le guide suprême de l'Iran, Ali Khamene'i , a réitéré que rien ni personne n'empêchera son régime d'acquérir des armes nucléaires, annonçant que « des sanctions n'auront aucun impact sur notre détermination à continuer à progresser dans notre course aux armes nucléaires. » Je crois qu'il dit la vérité. Tout comme la famine de la masse de la population n'a pas empêché le régime nord coréen de poursuivre l'achat d'armes nucléaires, les Iraniens sont eux aussi prêts à payer pour cela n'importe quel prix.

Israël est également déterminé: Les dirigeants israéliens reviennent sur le passé de l'Holocauste et sentent tout le poids de responsabilité que ce passé fait peser sur leurs décisions. Parlant des militaires de haut rang qui sont en désaccord avec lui et le Premier ministre Benjamin Netanyahou sur la menace nucléaire de l'Iran, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a déclaré que «C'est bien d'avoir une diversité d'opinions et que les gens puissent avoir la liberté d'expression. Mais en fin de compte, lorsque le commandement militaire lève les yeux, c'est nous qu'il voit - le ministre de la Défense et le Premier ministre. Lorsque nous nous levons les yeux, nous ne voyons rien sauf le ciel au dessus de nous ».

Les élections présidentielles américaines: si les Israéliens attaquaient l'Iran, la réaction d'Obama pourrait avoir d'importantes implications électorales. S'il approuve ou (surtout) s'il prend part à l'attaque, il fera pencher les élections de son côté . Si au contraire il condamne les Israéliens, il est probable qu'il sera amené à en payer le prix.

Thèmes connexes: Iran, Politique étrangère américaine Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 08:29

 

IranMilitarykhomeini-RQ-170 (Copier)

 

Par Sever Plocker


Israël bombardera les sites nucléaires de l’Iran plus tôt que prédit, avec le soutien occidental et arabe.

                                   

Publié le : 

07.02.12, 18:44 / Israel Opinion

 

 

Une guerre va arriver. Il faudrait un miracle pour l’empêcher. Les deux côtés se sont préparés pour elle depuis des années. Les deux Etats affectent des ressources, mettent sur pied des manœuvres militaires, emploient de grands moyens de renseignement, générant de l’incertitude, et exposent publiquement des prises de position qui n’offrent aucune perspective de retour en arrière. Israël et l’Iran sont actuellement confrontées à une situation de guerre froide croissante et se trouvent  pris dans un processus de collision quasi-certaine. Une guerre va arriver.

 

Il n’y a que dans de très rares cas qu’une guerre froide ne s’est pas transformée en guerre ouverte de grande ampleur. L’un des cas les plus importants concerne l’effondrement du régime soviétique, dans les années 1980 et sa défaite dans sa guerre froide contre l’Occident. Les Etats-Unis ont gagné sans même avoir à tirer un seul coup de feu. Ils ont utilisé leur suprématie économique et technologique comme une menace stratégique, pendant que l’idéologie occidentale gagnait les cœurs de l’autre côté du Rideau de Fer. La menace de guerre nucléaire s’est estompée à la suite du changement de régime à Moscou.

Le dossier israélo-iranien est bien plus volatile et il est bien difficile de prévoir une fin heureuse. Israël a la volonté de faire (et fera) tout pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Aucun Premier ministre ni aucun chef d’Etat-Major de Tsahal ne peut assumer la responsabilité de laisser s’instaurer un Iran nucléaire.

Israël peut supporter de vivre avec l’actuel Iran : un Etat capable de fabriquer un bombe nucléaire, tout en étant à seulement deux ou trois ans d’armer son premier missile de sa première ogive nucléaire. Cependant, Israël ne permettra pas à l’Iran de franchir le seuil d’accès au nucléaire militaire. En aucun cas Israël ne pourrait accepter le moindre compromis à ce sujet.

“Ne pas pouvoir vivre avec” et “ne pouvoir accepter” sont les formules diplomatiques qui marquent une déclaration de guerre. Et ce sera une guerre parfaitement prévisible ; arrivés à ce point, les commentateurs et stratèges lui donnent 90% de chances de se concrétiser. D’où, les préparatifs en vue de cette conflagration doivent être au point. En pratique, ils sont déjà aboutis. A moins que l’Iran ne cède, une opération israélienne contre les sites nucléaires de Téhéran est inévitable.

 

L’irrationalité iranienne

 

Les cercles dirigeants iraniens peuvent-ils seulement céder? Oui, ils le peuvent. On ne demande pas au régime de Téhéran de renoncer à la totalité de son projet nucléaire, mais plus exactement, de poursuivre ce que l’Iran lui-même décrit comme sa légitime opération : l’énergie nucléaire dans des buts pacifiques. Cela signifie un arrêt immédiat du programme militaire secret, la volonté d’ouvrir l’accès total à ses sites aux inspecteurs étrangers, et d’accepter de transférer l’uranium enrichi à l’étranger.

 

Un accord de ce genre ne sapera pas la popularité du régime : il sera accueilli avec enthousiasme sur les marchés de Téhéran, particulièrement, parce que les sanctions économiques seront levées. Les armes nucléaires sont perçues comme un gadget impérialiste en Iran. Le pays peut faire sans elles.

 

L’absence de symétrie pourrait conduire rapidement à une conclusion optimiste : sous la pression croissante des sanctions, qui sont à présent incisives et déterminantes, le régime iranien pourrait, effectivement, céder. Il pourrait reporter l’option nucléaire militaire au moins jusqu’aux 12 prochaines années et se mettre à réaliser des installations électriques. La popularité du régime n’aura pas à en souffrir ; c’est le contraire qui est vrai.

Pourtant, ce sont là des considérations rationnelles, alors que les cercles dirigeants iraniens font preuve d’irrationalité. Son désir secret d’armes nucléaires est irrationnel, son hostilité à Israël est irrationnelle, la façon dont son économie est gérée est irrationnelle et son soutien au Président syrien Assad  sert de preuve supplémentaire de son irrationalité.

D’où, il n’y a pas de question à se poser sur la façon don’t le régime iranien pourrait répondre à la pression international croissante, les dirigeants d’Iran jouent un jeu du char et de la souris avec les Etats-Unis et Israël. Les Iraniens pensent être le chat, mais, en fait, ils sont la souris.

D’où, il est Presque certain que nous assisterons à une guerre, ici. Israël bombardera les sites nucléaires militaires iraniens plus tôt qu’on ne le prédit, tout en bénéficiant de l’assistance et du soutien occidental et arabe. Les sirènes nous réveillerons très tôt au petit matin. Le porte-parole du Commandement du front intérieur nous ordonnera d’intégrer les pièces scellées et sécurisées (miklatim) sans paniquer. Il le reste appartiendra à l’histoire.
Adaptation Marc Brzustowski
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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 18:14
Iran : Ahmadinejad convoqué devant le parlement

http://www.mediarabe.info/spip.php?breve3772

mardi 7 février 2012 - 16h04
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Une centaine de députés ont signé une pétition pour convoquer le chef de l’Etat, une initiative sans précédent considérée par les observateurs comme une manœuvre politique de la partie dure du régime dans la perspective des élections législatives du 2 mars, où il devrait être interrogé sur l’absence de ministre des Sports dans le gouvernement et sur le déblocage de fonds pour le métro de Téhéran, voté par les parlementaires mais resté lettre morte. Des sources iraniennes affirment que le Président iranien a un mois pour répondre à cette convocation.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 12:30

 

 

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Les manœuvres Alligator Audacieux 2012 

 

 

Quelques 20 000 marine’s, membres de la marine et équipages aériens venus d’une demi-douzaine de pays, le groupe d’attaque d’un porte-avions nucléaire américain et trois navires armés de canons de la Marine américaine s’entraînent à l’attaque d’une division ennemie mécanisée fictive, ayant envahi son voisinage. C’est le plus vaste exercice amphibie mené en Occident, depuis une décennie, mis en œuvre afin de simuler une éventuelle invasion iranienne d’un pays du Golfe allié et un débarquement naval sur la côte iranienne. Reposant largement sur les épaules du personnel américain et de son matériel lourd, des éléments des armées française, britannique, italienne, hollandaise, australienne et néo-zélandaise ont été intégrés à l’exercice.

 

 

Alligator Audacieux est entré dans sa phase opérationnelle, lundi 6 février, le jour même où des manœuvres de grande ampleur ont débuté dans le sud de l’Iran, en face du Détroit d’Hormuz. Cette simultanéité atteste des préparatifs en vue d’une épreuve de force américano-iranienne impliquant Israël, qu’on peut lire entre les lignes, dans les propos du 5 février du Président américain Barack Obama (« Je ne pense pas qu’Israël ait décidé s’il allait attaquer l’Iran ») et de l’Ayatollah Ali Khamenei, le 3 février (« La guerre elle-même sera dix fois plus préjudiciable pour les Etats-Unis »). Lundi 6 février, le Président américain a ordonné le renforcement des sanctions par le gel des avoirs iraniens en Amérique et le blocage des opérations des banques iraniennes, y compris sa banque centrale.

 

Le vice-amiral Kevin Scott et le Général de Brigade Christopher Owens coordonnent l’exercice, qui se déroule sur de vastes bandes de terrains côtiers, en Virginie, en Caroline du Nord, en Floride, et sur l’Océan Atlantique, à partir du porte-hélicoptères amphibie, l’USS Wasp. Il est conduit par le porte-avions nucléaire USS Enterprise, accompagné de sa force de frappe, aux côtés de trois porte-hélicoptères amphibie : l’USS Wasp, l’USS Boxer et l’USS Kearsage. Sont présents sur leurs ponts 6 000 marine’s, 25 chasseurs-bombardiers et 65 hélicoptères de combat et de transport, principalement des MV-22B Ospreys [« balbuzard »] avec leurs équipages. En tout, 100 appareils aériens de combat sont engagés.

 


Les manœuvres sont prévues pour s’achever le 14 février, une semaine avant que ne se disperse l’exercice iranien, après quoi ses participants doivent être transportés par bateau vers des positions situées dans le Golfe Persique, face à l’Iran. Au total, trois porte-avions américains et leurs groupes d’attaque, le porte-avions français Charles de Gaulle et quatre ou cinq vaisseaux amphibies de la Marine américaine seront postés dans cette zone, selon les sources militaires de Debkafile.

 

Ce site a dévoilé en exclusivité, en février, un afflux massif d’un nombre sans precedent que forces militaires américaines sur deux îles stratégiques, celle, yéménite, de Socotra et, celle d’Oma, de Masirah, à portée du Détroit d’Hormuz et de l’Iran.

 

Les responsables de la marine américaine insistent sur le fait que ces manœuvres n’ont rien à voir avec l’Iran, mais le scenario en est révélateur : une division mécanisée du pays fictif hostile de Garnet (Iran) a envahi son voisin Amber (Arabie Saoudite), qui a fait appel à l’assistance d’une coalition pour stopper l’avance de l’ennemi au nord. Garnet a, déjà, miné les ports (Hormuz) et disposé des missiles contre les navires, sur sa ligne de côte.

 

Les forces coalisées sont requises afin de déployer une stratégie visant à la défaite de l’ennemi et ramener le combat sur son propre territoire (iranien). D’où, la prépondérance des forces amphibies des Marine’s dans ces manœuvres.

 

DEBKAfile Reportage exclusif 7 février 2012, 9:53 AM (GMT+02:00)

 

Mistral au large de Little Creek

Adaptation Marc Brzustowski

 

Qualification LCAC

http://jdb.marine.defense.gouv.fr

 

Le Mistral accueille le LCAC

 

Le LCAC sur la plage de Little Creek

 

Débarquement d'AMX 10RC sur plage

Embarquement de VAB dans le radier

EDAR assurant le débarquement des troupes

Débarquement de véhicules américains par les CTM français

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 20:11

 

 

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Barack Obama, un homme qui voit l'avenir... sans Israël

 

 

En affirmant, dimanche 5 février qu’il ne pensait pas qu’Israël avait pris une décision concernant une éventuelle attaque de l’Iran, le Président américain Barack Obama a indiqué qu’il préfèrerait dissuader Israël de toute action militaire, mais s’est constitué une réserve stratégique, en employant, dans le même temps, cette hypothèse de plans d’assaut de Jérusalem, de façon à intimider l’Iran pour l’amener à opter pour des discussions diplomatiques concernant son programme nucléaire. A cette fin, le Président a complètement contredit la déclaration du Secrétaire à la Défense Léon Panetta, six jours plus tôt, affirmant qu’il s’attendait à ce qu’Israël frappe l’Iran en avril, mai ou juin.

 

En Israël, aucune source connue n’a plus aucun doute sur le fait que le Gouvernement Netanyahou a, d'ores et déjà, arrêté une décision. Ceci a instantanément été confirmé par le Major-Général Amir Eshel, dont la nomination en tant que prochain commandant en chef de la force aérienne a été annoncée dimanche, et qui dirigera l’opération à venir contre l’Iran.

 

Obama a aussi déclaré : “Nous voulons nous assurer que nous travaillons pas à pas, alors que nous tâchons de résoudre ceci – espérons-le diplomatiquement ». Les analystes de Debkafile interprètent que par « pas à pas », il voulait signifier le rôle qu'il a assigné à Israël, dans la désinformation massive en cours entre l’Occident et l’Iran... [au pas derrière les Etats-Unis].

 

 

Téhéran a répliqué à cet assaut verbal à sa manière, en publiant un texte qui suggère, pour la première fois, que l’Iran n’attendrait pas d’être attaqué, mais se préparait à une action préventive de son cru contre Israël [Ayatollah Khamenei : "Tuez tous les Juifs, anéantissez Israël!" ]. Le texte parle d’une offensive surprise de missiles prenant pour cibles les installations militaires d’Israël, qu’on dit être concentrées entre Kyriat Gat et le Sud, ainsi que dans la région centrale de Lod-Modiin, que l’Iran considère être le ventre urbain et militaire d’Israël.

 


Deux évènements caractéristiques nous font sortir du verbiage ayant cours durant ces dernières 24 h :


1. L’Iran n’a aucune intention d’abandonner son orientation vers la bombe nucléaire. Selon les informations entre les mains d’Israël, son programme a franchi le point de non-retour et est capable de produire une arme dès que son dirigeant le décide. C’est cette situation qu’année après année, les dirigeants américains et israéliens ont juré d’empêcher.

 

L’Iran souligne son rejet de la diplomatie en refusant, avec un dédain affich", aux inspecteurs de l’AIEA, en visite dans le pays,     d’accéder à aucune de ses installations nucléaires.

 

2. La confrontation, menée par les Etats-Unis, contre l’Iran, lancée avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, a fait de la Syrie un foyer essentiel du conflit, particulièrement depuis le blocage russo-chinois de samedi, contre la résolution du Conseil de Sécurité de l’Onu visant à renverser le Président Bachar al Assad et à mettre à terme à sa répression sauvage. Israël ne joue aucun rôle dans ce bras de fer, et le Président Obama fait du mieux qu’il peut pour qu’Israël reste en dehors de la controverse avec l’Iran, également, alors qu’il continue à mettre l’accent sur le dialogue nucléaire. Il a été soutenu dans ce processus par l’ex-diplomate vétéran Thomas R. Pickering, qui a écrit dans le New York Times du 2 février, que les relations des Etats-Unis lui rappelaient le vieux proverbe afghan : «  Si vous passez un accord concernant des chameaux, assurez-vous auparavant que les portes sont suffisamment hautes » - signifiant que, pour parvenir à un accord, autant le Président Obama que le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei devraient faire des concessions.

 

Autant les dernières paroles d’Obama indiquent que c’est bien cela qu’il veut, autant Khamenei, quant à lui, démontre qu’il est partisan de la tendance exactement opposée.

 

Israël peut, s’il le décide, chambouler cette diplomatie inique, avant d’être pris par une attaque surprise de l’Iran, sans préavis à Washington.

 

Pour l’Administration Obama, la défaite devant le Conseil de Sécurité de l’ONU a représenté un revers majeur au sommet, depuis les bouleversements intervenus au Caire.


Au contraire, Téhéran, s’est senti renforcé par ce qu’il perçoit comme une bouée de sauvetage lancée par Moscou et Pékin, volant au secours du régime Assad, jusqu’à présent, du moins, contre les attaques de ses ennemis et qui contribue à la stabilisation de son flanc méditerranéen vers l’Occident et surtout, préserve son front direct de confrontation avec Israël.

 

La chute du dictateur syrien volerait à Téhéran son plus puissant allié militaire, lui permettant de frapper Israël sans implication directe iranienne. Cela occasionnerait, aussi, l’affaiblissement du Hezbollah libanais en tant que force militaire. La restriction imposée à son lien géographique vers Téhéran, via la Syrie, exposerait la milice chi’ite à la pression diplomatique occidentale et arabe, ainsi qu'aux attaques d’Israël.

 

Dimanche 5 février, Téhéran a poursuivi par des manœuvres militaires de grande ampleur, d’une durée de trois semaines, dans le sud de l’Iran, face au Détroit d’Hormuz, au Golfe d’Oman et à l’Océan d’Arabie. Les Iraniens montraient ainsi à Washington qu’après avoir stabilisé leur front syrien, ils se préparaient à toute éventuelle surprise militaire que les Etats-Unis ou Israël pourraient lancer dans leur région la plus vulnérable.


Lundi 6 février, les sources de l’opposition ont rapporté que l’armée syrienne avait redoublé l’étendue de son offensive meurtrière à l’artillerie lourde et au mortier contre Homs et, pour la première fois, qu’elle avait bombardé la capitale financière et des affaires d’Alep. Des sources françaises rapportent que des véhicules blindés syriens ont attaqué Zabadani entre Damas et la frontière libanaise.

 

Si tous ces rapports se confirment, cela signifierait que Bachar al Assad tire un avantage impitoyable du répit que lui a ménagé le veto russe et chinois au Conseil de Sécurité, afin d’éradiquer définitivement le soulèvement contre lui une fois pour toutes.

 

Sur le front diplomatique, lundi, on rapporte que le camp occidental et arabe mené par les Etats-Unis pousse très fort pour que le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov et le chef des renseignements extérieurs Mikhaïl Fradkov fassent usage de leur visite à Damas, mardi, afin de contraindre Assad à abandonner ses attaques brutales, qu’ils sorte ses troupes des villes syriennes et démissionne.


A cette fin, le bloc occidental-arabe tente de mettre sur pied une nouvelle session du Conseil, avant la fin de la semaine – en espérant renverser le fâcheux contretemps de samedi dernier.

 

Les ministres des affaires étrangères du Conseil de Coopération des six nations du Golfe se rencontrent à Riyad, cette semaine, pour un nouveau cycle de consultations sur la crise syrienne, à la suite du fiasco du Conseil de Sécurité et la tentative avortée de déployer des observateurs dans ce pays dévasté par la guerre.


L’Occident menace également de livrer des armes lourdes aux rebelles, au risque d’une escalade vers une guerre civile de grande ampleur. En stimulant la force des rebelles, l’Occident pourrait dire à Moscou que la tolérance envers la perpétuation du régime Assad à la tête de la Syrie est tombée à zéro.

 

Les Russes sont appelés à revenir sur leur soutien à Assad et à renverser la politique qui a conduit à l’émission de leur veto, au Conseil de Sécurité. On saura si cela est ou non réaliste à la fin de la semaine.

 

http://www.debka.com/article/21714/

 

DEBKAfile Reportage spécial 6, février 2012, 3:35 PM (GMT+02:00)

Adaptation Marc Brzustowski
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 16:35

 

IranMilitarykhomeini-RQ-170 (Copier)

 

 

 

Par Reza Kahlili, WND

 

Le régime iranien, à travers un site internet qui lui est lié, a publié la justification légale et religieuse en vue de la destruction d’Israël et de son peuple.

 

Cette doctrine inclut de radier les actifs israéliens et du peuple juif à travers le monde entier.

 

Désignant Israël comme un danger pour l’Islam, le site internet conservateur Alef, qui a des liens avec le Guide Suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei, déclare qu’on ne doit pas perdre l’occasion de supprimer “cette chose corrompue". C’est une « justification jurisprudentielle » de tuer tous les Juifs et d’anéantir Israël, et pour y parvenir, le gouvernement islamique d’Iran doit prendre le gouvernail”.

Cet article, écrit par Alireza Forghani, un analyste conservateur et expert en stratégie dans le camp Khamenei, est actuellement diffusé en boucle sur la plupart des sites conservateurs appartenant à l’Etat, y compris par l’Agence de presse FARS des Gardiens de la Révolution, ce qui démontre que le régime approuve cette doctrine.

 

Parce qu’Israël est sur le point d’attaquer les installations nucléaires iraniennes, l’Iran justifie de lancer une attaque préventive, cataclysmique contre l’Etat juif, argumente cette doctrine.

 

Vendredi (3 février), lors d’un discours de premier ordre durant les prières, Khamenei a annoncé que l’Iran soutiendra toute nation ou groupe qui attaquera “la tumeur cancéreuse”. Bien que cette déclaration ait été prise pour du bluff par certains en Occident, elle n’est pas dénuée de substance.

 

Le ministre de la Défense iranienne a annoncé ce week-end que son armée a testé le tir d’un missile balistique à carburant solide et à deux étages, et s’est vanté d’avoir réussi à mettre un nouveau satellite en orbite, rappelant ainsi à l’Occident que ses ingénieurs maîtrisent la technologie nécessaire à des missiles balistiques intercontinentaux, en même temps que l’Etat islamique avance dans son programme d’armement nucléaire.

 

Le Commandant en chef des gardiens de la Révolution, le Général de Brigade Seyyed Mehdi Farahi, déclarait en août que le missile Safir, qui est capable de transporter un satellite dans l’espace, peut facilement être lancé parallèlement à l’orbite de la terre, ce qui le transformerait en un missile balistique intercontinental. Les analystes occidentaux n’ont pas voulu croire que cela arriverait avant 2015. Historiquement, le fait de pouvoir mettre un satellite en orbite est le critère qui permet de créditer une nation de l’obtention d’une capacité ICBM (Missiile Balistique Inter-Continental).

 

Forghani détaille le devoir islamique du Jihad comme rédigé dans le Coran pour l’amour d’Allah et déclare que « le Jihad fondamental », selon certains juristes chi’ites, ne pourra intervenir que lorsque l’Imam caché, le 12ème Imam Mahdi des Chi’ites, reviendra. Les chi’ites croient que le retour du Mahdi sera l’annonce d’Armageddon.

 

En l’absence de l’Imam caché, explique Forghani, “le Jihad défensif” doit certainement avoir lieu, lorsque l’Islam est menacé, et les Musulmans doivent defendre l’Islam et tuer ses ennemis. Pour justifier une telle action, Alef cite le premier Imam des Chi’ites, Ali, qui déclarait : « Propager la guerre contre les ennemis vis-à-vis desquels la guerre est inévitable et lorsqu’il existe une forte probabilité que, dans un avenir proche, ils attaquent les Musulmans, alors, c'est un honneur et un devoir pour les Musulmans ».

 

Puis l’article cite le Coran (Albaghara 2:191-193) : « et Tuez-les partout où vous les trouvez et chassez-les des endroits d’où ils vous ont chassés, pour autant que la persécution [des musulmans] est pire que le massacre [des impies]… Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de persécution, car la religion est pour Allah ».

 

C’est le devoir de tous les musulmans de participer à ce Jihad défensif, explique Forghani. Une fatwa édictée par feu l’Ayatollah Khomeiny a exprimé clairement que toute domination politique des musulmans par les infidèles autorise les musulmans à défendre l’Islam par tous les moyens. Que l’Iran dispose, à présent, de missiles balistiques intercontinentaux signifie la capacité de propager la destruction sur Israël et de disposer bientôt d’ogives nucléaires pour ces missiles.

 

Dans le but d’attaquer l’Iran, dit l’article, Israël a besoin de l’approbation et de l’assistance de l’Amérique, et grâce à l’atmosphère actuelle de passivité aux Etats-Unis, on ne doit pas perdre l’occasion de rayer Israël de la carte avant qu’il n’attaque l’Iran.

 

Selon cette doctrine préventive, l’équivalent de plusieurs points de type Ground Zero en Israël doivent être détruits et son peuple anéanti. Forghani cite le dernier recensement publié par le Bureau Central de la Statistique d’Israël, qui démontre qu’Israël a une population de 7, 5 millions d’habitants dont la majorité, soit 5, 7 millions d’habitants sont Juifs. Puis il en retire les régions ayant la plus grande concentration de Juifs, indiquant que trois villes : Tel Aviv, Jérusalem et Haïfa contiennent plus de 60 % de la population juive que l’Iran pourrait prendre pour cible grâce à ses missiles balistiques Shahab 3, tuant ainsi tous ses habitants.

 

Forghani suggère que le missile Sejil iranien, qui est une roquette à deux étages, disposant d’une trajectoire et d’une vitesse qui le rend impossible à intercepter, devrait prendre pour cibles des installations israéliennes comme : le site nucléaire de Rafael, qui est le principal centre d’ingénierie nucléaire d’Israël ; le site nucléaire d’Eilun ; un autre réacteur israélien de Nebrin ; et le réacteur de Dimona dans le centre de recherche du Neguev, le réacteur le plus crucial d’Israël, parce qu’il produit 90% de l’uranium enrichi pour les armes nucléaires d’Israël.

 

D’autres cibles, selon cet article, comprennent les aéroports et les bases de l’armée de l’air, telle que la base de l’armée de l’air de Sedot Mikha, qui contient les missiles balistiques Jéricho et qui est située au sud-ouest de la base aérienne de Tel Nof, où les appareils équipés d’armes nucléaires sont stationnés. Les cibles secondaires incluent des installations énergétiques, les installations de traitement des eaux usées, les ressources d’énergie, et les infrastructures de transport et de communication.

 

Finalement, dit Forghani, les missiles Shahab 3 et Ghadr peuvent prendre pour cibles les implatantations urbaines jusqu’à ce que les Israéliens soient tous exterminés.

 

Forghani prétend qu’Israël pourrait être détruit en moins de neuf minutes et que Khamenei, en tant qu’autorité suprême, incarnation du Velayat e-Faghih (Le juriste suprême islamique), pense, lui-même, qu’Israël et les Etats-Unis ne doivent pas seulement être vaincus, mais annihilés jusqu’au dernier.

 

Les radicaux qui dirigent aujourd’hui l’Iran ne possèdent pas seulement plus de 1000 missiles balistiques, mais sont sur le point de lancer des missiles balistiques intercontinentaux et disposent de suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer six bombes nucléaires, tout comme ils continuent à enrichir de l’uranium à haute teneur, en dépit de quatre cycles successifs de sanctions de l’ONU.

 

Le document secret iranien, intitulé : “L’avenir est devant nous » indique clairement que ces radicaux pensent que la destruction d’Israël sera déclenché pour l’arrivée du dernier Messie et que même Jésus-Christ, qui se convertira à l’Islam, agira en tant que représentant du Mahdi, priant pour Allah, alors qu’il se tient derrière le 12ème Imam.

Adaptation Marc Brzustowski
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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 15:34

 

Don't worry America Israel is behind you (Copier)

 

"Behind"/derrière, à remplacer par "in front of" : devant... 

 

 

 

Jonathan S. Tobin @tobincommentary

http://www.commentarymagazine.com/2012/02/03/obama-leads-behind-israel-iran/


 

La plupart des observateurs ont passé ces derniers mois à tenter, désespérément, d’interpréter les signaux ambivalents émanant de l’Administration Obama, au sujet de l’Iran. Sa rhétorique a connu une escalade contre les ambitions nucléaires iraniennes, tout, en continuant, en même temps, à fuir timidement loin de toute action qui pourrait, effectivement, arrêter l’Iran, telle que prendre des sanctions sévères contre la Banque Centrale Iranienne, qui pourraient participer à un embargo partiel sur le pétrole iranien. Pourtant, alors que les diplomates américains traversent le globe en tentant de rallier les autres nations à un soutien aux sanctions contre l’Iran, les dirigeants américains ont affiché ouvertement leur manque de bonne volonté à envisager l’usage de la force et leur sentiment d’affolement et d’horreur à la seule pensée qu’Israël puisse agir de son propre chef.  

Le dernier signal contradictoire de ce genre est venu de la part du Secrétaire à la Défense, Léon Panetta, qui a déclaré à David Ignatius  du Washington Post, que sa plus grande inquiétude reste que les Israéliens finiront bien par prendre soin du problème par eux-mêmes :

 

Panetta pense qu’il existe une forte probabilité qu’Israël lance une frappe contre l’Iran en avril, mai ou juin – avant que l’Iran n’entre dans ce qu’Israël a décrit comme la « zone d’immunité », leur permettant de commencer à fabriquer une bombe nucléaire. Très bientôt, craignent les Israéliens, les Iraniens auront stocké suffisamment d’uranium enrichi dans des installations enterrées profondément dans des souterrains, pour fabriquer une bombe – et alors il n’y aura que les Etats-Unis qui seraient en mesure de les en empêcher par des moyens militaires.

 Ignatus poursuit en affirmant qu’Obama et Panetta ont demandé aux Israéliens de ne pas frapper, parce qu’ils pensent que cela “ferait dérailler le programme de sanctions internationales qui connaît un succès grandissant, ainsi que d’autres moyens non-militaires pour arrêter l’Iran avant qu’il ne franchisse le seuil [fatidique] ».

Quiconque cherchant à comprendre pourquoi les Israéliens semblent se rapprocher du moment de décider d’attaquer de leur propre chef n’a besoin que de le lire cette déclaration. Les Israéliens – et les Iraniens – savent pertinemment que le programme des sanctions en cours n’est, en aucun cas, en mesure d’arrêter l’Iran. C’est pourquoi Obama n’a pas seulement hésité à mettre en œuvre les sanctions rigoureuses récemment votées par le Congrès (malgré ses propres objections), mais, n’a jamais, non plus, contraint le Département du Trésor à appliquer les mesures existantes, qui étaient, de loin, beaucoup plus faibles, destinées à l’Iran.

Bien qu’Israël sache qu’il n’est pas en mesure de faire le travail pour renvoyer aussi loin que possible en arrière le programme nucléaire iranien, avec la même efficacité que les Etats-Unis, le Premier ministre Netanyahou et le ministre de la Défense Barak pourraient être arrivés aux mêmes conclusions que leurs ennemis iraniens, au cours des trois dernières années : Barack Obama est trop faible et indécis pour être pris au sérieux lorsqu’il menace l’Iran. Cela signifie que la seule alternative, sinon de s’assoir et d’attendre patiemment, pendant que les Iraniens laissent courir l’horloge diplomatique, face aux efforts parfaitement inefficaces menés par Washington pour les contenir, consiste bien, pour Israël, à mener cette frappe.

Clairement, la préférence de l’Administration serait que les Israéliens se montrent suffisamment intimidés par les pressions américaines pour qu’ils laissent tomber. Obama et Panetta aimeraient que Netanyahou pense que les Etats-Unis couperont les vivres aux Israéliens, de la même façon que l’Administration Eisenhower le fit en 1956, lorsqu’elle a abandonné Israël au beau milieu de la campagne du Sinaï. Mais, comme le fait remarquer Ignatus, une brèche ouverte avec Israël en pleine année d’élection équivaudrait à un suicide politique pour Obama.

Aussi, plutôt que de prendre la responsabilité de se confronter à un problème qui menace la paix du monde, une fois encore, l’Administration Obama tente de piloter depuis l’arrière. Sinon que, cette fois, elle ne se cache pas derrière la France, comme elle l’a fait en Libye, mais derrière le petit Israël, qui sera seul, face aux risques des contre-attaques iraniennes et sous la menace de voir son propre allié suspendre toute aide. Il est peu probable qu’Israël puisse se laisser convaincre de faire marche-arrière par les vagues promesses américaines de nouvelles négociations ou d’un renforcement des attaques dans le cadre de la guerre secrète. Aucun plan n’offre plus de chances de réussite. C’est pourquoi les Israéliens pourraient être sur le point de décider de lancer une frappe par leurs propres moyens.

Dans ces circonstances, Ignatus a raison de dire que les cercles dirigeants israéliens sentent qu’ils feraient probablement mieux de compter uniquement sur eux-mêmes, dans cette entreprise, plutôt que de se laisser enchaîner par Obama. Mais puisque l’Iran jure, une fois encore de détruire Israël, Netanyahou et Barak réalisent qu’il ne peuvent, tout simplement, pas tolérer de permettre à l’Ayatollah Khamenei de garder son doigt sur la gâchette nucléaire…


 Adaptation : Marc Brzustowski.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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