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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 19:17

Le site internet Daily Beast affirme qu’à la suite de la plainte déposée par Israël, à propos de la remarque de Panetta, selon laquelle une attaque contre l’Iran « pourrait consumer le Moyen-Orient », Washington a assuré à Jérusalem qu’il attaquerait, si le programme nucléaire de Téhéran franchissait certaines « lignes rouges ». 


 

Natanz

 

 

L’administration Obama a assuré, en privé, à Israël que les Etats-Unis frapperaient l’Iran si son programme nucléaire franchissait certaines « lignes rouges ». a rapporté, mercredi, le Daily Beast, ajoutant qu’au même moment, Washington tentait de convaincre Israël de ne pas attaquer unilatéralement Téhéran.

 

Selon ce reportage, “les Israéliens ont piqué une crise”, à la suite de la déclaration de Léon Panetta, disant, plus tôt, ce mois-ci, qu’une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran pourrait « consumer le Moyen-Orient dans une confrontation et un conflit que nous pourrions regretter ».

L’ambassadeur israélien à Washington, Michaël Oren a déposé une protestation diplomatique formelle, poussant la Maison Blanche à tenter de rassurer Jérusalem que l’Administration disposait de ses propres “lignes rouges” qui déclencheraient une frappe sur l’Iran et qu’il n’y avait aucun besoin qu’Israël opère unilatéralement, rapporte le site internet américain.

 

Le Daily Beast affirme que trois responsables militaires américains haut-gradés ont confirmé que les analystes au Pentagone tentaient de prédire quelles évolutions en Iran pourraient conduire à une frappe préventive israélienne contre les installations nucléaires de la République Islamique.

 


Site nucléaire iranien (archives)

 

 

Le reportage explique qu’en dépit de requêtes répétées remontant à 2009, le Gouvernement Netanyahou ne s’est pas mis d’accord sur le fait de demander la permission aux Etats-Unis ni d'envoyer une alerte significativement avancée en cas de frappe imminente.

Peu de temps après que l’ambassadeur israélien ait déposé une plainte contre la remarque de Panetta, le Secrétaire américain à la Défense a expliqué dans l’émission « 60 minutes » de CBS, qu’à partir du moment où l’Iran procéderait au développement d’une arme nucléaire, « alors nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour le stopper ».

 

Selon le Daily Beast, Matthew Kroenig, qui a servi en tant que conseiller spécial sur l’Iran au bureau du Secrétaire à la Défense, entre juillet 2010 et juillet 2011, a fourni quelques-unes des “lignes rouges” possibles, susceptibles de déclencher une frappe militaire contre l’Iran. Dans un article récent de foreign affairs (Affaires étrangères), il a mentionné que les Etats-Unis bombarderaient les installations nucléaires de l’Iran « si l’Iran expulse les inspecteurs internationaux en armes nucléaires, s’il commence à enrichir ses stocks d’uranium à un niveau suffisant de 90% pour des armes ou s’il installait ses centrifugeuses avancées dans son installation d’enrichissement d’uranium de Qom ».

 

Dans une interview avec le Daily Beast, Kroenig a également mentionné que la République Islamique avait annoncé en 2009 qu’il était prêt à construire 10 niveaux sites d’uranium enrichi. « Je doute qu’ils construisent dix nouveaux sites, mais je serais surpris si l’Iran ne faisait pas le forcing pour construire certaines installations secrètes d’enrichissement », a déclaré Kroenig au Daily Beast.

 

 

“Les progrès dans de nouvelles installations constituerait un facteur majeur dans notre evaluation du programme nucléaire iranien et transformeraient tous les aspects de notre politique envers lui, y compris la décision d’utiliser la force”, a t-il dit.

 

Ynet

Publié le : 

28.12.11, 17:05 / Israel News

 

 

 http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4168215,00.html

 

Adaptation : Marc Brzustowski

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 22:20
Iran : menaces de fermeture d’Ormuz au pétrole
mardi 27 décembre 2011 - 16h44
Logo MédiArabe.Info

Mohammad Reza Rahimi, premier vice-président iranien, prévient dans une déclaration que « si on devait adopter des sanctions contre (les exportations) de pétrole iranien, aucune goutte de pétrole ne transitera par le détroit d’Ormuz , nous n’avons aucune envie d’hostilités ou de violence mais les ennemis renonceront à leurs complots seulement le jour où nous les remettrons à leur place », a-t-il ajouté. Cette déclaration intervient alors que la marine iranienne a entamé samedi dix jours des manœuvres militaires navales autour du même détroit. Les forces navales ont été déployées à l’est du détroit, dans la mer d’Oman et dans le Golfe d’Aden, ainsi que dans l’océan Indien, alors que les Etats-Unis et certains pays européens envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l’Iran à cause de son programme nucléaire controversé. De leur coté, les américains maintiennent dans le Golfe une présence navale puissante, basée à Bahreïn. Par ailleurs, le procès de l’Américain s’est ouvert ce mardi en Iran où les autorités iraniennes l’accusent d’espionner le pays des mollahs au profit de la CIA. Mais Washington dit que « l’américain d’origine iranienne Amir Mirzaï Hekmati, arrêté en Iran et présenté par Téhéran comme un agent de la CIA, n’est pas un espion », a affirmé mardi le département d’Etat.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 16:59

6.12.2011

contact : emanuelle.vesely@realite-eu.org

http://www.realite-eu.org

Sanctions contre Téhéran – Pourquoi l’Union européenne est-elle hésitante ?

Par Matthias Küntzel

 

 

« La Grande Bretagne est isolée ! » Voilà comment de nombreux gros titres de commentateurs allemands ont résumé le résultat du dernier sommet de l’Union Européenne (UE). L’hebdomadaire allemand « Die Zeit » a même vu la « force » avec laquelle la Grande Bretagne « a été repoussée de l’Europe continentale » comme un signe de « renaissance » pour l’Europe et de « division …. de l’Occident. [1]

Je ne vais pas le pencher ici sur le débat sur l’union fiscale, mais plutôt sur une autre « division de l’Occident » et sur un danger que même les politiques fiscales les plus robustes ne pourront pas éliminer : le risque d’une bombe iranienne ou d’une bombe sur l’Iran.

Là-dessus Berlin et Londres sont également diamétralement opposés, bien que dans une différente constellation : alors que la politique iranienne de Londres peut compter sur l’approbation des Etats-Unis et d’acteurs importants de l’UE, l’approche de Berlin envers l’Iran est plus isolée qu’il n’y paraît en surface. La discussion sur la banque centrale iranienne le démontre bien.

Lutte au sujet de la Banque Centrale Iranienne (BCI)

Aujourd’hui, les sanctions sur la banque centrale iranienne sont perçues comme l’instrument-clé pour éviter la guerre tout en mettant un terme aux ambitions nucléaires du régime. Par conséquent, le Congrès américain a entériné le « Iran Threat Reduction Act (loi sur la réduction de la menace iranienne), qui interdit aux banques étrangères d’opérer aux Etats-Unis si elles mènent des transactions avec la BCI. « Cela peut causer des difficultés à court terme pour le marché mondial du pétrole, et cela peut irriter certains de nos alliés » a expliqué Howard Berman, membre du Congrès, « mais c’est nécessaire, car mettre un terme au programme nucléaire iranien est d’une importance stratégique capitale et nous allons manquer de temps. » [2]. Le souci de Berman concernant « certains de nos alliés » fait particulièrement référence à Berlin.

Alors que la Grande Bretagne a rompu toute connexion avec la BCI et que des appels similaires ont été lancés par la France et d’autres pour geler les comptes de la BCI en Europe, Berlin a choisi une différente approche. « Le gouvernement fédéral ne soutient pas cette demande. » [3] Pourquoi ?

Parce que  «  l’Allemagne, avant la France et l’Italie, est de loin le pays ayant le plus gros volume d’affaires traitées avec l’Iran » a expliqué le Frankfurter Allgemeine Zeitung. « En cas de sanctions beaucoup plus sévères, ces affaires pourraient être menacées. » Il y a « des voix puissantes au sein du gouvernement fédéral qui ne veulent pas mettre en péril les affaires germano-iraniennes tant que celles-ci pourraient être reprises par des sociétés d’autres régions comme la Russie ou l’Asie. »[4]

Bien sûr, Berlin veut également empêcher l’Iran de fabriquer des armes nucléaires. Mais les affaires sont prioritaires. Selon le Spiegel, le ministre allemand de l’Economie et de la Technologie Philipp Rösler est « fondamentalement d’accord avec l’usage d’un boycott plus sévère pour répondre à la menace nucléaire iranienne, tant que « les contrats existants qui ont été autorisés dans le passé ne sont pas trop affectés », comme l’ont annoncé les fonctionnaires de son ministère. » [5] Ceci est un argument absurde. Cependant l’Allemagne détient la clé technologique qui pourrait paralyser l’économie de l’Iran : deux tiers des sociétés industrielles iraniennes et trois quarts des petites et moyennes entreprises utilisent des machines et équipements d’origine allemande. C’est pourquoi « les Iraniens dépendent entièrement des pièces détachées et fournisseurs allemands » a affirmé Michael Tockuss, l’ancien président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie germano-iranienne à Téhéran. [6] Donc, le concept de sanctions occidentales est menacé par les priorités de Philipp Rösler.

L’Allemagne au cœur des discussions

A la fin d’Octobre 2011, David Cohen, le sous secrétaire du département du Trésor américain, responsable des sanctions contre l’Iran s’est rendu à Berlin et dans d’autres capitales européennes pour convaincre les Européens de la nécessité de sanctions contre la BCI.[7] Lorsque les ministres des affaires étrangères de l’UE ont discuté du dossier iranien le 14 novembre, l’Allemagne, « en tant que principal exportateur européen vers l’Iran, et en tant que pays ayant la plus lourde responsabilité historique envers Israël, [était] au cœur de ces débats. » [8] Il n’y eut cependant aucun résultat de cette rencontre et celle-ci fut ajournée au 1er décembre 2011.

Entre-temps, la pression s’est intensifiée sur les pays hésitants : l’Allemagne, de même que l’Italie, la Finlande et la Suède. Le 21 novembre, le président américain a qualifié la BCI de « problème de blanchiment d’argent » et a lancé un avertissement contre toute coopération avec cette dernière. Le jour même, le Canada et la Grande Bretagne ont unilatéralement rompu leurs liens avec la BCI alors que le président français Nicolas Sarkozy a non seulement lancé un appel au boycott de la BCI, mais aussi à l’arrêt de l’importation de pétrole iranien en Europe. [9]

Le 30 novembre, un jour après l’attaque organisée contre l’ambassade britannique à Téhéran, David Cohen est retourné au bureau de la Chancelière allemande pour prôner un boycott de la banque centrale. «  Le message de ce visiteur était clair à Berlin : ce n’est qu’après avoir épuisé toutes les possibilités en termes de sanctions que l’option militaire pourra être exclue. »[10] Le 1er décembre, les ministres des affaires étrangères de l’UE ont continué leurs débats sur l’Iran. Quels ont été les résultats ?

Ménagements après l’attaque de l’ambassade

Le gouvernement fédéral allemand est resté déterminé et a continué à rejeter les sanctions contre la BCI. Il s’est cependant joint à l’appel à un embargo européen sur les importations de pétrole, une mesure qui a bien moins d’impact sur les intérêts économiques de l’Allemagne. Les trois premiers trimestres de 2010, seulement 1.8 % des importations de pétrole en Allemagne provenaient d’Iran. En 2011, ce chiffre a continué à baisser jusqu’à 0.86 %. [11]

Néanmoins, la deuxième réunion des ministres des Affaires Etrangères européens n’a pas réussi non plus à accroître la pression sur l’Iran.   La banque centrale iranienne n’est même pas mentionnée dans la déclaration finale et la décision d’embargo sur le pétrole a été remise à plus tard puisque les conditions économiques difficiles dans des pays comme la Grèce et l’Espagne excluent prétendument une telle mesure. Maintenant des « experts techniques » sont en train de traiter cette recommandation et le débat a été ajourné jusqu’à la fin janvier, selon Catherine Ashton, chef de la politique étrangère de l’UE. [12] Résultat vraiment monumental ! Il n’est pas étonnant de voir que même Bloomberg.com, un service d’information spécialisé en économie, a tourné cette réunion en dérision : « Qui aurait pu penser qu’une semaine qui a vu des manifestants saccager l’ambassade britannique à Téhéran se termine avec une Europe qui manque de résolution envers le régime iranien ? » [13]

Néanmoins, les ministres des Affaires Etrangères ont condamné l’assaut de l’ambassade britannique à Téhéran et ont promis de répondre avec des mesures appropriées. [14] Mais le même jour, le ministre des Affaires Etrangères allemand M. Westerwelle a annoncé qu’il avait l’intention de recevoir le ministre des Affaires Etrangères iranien Ali Akbar Salehi pour des négociations bilatérales. [15] Les deux ministres se sont rencontrés à Bonn le 4 décembre 2011. 

Les négociations Westerwelle-Salehi

Alors que Londres a réagi à l’attaque de l’ambassade par le renvoi de 25 personnes qui travaillaient à l’ambassade d’Iran à Londres, l’ambassadeur iranien à Berlin a exprimé sa satisfaction au sujet des relations de son pays avec l’Allemagne : « Nos ministres se sont parlé au téléphone. Il se peut que notre ministre des Affaires Etrangères vienne à Bonn pour la conférence sur l’Afghanistan. Et M. Westerwelle a sollicité une réunion entre les deux ministres. » [16]

Pourtant, l’UE a interdit précisément à Ali Akbar, l’actuel ministre des affaires étrangères, l’accès à l’UE parce que, en tant qu’ancien directeur de l’Organisation de l’Energie Atomique Iranienne, il a joué un rôle essentiel dans le développement des armes nucléaires. [17] Au début 2011, le président iranien Ahmadinejad l’a nommé ministre des Affaires Etrangères. C’est pour cette raison que l’UE a levé l’interdiction de voyager de Salehi en mai 2011. Téhéran a appris comment une personne sous l’emprise de sanctions pouvait se libérer de celles-ci : il suffit de promouvoir la personne à un rôle de ministre. [18]

Une rencontre avec un représentant de ce régime niant l’Holocauste est déjà une raison suffisante de se plaindre. Mais aucune plainte n’a été entendue en Allemagne.

La situation a été encore davantage exacerbée par le rapport de l’AEIA du 8 novembre 2011 qui a apporté la preuve des recherches en armement nucléaire en lran. Quatre semaines plus tard, M. Westerwelle a rencontré une personne importante de ce programme d’armement nucléaire en agissant comme si ce rapport n’existait pas. L’Allemagne est le seul pays en Occident à pratiquer ce genre de dialogue. Elle fait comprendre au régime iranien qu’il a un partenaire au sein de l’UE qui cherche à contrecarrer les efforts occidentaux de pression sur le régime. Ce n’est certainement pas un moyen d’entraver le programme d’armement nucléaire iranien.

Cela a été confirmé par M. Salehi après sa rencontre avec son homologue allemand. « L’unité des Européens n’est que superficielle », a-t-il affirmé dans un entretien avec l’agence de presse allemande Mehr News . « Chaque membre poursuit ses propres intérêts …. Ils [« les Européens »] ont cette approche axée sur le profit, et avec un tel clivage,  les sanctions ne peuvent pas être imposées. » [19]

La question demeure de savoir comment cette politique peut se concilier avec les déclarations pro-israéliennes de la Chancelière allemande. Y a-t-il un gouffre entre le bureau de la Chancelière allemande et le ministère des Affaires Etrangères en ce qui concerne l’Iran ? [20] Probablement pas tant que ça. Il n’y a jamais eu de ministre des Affaires Etrangères aussi affaibli et un Chancelier aussi fort concernant la politique étrangère. Nous devons donc soupçonner Angela Merkel d’être d’accord avec la politique iranienne de l’Allemagne. Après tout, le rejet d’action unilatérale contre l’Iran peut lui être attribué.

Coalition des Détracteurs

Si le gouvernement fédéral allemand était vraiment concentré sur un « resserrement rapide et robuste » des sanctions, l’Allemagne aurait depuis longtemps rejoint la coalition menée par la France et la grande Bretagne depuis 2007. Berlin l’a rejeté à plusieurs reprises. Une exception s’est produite le 26 janvier 2010. Ce jour là, et en compagnie du président israélien Simon Peres, la Chancelière a déclaré que l’Allemagne est « préparée, avec un groupe d’Etats volontaires, à imposer des interdictions plus strictes sur le commerce avec l’Iran. »[21]

Un embargo sur le commerce par un « groupe d’Etats volontaires», par exemple l’Allemagne et l’Italie, pourrait être vraiment efficace. D’après des statistiques du Bureau Allemand du Commerce Extérieur en septembre 2007, les sociétés allemandes sont leaders sur le marché dans sept des neuf secteurs d’ingénierie en Iran. L’Italie est en tête de liste dans les deux catégories finales. [22] Une partie essentielle de l’économie iranienne repose entre les mains des Allemands et des Italiens sans la capacité des Chinois ou des Russes à intervenir avec des pièces détachées à la dernière minute.

Si la France rejoignait ce « groupe d’Etats volontaires », la pression sur Téhéran serait encore plus immense. Après tout, dans les huit premiers mois de 2011, 64% de toutes les exportations européennes vers l’Iran provenaient de ces trois pays. (Valeur totale : 6.7 milliards d’euros). L’Allemagne est en tête de liste avec un volume d’exportations équivalent à un montant de 2 milliards d’euros, suivie par l’Italie (1.2 milliards d’euros) et la France (1.1 milliard). [23]

Mais en février 2010, la Chancelière allemande a refusé toute « coalition d’Etats volontaires» et a déclaré : « En tant qu’Européens, nous voulons prendre toutes les mesures ensemble. » [24] Ceci, néanmoins, correspond davantage à une « coalition des détracteurs ». Prendre toutes les mesures ensemble revient à laisser la vitesse et la portée des sanctions au pays les moins enclins à prendre des sanctions.

C’est là que réside le caractère exemplaire de la nouvelle politique iranienne de la Grande-Bretagne : elle a renforcé la variante de politique unilatérale avec son boycott unilatéral et décisif de la BCI. Elle l’a fait passer au lieu d’attendre un consensus des 27 Etats membres de l’UE et a également montré quels moyens sont disponibles pour l’Allemagne si elle voulait vraiment empêcher l’Iran d’obtenir la bombe ou d’éviter une bombe sur l’Iran.

En ce moment, les gros titres des médias européens sont dominés par les déficits budgétaires d’Etats membres de l’UE. Berlin prévaudra peut-être avec son concept d’ « union fiscale ». Il me paraît pourtant assez improbable que l’Europe, sous la direction de l’Allemagne, accepte la bombe nucléaire iranienne. La décision sur la direction à prendre par l’UE reste ouverte. Elle a juste été repoussée jusqu’à la fin janvier.

 

Références

[1]Bernd Ulrich, Stärker, besser mehr, in DIE ZEIT, December 15, 2011.

[2] Iran sanctions bill worth the risk of market disruption, auf: http://thehill.com/blogs/floor-action/house/199241-dem-lawmaker-iran-sanctions-bill-worth-the-risk-of-oil-market-disruption, December 13, 2011.

[3] Daniel Brössler, Sanktionen gegen Iran wegen Atomprogramm – Westerwelle pocht auf Öl-Embargo-Politik, in: Süddeutsche Zeitung (SZ), November 28, 2011.

[4] Berlin für ‘deutliche Verschärfung’ der Iran-Sanktionen, in: FAZ, November 23, 2011. 

[5] Boykott gegen die Bombe, in: Der Spiegel 46/2011, November 14, 2011, p. 86. Emphasis added by author.

[6] Interview with Michael Tockuss, Focus Online, February 12, 2006; see also: Matthias Küntzel, “Berlin, The Ayatollahs, And The Bomb”, in: The Journal of International Security Affairs, Number 18, Spring 2010, pp. 39-46. 

[7] Matthias Rüb, Amerika dringt auf Iran-Sanktionen, in: FAZ, 26.10.2011.

[8] Berlin Considers Stronger Sanctions: US and Israel Demand Greater Measures against Tehran, on: Spiegel-Online, November 16, 2011.

[9] France urges freeze on Iranian oil purchases, central bank assets, on: httw://www.theglobeandmail.com, November 21, 2011.

[10] Dieter Bednarz, Quellen austrocknen, in: Spiegel 49/2011, p. 112.

[11] Bundesamt für Wirtschafts- und Ausfuhrkontrolle, Rohölimporte September 2011, auf: http://www.bafa.de.

[12] L’UE renfoce les sanctions sur l’Iran et envisage une interdiction du pétrole, sur www.reuters.com, December 1, 2011. Le passage correspondant tiré de la décision du Ministre des Affaires Etrangères et formulé comme suit: “ le Conseil a accepté d’élargir des sanctions existantes, en examinant, en coordination étroite avec des partenaires internationaux, des mesures supplémentaires incluant des mesures visant à affecter durement le système financier iranien, dans les secteurs du transport, de l’énergie, des mesures contre les Gardiens de la Révolution Iranienne, de meme que dans d’autres domaines. Le Conseil a chargé des organismes du Conseil préparatoire d’élaborer davantage ces mesures pour les adapter, au plus tard pour le prochain Conseil des Affaires Etrangères ». 3130th Foreign Affairs Council meeting, Brussels December 1, 2011, Council conclusions on Iran

[13] EU Wimps Out on Oil Sanctions to Halt Iran’s Nuclear Drive, on: http://bloomberg.com , December 1, 2011.

[14] 3130th Foreign Affairs Council meeting, Brussels December 1, 2011, Council conclusions on Iran.

[15] Sebastian Fischer, Washington fürchtet Alleingang Israels, in: Spiegel-Online, December 1, 2011.

[16] “Wir sind an Sanktionen gewöhnt”. Interview with Iran’s Ambassador in: Spiegel-Online, December 1, 2011.

[17] Council Decision of 26 July 2010, in: Official Journal of the European Union, 27 July 2010, L 195/61.

[18] Iran Sanctions E-Z Pass. Tehran officials exploit a loophole to travel the world, in: Wall Street Journal, August 11, 2011.

[19] Parisa Hafezi and Ramin Mostafavi, Iran says EU will not impose oil sanctions, December 11, 2011, in http://uk.reuters.com.

[20] This impression could have arisen in May 2011, since Angela Merkel was the one who enabled sanctioning of the European-Iranian Trade Bank in Hamburg, thereby stopping the Foreign Office, which had sought to expand the bank’s areas of activity. cf. Matthias Küntzel, Berlin lässt iranische Bank fallen, May 15, 2011, at: http://www.matthiaskuentzel.de/contents/berlin-laesst-iranische-bank-in-hamburg-fallen.

[21] Merkel und Peres einig über Iran-Politik, in: FAZ, January 27, 2010

[22] Bundesagentur für Außenwirtschaft und Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau e. V., Wachstumsmärkte im Nahen und Mittleren Osten, Cologne 2007, p. 10, 35, 73, 86, 119, 151, 163, 187 and 226.

[23] Eurostat, November 25, 2011.

[24] Interview with Angela Merkel, in: FAZ, Februar 25, 2010.

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 16:47

Velayate 90.25.12.11 (Copier)

L’exercice naval iranien Velayati 90 

 

Le Général de Brigade Ahmad Vahidi, Ministre de la Défense iranien, a répliqué, lundi 26 décembre, au reportage de Debkafile ( ICI), qui révélait le plan de Téhéran cherchant à utiliser ses grandes manœuvres navales d’une durée de dix jours, à l’Est du Détroit d’Ormuz, pour tester ses prouesses tant vantées en cyber-renseignement contre les navires de guerre américains. Il a déclaré que l’Iran dispose de grandes capacités, dans « tous les domaines de la défense nationale, y compris l’emploi de drones de renseignement, autant que le décodage des systèmes d’avions de ce type, d’électronique de contre-espionnage, ainsi que de techniques de guerre secrète ». La République islamique, a-t-il dit, pourrait utiliser des drones aériens pour contrer toute guerre secrète potentielle, menée par les Etats-Unis. Les paroles de Vahidi impliquaient deux points cruciaux : que Téhéran ne s’attend pas à ce que les Etats-Unis perpètrent seuls une frappe contre ses installations nucléaires, mais bien plutôt en conjonction avec un ou des membre(s) permanent(s) de l’OTAN et Israël. Et, deuxièmement, que la République Islamique s’est convaincue qu’en abattant le drone furtif américain RQ 170, il avait acquis toute la technologie nécessaire et suffisante pour repousser toute pénétration et attaque de la part de drones et d’avions de chasse disposant de capacités furtives.

 

Tout en se vantant de ses capacités de surpasser une “guerre secrète menée par les Etats-Unis” par des moyens électroniques de renseignement, le ministre de la défense d’Iran a évité de réitérer les mêmes fanfaronnades concernant une offensive de guerre à grande échelle.

 

Ceci, selon les sources militaires de Debkafile, parce que Téhéran a des raisons de penser que Washington, également, dans une autre phase de restructuration stratégique, a arrêté de penser en termes de guerre à grande échelle contre l’Iran et a opté pour une approche sélective, comme l’a dévoilé un article de Matthew Kroenig, publié dans la dernière diffusion de la revue Affaires étrangères, qui fait autorité.

 

Selon cette approche, les Etats-Unis seraient capables de mettre hors d’état de nuire et de démolir les installations nucléaires connues de l’Iran en prenant pour cibles des installations sélectionnées, telles que le site UF6 d’Ispahan qui convertit du yellowcake en gaz hexafluoride d’uranium ; le réacteur d’eau lourde d’Arak et divers sites de production centrifuge près de Natanz et de Téhéran, tous étant situés au-dessus du sol et qui sont donc hautement vulnérables aux frappes aériennes ».

 

Les remarques du Général Vahidi visaient à avertir les Etats-Unis que l’Iran est aussi capable de battre à plate couture des frappes secrètes contre ces sites. Il a déclaré que l’Iran dispose de vastes capacités dans tous les domaines de la défense et qu’il développera et maintiendra ses réalisations achevées au cours des circonstances les plus difficiles et sous le coup de sanctions complètes et exhaustives ».

 

http://www.debka.com/article/21600/

 

DEBKAfile Reportage exclusif 25 décembre 2011, 7:37 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 20:51

 

IranMilitarykhomeini-RQ-170 (Copier)

 

L’Iran montre ses muscles

 

 

L’Iran a lancé ses manœuvres navales “Velayati 90” (Suprématie 90), d’une durée de dix jours, dans l’Est du Détroit stratégique d’Ormuz, samedi 24 décembre, afin de montrer ses muscles – plus que tout, en direction de Washington, dans la perspective du changement radical de position de l’Administration Obama, en faveur d’une attaque pour détruire le programme nucléaire de la République Islamique.

 

Il s’agit d’un message selon lequel, quelle que soit la proximité des bateaux de guerre américains dans la zone, l’Iran est capable de fermer le Détroit d’Ormuz sur le Golfe persique et de bloquer le passage d’un tiers de la consommation de pétrole mondiale ; et que, s’il est attaqué, il ne se contentera pas de répliquer contre des cibles américaines dans la région et contre Israël ; l’Arabie Saoudite et la Jordanie sont mises, en supplément, dans le collimateur.

 

Israël a été informé du retournement de la politique américaine envers l’Iran, lors du tête-à-tête que le Président Obama a mené avec le Ministre de la Défense israélien Ehud Barak, à l’hôtel Gaylord, du Maryland, le 16 décembre. Pour le Premier Ministre Binyamin Netanyahou et Barak, le resserrement de la coordination envers l’Iran, entre les Etats-Unis et leur gouvernement, est le signe d’une réalisation, qui n’avait encore jamais été couronnée de succès. Ils ont, au contraire, cumulé les problèmes intérieurs, du fait d’une campagne lancinante, mise sur pied pour mettre à mal leur gouvernement, en invoquant un sujet épineux de politique intérieure après l’autre, de façon à leur mettre des bâtons dans les roues.

 

Jusqu’à présent, leurs adversaires politiques n’ont fait aucun progrès. L’administration Netanyahou est soutenue par une majorité parlementaire confortable, capable de se concentrer avec toute l’assurance qui convient, sur un processus de prise de décision militaire d’urgence.

 

Les grandes manœuvres iraniennes couvrent une bande de mer de 2000 kms, au-delà du Détroit d’Ormuz, dans le nord de l’Océan Indien et dans le Golfe d’Aden, à ‘l’entrée de la Mer Rouge.

 

Les sources militaires de Debkafile attendent de voir comment évoluent les exercices iraniens, dans la mesure où deux porte-avions américains patrouillent dans les mêmes eaux, accompagnés de leurs groupes de force de frappe : l’USS John C. Stennis et le Groupe d’attaque amphibie de  l’USS Bataan.

 

 

Depuis qu’ils ont capturé le drone furtif américain RQ-170, le 4 décembre, les Iraniens semblent prêts à exhiber toutes leurs cartes en matière de renseignement et de cyber-guerre, quitte à les gâcher. Ils prétendent que, grâce au drone, ils ont acquis le contrôle de la technologie américaine de cyber-guerre et de renseignement et qu’ils sont désormais capables de surpasser les systèmes de renseignement militaire à bord des porte-avions, des bateaux de guerre, des bombardiers et jets de combat américains. Téhéran se donne à fond pour faire la démonstration que le drone a bien été abattu, grâce à des moyens technologiques et de renseignement supérieurs, et pas comme la conséquence d’un dysfonctionnement, comme l’ont prétendu des officiels américains. On s’attend à ce que cette prouesse supposée soit, à nouveau, testée contre les vaisseaux de la marine américaine ou des avions de l’armée de l’air, pour montrer aux Américains qu’ils ne sont pas en situation d’attaquer les sites nucléaires américains.

 

Par conséquent, pour Téhéran, il est plus important, lors de Velayati 90, de tester ses capacités de renseignement contre les systèmes américains que de conduire des exercices d’opérations navales, parce que, sans les premières (contre le drone), les dernières n’ont aucune chance contre les capacités américaines.

 

Le haut commandement américain est certainement très bien préparé à ce défi, selon les sources du renseignement militaire de Debkafile. Quoi qu’il en soit, la vantardise iranienne est difficile à passer sous silence.

 

Le 19 décembre, le chef du renseignement iranien, le Général Seyyed Hessam Hashemi s’est vanté : « l’Iran abattra tous les drones et avions espions agressifs, si les Etats-Unis poursuivent leurs opérations d’espionnage au-dessus de l’Iran. L’Iran joue une mise très importante : l’échec de sa performance face aux forces américaines dans la région dira à l’Occident et à ses alliés arabes du Golfe que les extrémistes de Téhéran parlent fort, mais qu’ils ne sont pas capables de mettre leurs menaces en application.

 

DEBKAfile Reportage spécial 25 décembre 2011, 7:37 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 14:47

par Ray Achled - Jeudi 22 décembre 2011 à 14:27

 

http://www.guysen.com/

 

 

Israël et l’Inde ont signé un partenariat concernant la fourniture de gaz. L’Etat hébreu se veut être, à l’avenir, le principal fournisseur en gaz de New Dehli. Les responsables israéliens ont arraché l’accord au nez et à la barbe de l’Iran.

 


Le gaz israélien fait des envieux. Après la découverte des réserves Tamar et Léviathan, il est même devenu une monnaie d’échange non négligeable pour l’Etat juif. Et aux dernières nouvelles, c’est l’Inde qui devrait profiter de la nouvelle mine d’or israélienne. Israël vient d’offrir à l’Inde une solution intéressante de livraison de gaz.

L’offre a été soumise par le ministre des Finances israélien, Youval Steinitz, qui était en visite à New Dehli la semaine dernière.

Lors de sa rencontre avec son homologue indien, Pranab Mukherjee, le chef du Trésor de l’Etat hébreu a affirmé qu’Israël pourrait « volontiers exporter du gaz vers l’Inde. »

Selon certaines sources, les deux pays devraient mettre en place un comité commun dans le but de réaliser une étude de faisabilité de l’offre. Les discussions devraient s’intensifier au cours d’une visite exceptionnelle du ministre indien des Affaires étrangères en Israël en janvier.

Il faut savoir que l’Inde est pour le moment dépendante du Qatar et d’Oman pour les livraisons de gaz. L’Iran s’est aussi intéressé à devenir le principal fournisseur du pays mais la République Islamique a annulé un accord important, en raison du soutien indien au programme onusien de sanctions contre le régime de Téhéran.

Israël a donc sauté sur l’occasion de s’emparer d’un marché qui relève aussi bien de l’intérêt commercial que stratégique. L’Etat juif a d’ailleurs déjà commencé le processus d’exportation de son gaz vers l’Europe à travers la Grèce et Chypre.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 11:11

 

Baraks meeting with Obama 16.12 (Copier)

 

Barack Obama et Ehud Barak dans le Maryland

 

L’Iran s’est lancé dans des “activités en relation avec un possible armement [nucléaire]”, ont affirmé des sources américaines, mercredi 22 décembre, rendant ainsi compte du retournement radical de l’attitude de « wait-and-see » [attendre et voir], observée par l’Administration Obama, concernant toute attaque de l’Iran. Cette semaine, le Secrétaire à la Défense Léon Panetta et le Président de l’Etat-Major interarmes américain, Martin Dempsey ont exprimé publiquement ce changement de ton. Les sources de Debkafile à Washington mentionnent que la République islamique a franchi la ligne rouge instaurée par le Président Obama, en ce qui concerne les Etats-Unis, c’est-à-dire, lorsque Téhéran commencerait à utiliser des technologies et des matériaux fissiles (l’uranium enrichi) qu’il a amassé, pour assembler une bombe ou un missile à des ogives. Cela marque le moment où l’Iran devient une puissance nucléaire et il ne reste qu’une courte période avant qu’il ne dispose réellement d’une arme nucléaire opérationnelle.

 

Washington a toujours affirmé que lorsque l’ordre serait donné à Téhéran de fabriquer une arme, les Etats-Unis l’apprendrait en très peu de temps.

 

Le drone furtif américain RQ-170 a été envoyé, pour la première fois, dans l’espace aérien iranien pour découvrir des preuves qui confirmeraient ce soupçon. Le 4 décembre, les Iraniens ont abattu l’avion de reconnaissance sans pilote, grâce à des moyens de renseignement ou de cyber-guerre non encore pleinement élucidés. Les Etats-Unis – et, aussi, plus probablement Israël – se sont alors tournés vers d’autres ressources de renseignement pour découvrir ce que l’Iran était sur le point de faire. Selon des sources du renseignement militaire de Debkafile, ils ont trouvé des preuves que l’Iran avait, en fait, commencé à assembler des composants d’une bombe nucléaire ou d’une ogive.

 

Cette découverte a précipité les dernières déclarations de M. Panetta et du Général Dempsey. Le Secrétaire à la Défense l’a fait comprendre en quelques mots, lorsqu’il a déclaré, mardi 20 décembre : « En dépit des efforts visant à interrompre le programme nucléaire iranien, les Iraniens sont parvenus à un point où ils sont en capacité d’assembler une bombe dans l’année en cours, et probablement en moins de temps que ça ».

 

Le jour suivant, le Général Dempsey a affirmé, de son côté : « ma plus grande inquiétude est qu’ils sous-estiment notre détermination. Toute erreur de calcul pourrait avoir pour conséquence que nous soyons entraînés dans un conflit, et cela constituerait une tragédie pour la région et pour le monde ».

 

Dennis Ross, qui était jusqu’au mois dernier, le conseiller principal du Président Obama pour le Moyen-Orient, et le principal architecte des politiques de la Maison Blanche, concernant le programme nucléaire iranien et l’entente avec Israël à ce sujet, avait affirmé : « Israël a quatre sujets de préoccupation, concernant l’enrichissement d’uranium réalisé dans l’installation nucléaire souterraine de Fordo, près de Qom et de nouvelles évolutions qui en découlent :

 

1.  L’accumulation, par l’Iran, d’uranium pauvrement enrichi, sa décision d’enrichir jusqu’à 20%, “alors qu’il n’y a aucune raison de le faire”.

2.   Le “renforcement” des sites nucléaires iraniens, essentiellement en tranférant les installations en sous-sol.

3. D’autres activités en relation avec une possible conversion en armement.

4.   Israël soupçonne que Fordo ne soit pas la seule installation enterrée de l’Iran, et que “l’armement” nucléaire se poursuit subrepticement dans des localisations souterraines supplémentaires. « Je ne voudrais pas faire de Qom une exception et affirmer que c’est la seule ligne rouge israélienne qui déclencherait une réplique militaire ».

 

Nos sources militaires révèlent que ces évolutions ont été évoquées lors du court entretien épique entre le Président Obama et le ministre de la Défense israélien Ehud Barak, à l’hôtel Gaylord du Maryland, le 16 décembre. Il s’est clôturé par un accord sur les réponses communes des Etats-Unis et d'Israël, face à la nouvelle situation qui se développe en Iran.

 

La Maison Blanche a accepté, depuis, l’évaluation israélienne du calendrier concernant la bombe nucléaire iranienne et elle approuve la conviction qu’à moins que l’Iran ne revienne sur sa décision de fabriquer une bombe nucléaire et ne fasse marche-arrière dans le processus qu’il a mis en route ce mois-ci, la seule option restante serait une frappe militaire pour mettre son programme nucléaire hors d’état de nuire.

 

 

A la suite de la rencontre dans le Maryland, les sources de Debkafile mentionnent qu’un cortège de responsables américains de premier plan s’est rendu en visite en Israël, afin de renforcer la coordination entre les Etats-Unis et Israël, pour leurs prochaines actions. Le Lieutenant-Général Frank Gorenc, commandant de la 3ème force aérienne américaine, était parmi ces visiteurs. Il est venu organiser le plus vaste exercice militaire conjoint entre Israël et les Etats-Unis, comme faisant partie du panel des réponses communes aux étapes franchies par l’Iran.

 

Mardi 20 décembre, on a assisté à l’arrivée de la Sous-Secrétaire d’Etat, Wendy Sherman, le bras droit d’Hillary Clinton, en compagnie de Robert Einhorn, un conseiller spécial du Département d’Etat sur les sujets de non-prolifération. Tous deux sont venus pour resserrer les termes diplomatiques des décisions arrêtées par le Président Obama et le Ministre de la Défense Barak, lors de leur rencontre à Washington.

 

DEBKAfile Reportage exclusif December 22 décembre 2011, 9:49 AM (GMT+02:00)

 http://www.debka.com/article/21589/

Adapté par Marc Brzustowski

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 15:14

 

US Gen. Martin Dempsey

 

24 heures à peine après que le Sécrétaire américain à la Défense Leon Panetta ait déclaré que l’Iran pourrait fabriquer une bombe nucléaire dans l’année voire moins, le Général Martin Dempsey, Président de l’Etat-Major interarmes des Chefs de l’armée des USA a diffusé un avertissement : « L’Iran joue à un jeu dangereux, dont le piège peut se refermer sur le Moyen-Orient ; le Moyen-Orient, mais aussi d’autres régions, nous entraînant dans un conflit majeur et qui relancerait la course aux armements ». Au cours d’une étape en Afghanistan, le Général s’est adressé à CNN, concernant ses préoccupations, quant aux ambitions de l’Iran, de l’Irak à l’Afghanistan, en passant par le Koweit et l’Arabie Saoudite.


 

Il s'est décrit comme en train de diriger tranquillement la planification militaire à l'oeuvre, en vue d’une attaque contre les armes nucléaires iraniennes, si le Président lui en donnait l’ordre. « Nous sommes en train d’examiner une gamme d’options possibles », a confié le Général. « Ne nous poussez pas à aller plus loin », a-t-il affirmé à l’intention de l’Iran.

 

 

Des sources militaires à Washington, proches de Debafile, précisent qu’il faut noter qu’en l’espace de 24 heures, deux hautes figures du gratin de la sécurité américaine ont fait référence à une guerre contre l’Iran comme s’agissant d’une option réaliste et d’une probabilité imminente. C’est une étape importante, qui se démarque des mentions ordinaires, en provenance des Etats-Unis, disant qu’une option militaire est toujours d’actualité ("sur la table"), mais en dernier ressort, pour stopper la progression de l’Iran vers l’acquisition de la bombe nucléaire, qu’on évaluait, il y a peu, n’être envisageable que dans quelques années, dans un avenir encore éloigné.

 

Le Général Dempsey a poursuivi en disant : “Ma plus grande inquietude, c’est qu’ils (les Iraniens) se trompent dans leur évaluation de nos résolutions. Toute erreur de calcul peut avoir pour signification que nous soyons entraînés dans le conflit, et ce serait une tragédie pour la région et pour le monde.

 

“Il n’y a aucune garantie qu’Israël tienne compte de l’avertissement des Etats-Unis, s’il se décide à attaquer l’Iran », a-t-il ajouté, « mais l’Amérique partage ses renseignements avec Israël. Nous tentons d’établir une relative confiance, de la part des Israéliens, dont nous reconnaissons pleinement les préoccupations et nous collaborons avec eux, en faisant en sorte d’y répondre », a voulu rassurer le Général.

 

 

Le Général Dempsey a clarifié un autre point de controverse restée obscure, lorsqu’il a expliqué que la perte du drone ne représente pas la fin des efforts américains pour comprendre ce que l’Iran fabrique. L’Amérique recueille des renseignements contre l’Iran, à travers une grande diversité de moyens. « Il serait particulièrement imprudent, de notre part, de ne pas chercher à comprendre ce qu’une nation qui s’est, d’elle-même, déclarée l’adversaire des Etats-Unis, est en train de faire»

 

DEBKAfile Reportage spécial 21 décembre 2011, 8:45 AM (GMT+02:00)

 

http://www.debka.com/article/21587/

 

Adapté par Marc Brzustowski

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 16:02

19.12.2011

http://www.realite-eu.org/site/apps/nlnet/content3.aspx?c=9dJBLLNkGiF&b=2331129&ct=11552747

contact : emanuelle.vesely@realite-eu.org

 

Explosion dans un Dépôt de Missiles Iranien : Analyse Et Implications 

Par Michael Elleman
Maitre de recherche pour la Coopération sur la Sécurité Régionale 
Institut International pour les Etudes Stratégiques (IISS)

 

Le 12 novembre une explosion massive a eu lieu dans un petit campement situé à l’intérieur d’une vaste base militaire à environ 40 kilomètres au sud ouest de Téhéran. L’explosion a tué le major-général des Gardiens de la Révolution islamique, Hassan Tehrani Moghaddam, de même que deux douzaines d’autres membres de la Garde. Mogaddam, décrit par ses pairs comme  « l’architecte » du programme de missiles balistiques iranien, a été enterré avec les hommages de l’Etat et en la présence de l’Ayatollah Ali Khameini, leader suprême, ce qui est très révélateur de son importance pour le régime.

Selon le général Ramazan Sharif, porte-parole des Gardiens de la Révolution, l’explosion a eu lieu pendant que le personnel militaire transportait des munitions dans une base. L’explication semble peu plausible car le local où a eu lieu l’incident manque de bunkers de stockage et n’est pas conçu pour recevoir ou conserver des munitions, et il serait vraiment inhabituel que des opérations de routine même dangereuses, notamment la manipulation ou le déplacement de matériels explosifs, se fassent en présence d’officiers haut gradés.

D’autres rapports suggèrent que l’incident s’est produit alors que les ingénieurs expérimentaient un nouveau missile. Cette explication est raisonnable. La base militaire d’Alghadir a beaucoup de locaux adaptés aux essais de missiles et Moghaddam, en tant qu’un des experts techniques principaux du programme de missiles, voudrait en toute logique superviser les activités essentielles au développement d’un nouveau missile. Cependant, contrairement à la plupart des sites de la base, le local détruit n’était pas conçu pour supporter des opérations dangereuses, notamment des expériences sur des propulseurs pleins d’essence. Le site, par exemple, n’avait pas de bermes de terre autour des bâtiments en aluminium légèrement renforcé  pour protéger le personnel et les structures avoisinants contre les effets d’une explosion accidentelle. Il n’avait pas non plus de protection contre la foudre, un élément qu’on trouve dans tout local dédié à la manipulation de matériaux volatiles, d’explosifs et de propulseurs. Et bizarrement, le site contenait un terrain de football . Personne ne s’attendrait à trouver un lieu de récréation près d’un local dangereux.

Néanmoins, il est certainement possible que des ingénieurs aient décidé de faire les essais dans un lieu peu adapté à des activités dangereuses car les procédures et les missiles étaient des secrets bien gardés il était prévu que des officiers de haut rang, incluant le général Moghaddam y participent. En toute cohérence avec cette ligne de raisonnement, le frère du général décédé, Mohammad Tehrani Moghaddam, a affirmé dans une interview donnée à un média national qu’  « il (Hassan Moghaddam) avait perdu la vie alors qu’il faisait un essai final sur le missile… C’ était en rapport avec un missile balistique intercontinental…. C’était un procédé complètement confidentiel de haute technologie. »

Bien que les affirmations attribuées au frère du général Moghaddam aient été ensuite modifiées pour éliminer toute référence à « des missiles intercontinentaux », il reste des raisons de s’inquiéter. Alors que les affirmations du frère du général Moghaddam seraient la première fois qu’on mentionne en public , ou la première preuve que l’Iran travaille sur un missile à longue portée capable d’atteindre l’Europe ou les Etats –Unis, elles ne peuvent pas être rejetées facilement.Le général Moghaddam était un ingénieur professionnel, réputé voir été formé en Chine et en Corée du Nord. Son collègue commandant de la Garde, Mostafa Izadi, a dit que Moghaddam avait « depuis 1994 été un pionnier des systèmes de missiles sol-sol de l’IRGC …. Ce travail qui effrayait tant les pouvoirs impérialistes dans le monde. » Mais plus important encore, on pense que le général Moghaddam est la source d’inspiration et le cerveau à l’origine du développement du missile Sajjil-2 à propergol solide, à deux étapes, capable d’atteindre le couloir sud-est de l’Europe.

Le Sajji-2 est encore en cours de développement et a besoin de deux ans ou plus d’essais de vol avant de devenir opérationnel. Cependant, contrairement aux autres missiles iraniens qui sont fondés sur des technologies à propergol liquide et doivent être importés, le Sajji-2 est fondé sur des technologies élaborées en Iran. Le travail iranien sur le Sajji-2 montre en effet que les ingénieurs ont maîtrisé le processus de conception, développement, fabrication et essai de grands missiles à propergol solide, un moyen nécessaire qui pourrait être utilisé pour façonner des missiles balistiques à portée intermédiaire ou intercontinentale.

Il n’y a pas de preuve dans le domaine publique, outre les commentaires faits par le frère du général Moghaddam, qui suggère que l’Iran soit en ce moment en train de travailler sur le développement de missiles cabales d’atteindre toute l’Europe. Mais la capacité de l’Iran à le faire est indéniable, et des efforts préliminaires dans ce but pourraient facilement être cachés du public. Heureusement, si l’Iran devait progresser dans un programme de création de missiles à portée intermédiaire ou plus longue, il devrait à un moment donné dans le processus de développement procéder à des séries d’essais de vol. L’examen de programmes de développement menés dans d’autres pays et en Iran montre que les programmes d’essais de vol prennent au moins trois ans et souvent bien plus. Il est ironique de constater que le délai nécessaire à la création d’un missile à longue portée correspond aux estimations actuelles du moment où l’Iran pourrait être capable de façonner un petit arsenal d’armes nucléaires en utilisant les procédés d’enrichissement qu’il a développés ces deux dernières décennies.

La République Islamique doit donc être étroitement surveillée par la communauté internationale. Si Téhéran commence des essais de tirs de missiles capables d’atteindre l’Europe, c’est un autre indice sûr et indéniable que l’Iran a également l’intention d’élaborer des bombes nucléaires, puisqu’un missile balistique à armement conventionnel et à portée intermédiaire a peu d’intérêt stratégique.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 17:54

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Une source du renseignement occidental affirme que l’Iran a stupéfié l’Occident en “pointant l’éclat d’un rayon laser dans la direction exacte d’un satellite américain, lors d’un incident dont on n'avait jamais parlé précédemment. Selon un responsable américain : « Si les Russes ont fourni à l’Iran de l’équipement sophistiqué de brouillage, cela signifie que beaucoup d’autres nouvelles menaces sont à redouter ».


 

 

L’Iran est-il en possession de technologies de brouillage satellite? Une source du renseignement européen affirme que l’Iran a stupéfié les agences de renseignement occidentales, lorsqu’il est parvenu à « rendre aveugle un satellite-espion de la CIA », en pointant l’éclat d’un rayon laser juste sur lui» , lors d’un incident jamais mentionné auparavant.

 

Selon un article de l’Observateur Chrétien des Sciences (Christian Science Monitor), cet incident jamais mentionné semble suggérer que les Iraniens ont obtenu, avec succès, l’accès à la technologie de brouillage, leur permettant de tracer les capacités de véhicules aériens sans pilote.

 

 

L’ancien ambassadeur des Etats-Unis aux Nations-Unies, John Bolton, a déclaré à Fox News, dimanche, qu’une telle option était de l’ordre du possible.

 

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L'Iran présente le drone américain (Photo: AFP)

 

“Certains rapports disent que la Russie a vendu (à l’Iran) un système de brouillage très perfectionné, il y a très peu de temps. Actuellement, notre armée affirme que ce n’est pas vrai, qu’il est tombé à cause d’un dysfonctionnement interne. J’espère grandement que c’est vrai, parce que si les Russes ont fourni à l’Iran de l’équipement de brouillage sophistiqué, cela signifie aussi que les risques sont beaucoup plus importants qu’on ne le prétend », a déclaré Bolton.

 

 

Il a ajouté que le Congrès devrait être très préoccupé de savoir si l’Iran est en possession d'une technologie de brouillage qui soit capable de dérouter des missiles, des avions et des systèmes de communications et de guidage "contre la totalité de nos systèmes d’armement ».

 

Le tendon d’Achille du drone

 

“Un ingénieur iranien, essayant de décrypter les secrets du drone de la CIA qui survolait le territoire iranien, un peu plus tôt, ce mois-ci, a prétendu que les Iraniens avaient réussi à pirater la fréquence de l’aéronef, lui permettant d’activer le mode de pilotage automatique et de le faire atterrir sur le territoire iranien.

 

L’ingénieur a maintenu que le tendon d’Achille du drone, c’est son système de positionnement global (GPS). Il a expliqué qu’en brouillant la communication, l’avion sans pilote est contraint d’allumer son pilotage automatique, provoquant sa perte de contrôle.

 

Selon l’ingénieur, l’Iran a réussi à brouiller ses communications, après avoir accumulé des données à partir d’autres drones américains, qui ont été abattus en Afghanistan. Les experts iraniens ont alors été en mesure de reprogrammer les données du GPS, en dirigeant, prétendent-ils, le drone américain pour qu’il atterrisse en Iran.

 

 L’annonce de la capture retardée.

Pendant ce temps, le Ministre des Affaires étrangères d’Iran a déclaré, samedi, que son pays avait délibérément retardé son annonce de la capture d’un drone de surveillance américain, de façon à tester la réaction des Etats-Unis.

 

Ali Akhbar Salehi est cité par l’agence de presse officielle IRNA, disant, samedi que les forces armées iraniennes avaient intercepté et fait atterrir l’avion sans pilote sans assistance étrangère.

  

Vendredi, des responsables américains ont affirmé qu’ils pensent que le drone furtif américain exposé en Iran s’est écrasé et a été réduit en pièces détachées, qu’elles ont, ensuite, été assemblées par les Iraniens pour faire comme s’il n’avait pas été endommagé lors du crash, selon le Wall Street Journal.

 

Des images de responsables militaires iraniens sont apparues, examinant le véhicule aérien sans pilote, dans des clips vidéos publiés la semaine dernière. L’Iran prétend qu’il a été abattu ou  détourné à distance durant son vol, avant qu’on réussisse à faire atterrir le drone intact.

 

Cependant, les responsables américains ont maintenu que les pilotes du drone, -qui a été développé par l’armée de l’air, mais qui était en mission pour l’Agence Centrale de Renseignement (CIA), au moment de l’incident,- ont perdu le contrôle du drone, la semaine dernière.

 

Les responsables affirment que le drone s’est scindé en trois parties, et ajoutent que l'appareil en question est l’un des avions d’espionnage américains les plus sophistiqués qui soient. Actuellement les responsables du renseignement américain travaillent dur pour évaluer à quel point cet incident porte préjudice à leurs capacités dans la région.

 

“Comme un puzzle”

 

Les responsables américains pensent que les Iraniens ont réussi à ré-assembler les pièces du drone pour pouvoir l’exhiber, ceci entraînant un vif débat entre les députés à Washington, qui sont scandalisés par le fait que le drone ne puisse s’autodétruire, dans l’éventualité où il échoue entre de mauvaises mains.

 

Ces responsables maintiennent également que le drone a été repeint par les Iraniens, dans une tentative de dissimuler les dommages causés à l’appareil. Selon eux, la couleur véritable du drone est le gris anthracite, et non le blanc, tel qu’il apparaît dans la vidéo.

 

Les affirmations de Téhéran, selon lesquelles le pilote avait perdu le contrôle de l’engin, ont soulevé la suspicion parmi les responsables américains.  

Un responsable à Washington a déclaré : “ ils n’en ont pas pris les commandes pour l’entraîner vers l’atterrissage. Il s’est écrasé, et ils l’ont remis en état pour qu’il apparaisse entier, comme un puzzle dont on finit par produire la représentation d’ensemble ».

 

 

Pendant ce temps, le PDG de Google, Eric Schmidt a affirmé que l’Iran était en train de développer du matériel de cyber-guerre, qui pourrait mettre les Etats-Unis en danger, dans un avenir proche.

 

“ Les Iraniens sont devenus, de façon assez surprenante, talentueux dans le domaine de la guerre cybernétique, et ce, pour des raisons que nous ne comprenons pas totalement”, a sous-entendu Schmidt dans une interview à CNN, jeudi.

 

Dudi Cohen

 

Publié le : 

17.12.11, 11:44 / Israel News

 

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4162770,00.html


Adapté par Marc Brzustowski

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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