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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 16:50
U.S.A. : plainte contre des établissements libanais accusés de blanchiment
vendredi 16 décembre 2011 - 00h23
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Selon l’AFP, les autorités américaines ont annoncé jeudi avoir porté plainte au civil contre des établissements financiers libanais accusés d’avoir aidé au blanchiment de 483 millions de dollars pour le Hezbollah, via les Etats-Unis et l’Afrique, en lien avec un trafic de drogue. Cette plainte vise notamment la banque libano-canadienne et deux établissements financiers basés au Liban, la compagnie de change Hassan Ayash et Ellissa Holding. Une partie importante du cash récolté était ensuite renvoyée au Liban par un système complexe contrôlé par le Hezbollah, passant par le Togo et le Ghana, selon la même source. L’argent provenant du trafic de drogue était viré depuis le Liban jusqu’aux Etats-Unis, où il servait à acheter des voitures d’occasion qui étaient ensuite acheminées en Afrique, principalement à Cotonou (Bénin), où elles étaient revendues sur des parkings, dont l’un appartenait à Ellissa Holding, a précisé le procureur de Manhattan dans un communiqué, avant de préciser que ce trafic aurait duré quatre ans. La plainte identifie un responsable présumé du Hezbollah, vivant au Togo, et qui aurait envoyé des millions de dollars et d’euros du Bénin au Liban. Un de ses proches possède Cybamar, une entreprise de transports basée dans le Michigan (nord des Etats-Unis) et régulièrement utilisée pour envoyer des voitures en Afrique de l’ouest, selon le procureur. Le schéma complexe évoqué dans la plainte révèle la façon retorse dont les organisations terroristes se financent et déplacent leur argent, et il met en évidence le lien entre le trafic de drogue et le terrorisme.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 14:36

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par Anna Mahjar-Barducci

Univision, le plus grand programmateur TV en Espagnol aux Etats-Unis, a récemment présenté un reportage montrant que l’Iran se prépare activement à lancer une attaque contre les Etats-Unis à partir de ses bases en Amérique Latine. Le documentaire : « La Amenaza Irani », (« La Menace Iranienne»), illustre, à travers des prises de vue en caméra cachée, comment les relations économiques, politiques et militaires croissantes que l’Iran a développé avec les pays d’Amérique du Sud évoluent rapidement pour se transformer en menace tangible pour la sécurité des Etats-Unis. Le documentaire révèle des découvertes exclusives, y compris des vidéos secrètes et des enregistrements audio qui procurent de l’information au sujet d’une cyber-attaque planifiée et appuyée par l’Iran depuis le Mexique contre les Etats-Unis.

Les vidéos présentées au public ont été prises au cours d’une enquête de sept mois, durant laquelle une équipe de sept journalistes ont traqué l’expansion des intérêts iraniens en Amérique Latine – dont le blanchiment d’argent, les activités de groupes terroristes soutenus par l’Iran, liées au trafic de drogues. Au Venezuela, l’équipe a réussi à infiltrer des camps d’entraînement militaire iraniens, organisés depuis des mosquées financées par l’Iran, à l’intérieur du pays.

Le documentaire confirme également que l’Iran se trouve derrière les affaires de blanchiment d’argent et les activités de trafic de drogue, qui sont utilisées pour soutenir les réseaux islamistes et les camps d’entraînement au Venezuela et ailleurs, avec l’objectif ultime de miner les intérêts américains en Amérique Latine et jusqu’à l’intérieur même des Etats-Unis.

L’équipe journalistique a, également, infiltré le milieu diplomatique à Mexico, avec l’aide de jeunes étudiants d’universités qui se sont présentes comme des espions potentiels et qui ont offert leurs services aux différents responsables d’Iran, du Venezuela et de Cuba, pour mener une attaque cybernétique sur des cibles américaines sensibles, capables de paralyser les systèmes informatiques des centres de commandement des Etats-Unis, tels que la Maison Blanche, le Pentagone, le FBI, la CIA et différents sites nucléaires américains.

L’un des responsables contactés était l’ancien Ambassadeur d’Iran à Mexico, Mohammad Hassan Ghadiri, filmé en vidéo, alors qu’il acceptait l’aide d’étudiants mexicains dans la perpétuation d’une attaque informatique majeure contre les Etats-Unis. Univision mentionne que, durant son séjour à Mexico, Ghadiri « s’est lancé dans une campagne visant à accentuer la présence de l’Iran au Mexique. Son plan comprenait même un projet d’ouverture d’un consulat à Tijuana » [Capitale de la Basse-Californie sur la frontière avec les Etats-Unis]. La chaîne de télévision rapporte également que Ghadiri a tenté de favoriser l’accès au Mexique d’Edgardo Ruben Assad, un terroriste islamique accusé par l’Argentine d’avoir participé aux attentats contre les organisations juives à Buenos-Aires en 1992 et 1994. Le documentaire montre Ghadiri en train d’accepter un plan de lancement d’une cyber-attaque contre les Etats-Unis. On découvre des attitudes identiques de la part d’officiels de haut rang vénézuéliens et cubains, tous très intéressés à soutenir le complot parrainé par  l’Iran contre les Etats-Unis.  

L’idée des responsables iraniens consiste à créer un réseau de gens en Amérique du Sud. Un étudiant mexicain a été invité en Iran pour étudier l’Islam durant deux mois. On lui a ordonné d’apprendre des choses sur la religion islamique et la révolution islamique, dans le but d’être renvoyé au Mexique pour y prêcher l’Islam. Une fois en Iran, le Mexicain infiltré a rencontré des Musulmans provenant du Venezuela, d’Equateur, d’Argentine et de Bolivie, tous convertis à l’Islam et qui étudiaient dans des mosquées ouvertes en Amérique Latine, lorsqu’ils y sont retournés. « L’un des cheikhs iraniens, Ali Qomi, lorsque j’ai réussi à, d'abord, gagner sa confiance, m’a dit qu’ils répandaient désormais une guerre intellectuelle ; ce qu’ils projettent de faire est de préparer les gens, par de la sensibilisation, de façon à ce qu’ils puissent s’attaquer intellectuellement aux masses. C’est ce qu’ils sont en train de faire, à partir de Qom, directement. Précisément depuis Qom », a déclaré l’étudiant sous couverture, qui avait risqué sa vie en Iran.

Dans un communiqué de presse, Univision a affirmé qu’elle avait à sa disposition “ Dix heures d’enregistrements secrets, et qu’elle avait mené de longs entretiens avec des gens qui ont participé à ces réunions, en présence de l’Ambassadeur d’Iran ; et [qu’ils avaient] examiné des documents rangés, par notes manuscrites jusqu'aux rapports fédéraux internes, et obtenu une vidéo non-publiée d’un attentat à la bombe, qui a échoué, contre l’Aéroport JFK de New-York ».

 

Le cri d'alarme d'Univision contre les activités iraniennes en Amérique du Sud n'est pas le premier du genre. Les liens de l'Iran avec le Venezuela se sont régulièrement resserrés durant la Présidence d'Hugo Chavez. L'Iran jouit aussi d'excellentes relations avec des pays comme la Bolivie, l'Equateur, le Nicaragua, pour ne pas mentionner les géants sud-américains, l'Argentine et le Brésil. L'amélioration de ces relations s'est déroulée main dans la main avec l'expansion des groupes islamistes en Amérique du Sud, en particulier, le Hezbollah, qui était, à l'origine, relégué dans la zone des trois-frontières (Paraguay, Brésil et Argentine -près de Foz de Iguaçu). Depuis lors, il a étendu sa zone d'intérêts de plus en plus loin vers le nord, pour rejoindre le Venezuea et le Mexique, à la porte des Etats-Unis. 

 

Les Etats-Unis ont constamment sous-estimé le danger provenant des activités iraniennes autant en Iran qu’en Amérique du Sud. En particulier, l’Administration Obama a manqué de fermeté et d’efficacité dans sa confrontation avec l’Iran. Après son élection, le Président Barack Obama a déclaré qu’il voulait parler avec l’Iran « sans pré-conditions », pour ne recevoir, en échange, que de nouvelles menaces de la part du régime iranien. « La Amezana Irani » est un témoignage courageux de journalisme d’investigation. Il met en garde contre une menace authentique qui doit être prise à sa juste mesure en extrême urgence. Espérons que cet avertissement ne tombera pas, une fois encore, dans l’oreille d’un sourd à Washington.

Anna Mahjar-Barducci

Source: http://www.hudson-ny.org/2662/iran-cyber-attack-against-us

 

Adapté par Marc Brzustowski

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 11:34

3rd generation of Iranian centrifuges (Copier)

 

L’Iran dévoile ses centrifugeuses d’enrichissement d’uranium de 3ème génération.

 

 

L’Iran a annoncé, mercredi 14 décembre, qu’il avait achevé le transfert de ses installations nucléaires dans des souterrains, dont ses centrifugeuses d’enrichissement d’uranium, et que le programme nucléaire iranien était, désormais, à l’abri de toute attaque américaine et israélienne. Le chef de la division de la défense passive des Gardiens de la Révolution, Gholamreza Jalali, a déclaré : « Notre vulnérabilité dans le domaine nucléaire a atteint son niveau minimal ». Et si les circonstances l’exigeaient, a-t-il ajouté, les installations d’enrichissement d’uranium seraient alors placées dans des sites plus sécurisés.

 

 

Le Ministre israélien de la Défense Barak a averti à de nombreuses reprises, que lorsqu’elle serait enterrée sous terre, l’infrastructure nucléaire iranienne ne pourrait plus être attaquée ; pas plus qu’il ne serait possible de découvrir ce qui s’y passait. Ce qu’il signifiait était, tout simplement, que personne ne pourrait savoir quand l’Iran allait commencer à fabriquer des bombes nucléaires dans ces bunkers souterrains profondément enterrés.

 

 

Depuis, lundi 12 décembre, l’adjoint au Premier minister et minister des affaires stratégiques, Moshé Ya’alon a constaté que : “L’Iran acquerra sa capacité nucléaire militaire dans moins de quelques mois ».

 

Les sources du renseignement de Debkafile mentionnent que dans la seconde partie de son commentaire, le responsible des Gardiens iraniens faisait référence aux centrifugeuses de première génération P1 et P2, qui demeurent sur leur site habituel de Natanz. Ce sont les nouvelles machines IR2 et IR4, plus rapides qui ont été déplacées vers la ville nucléaire souterraine de Fordo, près de Qom. Dès que ces modèles perfectionnés ont tous été transférés à Fordo, l’Iran pourra alors commencer à enrichir l’uranium dosé à 20% qu’il a accumulé, jusqu’à 60%, qui correspond à la phase de seuil suffisant pour fabriquer des armes.

 

 

Ce stock accumulé est suffisant our produire quatre ou cinq bombes nucléaires. Il ne reste plus que le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei prenne la décision de franchir le  saut qualitatif jusqu’à l’enrichissement final pour atteindre le stade de l’armement et l’assemblage de la première bombe.

 

Les experts occidentaux et israéliens du renseignement ont assuré, jusqu’à présent, que l’Iran était retenu par de sérieux problèmes en ce qui concerne les nouvelles centrifugeuses qui se posaient à cause d’une pénurie en matière d’alliages spéciaux d’aluminium, de plaques de cuivre et tungstène, de poudre de métal tungstène et d’acier trempé pour leurs lames, qui sont les éléments-clés pour parvenir à un niveau d’enrichissement de type militaire.

 

 

Au cours des dernières semaines, des responsables américains et israéliens ont soutenu que l’incapacité de l’Iran de produire par eux-mêmes ces métaux rares ou de se les procurer sur les marchés internationaux retardait considérablement la progression de Téhéran. Cet argument servait à illustrer leur prétention selon laquelle il restait encore du temps pour stopper le programme nucléaire, avant qu’il ne parvienne à produire une première arme.

 

Mais les sources du renseignement de Debkafile font savoir, à présent, en exclusivité, que l’Iran a résolu ce problème. Depuis le début novembre, la Corée du Nord a envoyé des cargaisons entières de métaux manquants, à la République islamique, à la suite d’un accord conclu par l’intermédiaire de médiateurs chinois, qui se sont aussi portés garants pour assurer leur transport maritime. Téhéran a déjà reçu la livraison des centaines de tonnes de métaux précieux nécessaires à maintenir le fonctionnement ininterrompu de ses centrifugeuses de haute technologie.

 

Des responsables du renseignement occidental en confluent que l’Iran a délibérément exagéré l’importance de l’explosion du 11 décembre, sur le site de production d’acier de la ville du centre iranien de Yazd, dans l’intention de laisser croire que les Américains ou les Israéliens avaient mené une nouvelle attaque secrète contre la production d’aciers spéciaux par l’industrie nucléaire iranienne.

 


 

L’Iran espérait désorienter l’Occident en lui faisant croire que l’Iran était encore paralysé par le manqué de fourniture régulière de ces métaux, alors qu’(en fait, cette pénurie était résolue et que la production et l’enrichissement d’uranium avancé était lancé dans une course effrénée, au cœur de profonds souterrains  

 

DEBKAfile Reportage spécial 15, décembre 2011, 10:44 AM (GMT+02:00)

http://www.debka.com/article/21569/

Adapté par Marc Brzustowski

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 17:46

L’opposition met en garde contre un massacre collectif à Homs

L’implication de l’Iran et du Hezbollah dans la répression en Syrie justifie la fin de "l’axe dit de résistance" dès le renversement d’Assad

Burhan Ghalioune l’a déjà annoncé. Téhéran et Hassan Nasrallah l’accusent de jouer le complot sioniste

vendredi 9 décembre 2011 - 14h13, par Stefano B.C.

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Le président du Conseil national syrien (CNS), Burhan Ghalioune, a annoncé que l’une des priorités de l’opposition, après le renversement du régime syrien, sera de mettre un terme à l’alliance entre Damas, Téhéran, le Hezbollah et le Hamas. Aujourd’hui, en apprenant que 120 combattants du Hezbollah et 40 Pasdaran iraniens ont trouvé la mort en Syrie, on comprend les raisons qui justifient l’annonce du CNS.

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Le quotidien koweïtien « Al Seyassah » cite ce vendredi un officier de l’Armée Syrienne Libre (ASL), rencontré aux Emirats Arabes Unis, selon lequel « 120 combattants d’élite du Hezbollah, dont un parent de Hassan Nasrallah (l’un de ses beaux-frères) et un cousin du député Hussein Hajj Hassan, ont été tués dans les combats en Syrie au cours des derniers mois, ainsi qu’une quarantaine de Gardiens de la révolution iranienne. Des dizaines d’autres combattants aurait également été blessés ». Selon les mêmes sources, « les noms des blessés et les hôpitaux militaires dans lesquels ils sont soignés ont été listés et fournis à l’ASL par les officiers du renseignent de l’armée de l’air qui ont fait défection récemment à Idlib ». Le quotidien ajoute que « plusieurs cadavres des combattants du Hezbollah ont été évacués vers l’Iran par des avions de transport militaire. Ils ont été enterrés dans la République islamique pour éviter de provoquer la colère de leurs proches au Liban et l’affaiblissement du Hezbollah ».

L’implication, ainsi confirmée, du Hezbollah et de l’Iran dans la tuerie qui se déroule en Syrie, irrite le peuple syrien révolté et transforme Hassan Nasrallah d’une icône de la résistance transnationale, arabe et islamique, en un symbole détesté de la répression et de la dictature dans tous les pays arabes et musulmans. Cet état d’esprit hostile au Hezbollah qui règne en Syrie a poussé le président du Conseil national syrien, Burhan Ghalioune, à annoncer, la semaine dernière, que « l’une des priorités de l’opposition serait, au lendemain du renversement du régime de Bachar Al-Assad, de rompre l’alliance avec l’Iran, et de cesser de soutenir le Hezbollah et le Hamas palestinien, deux mouvements qui soutiennent le régime contre son peuple ». Or, fidèle à ses habitudes de travestir la réalité, le Hezbollah tente de profiter de ces propos pour accuser le CNS et l’opposition syrienne de faire partie du complot fomenté contre le régime pour avoir adopté une politique de résistance et soutenu le Hezbollah !

Par ailleurs, les opposants syriens affirment que « le régime a pris la décision d’éradiquer l’opposition à Homs et de rééditer l’exemple de Hama en 1982. L’objectif du régime est d’en finir avec la rébellion qui a fait de Homs sa capitale, afin de terroriser le reste de la population ». Les opposants ajoutent que « le bombardement de l’oléoduc, hier dans la ville, par l’armée, et l’attribution de son explosion aux opposants, servirait ainsi à justifier l’attaque massive qui se prépare ». Damas a en effet dépêché des milliers de soldats et des centaines de véhicules blindés pour soumettre Homs, au risque de détruire la ville entièrement sur ses habitants. Assad chercherait ainsi à devancer la grève illimitée à laquelle l’opposition a appelée à partir de dimanche, une grève qui conduira à la désobéissance civile et civique.

« C’est pour détourner l’attention sur ce qui se prépare en Syrie qu’est intervenue la nouvelle attaque à l’explosif contre les militaires Français de la FINUL, au Sud-Liban, ce matin », croit savoir une source européenne proche des services de renseignement (dont le pays fait partie de la FINUL). Notre source redoute « une multiplication des attentats similaires, et des tirs de missiles contre Israël, dans l’espoir d’attirer l’Etat hébreu dans une nouvelle escalade. Ce qui permettrait au régime syrien de massacrer Homs - et d’autres villes - à huis clos ».

A cet égard, le général libanais Michel Aoun a affirmé la nuit dernière, lors d’une intervention par vidéo-conférence avec ses partisans réunis en Australie, que le régime syrien a réussi à rétablir la situation. Il ne reste que quelques îlots d’insécurité qu’il est en train de traiter actuellement. La situation reviendra à la normale très rapidement, a-t-il encore assuré. « Mais le général Aoun, qui a systématiquement perdu ses batailles militaires, politiques et médiatiques et tous ses paris hasardeux, risque d’être contredit par la réalité du terrain », affirment les opposants syriens. Ils réitèrent leur détermination à renverser Assad et l’ensemble de son régime, et mettent en garde le général Aoun, le Hezbollah et tous les autres alliés et agents syriens au Liban contre les risques de leur politique en Syrie.

Stefano B.C. (Rome)

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:13
Lundi, 7 Novembre, 2011

La nature militaire du programme nucléaire iranien se précise et ce processus de prolifération menace l’espace euro-atlantique. Les systèmes antimissiles pourront intercepter quelques engins frustres mais ce bouclier ne saurait se substituer à l’épée nucléaire. La dissuasion globale repose sur l’atome guerrier, des défenses actives et la capacité à frapper avec précision en mode préventif. La voie de l’érémitisme ne pouvant être empruntée par une collectivité politique, les Européens doivent réaffirmer leur présence au monde. Par Jean-Sylvestre MONGRENIER, Chercheur associé à l’Institut Thomas More, Chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis).

Le 8 novembre 2011, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) publiera un nouveau rapport mettant en évidence la portée militaire du programme nucléaire iranien. Envers et contre les engagements internationaux liés au Traité de non-prolifération (TNP), Téhéran accumule des stocks grandissants d’uranium enrichi. En parallèle, le régime iranien met au point des missiles d’une portée de 2500 km, ce qui place le Sud-Est européen dans leur rayon d’action. Situé au contact de l’Iran, l’allié turc ne doit pas être omis dans l’analyse de la menace.

Outre le possible emploi de l’arme nucléaire à des fins de coercition, les Occidentaux anticipent la mise en œuvre d’une stratégie de «sanctuarisation agressive ». Protégé par l’arme nucléaire, l’Iran serait en mesure de conduire une politique plus offensive, depuis le golfe Arabo-Persique jusqu’à la Méditerranée orientale, menaçant le libre accès au Moyen-Orient et à ses ressources. Par contrecoup, il est à craindre que la nucléarisation de l’Iran n’entraîne une réaction en chaîne dans l’aire moyen-orientale, les autres puissances régionales se lançant à leur tour dans une course au nucléaire. Une certitude : ce processus augmenterait le risque de guerre atomique dans une aire géopolitique déchirée, et ce aux portes mêmes de l’Europe.

L’OTAN et ses Etats membres ont pris la juste mesure des évolutions stratégiques et lancé un programme de défense antimissile des territoires alliés (sommet de Lisbonne, 19-20 novembre 2011). Pour autant, il doit être précisé que les systèmes antimissiles sont conçus pour intercepter quelques dizaines d’engins peu évolués d’une portée inférieure à 3000 km, c’est-à-dire des armes du type de celles qui sont en possession d’une puissance frustre. Aussi la défense antimissile ne constitue-t-elle qu’une partie de la réponse à apporter au défi de la prolifération.

Outre les initiatives diplomatiques destinés à contenir les forces de déstabilisation, le rôle des outils militaires de contre-prolifération est crucial, qu’il s’agisse du renseignement ou de la capacité à mener des frappes conventionnelles préventives. Quant aux arsenaux nucléaires, ils demeurent indispensables pour faire face à un Etat ennemi d’une certaine envergure stratégique et géopolitique.

Par voie de conséquence, la défense antimissile ne saurait être pensée comme un substitut à l’atome guerrier. Un tel dispositif viendra plutôt compléter et renforcer une dissuasion globale fondée sur la force de frappe, des moyens d’interception et la capacité à projeter forces et puissance sur des théâtres extérieurs.

Plus généralement, la défense antimissile n’ouvrira pas un espace de fuite pour des nations européennes désireuses de se détourner du monde tel qu’il est, ce bouclier ne mettant pas fin à la « turbulence des contraires ». Bien au contraire, le nouvel âge met en mouvement des forces titanesques et les menaces se rapprochent du limes européen. Aussi la situation appelle-t-elle une plus forte présence sur les confins et dans le « lointain géographique» afin d’apporter des réponses aux désordres du monde.

A cet égard, la guerre en Libye a simultanément mis en évidence la proximité croissante des défis et le besoin de « nations combattantes ». Dans la perspective d’une anarchie chaotique sur le flanc sud de l’Europe, les défenses antimissiles auront pour fonction de protéger les forces expéditionnaires parties préempter la menace ; elles assureront que les populations européennes ne seront pas à la merci d’un quelconque acteur anomique. 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:10
Pétrole : Moscou restera "neutre" sur un embargo européen.
mercredi 7 décembre 2011 - 10h23
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Selon le ministre russe de l’Energie Sergueï Schmatko, la Russie compte rester « aussi neutre que possible » sur un éventuel embargo européen sur le pétrole iranien, en soulignant que son pays n’importait pas d’or noir d’Iran.

Lors d’une conférence de presse tenu en marge du congrès pétrolier à Doha sur la position « de principe » de son pays sur cette question, il a d’abord souligné que la Russie, un des principaux producteurs, « n’importe pas une seule tonne de pétrole iranien ». « Nous devons éviter qu’une politisation intervienne dans des décisions liées au secteur de l’énergie », a-t-il ajouté, alors que l’Union européenne cherche à trouver des appuis en dehors de ses frontières à un embargo pétrolier.

L’AFP souligne que l’Iran a exporté environ 18% de son pétrole vers l’Europe l’an dernier, mais l’essentiel va vers l’Asie, en particulier vers la Chine et l’Inde, selon les chiffres du Département américain de l’énergie.

Selon plusieurs experts, « l’embargo pétrolier européen pourrait être décrété dès lors que d’autres ressources seraient disponibles, pour éviter une pénurie et une flambée des prix ». Ainsi, le retour progressif de la Libye sur le marché pétrolier, et la surproduction saoudienne qui dépasse désormais les 10 millions de barils/jour, rempliraient les conditions d’un embargo efficace sur l’Iran.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:08

En attendant l’étincelle qui mettra le feu aux poudres

Iran-Golfe-Occident : la tension croît dangereusement et pèse sur les prix du pétrole

La poursuite du programme nucléaire iranien pousse l’Arabie à songer à posséder sa propre bombe atomique

mardi 6 décembre 2011 - 22h32, par Stefano B.C.

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La tension croît jour après jour dans le Golfe, une région vitale pour l’économie mondiale, où sont produits et transitent plus de 50% des approvisionnements en hydrocarbures. Or, l’Iran multiplie ses tentatives de déstabiliser les monarchies du Golfe en soutenant les minorités chiites à Bahreïn et en Arabie, et menace de bloquer le détroit d’Ormuz. Téhéran a déjà prévenu que le prix du baril atteindra 250 dollars.

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Ce mardi, les prix du pétrole ont terminé en hausse à New York, notamment en raison de l’incertitude géopolitique, accrue ces derniers jours par l’escalade diplomatique autour du programme nucléaire iranien. Le baril a terminé à plus de 100 dollars sur le « New York Mercantile Exchange ». Selon plusieurs observateurs, la tension entre l’Iran, qui affirme avoir abattu un drone américain, et les Occidentaux, croît dangereusement, et le pétrole pourrait devenir un réel enjeu. L’Iran a prévenu, lundi, que le prix du baril pourrait atteindre 250 dollars.

Après les menaces des forces armées iraniennes de mener des opérations contre tout appareil agresseur au-delà même de l’espace aérien iranien, les observateurs considèrent que le ton est encore monté d’un cran aujourd’hui. D’une part, le drone abattu en Iran risque de dévoiler des secrets technologiques américains, ce qui pousserait les Etats-Unis à mener des opérations pour empêcher les Iraniens d’exploiter l’appareil ; d’autre part, la presse britannique affirme que « l’Iran a placé ses forces armées en état d’alerte ». Selon les mêmes sources, « le commandant des Gardiens de la révolution, le général Ali Jaafari, aurait ordonné le déploiement de missiles de longue portée pour faire face aux pressions internationales et prévenir contre toute éventuelle attaque ». Pourtant, au moment où le site « Elaph.com » croit savoir que « les Israéliens et les Américains pensent pouvoir neutraliser le programme nucléaire iranien sans recourir à la force armée, mais uniquement à travers le sabotage technologique et aux opérations des services secrets », d’autres sources citées par la presse du Golfe insistent sur « le risque de frappes américaines intenses en Iran, dans les toutes prochaines semaines ».

La tension dans le Golfe s’accroît également après l’appel de l’ancien chef des services de renseignement saoudiens, Turki Al-Fayçal, selon lequel « l’Arabie saoudite doit investir dans le nucléaire et posséder son arme atomique pour parvenir à l’équilibre stratégique face à l’Iran et à Israël, les deux puissances régionales détenant l’arme nucléaire ». La région retient son souffle et attend l’étincelle qui mettra le feu à la poudrière. Cette étincelle pourrait avoir plusieurs origines. Mais les regards se tournent notamment vers l’Iran et son programme nucléaire ; vers la Syrie et la fuite en avant de Bachar Al-Assad ; et vers le Liban et le risque d’une nouvelle provocation du Hezbollah en direction d’Israël.

Stefano B.C. (Rome).

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 11:20

 

RQ-170-Sentinel-beast-of-Kandahar (Copier)

 

Drone furtif américain RQ-170

 

 

Le guide suprême, l’Ayatollah Khamenei a mis les Gardiens de la Révolution sur le pied de guerre, par crainte que l’Occident et Israël soient sur le point d’attaquer leur programme nucléaire, selon un reportage du Telegraph de Londres du mardi 6 décembre, qui dispose de bonnes relations avec le renseignement britannique.

 

Lundi, Debkafile avait mentionné des indicateurs croissants que le Moyen-Orient se prépare à la guerre, se soldant par une attaque de l’Iran, entre la mi-décembre 2011 et la mi-janvier 2012. En conformité avec les directives de Khamenei, ordonnant de prendre tous les mesures nécessaires pour protéger le régime, le Chef des Pasdaran, le Général Mohammed Ali Jaafari a élevé le statut des préparatifs opérationnels des forces du pays, en cas de frappes extérieures et d’attaques clandestines. Il a ordonné que l’arsenal de missiles Shahab de longue portée soit redéployé vers des sites secrets, un peu partout à l’intérieur du pays, où ils seraient à l’abri des attaques ennemies et pourraient être utilisés pour lancer des frappes de représailles ; les unités des Gardiens, se sont dispersés sur les lignes de défense pré-positionnées et des « unités de réaction rapide » se sont déployées, après avoir participé à des manœuvres étendues, en vue de répondre à une attaque aérienne ennemie contre des cibles nucléaires et militaires stratégiques.

 

 

Samedi 3 décembre, lorsqu’on a questionné le Ministre de la défense Ehud Barak au sujet d’une guerre secrète contre l’Iran, celui-ci a démenti qu’elle avait bien lieu. Vingt-quatre plus tard, cette guerre clandestine a connu un nouveau pic, l’Iran réalisant un coup de maître, par la capture d’un drone de reconnaissance furtive, le Sentinel US RQ-170, particulièrement sophistiqué. Téhéran a fait savoir, qu’à part quelques dégâts légers, l’aéroplane avait été abattu, mais restait indemne, tous ses appareillages électroniques top-secrets restant en état de marche. Une source militaire américaine a confirmé que l’Iran détenait bien le RQ-170, mais a ajouté qu’il n’y avait « absolument aucune indication que le drone ait été abattu ».

 

Cela nous conduit à la conclusion que les Iraniens se sont montrés capables de contrôler le drone depuis une longue distance (au-dessus de l’Afghanistan) et de le guider à travers la frontière pour qu’il se pose en Iran, selon les sources militaires de Debkafile. Les dégâts légers concerneraient les ailes et pourraient avoir été causés lorsqu’il a été pris en charge par un équipage iranien peu accoutumé à manœuvrer un avion sans pilote de guerre électronique...


Lire la Suite :  

 http://israelmagazine.co.il/les-gardiens-de-la-revolution-sur-le-pied-de-guerre/

 

DEBKAfile Reportage spécial 6 décembre 2011, 6:56 AM (GMT+02:00)


http://www.debka.com/article/21545/

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 
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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 17:44

SabbathHunter (Copier)

 

Tiré du film antisémite iranien : "Le chasseur de Shabbat"

 

 

Au beau milieu de la controverse consistant à savoir s’il faut ou non attaquer le programme nucléaire iranien, les dirigeants de la République islamique ont tout simplement « mis à jour » leur but stratégique visant à rayer Israël de la carte et l’on étendu, pour la première fois, à celui, plus ambitieux, qui est d’anéantir les Juifs partout sur la planète. Ils utilisent l’arme multiséculaire de l’antisémitisme pour promouvoir leur nouvel objectif. Il y a deux semaines, alors que leur acquisition de la bombe nucléaire est apparue comme une menace à plus brève échéance, les sermons des Ayatollahs de Téhéran et Qom ont déchaîné une virulente campagne de propagande antisémite. Ils ont publié un nouveau livre et un film promis à une très large distribution, sur les ordres du Guide Suprême, l’Ayatollah Khamenei. Ils s’inspirent massivement de la fiction infamante du « Protocole des Sages de Sion » pour accuser les Juifs et leurs rabbins de conspirer à corrompre le monde pour le dominer.


Sous le titre : “Comment Israël devrait être détruit », ce livre a reçu le prix du meilleur livre au Concours littéraire de Khorassan, alors même qu’il n’est paru que le jeudi 1er décembre.

 

Les auteurs de ces sept chapitres, qui ne sont identifiés que comme “étudiants au séminaire de la Ville Sainte de Qom”, exposent des tactiques visant à détruire Israël et les Juifs dans le monde entier. Ils citent le Coran autant que les Protocoles des Sages de Sion, à propos de la « vision juive du monde », affirmant que la persécution des Juifs à travers les âges –y compris la Shoah nazie – a été « une juste punition pour leurs crimes ».

 

Le Coran est cité, parce qu’il exhorte les Musulmans à garder leurs distances à l’égard des Juifs à cause de leur « nature perfide et fourbe »


Le livre cite, de façon exhaustive, les conceptions de l’Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la Révolution islamique d’Iran, en 1979, sous la rubrique : « Il faut détruire Israël ». L’éditeur du livre, Hojjat ol-Eslam Mohammad Ebrahim-Nia, souligne que cette prescription prend la force d’une Fatwa (un édit religieux) ayant une valeur contraignante pour tout Musulman.

 

Il ajoute : “Malgré tous les efforts pour détruire ce peuple “criminel”, il continue d’exister et, sous le masque du Sionisme, continue son agression scélérate contre l’Islam ».

 

Le film antisémite, “Le Chasseur de Shabbat”, circule depuis quelques temps déjà, mais il a fait un bide auprès de l’audience iranienne qui fréquente le cinéma. Actuellement, le Guide Suprême a ordonné qu’il soit projeté dans toutes les universités du pays. Les étudiants bassidjis qui se sont déchaînés contre l’ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran, cette semaine, ont été chargés de faire en sorte qu’il soit le plus largement diffusé. 

DEBKAfile Reportage exclusif 3 décembre 2011, 10:41 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski. 
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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 09:23


Retours sur les flicages du Net Iranien par les entreprises capitalistes Nokia et Siemens. (et de quelques grosses boites françaises qui leurs viennent en aide).

Article du site Reflets  paru ce mois de novembre 2011 et que nous relayons ici à l’heure ou des “menaces de guerre” planeraient sur l’Iran  qui sont relayées principalement par toute la réacosphere prétendument “alter mondialiste de gauche” et ses principaux imposteurs “intellectuels” comme Jean Bricmont ou Michel Collon et toute la Fachosphére qui va des Alain  Soral  aux  Thierry Meyssan en passant par les néos nazis du “Psf” , il est temps de rappeler une nouvelle fois encore que des milliers de Militant, Syndicalistes, Blogueurs et Cyber Activistes Iraniens, ont fini dans les tôles des dictateurs Khamenei et Ahmadinejad, grâce à la collaboration active d’entreprises bien Ultra Capitalistes comme Nokia et Siemens et d’autres grosses boites de Cyber Flicage Américaines, Russes, Chinoises  et Françaises qui collaborent et s’engraissent sans aucun état d’âme avec cette dictature qui massacre son propre peuple depuis 33 Ans

Orange et le Deep Packet Inspection sur les réseaux mobiles

Ce qui est bien avec les réseaux mobiles, c’est qu’il est assez simple de centraliser au maximum le trafic, afin d’avoir un coeur de réseau tout beau où on peut placer des beaux équipements pour faire du Deep Packet Inspection. Un autre gros avantage, c’est que les débits ridicules, savamment bridés, se prêtent parfaitement à une volumétrie traitable et raisonnable, pour faire du traitement sur l’ensemble du trafic 2G, 3G, 3G+ et wifi.

Le matériel utilisé par Orange est l’oeuvre de Nokia Siemens Network (vous savez, Nokia Siemens, comme en Iran, où ce matériel sert d’ailleurs à filtrer tous les noeuds TOR et les VPN en ce moment même)… Et que fait Orange avec ces beaux joujoux ? Et bien figurez-vous que ce petit monde tourne sur des plateformes WISP (Wireless Internet Service Provider) d’Orange  qui est la jonction technique entre les services mobiles grands publics d’Orange et le coeur de réseau de l’opérateur. Sa spécialité ce sont les sessions datas et le traitement intelligent des flux de données… pour, par exemple, du filtre parental ou du traitement protocolaire.

C’est surtout une brique essentielle qui permet à la plateforme CGS (Content Gateway Service) d’Orange de facturer vos offres « illimitées ». Il faut donc bien être en mesure d’identifier les flux chez Orange pour brider les services, mesurer les consommations, bloquer le Peer to Peer, et peut-être même bien d’autres choses… Pour ça la techno sympa, c’est le Deep Packet Inspection. L’idée, c’est de déployer des sondes sniffers qui envoient tout un ensemble d’informations sur des routeurs de service en plus du trafic.

Orange, comme probablement tous les opérateurs mobiles, traite vos flux de données datas sur tous ses réseaux mobiles, pour l’ensemble du trafic. Et ça ne fait pas que produire des petits dessins sympas à filer à la direction marketing de l’opérateur pour que celle-ci invente les prochains bridages de vos illimités (throttling, détection de l’utilisation de votre téléphone comme modem pour vous le facturer en plus comme SFR…), ou planche à de nouvelles offres d’accès à un réseau qui est tout sauf Internet, amputé de protocoles entiers.

Tunisiana, l’opérateur mobile tunisien a, lui aussi fait le choix des solutions de Nokia Siemens Network en 2008, et si vous voulez notre avis, il est probable que ça arrangeait bien l’ancien régime (NDLR : et le futur bloc islamiste de Tunis, au Caire en passant par Ankara, Tripoli, etc.).

Source:

http://reflets.info/orange-nokia-siemens-deep-packet-inspection/

Relire aussi les articles du site Iranien (en persan et en anglais) sur le sujet du Flicage du net en Iran sur le site Azad Cyber.

http://www.azadcyber.info/articles/category/english

Iran Fears of Free Flow of Information

https://www.azadcyber.info/articles/1884

Relire aussi en Persan et en Anglais : les principaux acteurs de la répression et des tortures dans les prisons Iraniennes.

http://irancrimewatch.com/

http://www.irancrimewatch.com/index_en.php

Soliranparis  contact nomore@riseup.net

http://soliranparis.wordpress.com/2011/11/30/retours-sur-les-flicages-du-net-iranien-par-les-entreprises-capitalistes-nokia-et-siemens/

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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