En dépit de l’opacité du vêtement, on sentait l’harmonie du corps et sa jeunesse. (…) Entre notre pseudo-liberté sexuelle et la nudité trop galvaudée dans nos sociétés, peut-être un autre chic tout en retenue se dessinait-il là?Jean-Baptiste Mondino(juin 2008) Au printemps, le keffieh se portera en étendard : en version classique noir et blanc, en bleu indigo ou de toutes les couleurs…Magazine féminin L’Israël des oranges, c’est un Israël sans Arabes.Historien Planète/Chic éthiques : Oui, on peut s’habiller sexy, manger des sushis, prendre des douches design, adopter un tigre blanc, vomir sur Israël… Tout en respectant mère nature. Nous avons choisi vingt-cinq projets parmi des milliers. Sous le signe de l’énergie, des idées qui font envie. D’après le Figaro magazine ‘Je respecte les règles des pays où je me rends’, dit Laurence Ferrari. La présentatrice du «20 heures» de TF1 est ainsi apparue voilée, lundi, face au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. ‘Je ne me suis pas posé la question de savoir si cela m’était agréable ou désagréable’, commente la journaliste. Elle portait un foulard blanc, une couleur qui symbolise la liberté – ce qu’elle ignorait. Le Figaro
Il y a eu une discussion avant l’interview afin de nous suggérer un certain nombre de questions. Bien sûr, nous n’en avons pas tenu compte. Nous avons pu poser toutes les questions que nous souhaitions, sur le nucléaire, sur Israël… Il n’y a eu aucune censure de leur part. Ce sont leurs cameramen qui ont filmé l’entretien et non les nôtres. Mais le résultat nous a convenu. (…) Nous en avons profité pour faciliter la réalisation de futurs reportages sur place. Laurence Ferrari
J’ai déjà fait 17 minutes de page spéciale en Iran avec le voile, il y a un an… Tout cela est absurde. Laurence Ferrari
Dites-leur de foutre le camp de Palestine. Helen Thomas (Fête de l’héritage juif de la Maison Blanche, 27.05.10) C’est un Etat au dessus des lois et à qui se permet d’agir comme on ne le supporterait pour aucun autre Etat. Roland Cayrol (politologue, définit l’Etat d’Israël pour RTL) Jusqu’à quand accepterons-nous les horreurs perpétrées par des gouvernements successifs sans dignité et sans éthique ? (…) Israël est un Etat qui expose son racisme, l’immoralité de ses choix politiques et militaires et qui se moque de la communauté internationale et de sa conscience. Il importe de poursuivre et d’élargir le mouvement de résistance globale, de soutenir la campagne de boycott et de dire avec force que ces actes sont indignes, ignobles, et qu’ils sont une preuve de plus que la cause des opprimés palestiniens est juste et digne. Que ce faisant, elle est notre cause, à tous ! Quelle honte! Tarik Ramadan Quelqu’un m’a demandé pourquoi je ne dis plus qu´Israël doit être démoli… j´ai répondu qu´il n´était plus nécessaire de le dire, vu que ce régime est déjà en voie d´être détruit. (…) L´histoire va absolument dans le sens de l´élimination de l´oppression et de l´arrogance. Ainsi, il est préférable que les partisans du régime sioniste prennent leurs distances [avec Israël]. C´est un conseil d´ami. L´histoire montre que s´ils ne suivent pas cet avis, la force des nations les remettra à leur place. Mahmoud Ahmadinejad Que ne ferait-on pas pour sauver la planète?
Pour ceux qui se demandaient pourquoi le pantin des mollahs ne dit plus qu’Israël doit être rayé de la carte …
Et ne connaitraient pas encore le dernier chic en matière d’éthique …
Alors qu’après le hallali médiatico-diplomatique anti-israéliendéclenché par le tout récent et chiquissime épisode de terro-tourisme humanitaire de Gaza, les mollahs ne cachaient pas leur joie mais cherchaient aussi une occasion, face à leur nouveaux alliés turcs, de se remettre en selle dans la course aux faveurs de la rue arabe …
Et qu’en plus de l’élargissement de l’étrangleur de dissidents Ali Vakili Rad et du trafiquant de produits nucléaires Majid Kakavand il y a à peine une semaine, notre Sarko national n’était que trop heureux de leur offrir cette petite faveur supplémentaire pour la libération de l’étudiante française Clotilde Reiss …
Pendant que nos chères têtes blondes enkeffyées retrouvent les joies simples du brûlage de drapeau israélien …
Et nos chaines de cinéma le frisson des déprogrammations de films israéliens …
Devinez qui, moulant apparemment ses pas et sa tête dans ceux de son grand modèle la championne toutes catégories de l’équivalence morale de CNN Christiane Amanpour, vient de leur servir la soupe?
D’où, une semaine après le cri du coeur de l’octogénère doyenne libano-américaine des correspondants de la Maison Blanche Helen Thomas, la question on ne peut plus appropriée du site Riposte laïque:
‘Si Laurence Ferrari avait été journaliste en 1938, se serait-elle habillée en SS pour interviewer Hitler?’
MEDIAS
Si Laurence Ferrari avait été journaliste en 1938, se serait-elle habillée en SS pour interviewer Hitler?
Riposte laïque
Alain Rubin
7 juin 2010
Journalisme ou dhimmitude ? Comme tous ceux qui m’ont envoyé cette vidéo, et comme l’immense majorité des français qui soutiennent que la prison ambulatoire vestimentaire doit être proscrite dans les lieux publics, y compris la rue, et y compris au volant, j’ai été sidéré et scandalisé par la flagornerie d’une des nouvelles icônes du petit écran, je veux parler d’une certaine Laurence Ferrari.
Posant et jouant à l’impertinente, lorsqu’elle invite et questionne des ministres de la république française, nous l’avons trouvé chaussant les babouches d’un ministre suisse aux affaires étrangères. En effet, malgré sa grossesse notre consciencieuse journaliste s’est déplacée pour aller recueillir les paroles de l’oracle. En l’occurrence, l’oracle de madame Ferrari, c’était le protégé et le disciple du tyran fanatique Khomeiny -admirateur obstiné d’Adolphe Hitler qu’il pensa, pendant la seconde guerre mondiale, être « l’imam caché », celui qui, en entreprenant d’exterminer les Juifs jusqu’au dernier, réaliserait la sourate annonçant le triomphe des temps islamiques : quand « le rocher et l’arbre diront à tour de rôle « viens derrière moi, un Juif se cache, tues le ! ».
Mais peut-être que madame la journaliste vedette n’avait pas lu ses fiches, ou peut-être que ses assistants ignoraient tout de cette parentèle politique liée au nazisme de l’époque de la shoah. Ou peut-être bien aussi, que pour ce petit monde médiatique surpayé, -qui n’a toujours pas vu le guet-apens tendu sur la navire Marmara par des Turcs dont certains avaient dit avant d’embarquer qu’ils voulaient le « martyre », et qui n’a rien vu des bastonnades et du déchainement bestial des lyncheurs portant à Gaza des vivres et des médicaments pour partie périmés-, l’admiration de Khomeiny et de son filleul auteur du putsch électoral de juin 2009 pour Hitler et son action exterminatrice n’est peut-être qu’un détail parfaitement secondaire, pour ne pas dire sans intérêt.
Pour revenir à ma question initiale : comme tous ceux qui m’ont transmis la vidéo, j’ai pu voir cette dame grimée en femme voilée, j’ai pu voir une femme soumise aux règles imposées aux femmes iraniennes par la sanglante dictature de la « révolution islamique ». Que va-t-elle bien nous raconter, madame Laurence Ferrari ? Va-t-elle nous parler de politesse ? Politesse, quelle politesse ?
Si madame Ferrari avait été journaliste en 1938, aurait-elle revêtu l’uniforme de SS ou de SA pour réaliser un entretien avec Hitler ou Himmler ? Et si elle avait été s’entretenir avec Staline, aurait-elle revêtu l’uniforme du komsomol ? Le grotesque le dispute ici à la servilité. Avec de pareilles idoles, le « journalisme » n’attend même pas que les dictatures s’emparent du pouvoir, il en revêt volontairement les formes extérieures, dés qu’il en a l’occasion, pour marquer son honteux asservissement.
On ne sera donc pas étonnés que madame Ferrari trouve « discriminant » le projet de loi proscrivant la bourqua et ses variantes.
Voir aussi:
Ferrari voilée pour un entretien avec Ahmadinejad
Delphine Minoui, Pierre De Boishue
07/06/2010 |
La présentatrice du JT de TF1 a «respecté les règles» imposées à toutes les femmes en Iran.
En République islamique d’Iran, la règle est claire : toute femme, iranienne ou étrangère, doit se recouvrir la chevelure d’un foulard, conformément aux us et coutumes en vigueur. «Je respecte les règles des pays où je me rends», dit Laurence Ferrari. La présentatrice du «20 heures» de TF1 est ainsi apparue voilée, lundi, face au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. «Je ne me suis pas posé la question de savoir si cela m’était agréable ou désagréable», commente la journaliste. Elle portait un foulard blanc, une couleur qui symbolise la liberté – ce qu’elle ignorait.
Sur les vols de la compagnie Iran Air qui desservent Téhéran, les hôtesses, voilées d’un hejab, mettent un point d’honneur à rappeler aux passagères qu’elles doivent se couvrir les cheveux dès que l’avion commence à survoler le territoire iranien. D’abord noir et austère dans les premières années qui suivirent la révolution islamique de 1979, le foulard s’est progressivement allégé depuis la fin des années 1990, cédant à des modèles plus courts et colorés que privilégie une jeunesse assoiffée de changement. Une fois de retour chez elles, la plupart des Iraniennes s’empressent d’ailleurs de le retirer. Mais dans l’espace public, il reste strictement obligatoire. La visite, même rapide, de journalistes, chercheuses ou diplomates occidentales ne fait pas exception. Le mois dernier, c’est drapées d’un tchador noir, ce long voile traditionnel qui recouvre le corps de la tête aux pieds, que les mères des trois randonneurs américains, arrêtés l’été dernier, leur ont rendu visite à Téhéran pour la première fois.
Des questions «suggérées»
Mais le port du voile par des Occidentales peut facilement faire jaser, de retour au pays. En mars 2008, Micheline Calmy-Rey, la ministre suisse des Affaires étrangères, avait ainsi soulevé un tollé dans la Confédération helvétique pour avoir porté un foulard lors de sa rencontre, à Téhéran, avec le président Ahmadinejad. Couverte d’un voile blanc, il lui avait été reproché de se «couvrir de ridicule». «Comme une femme soumise», avait alors titré Le Matin de Lausanne, tandis que La Tribune de Genève parlait du «voile de la discorde». Dès son retour, Calmy-Rey avait aussitôt balayé les critiques en expliquant qu’elle s’était voilée par respect pour son hôte.
À TF1, la question semble être jugée annexe. L’entretien exclusif diffusé lundi était préparé de longue date, à travers des discussions amorcées dès la dernière campagne présidentielle, il y a un an. Vendredi dernier, Laurence Ferrari s’est envolée vers Téhéran. Samedi matin, elle s’est rendue au palais présidentiel. «Il y a eu une discussion avant l’interview afin de nous suggérer un certain nombre de questions, confie-t-elle. Bien sûr, nous n’en avons pas tenu compte. Nous avons pu poser toutes les questions que nous souhaitions, sur le nucléaire, sur Israël… Il n’y a eu aucune censure de leur part.» Seule contrainte imposée aux équipes de la Une par l’entourage présidentiel : les conditions du tournage. «Ce sont leurs cameramen qui ont filmé l’entretien et non les nôtres. Mais le résultat nous a convenu.»
Pas de «marché» pour la libération de Reiss
Lors de l’interview, le président a nié qu’il y ait eu un «marché» avec Paris à l’occasion des libérations quasi simultanées de la Française Clotilde Reiss en Iran et des Iraniens Majid Kakavand et Ali Vakili Rad en France, confirmant ce qu’avait dit son gouvernement. «Lula (le président brésilien Lula da Silva) et d’autres personnes nous ont demandé d’accomplir un geste humanitaire, ce que nous avons fait», a-t-il ajouté.
Mahmoud Ahmadinejad a également demandé que les «assaillants» de la flottille de Gaza soient jugés pour un acte «inhumain et abject».
Après cette rencontre, qui a duré une demi-heure, le président iranien est resté une dizaine de minutes à bavarder avec l’équipe de TF1. «Nous en avons profité pour faciliter la réalisation de futurs reportages sur place.»