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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 08:18


http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-spaillies-d-adieu-a-l-annee-2009r-41241253.html

img041107-1214.jpgJohnny ? Pour une fois des choses étrangement positives furent dites sur la médecine américaine, ce qui déplut fortement à certains s'empressant d'indiquer que cette mise en coma artificiel restait suspecte...

Climat ? Rien de suspect, là, bien sûr :-) Mais dès que la température passe au-dessus des normales saisonnières, les tombereaux habituels d'experts (par dizaines de milliers) déversent leurs courbes alambiquées afin de prouver s'il en est l'existence de l'Arlésienne. 
Sauf que dès que le froid s'abat et même passe en dessous des normales, la dite déontologie "scientifique" refait surface et l'on assène très vite, comme pour empêcher l'esprit de souffler (pneuma), et ce sans que personne n'ait tiré aucune conclusion dans un sens ou dans un autre, que cela ne veut, surtout, rien dire et qu'il ne faut, surtout, ne pas oublier la nécessité impérative d'aller, le plus vite possible, vers un "contraignant" fort afin de courber enfin la courbe de notre coupable insolence, pardon ! de notre pitoyable "arrogance"... 
Mais au fait : à propos d'îlots censés disparaître à terme, l'Atlandide n'avait-elle pas été engloutie quelques milliers d'années avant la Révolution industrielle?... Reopen Climat change file !...

Crise ? le climat y pourvoira. En quoi ? Il va de plus en plus de soi que le climat joue le rôle du mal dans la Fable des Abeilles de Mandeville : la détérioration passée présente et future permettrait au bout du compte de mobiliser des ressources créatrices supposées fournir des emplois de sauvegarde et de surveillance par millions. Cela permettrait ainsi de compenser les dizaines d'années de retard en matière d'innovations : 80% des nouveaux emplois ne devaient-ils pas être créés dans la dite " nouvelle économie"? C'était énoncé dans les années 80. A l'époque on préféra faire le minitel plutôt que la fibre optique.
En tout cas les p'tits gars du Sud ont bien compris qu'il y a du milliard à croquer et se proclament doublement victimes : de l'Occident et de son climat.

Islam ? Le saviez-vous ? Certains, comme Daniel Lindenberg et Vincent Geisser, s'en prennent à l'islamophobie parce que l'islam fait partie des Lumières pour le premier, serait une victime du colonialisme et du racisme pour le second. On comprend mieux dans ce cas pourquoi il fallait tomber à bras raccourcis contre toute volonté de minorer l'apport musulman à une Europe médiévale barbare. Et le raisonnement est sans appel : l'islam a permis les Lumières, il en fait donc partie, mais alors que cela n'aurait sans doute pas tardé à se dérouler chez lui, les Croisades puis le colonialisme, ont en empêché l'éclosion, et ce jusqu'à aujourd'hui, d'où la radicalisation de certains groupes refusant cet état de fait, le transformant alors en pulsion de mort certes regrettable mais oh combien compréhensible : CQFD. Preuve par neuf ? Il suffit d'observer ce qui se passe en Palestine où le petit satan occidental, Israël, composé de faux juifs (selon un certain Sand) fait toujours des siennes, pour enfin comprendre de quel côté seraient, désormais, les Lumières...


 
à suivre...

 
Par Lucien S.A Oulahbib - Publié dans : Amour et paix - Communauté : Mouvement néomoderne
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 19:51


MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2684

 

Un progressiste syrien : "Pas un rayon d´espoir dans le monde arabe"

 
Dans un article paru dans le quotidien koweïtien Al-Rai, le progressiste s yrien Zein Al-Shami déplore l´état du monde arabe, affirmant qu´au lieu de faire attention aux sérieux problèmes qui mériteraient d´être réglés, celui-ci se préoccupe de trivialités qui ne font que confirmer les préjugés occidentaux sur les pays arabes.

 

Consulter la nouvelle section de MEMRI consacrée à la démocratisation dans le monde arabe et musulman, qui inclut des rapports d´analyse, des dépêches spéciales et des extraits-vidéos : http://www.memri.org/subject/en/804.htm

 

Accéder au portail des réformistes arabes et musulmans, qui présente les plus grands esprits réformistes du monde arabe : http://www.memri.org/content/en/leading_arab_and_muslim_reformists.

 

Ci-dessous des extraits de l´article de Zein Al-Shami :

 

"Nous aurions tous souhaité au fond ne pas être des citoyens arabes"

 

"Si l´on prête attention aux derniers rapports en provenance du monde arabe … pour les comparer aux rapports d´autres pays et sociétés, nous ressentons tant de frustration et de honte que nous aurions tous souhaité au fond ne pas être des citoyens arabes. Ce triste [état de fait] reflète la détérioration générale de nos pays.

 

Au Liban, nous avons passé des mois à attendre la naissance d´un gouvernement d´union nationale. Avec tout ce que l´on dit de son peuple civilisé et de sa richesse culturelle, et avec tout l´intérêt que suscite le Liban auprès des [pays] arabes, dans la région et au niveau international, on se demande comment le Liban a pu s´en sortir aussi longtemps sans gouvernement."

 

"Il est fort triste que le Libanais considère la Syrie, l´Iran, la France, l´Amérique et l´Arabie saoudite comme habilités à dicter la distribution des portefeuilles ministériels"

 

"Il est très décevant que la formation d´un gouvernement ait pu être sabotée par des tergiversations sur l´identité des futurs ministres et sur les courants ou partis auxquels seraient confiés les portefeuilles des différents ministères. Le citoyen libanais souffre beaucoup que l´avenir politique [de son pays] dépende d´accords entre des éléments [étrangers] ainsi que des pays influents de la région. Et il est fort triste que le Libanais considère la Syrie, l´Iran, la France, l´Amérique et l´Arabie saoudite comme sources de conseils et d´autorité et comme habilités à dicter la distribution des portefeuilles ministériels, estimant que ces pays possèdent la clé de son présent et de son avenir plus que les concitoyens libanais de son quartier ou du village voisin.

 

Laissons tomber le sujet du Liban, vu que sa politique interne provoquerait une attaque même chez un scientifique [du calibre] d´Einstein…"

 

"Malgré les problèmes qui affectent le Soudan, c´est du procès de la journaliste Lubna Al-Hussein que le monde se préoccupe"

 

"En se tournant par exemple vers le Soudan, nous découvrons des choses étonnantes. Malgré les problèmes qui affectent ce grand pays, du Darfour [et des problèmes] du sud à la sècheresse qui sévit régulièrement, le monde se soucie malheureusement du procès de la journaliste Lubna Al-Hussein. (2) Son procès a occulté [tous les problèmes du Soudan] et a amené [le monde] à se focaliser sur le pantalon qu´elle portait…

 

Il faut dire que lors de ce procès, qui a occupé l´opinion publique mondiale pendant quelque temps, le tribunal soudanais a remporté une victoire détonante en confirmant tous les préjugés dont on affuble Arabes et musulmans, par exemple le fait qu´ils oppriment les femmes, croyant que leur honneur réside dans le corps de la femme et dépend de la taille, du style et de la forme de vêtements qu´elle porte … Cette situation nous fait en effet honte, au vu des progrès considérables accomplis par les femmes dans d´autres parties du monde, dans les domaines de la science, de la pol itique et de l´art. Plusieurs autres pays et peuples rient quand ils voient… comment les Arabes oublient tous leurs problèmes politiques et économiques, leur misère et leur retard pour se focaliser sur l´habillement d´une femme et son impact sur leur honneur.

 

Non loin du Soudan, en Somalie, un mouvement du nom de Shabab Al-Somal [en référence à Al-Shabab Al-Moudjahidine] a récemment vu le jour : il contrôle une grande partie du centre et du sud [du pays], où il impose des lois strictes interdisant films, pièces de théâtre, danse, matchs de foot et tous les types de musique, y compris les sonneries de téléphones portables. Et ce n´est pas tout. Dernièrement, ces extrémistes ont fait quelque chose de particulier : ils ont attrapé une Somalienne et lui ont administré des coups de fouet en public parce qu´elle portait un soutien-gorge. Ils ont annoncé haut et fort que porter un soutien-gorge contrevenait [aux préceptes de] la religion car ce serait un acte malhonnête et frauduleux.

 

Ils ont malheureusement oublié, une fois de plus, tous les problèmes de la Somalie : la division, la sécheresse et les guerres internes. Ils ont oublié toutes les remarquables succès de l´islam pour se focaliser sur les femmes, le secteur le plus faible des sociétés arriérées, ce qui ne fait que prouver une fois de plus à quel point les Arabes sont éloignés de ce qui se passe dans [le reste du] monde."

 

"Le Hamas se soucie de forcer les femmes à porter le hijab"

 

"La situation est la même au Hamastan [à Gaza, contrôlée par le Hamas], où le mouvement [du Hamas] contraint tous les résidents de Gaza à adopter ses lois et opinions, comme s´il avait déjà atteint son grand objectif national : la réconciliation avec son rival, le Fatah, et comme s´il avait déjà libéré toutes les terres palestiniennes de l´occupation israélienne et résolu les problèmes de chômage, de misère et de famine qui submergent la population de Gaza.

 

Il est étrange qu´un mouvement politique – dont les projets et les objectifs politiques visent en théorie à libérer les Palestiniens et leur terre – se soucie de forcer les femmes à porter le hijab à l´école, au tribunal et sur la plage. En effet, le Hamas a dernièrement entrepris de promulguer des lois relatives aux femmes qui ne diffèrent pas beaucoup de celles de Shabab Al-Somal – notamment une loi qui interdit à une fille ou une femme de s´asseoir sur une motocyclette derrière un homme, même si c´est son frère, son père ou son mari, parce que, selon le Hamas, cela entre en contradiction avec la tradition [musulmane]."

 

"Au Koweït, des voix appellent les parlementaires femmes à porter le voile"

 

"Au Koweït, nous entendons parfois des voix qui appellent les parlementaires femmes à porter le voile. Il est [toutefois] encourageant de constater qu´au Koweït, il existe une opposition à ce style d´appels – dans le cadre d´un militantisme politique et social qui se place sous la bannière de la lutte entre présent et futur, tradition et modernisme.

 

Même en Syrie, pays laïque, les autorités ont dernièrement inclus au programme du CP un manuel de religion [musulmane], et ce bien que les salles de classe incluent des élèves de différentes confessions, communautés ou courants religieux. [Ces élèves étudient ce manuel] à un âge où ils ne sont pas en mesure de distinguer entre un musulman, un chrétien, un chiite et un druze. Au lieu de mettre au point un programme religieux adapté à [toutes les cultures religieuses], le ministre de la Culture syrien enseigne aux enfants l´ex istence d´un communautarisme discriminatoire, lequel était inconnu des anciennes générations."

 

"Il n´y a pas un seul rayon d´espoir."

 

En Irak, en Libye, en Egypte et dans d´autres Etats arabes, la situation est pire encore. Il n´y a pas un seul rayon d´espoir.

 

(1)       Al-Raï (Koweït), le 22 octobre 2009

(2)       Journaliste soudanaise qui a été poursuivie en juillet 2009 pour avoir porté un pantalon, et dont l´histoire a défrayé la chronique   

 

 

 

 

 



 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 13:19

Il semble de plus en plus évident que JC Colliard et sa substitut aient fauté gravement contre l'héritage multiséculaire des lieux dont ils ont la charge, en sous-estimant l'ampleur et les répercussions brutales d'un rassemblement qu'ils auraient espéré fait en catimini, par une porte dérobée, à l'abri de tout écho médiatique, sans que cela ne "fasse de vagues". Un cas rare d'irresponsabilité, ou l'intrusion du loup dans la bergerie des savoirs qui "ne savaient pas"...

Rappelons, encore, que la Présidente des "Indigènes de la République", Houria BOUTELDJA n'est autre que la responsable commerciale de l'Institut du Monde Arabe, dirigé par Dominique Baudis (UMP). C'est donc, tout naturellement, en tant que voisine, politiquement introduite, qu'elle a tout loisir d'inviter le terrorisme libanais du Hezbollah au sein de l'Université Française, en tant qu'expression culturelle, sociale et politique de choc de la Civilisation qu'elle illustre avec moulte connaissance des arabesques au sein de son Institut.


bouteldja.JPG



Source :
UEJF
 
 
 
 

“Le scandale du Hezbollah à la Sorbonne“ par Arielle Schwab

 

 
[Ce papier a été écrit à chaud, par une Présidente de l’UEJF attendant les militants de son organisation devant un commissariat quelques heures après les faits relatés ci-dessous.]
Aujourd’hui, samedi 12 décembre, l’Université Paris 1 – Panthéon – Sorbonne accueillait Ali Fayad député du Hezbollah, et Nadine Rosa Rosso, fervente défenseur du Hamas dans le cadre d’une conférence organisée par le Mouvement des Indigènes de la République sur le thème “Gaza, un an après: les nouveaux risques d’agression dans la région”.

Depuis une semaine, les étudiants Juifs de France sont incrédules et alarmés. La Sorbonne, université millénaire ouvre ses portes et l’un de ses plus vieux amphithéâtres à des députés de mouvements terroristes. On s’interroge: les organisateurs ont-ils eu l’autorisation adéquate? Peut-être faut-il mettre l’administration au fait de ce qui risque de se passer au sein de ses murs?

Jean-Claude Colliard, le Président de l’Université ne semble pas être à Paris, sa Directrice de Cabinet regrette d’avoir laissé faire sans, dit-elle, « réaliser la portée de l’événement et la nature des intervenants ». Mais la Sorbonne n’annulera pas, peu importe l’importance des valeurs qui sont bafouées au passage. Ce qui compte c’est de ne pas faire de bruit, de ne pas donner d’écho à leur faux-pas. Ils tentent de nous rassurer, ils déplacent la conférence de la Sorbonne au Panthéon, envisagent même d’interdire l’entrée aux médias et prétendent qu’il n’y aura que peu de monde…. Rien n’est moins sur.

Quelques heures avant la conférence, nouvelle entretien avec la directrice de cabinet du Président de l’Université. Dernière tentative pour préserver la Sorbonne et faire annuler cette conférence. Il n’en sera rien, elle aura bien lieu, et ce sont les Républicains et étudiants qui finiront par être évacués de la salle.

Une salle qui se remplit progressivement. Il est 15h, elle est déjà pleine. Nous étions filtrés à l’entrée. J’entends derrière moi « j’ai failli ne pas rentrer, ils m’ont pris pour un feuj, je n’ai pas une tête de feuj! » Des libanais demandent si la conférence sera traduite en arabe, des militants juifs antisionistes attendent le début de la conférence.

A l’intérieur, aucun représentant de l’Université, ni même le service de sécurité de la fac pour servir de garde-fou. Les membres des Indigènes de la République sont tendus. Ils prennent le micro, indiquent le processus d’évacuation en cas de débordements mais rassurent la salle: les gens ici sont raisonnables et respectueux de la parole et du débat d’idée.

On présente les intervenants, et c’est le tour des Etudiants Juifs de France de prendre la parole, depuis la salle, pour rappeler la nature du Hezbollah.

Insultés, bousculés, agressés, les militants antifascistes et les étudiants. Le Mouvement des Indigènes de la République, aidé par l’assistance, emploie la violence pour nous faire sortir de la salle.
Plusieurs d’entre nous seront frappés au visage, jetés contre les murs.

La suite de la conférence sera l’attendu plaidoyer pour les actions du Hezbollah dans un amphi de la Sorbonne déserté de ses universitaires et dirigeants, et vidé de ceux qui sont attachés à son héritage.

L’Université a failli aux valeurs républicaines et manqué à son devoir de protéger ses étudiants. Fidèle à son héritage, la Sorbonne aurait dû rester un lieu d’ouverture, de débats voire de contradictions. Elle doit se prémunir de la haine et de ses conséquences dans ses amphithéâtres. Aujourd’hui, elle a failli à sa mission…

Arielle Schwab – Présidente de l’UEJF
 
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:49





André Glucksmann reçoit des mains du Pape le prix « Auschwitz pour les droits de l’homme – Jean-Paul II »





http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=340761

http://www.rfi.fr/actupl/images/096/andre_glucksmann.jpg


André Glucksmann était au Vatican ce mercredi matin. Le philosophe français a reçu des mains du Pape le Prix « Auschwitz pour les droits de l’homme – Jean-Paul II » qui récompense une personnalité ayant incarné, par sa vie et ses activités, l’idéal des droits de l’homme selon les principes et les normes indiquées par le magistère et le témoignage de Jean-Paul II. Ce philosophe juif, maoïste repenti, critiqué ces dernières années en France pour des prises de position pro-israéliennes et son soutien au président Sarkozy, est passé dans les bureaux de Radio Vatican à l’issue de la cérémonie de remise de son prix. Pour André Glucksmann cette distinction représente une lourde responsabilité. Tout en soulignant le paradoxe apparent d’associer Auschwitz aux droits de l’homme, il salue l’audace d’un tel prix.

Propos recueillis par Claire Malapert.
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:38

MEMRI    Middle East Media Research Institute

 

Plusieurs abonnés de la newsletter du MEMRI ont déclaré souhaiter connaître les moyens d´aider le MEMRI à poursuivre efficacement son travail de recherche et d´information.

 

Voici une façon originale d´apporter votre soutien : par l´achat (pour la somme de votre choix), en cette période de fêtes, de l´une des cartes électroniques du MEMRI. Une sélection de cartes, faisant référence à nos différents projets, vous est présentée sur le lien suivant : https://secure3.convio.net/memri/site/Donation2?df_id=1260&1260.donation=form1

 

En cette période de fêtes, vous pouvez ainsi souhaiter vos vœux à vos amis en faisant, en leur nom, un don au MEMRI. Ces cartes seront personnalisées conformément aux données personnelles que vous y introduirez.

 

Ces cartes sont un moyen original et novateur d´envoyer vos meilleurs vœux à vos amis, à la place des classiques cartes de vœux électroniques ou postales. Bon pour l´environnement, ce moyen vous épargne les frais de poste mais n´est pas gratuit pour autant : vous aurez fait un don au MEMRI au nom du récipiendaire.

 

Les cartes électroniques de MEMRI peuvent vous être envoyées avec un lien qui fera découvrir au récipiendaire une vidéo accompagnée d´informations sur le projet du MEMRI que vous aurez choisi de financer en son honneur.

 

Choisir une carte : https://secure3.convio.net/memri/site/Donation2?df_id=1260&1260.donation=form1

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 18:31


http://www.lucien-sa-oulahbib.info/article-slama-et-kepel-deux-intelligences-incomparables-40606191.html



Entendre sur RTL le grand professeur d'histoire, professeur à "Science

po" Alain-Gérard Slama comparer la présence occidentale en Afghanistan

à celle de la France en Algérie donne un avant goût de son acuité

dans l'analyse tant les situations ne sont, strictement et en aucun cas

les mêmes; notre savant énonce aussi que c'est un bourbier, un échec, 

ou exactement le même discours qu'il tenait sur l'Irak, c'est peu dire.

Et Gilles Kepel, grand professeur de géopolitique, professeur à " Science

po " (Caroline Fourest, experte on le sait dans d'innombrables domaines

est aussi enseignante à " Science po "…) lui emboîte le pas sur Europe 1,

en ironisant sur un Obama que l'on croyait différent de Bush, or, tous

deux , Slama et Kepel, ne disent pas un mot sur le fait que c'est

désormais le général Pétraeus, qui en appliquant la stratégie d'un

français, David Galula, a réussi à stabiliser l'Irak, en deux ans, et

qui a maintenant en charge toute la région depuis août. Soit 

seulement depuis trois mois et quelques, ce qui est mince pour déclarer

une faillite, un échec, un bourbier, isn't ?


Nos deux éminents professeurs et incomparables savants par de

telles formules montrent à l'évidence qu'ils se préoccupent

d'étudier objectivement la situation et ce avec une finesse

époustouflante. Courons vite s'inscrire à leurs cours, nous avons que

trop attendu ! N'oublions pas par exemple que Gilles Kepel avait

expliqué naguère que les cerveaux des stratèges d'Al Keida étaient

en possession de " trois neurones" et que leur connaissance du Coran et

de la Sunna était désespérément insignifiante. On a pu observer en

effet leur non intelligence le 11 septembre 01, ainsi qu'en Irak

et aujourd'hui au Pakistan, en Somalie, en Algérie, et ailleurs.

Bravo !  Slama et Kepel on peut le dire sont les plus grands

penseurs français de tous les temps, il est temps que Le

Monde et Libération leur tressent des lauriers.


Par Lucien S.A Oulahbib
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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 22:33




Entrevue avec Pilar Rahola

extrait de : "la gauche lunatique"

discours face à l'AIPAC, Washington,

juin 2006

http://www.pilarrahola.com/3_0/CONFERENCIAS/default.cfm?ID=1420


Adaptation de l'hébreu par Aschkel


Pourquoi ne voyons-nous aucune protestation à Paris, Londres ou Barcelone, contre les dictatures islamiques ?

 

Pourquoi n'y a t'il pas de manifestations contre l'esclavage des millions de femmes qui vivent sans aucune protection juridique ?


 

Pourquoi n’y a-t-il aucun manifestant contre l'utilisation des enfants comme bombes humaines ou boucliers humains ?

 

Pourquoi personne ne s'émeut des victimes innocentes des attentats terroristes en Israël ?

 

Pourquoi personne ne manifeste pour les droits de se défendre de l'Etat d'Israël ?

 

 

 

 

Pourquoi mêle t- on la défense des Palestiniens et la justification de la terreur palestinienne ?

 

Enième question, pourquoi la gauche européenne et la gauche mondiale, ont-elles l'obsession de lutter contre ces deux démocraties, les Etats-Unis et Israël, et non contre les pires dictatures de la planète ?

 

Deux démocraties qui ont souffert des pires attentats meurtriers dus au terrorisme international.

 

La Gauche ne s'en inquiète guère.

 

Je lis dans des forums européens des Palestiniens qui écrivent avec passion :

"Nous sommes pour la liberté de tous les peuples !"

 

Ce n'est pas vrai !

 

Je ne les ai jamais vus s'inquiéter de la liberté des citoyens syriens, iraniens, yéménites, soudanais ou autres.....

 

Je ne les ai jamais vu s'inquiéter des libertés des Palestiniens  vivant sous le régime extrémiste islamiste du Hamas.

 

Je les ai seulement vu s'inquiéter de la façon d’utiliser le concept de la liberté des Palestiniens contre la liberté des Israéliens.

 

Enfin, le journalisme international ne fait pas moins de dégâts.

 

En ce qui concerne la couverture du conflit "Israélo-palestinien", ils ne font pas réellement de compte rendu, d'analyse, mais seulement leur propre publicité.

 

Lorsqu'ils font des commentaires sur Israël, la majorité des journalistes ignorent sciemment tous les codes éthiques du journalisme, et donc l'ensemble des actions défensives d'Israël est transformé en « génocide ».

 

Ils écrivent et disent tellement d'idioties, qu'il deviendrait impossible d'incriminer Israël pour des choses pires encore.

 

En parallèle, ce même journalisme ne rend jamais compte et ne parle pas de l'intervention de l'Iran ou de la Syrie dans la violence contre Israël, ou du lavage de cerveau des enfants par les extrémistes.

 

Lorsque l'on parle des victimes, si elles sont palestiniennes, c'est une tragédie, et si elles sont israéliennes, ils n'en parlent pas ou les méprisent

 

 

En conclusion, je ne suis pas juive et ai pour tradition idéologique celle de la gauche et je suis journaliste.

 

Pourquoi ne suis-je pas anti-israélienne comme la majorité de mes collègues ?

 

Parce qu'en étant non juive, j'ai une responsabilité historique, lutter contre la haine des juifs et, actuellement, contre la haine de leur pays Israël.

 

La guerre contre l'antisémitisme n’est pas seulement l’affaire des seuls juifs, il est aussi du devoir des non-juifs.

 

En tant que journaliste, je me suis engagée à œuvrer pour la vérité, et ce, sans préjugés, mensonges ou manipulations, et sur Israël, la vérité n'est pas dite !

 

Comme femme de gauche, j'aime le progrès, et je me suis engagée à défendre la liberté, la culture, la coexistence, l'éducation des enfants, et les principes des 10 commandements qui sont des concepts universels.

 

Concept que l'Islam fondamentaliste détruit systématiquement.

 

 

C'est donc en tant que journaliste non-juive, et de gauche que j'ai cette triple obligation morale.

 

Si Israël était vaincu, seraient aussi vaincus le modernisme, la culture et la liberté.

 

La guerre d'Israël, même si le monde ne veut pas le savoir, c'est la guerre que mène monde pour sa propre liberté.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 18:59

Transmis par B. :


Source : le blog des Éditions
 

CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, le 25 novembre, lire le texte d'Antoinette Fouque (postface du livre "Des Mots pour agir", qu'elle a publié le 13 novembre 2009)

vendredi 20 novembre 2009, 19:55:40 | Guilaine DepisAccéder à l’article complet

 

DES MOTS POUR AGIR - CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES - SOUVENIRS, MONOLOGUES, PAMPHLETS, PRIERES - PARUTION LE 13.11.09 AUX EDITIONS DES FEMMES-ANTOINETTE FOUQUE

SOUS LA DIRECTION DE EVE ENSLER ET MOLLIE DOYLE

PREFACES DE RAMA YADE ET NICOLE AMELINE

POSTFACES DE JANE FONDA ET ANTOINETTE FOUQUE

POSTFACE D’ANTOINETTE FOUQUE

POUR UN NOUVEAU CONTRAT HUMAIN

Pas un jour depuis quarante ans sans le souci de résister, de comprendre et d'avancer avec des millions d'autres femmes. Les progrès de ces quatre dernières décennies ont sans doute été plus décisifs que durant deux mille ans d'histoire, mais le constat négatif reste affligeant et excède largement les victoires. Partout sur la planète, encore et davantage, les femmes sont victimes d'une violence unilatérale, celle de la domination mâle dans tous ses états : privés, publics, économiques, sociaux, culturels, religieux, politiques, symboliques, réels, imaginaires... Comme si au fur et à mesure que s'affirmait leur libération, une contre-libération machiste les encadrait, les déportait, les emprisonnait, les écrasait. Chaque jour, le courage et la force des femmes défient un destin qui ne leur est pas imposé par Panatomie mais prescrit par les traditions, et construit par les civilisations et l'histoire.


La libération des femmes, la plus longue des révolutions, doit s'attendre à la plus longue et la plus sanglante des contre-révolutions. Nous devons nous armer de patience vigilante et engager notre courage dans des risques lucides. La contre-offensive - le backlash - s'est conjuguée à une crise économique, politique et symbolique mondiale dès le premier geste de réparation envers les femmes (conférence de l'ONU consacrée aux femmes, à Mexico, en 1975). Le retour des religions a précédé la montée des intégrismes. Dès le milieu des années soixante-dix, la protestation virile, la paranoïa monothéiste, plongeaient les racines de Pantiféminisme dans la misogynie.

Amartya Sen a reçu en 1998 le prix Nobel d'économie pour l'ensemble de ses travaux dont beaucoup sont consacrés à la condition des femmes. Il est traduit en France depuis plus de quinze ans et il n'a pas fait école. Son ouvrage est loin d'être un « best-seller » et le gynocide qu'il dévoile n'a pas éveillé une seule de nos grandes consciences inîello-niédiatiques. J'ai cité à maintes reprises, en particulier au Parlement Européen son enquête-scandale, sans susciter le moindre écho. Une femme disparaît ? Non, cent millions de femmes manquent à l'appel en permanence. Cent millions de déficit au capital humain. Désastre humain. De la violence réelle à la violence symbolique, du viol au voile, des meurtres conjugaux à la charia, le massacre continue et s'amplifie. Chaque jour, « si c'est une femme », les journaux banalisent le danger de mort.

Dans le nouveau monde, à Ciudad Juarez, le long de la frontière entre le Mexique et le Texas, plus de cinq cent femmes ont été assassinées depuis 1993, après avoir été mutilées, torturées, violées, et ce, en toute impunité.

Dans notre vieille Europe, en Octobre 2002 dans la banlieue parisienne, la jeune Sohane a été brûlée vive dans un local à poubelles par un amoureux éconduit. Aucun des responsables politiques qui ont protesté le même jour contre un crime raciste et un attentat homophobe n'a manifesté d'indignation pour cet assassinat sexiste ni exprimé de compassion pour la jeune martyre. On sait que cette torture mortelle s'est largement répandue en Europe. Le 1er Juillet 2003, une jeune actrice très populaire est battue à mort par son compagnon, un musicien « politically correct », sympathisant des aiter-mondialistes. Après une forte excitation médiatique, la presse noble recense sobrement les événements de l'année 2003 : « Marie Trintignant meurt après une violente dispute ». En France, l'insécurité routière tue moins depuis quelque temps, mais, chaque mois, la violence unilatérale tue cinq femmes qui finissent dans les brèves des « faits divers », autrement dit avec les «chiens écrasés ». Et, en Espagne, le terrorisme domestique tue plus que l'ETA.

Les femmes, pauvres parmi les pauvres, sont de plus en plus pauvres. À mon arrivée au Parlement Européen en 1994, j'ai trouvé un premier rapport intitulé La pauvreté se féminise en Europe. D'autres ont suivi.

Alors que les femmes produisent les deux tiers des richesses mondiales, elles n'en détiennent que 1%, ne reçoivent que 10 % des revenus disponibles, et sont 75 % des plus pauvres. En se libéralisant, nos démocraties imposent aux femmes, souvent en charge de familles mono-parentales, travail informel, emploi précaire et chômage. En se désocialisant, la France menace les gynécologues, supprime les maternités, se sous-équipe en maisons de retraite. L'immense majorité des victimes de la canicule de l'été 2003 ont été des femmes.

L'Occident et l'Orient mettent le feu à la planète et aux femmes, et le monde brûle. Dedans, dehors, dans la famille, dans la rue, à l'école, sur les routes, dans les quartiers, les cités, dans les campagnes, dans les sociétés de droit comme ailleurs, riches ou pauvres, traditionnelles ou modernistes, à tous les niveaux d'analyse possible, les femmes ont à faire face à une guerre particulière, comme si leur corps doté d'une fonction indispensable pour l'espèce, la fonction génésique, était l'objet d'une haine immémoriale.

Pourquoi de telles régressions démocratiques ? C'est moins l'engagement des femmes qui est en cause que la non pertinence des analyses, tant politiques que psychanalytiques. Ai-je assez insisté sur les défauts structurels qui, à travers les différents modèles de solution au problème, perpétuent la condition catastrophique des femmes dans l'histoire : le modèle traditionnel du tota mulier in utero ; le modèle républicain uni(sex)versaliste qui court après un féminisme indifférentialiste du tota mulier sine utero ; le premier, l'exploitation voulue, le deuxième, l'exploitation déniée. Le modèle démocratique, lui, recyclage et compromis des deux précédents, prétend harmoniser vie familiale et vie professionnelle ; le taux de fécondité, déporté du corps des femmes dont il dépend vers la famille ou la science démographique, dénie et exploite ce que j'ai appelé de longue date la production de vivant, qui s'ajoute en bien des cas au travail domestique et à l'activité professionnelle en une triple production.

Je pense qu'au fondement de cette haine envers les femmes, qui ravage l'espèce humaine, il y a l'envie primordiale, archaïque, universelle et radicalement déniée, de leur capacité procréatrice, une envie d'utérus qui taraude infiniment plus l'inconscient mâle que l'envie de pénis la conscience féministe. Il faut en penser les effets politiques que sont, dans tous les champs, les violences réelles et symboliques infligées aux femmes.

L'ennemi principal de la libération des femmes n'a pas été suffisamment désigné : c'est le monisme mâle, le phallocentrisme, l'égocentrisme, le Un comme seul représentant de toute l'espèce humaine. Des monothéismes à l'égalité républicaine, il n'y a que de l'Un : un seul Dieu, mâle, une seule libido, phallique, une seule économie, capitaliste-libérale, une seule citoyenneté, neutre, un seul sujet» universel, un seul sexe, un seul individu, monadique, hors connexion. Mais voilà, si Dieu a besoin des hommes, les hommes ont besoin de « la race des femmes » pour leur faire des enfants, d'où la colonisation du continent noir, la mise en esclavage - la femme comme instrument vivant -, l'appropriation de l'utérus, principal moyen de production, l'exploitation de la production utérine.

La procréation, maîtrisable et pensable, ne peut plus être un esclavage. Elle n'a plus à être oubliée, refoulée, forclose, mise en position de menace inconsciente du moi paranoïaque. Il faut en foire, au contraire, le motif du travail sur la différence. Libérer à la source la libido creandi des femmes lance un défi permanent à la guerre et à la pulsion de mort. Elle donne lieu, au XXIe siècle, à une révolution pour le genre humain et ouvre à la génialité des deux sexes.

Survivors, super vivantes plutôt que survivantes, bien au-delà de leur condition de victimes, là où elles portent un triple fardeau, les femmes trouvent l'énergie, pour peu qu'on les y encourage, de se transformer en actrices principales du changement, en force de proposition, en coeur battant d'une triple dynamique de démographie, de développement et de démocratie, pour accomplir une triple révolution, du symbolique, de l'économique, du politique. En Afrique, 95 % des O.N.G sont prises en charge par des femmes, mais le sida ravage leurs enfants. Au Niger, elles font reculer le désert, reconquièrent et irriguent, par un travail acharné, la terre devenue stérile pour nourrir la population et faire revivre les marchés dans les villages.

Ni soumises ni esclaves, sans dieu ni maître, laïques, des femmes déjà s'éloignent de la genèse du Livre, dont les Écritures les ont forcloses, pour apprendre à lire en se rappelant, en remerciant, en pensant le lieu d'où elles viennent sans y revenir mais en allant de l'avant ; des femmes ont commencé à vivre leur nouvelle condition historique, à inscrire la genèse d'une modernité tardive. Bouleversements. Viennent les temps des fécondités croisées. Charnelles et spirituelles. Pour un nouveau contrat humain. Ensemble. Tempus est creandi. Pour chacun des deux sexes, l'un par l'autre enrichi, sans dette ni marchandage.

L'ancien monde et l'histoire moderne s'en vont. Au commencement... Cette fois encore. Pensée première et force de proposition. Courage de concevoir, de porter, de mettre au monde ce qui vient. Ni riveraines ni sans rivage, ni sédentaires ni nomades. Mémoire gracieuse. Promesse durable. Pulsion de vie enfin, alliance, résistance, délivrance ; sexe jouant, corps travaillant, chair pensant, des femmes, dès maintenant, libres, en mouvements.

 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 11:01
Aimablement transmis par B. :
Bloc-notes: tout va bien, disent les Amis du Désastre
 
Par Ivan Rioufol le 20 novembre 2009 0h01 |
 
Si si, tout va bien. Le communautarisme, les violences ethniques, les ressentiments anti-français, la percée de l'islamisme ? Ceux qui décrivent ces phénomènes "disent n'importe quoi", soutient cette semaine l'hebdomadaire Marianne. Rien n'ébranle la pensée conforme. Pas même la vision des drapeaux algériens envahissant les Champs-Élysées, mercredi soir, après la victoire de l'Algérie face à l'Égypte dans un match de foot joué au Soudan. Quand, à Paris samedi dernier, des jeunes des cités cassent et lynchent, c'est l'organisateur de la promotion publicitaire à l'origine de leur rassemblement qui est traité de "zozo" par Martin Hirsch, haut-commissaire du gouvernement.

Ainsi font ceux que Renaud Camus appelle les Amis du Désastre : ils s'emploient à rendre la réalité inintelligible, en niant des évidences ou en leur donnant un autre sens. Ils hissent le voyou au rang de rebelle, le casseur à celui de sans-culotte. L'étudiant tabassé en avril dans un bus de nuit parisien aux cris de "sale Français" avait critiqué ceux qui avaient dévoilé l'agression. Ce "syndrome du Noctilien", qui excuse le fautif pour accabler le témoin, s'étend à mesure que les tensions s'avivent. Il suffit que ­Marine Le Pen dénonce "la France des émeutiers" pour que ceux-ci bénéficient des circonstances atté­nuantes.


Dans ce monde cul par-dessus tête, voici Diam's. Après avoir chanté son rejet haineux de la "France profonde", elle est accueillie ces jours-ci par des médias enthousiastes pour un disque qui fait l'éloge du voile à l'école et qui s'en prend à Nicolas Sarkozy. C'est à peine, en comparaison, si le discours du chef de l'État sur "la fierté française", à La Chapelle-en-­ Vercors, a été entendu quand il déclare notamment : "Pas un libre-penseur, par un franc-maçon, pas un athée qui ne se sente au fond de lui l'héritier de la chrétienté qui a laissé tant de traces profondes dans la sensibilité française et dans la pensée."


Tous les gardiens du politiquement correct (ça fait du monde) sont à la manœuvre pour cautionner les endoctrinements que le débat sur l'identité nationale ébranle. Le Prix Goncourt, Marie NDiaye, aidé il est vrai par le député (UMP) Éric Raoult lui enjoignant inutilement un "droit de réserve", recueille les acquiescements de la caste quand l'écrivain justifie son exil en Allemagne par un besoin de fuir la France "monstrueuse" de Sarkozy, Hortefeux, Besson. Les Français se laisseront-ils encore berner longtemps par ceux qui les endorment ?


Malsain


Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, dit vouloir désormais punir de six mois de prison la distribution d'argent dans la rue à des fins publici­taires. Une telle initiative commerciale, unanimement critiquée, a été, en effet, à l'origine des "troubles" de samedi à Paris, qui ont vu des passants et des journalistes se faire agresser (y compris à coups de marteau comme en témoigne Paris Match) par des "minorités visibles". Mais n'est-il pas tout autant irresponsable, s'il s'agit d'éviter les provocations, de maintenir des matchs qui deviennent des prétextes à des répétitions générales d'affirmations identitaires parfois hostiles (voir mon blog) ?


 Ceux qui doutent de la gravité des fractures trouvent-ils normal que des Français exultent pour l'Algérie, sacrée porte-drapeau de la cause arabe et du monde musulman pour la prochaine Coupe du monde ? Samedi, des supporteurs marseillais ont fait une razzia sur le Vieux-Port de Marseille après la défaite de l'Algérie au Caire. La victoire au match retour n'a pas empêché, avant-hier, des vio­lences dans de nombreuses villes. Comme le souligne Alain Finkielkraut (jeudi, Europe 1) la France est considérée par certains "au mieux comme une compagnie d'assurances, au pire comme un objet d'exécration".



Contre Ramadan


Dans ce concours d'aveuglement, la féministe Caroline Fourest mène, d'une manière parfois contre-productive, un combat néanmoins utile pour dévoiler le vrai visage du prédicateur islamiste Tariq Ramadan, qui veut se faire passer pour un modéré. Lundi soir chez Frédéric Taddei (France 3), elle a su rappeler et maintenir le lien qui unit l'habile "réformateur" au courant totalitaire des Frères musulmans : une organisation créée par son grand-père et dont le Hamas palestinien se dit "l'une des ailes", dans sa charte qui, elle, appelle tout bonnement à "tuer les juifs". (Gaza, le grand mensonge, Claude Moniquet, Éditions Boîte à Pandore). Homme d'ambiguïtés, Ramadan utilise l'idéologie multiculturelle, que se gardent d'adopter les pays musulmans, pour inciter ses "frères" et "sœurs" d'Europe à "défendre l'éthique universelle de l'islam". Il est un des freins à la réelle et entière intégration de nombreux musulmans. C'est d'ailleurs cette réalité, qui contredit le discours gnangnan sur le métissage, qui se révèle à l'occasion de matchs qui substituent une solidarité ethnico-religieuse à un enjeu sportif. Mercredi soir, après la victoire 1-0 à Khartoum, un séparatisme culturel s'est affiché dans les rues de France, soulignant le problème que crée l'immigration pour l'identité nationale.


Leçon de vivre-ensemble


Dans la série "Ainsi font les donneurs de leçons" : s'arrêter un instant sur cet usage que font les socialistes du vivre-ensemble et des mots qui vont avec (fraternité, arc-en-ciel, respect de l'autre, etc.). Dimanche, Vincent Peillon a confié que, si Ségolène Royal avait été un homme, il en serait venu aux mains tant il n'avait pas apprécié la venue impromptue de Madame Sans-Gêne à son "rassemblement" de Dijon. Le PS, pilier des Amis du ­Désastre.

 

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/11/bloc-notes-tout-va-bien-disent.html?xtor=RSS-19

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 19:31

CONTROVERSES

Sommaire du numéro 12 - Novembre 2009

Prix au numéro : 25€                                             288 pages

EDITORIAL

Shmuel Trigano L’égalité à l’épreuve de l’identité

CONTROVERSE SUR CONTROVERSES

Marc Crapez Le procès de la pensée, sur un livre de Daniel Lindenberg
Mathieu Bock-Côté Daniel Lindenberg ou l’érudition illusoire

DOSSIER Le contrat social en péril

Shmuel Trigano L’égalité : de l’arithmétique à la géométrie, trois concepts du lexique de la discrimination positive
Barbara Lefebvre Discrimination positive et Éducation : un débat français toujours relancé, jamais évalué
Malka Marcovich La parité paradoxale, de la justice sociale à l’instrumentalisation des droits des femmes
Jacques Amar Les religions selon la Halde
Pierre Cassen et Maurice Vidal Les atteintes à la laïcité et la mise en danger du contrat social
Shmuel Trigano Islam, islamisme, islamophobie, une clarification conceptuelle
Mathieu Bock-Côté La jeunesse québécoise et la crise des accommodements raisonnables

ESSAIS

Jean Pierre Lledo La « question juive », en Algérie, aujourd’hui (et hier)…
Lucien-Samir Oulahbib Le peuple juif ? Inventé et nettoyeur ethnique…
M. Fellous, J. Feingold, L. Quintana-Murci et J.S. Beckmann, H. Ostrer, D. Behar Génétique des Populations et Peuple Juif

DÉCRYPTAGE

Jacques Amar Le procès Fofana ou le trompe-l’oeil de l’antisémitisme

LECTURES

Jean Pierre Bensimon Réflexions sur le désastre qui vient, à propos de l’Anatomie d’un désastre, d’Enyo
Basile Dewez « Etat juif » et multiculturalisme, selon M. Mautner
Anne Lifschitz-Krams Vraies questions et faux-procès : autour de Daniel Dayan à propos du dossier de la revue Recherches textuelles.
Mathieu Bock-Côté Redevenir Français, à propos de La fracture identitaire, d’Ivan Rioufol, et Le tourisme idéologique de Jean Beaubérot, à propos de, Une laïcité interculturelle. Le Québec, avenir de la France ?
Stéphanie Clamens Entre les lignes…, Jacques Attali, Dictionnaire amoureux du judaïsme
François Rastier L’angoisse du Surhomme, Abel Cutillas, Viure mata

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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