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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 15:30
Lu et approuvé, A.M.D, Islamologue, reprend à son compte les tribulations spécieuses d'un énarque à la Cour des Mollahs
--Cette réflexion et ses extensions  prennent source dans la remarque que l’on peut retrouver d’après le lien suivant :  

Posté le: 10 Juin 2007, 13:44,    par une intervenante-phare de ce forum, Anne-Marie Delcambre, alias « l’Imam Cachée ». Reprenons les termes qui accompagnent d’un clin d’oeil les propos de l’écrivain Bruno Guigue : sous quelle forme Anne-Marie Delcambre expose t-elle l’intérêt que suscite en elle le texte de cet auteur ? On le trouve surligné d’un oxymore aussi clair-obscur que lapidaire, dont elle laisse deviner les adressataires (le lien pour remonter à l’origine de cet écrit, par contre, est assez limpide : oumma.com.) :

Diplômé de l'ENS (ECOLE NORMALE SUPERIEURE*] et de l'ENA (ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION)
*Ce qui fait que notre "génie" est agrégé normalien et énarque. Eh bien!
les
Faurisson pro-israéliens , quid ?  http://www.oumma.com/spip.php?article2291

Dans quelle mouvance peut bien se situer l’œuvre de B.Guigue et y a t-il la moindre ambiguïté sur son positionnement ? Quel contrôle de sa fiabilité accorde l’internaute qui le reproduit, étant donné l’endroit du Web où elle part puiser ses informations ? Quelle soudaine licence permet, ensuite, à Mme Delcambre de reprendre l’accusation de "négationnisme juif" à son compte et à qui, précisément, s’adresse t-elle ? Deux types de responsabilité intellectuelle se superposent dans un même élan d’adhésion. Commençons par la plus flagrante, celle de l’auteur, qui, lui au moins, sait ce qu’il écrit et à quelle fin, si son admiratrice, fondue de ses titres et diplômes (validant l’expertise a priori), pose plutôt dans la posture confortable du mouton de Panurge :

le titre de cet article est sans équivoque : « la Faute à l’Iran : une fable géopolitique ». Il vise à dégager l’Iran mollachique de toute ingérence au Liban, durant la guerre opposant les milices du Hezbollah [rebaptisées « résistance libanaise », or, on sait que le Liban tout entier s’est trouvé entraîné dans une guerre dont il ne voulait pas – ou stratégie de « l’Etat dans l’Etat »-] à l’Armée de Défense d’Israël (Tzva Haganah Leisraël, ou TSAHAL) durant l’été 2006. On pourra ensuite parcourir ses thèmes de prédilection pour en décrypter les fils directeurs et mieux saisir la démarche globale de l’auteur :

 
-          soutien au Soudan d’El-Béchir face aux accusations déniées de « génocide » -au motif qu’ils sont tous « noirs » dans cette affaire et surtout qu’Israël ne se voit pas sanctionné sur le « même plan » en « Palestine » (symétrie totalisante entre les deux types de conflit, affecté de la même valeur « génocidaire »), car protégé par l’accusateur principal du Régime de Khartoum, l’ «hyperpuissance mondiale » américaine- : rappelons-le, plus de 500 000 morts au Darfour, des viols systématiques afin d’éteindre un groupe ethnique, 2 millions de réfugiés, extension au Tchad limitrophe… Mais seul Israël et ses « lobbys » aurait réellement intérêt à ainsi « détourner l’attention », du fait que les prédateurs sont « musulmans ». De plus, l’ONU se referait une virginité après avoir laissé faire au Rwanda : un précédent génocide tutsi « excuse » qu’il puisse s’en perpétrer d’autres… Et vive les peuples opprimés d’Afrique !
-          soutien à la dictature allaouite des Assad qui formerait un « même peuple pour deux Etats » avec sa vache-à-lait libanaise (régime syrien aujourd’hui également en mauvaise posture à l’égard d’un Tribunal International, mis en place le 10 juin, et qui se fait entendre via ses milices liées à Al Qaeda, opposées, précisément, aux Forces légales libanaises),
-          soutien inconditionnel au programme nucléaire iranien qualifié de « résistant » et « défensif » face à celui, Israël, qui détiendrait déjà ces armes, mais s’avérerait également être la seule démocratie du Proche-Orient, encerclée d’ennemis (22 pays) et pouvant exercer une « dissuasion » sans chercher à s’en servir.
-          plaidoyer sur le bien-fondé de l’argumentaire d’Ahmedinedjad dans sa « lettre persane à Georges Bush » (en vue d’une « négociation directe »), décelant un talent identique à Montesquieu en son siècle et à cet implacable incendiaire géoplanétaire qui menace l’Etat Juif « d’être rayé de la carte », avec  l’approbation des dignitaires de son parti,
-          mots tendres pour la dictature de Saddam Hussein entâchée de crimes contre l’humanité (Kurdes, Shi'ites, opposants politiques, purges...), mais par lui considérée comme « victime de l’ingérence injustifiée » de « l’hyper-puissance » au profit de « l’hégémonie hébreue » sur les peuples arabo-musulmans qu’elle « dépossède »,
-          défense ultra-victimaire des Palestiniens qui s’entretuent actuellement par centaines et détruisent de l’intérieur la société palestinienne après retrait israélien, jamais tenus responsables de leurs exactions terroristes, qui elles-mêmes se voient justifiées par « l’oppression » dont ils sont victimes (voir nos articles sur resilience.tv, ou ailleurs), même quand et surtout si Israël leur cède des territoires,
-          Accusation dans ce texte intitulé : « la faute à l’Iran, une fable géopolitique » de la seule responsabilité de l’Etat Hébreu dans le déclenchement du conflit et de l’absence de connexion iranienne dans la description héroïque des « résistances » régionales, qu’il s’agisse d’abord du Hamas, ensuite du Hezbollah. On rappellera seulement que, sans l’enlèvement, d’abord de Guilad Shalit, de Ehud Goldwasser et Eldad Reguev ensuite, dont on est toujours sans nouvelles, aucun de ces conflits n’aurait à nouveau éclaté… Le Liban a toujours souffert de la subversion palestinienne en son sein et l’on est en droit de se demander si l’alignement hezbollahni était, là, ce qu’il y avait de mieux, à cet instant précis, pour le Liban (voir : les prolongations actuelles, sans la moindre intervention israélienne autre que par vols de reconnaissance). Sans la fourniture par l’Iran, la Russie et la Syrie de missiles Grad, Fajr 3 et 5, Zelzal I et II, missiles sous-marins C-802 chinois, de missiles anti-tanks russes Hornet, katiouchiot, matériel de détection et d’écoute, d’espionnage sophistiqués, construction souterraine de bunkers durant 6 ans, etc., sans la présence de conseillers Pasdaran avérés depuis de longues années, et l’initiation aux techniques de guérillas du Hezbollah et du Hamas, dans les camps d’entraînement dont on est en mesure de fournir la topographie en Iran[1], jamais ces milices shi’ite ou sunnite n’auraient été à même d’exercer le même rapport de force et des exactions d’une telle portée. Il leur a donc bien fallu des commissionnaires patentés pour obtenir de tels stocks et se réapprovisionner à merci. L’Onu de Ban-Ki-Moon s’en inquiète encore aujourd’hui. Sans feu vert de leur commanditaire (au risque de se faire couper les vivres et les munitions, en cas de désapprobation), rien de tel n’aurait eu lieu.
 
 
Le propre des thèses de Bruno Guigue est qu’elles reposent entièrement sur une contre-argumentation à charge et le parti-pris de justifier l’injustifiable (les questions sous-jacentes posées par la conférence à Téhéran sur la mise en cause de la Shoah sont là, paradigmatiques) sans jamais s’appuyer sur des données factuelles, comme celles que nous venons d’indiquer à titre de première contre-expertise : date et heure du déclenchement des hostilités, procédés opérationnels (ou « coups tordus ») usités, forces en présence, logistique, carnets de commande, etc. On sent là qu’une formation d’énarque porte ses fruits, dans la mesure où des discours creux sont construits à partir d’une démarche purement idéologique, sur "du vent". Il ne  s’agit que de mener un réquisitoire contre un camp sans tenir compte d’aucun enchaînement chronologique,  ni d’intérêts régionaux, même si, à terme, des responsabilités devaient être partagées ou reconsidérées. Pour cela faudrait-il encore reconnaître la validité d’une instance arbitrale quelconque et la valeur de la démonstration par la preuve apportée par une partie adverse, ici unilatéralement stigmatisée. Là où, précisément, Mme Delcambre enfonce le clou dans le cercueil, en traitant tout contradicteur virtuel de « Faurisson pro-israélien ».
 

 

Bref, on pourra trouver bien des qualités littéraires ou un talent certain de polémiste (à la façon dont J. Vergès défend K. Barbie, par exemple) à cet ambassadeur inlassable des pires régimes de la planète. Mais, cela fait beaucoup de « casseroles » dans ce tintamare qui nous annonce, de loin, l’acharnement sans relâche d’un lobbyiste impénitent ou « avocat du diable » pour les causes islamistes potentiellement les plus destructrices de nos démocraties, jamais indemnes, certes, de critique raisonnable ou positive. Peut-on, pour autant « co-signer » des deux mains, comme le fait Anne-Marie Delcambre, le sens de ces charges unilatérales sans sourciller et de la façon suivante (refrain) :

 Eh bien ! les Faurisson pro-israéliens , quid ?  http://www.oumma.com/spip.php?article2291

 

On trouvera à moins la déqualification saumâtre, qui consiste à désigner sous le stigmate de « Faurisson pro-israélien » tout individu qui répartirait les causes et responsabilités d’un conflit bientôt séculaire de toute autre façon. La critique d’un Etat quelconque, répétons-le, est légitime en démocratie, d’ailleurs, elle est à l’œuvre dans le corps social israélien depuis la sortie de cette guerre, en partie manquée, au travers d’un rapport qui définira l’avenir politique et sécuritaire du pays, initié dès la fin des combats : le rapport de la commission Winograd. On ne se souvient pas qu’en Syrie, en Iran ou dans les rangs du Hezbollah, le même type de « libre critique » renouvelle particulièrement la « vie politique » de ces contrées, qui, c’est le moins qu’on en dira, en auraient bien besoin ( lire notre libre interprétation : « Si Nassrallah avait du cran, il devrait démissionner » : http://lessakele.over-blog.fr/article-10359713.html). Par contre, le Liban continue de subir le travail de sape de ces mêmes forces exogènes (qu’on peut qualifier sans excès « d’hégémoniques ») dont les intérêts et l’influence sont occultés par Guigue, quant à leur supervision et participation effectives à/de la seconde guerre du Liban, au moment précis où des sanctions devaient être prises à l’encontre du dispositif nucléaire mollachique (aujourd’hui : Syrie via le Fatah al-Islam, Iran-Syrie, via le Hezbollah qui réarme au Sud du Litani, ingérence marquée en Iraq, en Afghanistan, dans les Caraïbes, dans la Corne de l'Afrique, au Maghreb...).

On peut livrer une critique en règle des thématiques de cet altermondialiste frénétique, dont les textes font le bonheur de sites en mal d’idéologues, tels qu’oumma.com, les Ogres ou Dieudo.net. Ce qui nous inquiète, maintenant, c’est la prise de position intellectuelle et politique forte qui consiste, pour Anne-Marie Delcambre, à reprendre sans guillemets ni précaution la terminologie en forme d’oxymore de celui qu’ici elle semble approuver sans réserve. Reprenons-là, au cas où nous l’aurions mal lue :

agrégé normalien et énarque. Eh bien ! les Faurisson pro-israéliens , quid ?

"Quid", jusqu'à preuve du contraire signifiant : "quoi?", il ne peut s'agir d'une interrogation sous la forme : "qui sont-ils, selon lui?" ou "que signifie cette expression?", mais plutôt : "qu'avez-vous à répondre à ça?". La formule, pour le moins abrupte, qui précède la question n’est, bien sûr, pas d’elle (puisque de Guigue), mais force est de constater qu’elle en fait son miel, semblant en appeler à un débat qui n’aurait, comme la guerre de Troie, jamais lieu, si l’on hèle l’adversaire désigné en commençant par faire insulte à son intelligence : faut-il, en effet, rappeler à Mme Delcambre qui est, en réalité, Robert Faurisson, publié par Ahmed  Rami, islamiste marocain réfugié en Suède et l’un des pires antisémites en activité aujourd’hui ?(http://www.phdn.org/negation/faurisson/rami.html, http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Faurisson ).

Dans la lexicologie intoxicatrice de notre « agrégé-normalien-énarque », le terme s’applique à quelques personnalités intellectuelles comme Alain Finkielkraut ou BHL (qui, par ailleurs, n’ont pas la même position en toute chose). On ne reprend là que ses textes justifiant à rebours l’entreprise de communication mise sur pied par Ahmedinedjad en riposte aux caricatures danoises, « moins pour nier la réalité de la Shoah que pour poser la question du « prix payé » par les peuples arabo-musulmans » par la re-naissance d’Israël « en compensation » de ce génocide qui « n’incombe qu’à la mauvaise conscience de l’Europe ». Autre argumentaire spécieux  si l’on rappelle à la mémoire pleine de trous noirs de cet intellectuel sous-préfet : le rêve multi-séculaire signifié dans « l’an prochain à Jérusalem » chaque Pessah, le discours de Napoléon Bonaparte aux Hébreux[2], la présence juive souvent dominante dans cette Capitale spirituelle durant 2000 ans, le Congrès de Bâle en août 1897 et non en 1945, la Déclaration Balfour de 1917, etc : Israël n’est pas un « prix de consolation » à cause de la Shoah, mais le fruit d’un lent mouvement d’émancipation nationale qui a de multiples sources  intitutionnelles (le Roi David), religieuses et ensuite laïques. On pourrait ajouter par extension à cette liste de patronymes non-exhaustive (comme sut la produire Tariq Ramadan[3]), André Glucksmann (« l’anti-Schmitt »)[4] ou encore Maurice G. Dantec qui écrit :

« Selon Nelly Kaprielan, "chroniqueuse littéraire" aux Inrocks, j'aurais fort méchamment essayé d'insinuer que tout "antisioniste" était un "antisémite" qui, dans le meilleur des cas, s'ignore. Ô scandales des scandales, quel affreux mensonge. Je me dois de rectifier. On sait bien, en effet, qu'un antisioniste n'est rien d'autre qu'un antisémite qui se déballonne. (p. 245) »

Maurice G. Dantec, American Black Box.

… et tant d‘autres, capables de critique « voltairienne », mais également d’engagement  physique, philosophique ou littéraire, lorsque, selon eux, les circonstances l’exigent. Et c’est plus que le cas aujourd’hui, face au Djihad global.

 

Que vaut la reproduction sur un forum, se voulant de facture « résistante » [aux différentes formes culturelles, religieuses ou para-militaires de l’Islam combattant], d’un texte issu d’un autre site [en l’occurrence et non des moindres, celui qui consacre ses unes aux convergences multiples du pro-djihadisme, de l’altermondialisme, de l’islamogauchisme du MRAP et du soutien si peu conditionnel au Hamas et au Hezbollah  : « http://www.oumma.com] et la signature flatteuse de l’intervenant(e) qui l’accompagne?

Doit-on y voir « association d’idées », ou simple affichage de ce que penserait « l’autre camp » ?

On peut, tout d’abord, se réfugier derrière une posture « voltairienne » qui consisterait à défendre le droit de parole de ses « adversaires », même si on ne partage pas leurs vues. Mais l’approbation  démentirait une telle assertion. Il aurait alors fallu se passer de la réitération insistante sur « l’artiste maudit » Faurisson. Car, pour éviter toute confusion, on prendra soin de mentionner ce qui nous sépare de l’auteur d’un texte dont, en second lieu, les idées et leur enchaînement peuvent, voire devraient être suivies d’une relecture critique. C’est sans doute en manquant à cet exercice élémentaire que la « posture » révèle plutôt son imposture, laissant l'auteur parler sans jamais le démentir et mettant au défi quiconque se sentirait apostrophé . Ou qui ne dit mot consent. Car Voltaire ne nous aurait rien appris s’il n’avait d’abord été le chantre du droit de libre critique des puissants et de leurs idéologues.

Dans le cadre juridique démocratique, même les pires crapules ont droit à un défenseur.  Klaus Barbie a confié son passé tortionnaire au talentueux, quoique fort ambigu (ce qui fait le sel de ses dons d’avocat) Jacques Vergès. Monsieur Bruno Guigue peut bien, comme on l’a vu, déceler des symétries spécieuses entre le « génocide » au Darfour (terme qu’il conteste pour le transposer ailleurs ) et la situation d’occupation  en « Palestine ». Il peut bien prendre parti ouvertement, dans ses publications, pour le Régime Syrien des Assad, l’Iran mollachique, fer de lance de la « résistance » à « l’hyperpuissance mondiale », coupable de tous les maux et principalement de son soutien à Israël, encenser tous les groupes terroristes locaux inféodés à Damas, Téhéran, quand ce n’est pas le Régime de Khartoum, traîné « à tort » vers les Tribunaux Internationaux, pendant que « le petit satan » et le « grand satan » de Monsieur Bruno Guigue semblent s’exempter de « tous les crimes » dont lui-même les accable. Mais est-ce ce parti-pris contre la « Justice des vainqueurs », pour reprendre l’expression de Carl Schmitt (formule inspirée de F. Nietszche), dans un parcours analogue à celui de Martin Heidegger [5], qui s’attire l’empathie de l’islamologue pour les relectures scabreuses de l’histoire ? Est-ce son apolitisme déclaratif (ou absence de vision hors l’exégèse textuelle) qui lui permet ensuite de prêter sa plume à un idéologue ayant patente à l’extrême-gauche islamofasciste ?.  Il n’est pas là question de mettre en cause l’absence d’auto-censure dans ce qui semble relever du dérapage mal contrôlé. Cet écart de langage a, sous la plume de son auteur, Bruno Guigue, pour principale fonction de renvoyer dos-à-dos Alain Finkielkraut (cible principale), BHL et Ahmadinedjad, Garaudy, Meyssan, etc., comme coupables « d’escroqueries intellectuelles » qui se vaudraient toutes bien dans le meilleur des mondes apocalyptiques possibles, selon l’encyclopédiste sur-diplômé.

 

Quant à accorder par avance une expertise à quiconque sortirait de l’ENA, hormis que cette Ecole fait la ruine de la République, en favorisant copinages et « parachutes dorés », ou aux titres universitaires en soi, ce positionnement « béni-oui-oui » est depuis longtemps sujet à caution. Ni la scientificité en soi, ni la connaissance juridique des textes (et/ou des Textes) ne constituent une protection immunisant contre le discours totalitaire ou l'approche "compréhensive" à son égard. Le « Code de Nuremberg » nous a appris que le « savoir » et sa recherche avide pouvait justifier les pires abominations et accorder « blanc-seing » à des « savants » diplômés qui firent leurs armes à Buchenwald ou Auschwitz [6] . A titre de rappel qui devrait être enseigné à tout prétendant « chercheur » : Mengele possédait deux doctorats, d’anthropologie physique et de génétique médicale ; le Kaiser Wilhem Institut (futur Max-Plack Institut, après guerre) a continué de fonctionner à plein régime, de recevoir ses échantillons de sang, ses yeux prélevés sur les jumeaux déportés pendant toute la durée de la guerre ; le Dr Wetter ancien médecin SS, poursuit, après-guerre ses « recherches » sans être inquiété, pour les industries pharmaceutiques Bayer ; le Dr Bietung deviendra en 1974, expert auprès de l’OMS pour les maladies virales, après les avoir massivement inoculées à ses « patients-détenus » ; idem pour un confrère ayant testé les effets de "l'oedème de la faim" dans les mêmes conditions et devenant ensuite "tiers-mondiste" et expert en malnutrition ans les pays sous-développés ; Eugen Haagen sera réédité jusqu’en 1974 après avoir injecté le bacille de Cock à 80 prisonniers dont 29 connaîtront une mort lente ; le SS Berning est célébré avec respect dans le « Lancet », à sa mort en 1975 ; Halleworden et Spatz se procurent des cerveaux sur les cadavres des chambres à gaz, mais conserveront longtemps leur « label » identifiant un syndrome marqué de leur sceau ; Von Braun et Strudholdt (alias « Struddy ») seront récupérés, lors du plan « paperclip » par les industries aéronautiques américaines de San Antonio en Californie, pour poursuivre leurs expériences tout d’abord exécutées sur ceux que là-bas on appelait du « menschmaterial », soumis à des surpressions atmosphériques, etc. Les mêmes constats peuvent être reportés dans l’ex-Yougoslavie où les milices pouvaient être supervisées durant les massacres par plusieurs expert(e)s « psychiatres », conseillers de l'épuration ethnique (dont Jovan Raskovic, psychiatre, académicien et leader des Serbes de Croatie…).

« Science sans conscience… », déclamait déjà François Rabelais. Le XXè siècle des totalitarismes scientistes et le suivant, voué à l’endoctrinement politico-religieux islamique et son corpus juridique liberticide, ne nous auront guère épargnés leurs dérives génocidaires et destructions massives au nom, dans le premier cas, de l’objectivité scientifiquement fondée, dégagée de  toute  morale résiduelle voire «  parasitaire » ; au nom, dans le second, de son pendant inverse, une sur-moralisation du moindre geste de la vie quotidienne consacrée à l’adulation d’une entité divine réclamant entière soumission (l’abandon de tout libre-arbitre).  En l’espace de moins de 60 ans, nous avons basculé d’une forme d’hyper-rationalisme (de type marxiste ou nazi) à sa complémentaire, qui voyage par les prêches de haine "irrationnelle", mais ciblée, appelant au meurtre de masse des « ennemis de la Foi » en Allah.

Face à la résurgence d’une menace de même ampleur, voire beaucoup plus sournoise et durable dans le temps, puisqu’elle s’expose sous le jour d’une Religion sujette à caution quant à sa compatibilité avec la Démocratie[7], des groupes de réflexion ouverte se sont constitués. Ils ont librement choisi de construire des argumentaires, de se battre intellectuellement ou de manière plus active, pour leur liberté de penser et d’agir, tâcher de qualifier correctement le danger qu’ils voient poindre comme une marée verte venue des différents points de l’Orient et germant au cœur même de leur propre espace public, entre les interstices offerts par les sociétés ouvertes d’Occident.

Resiliencetv est l’un d’entre eux. Ce site cherche à développer une critique juste et argumentée, autant qu’à susciter des partenariats avec ceux de « même » obédience, à condition de tisser des codes de reconnaissance et de définir ensemble certaines « lignes rouges » protégeant l’éthique intellectuelle de toute dérive dont le Web est déjà largement sursaturé (racisme, antisémitisme, injures ad’hominem mettant un terme à toute crédibilité du débat, etc.). Dans ce cadre, les « résilients » confirmés et débutants ne pourront guère s’épargner la réflexion philosophique émargeant du sens de la responsabilité et des limites qu’ils assignent à leurs écrits et actions, les « tabous » et auto-censures dont ils souhaitent lever l’hypothèque, en concordance la plus étroite possible avec ces autres qui travaillent sur des thèmes proches. Cette modeste contribution se veut être un élément d’introduction à un débat de fond bien plus vaste, sur la place des intellectuels dans la construction (ou la « déconstruction » à la mode Derrida) des phénomènes sociétaux, tels que l’émergence de l’Islam dans l’Europe contemporaine et ses dangers, mais aussi ses résurgences sur d’autres théâtres de conflictualisation, au Proche et Moyen-Orient, Afrique du Nord et de l'Est, Asie Centrale et du Sud-Est, Amérique Latine, etc. Peut-on détacher et jusqu’où, la réflexion sur le contenu textuel de l’Islam potentiellement incitatif, des conséquences sociales, politiques, terroristes, etc.  qu’il déclenche chez ceux qui s’adonnent au passage à l’acte, à partir de sa lecture la plus rigoureuse qu’il leur soit possible ?

 

 



[1] http://www.iran-resist.org/article2591 : les 20 bases à bombarder. http://www.iran-resist.org/article3523 : Lieberman veut bombarder les camps Pasdaran.
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 21:38
NOUS, AU MOYEN ORIENT, NOUS AVONS UN REVE
 
 
 
Masri Feki, fondateur du Pacte pour le Moyen Orient, cherche à créer un Parlement du Moyen Orient, qui se réunirait deux fois par an à Istanboul (1)

 
Par Nathalie Szerman, journaliste Franco-Israélienne et conseillère pour le Pacte pour le Moyen Orient.  
 
Article paru dans www.turkishdailynews.com.tr  le 3 Mai 2007
 
Traduit par Stéphane Teicher pour www.nuitdorient.com
 
 
 
Malgré les émeutes commentées dans le monde entier, qui ont secoué la France en Novembre 2005, et d’autres crimes racistes et antisémites qui ne se sont généralement ni développés ni amplifiés, la France est toujours restée un pays de lumière pour les peuples du monde. La France donne la liberté de parole, mais lui impose des limites. L’éthique intellectuelle française préfère les approches équilibrées aux approches simplistes ou dualistes. La France et l’Europe ont été décimées pendant des siècles par des guerres dévastatrices, et ont finalement réalisé leur union politique, économique et culturelle.
 
Aujourd’hui, le Moyen Orient est sans doute la région du monde la plus troublée. Il reste bien peu d’espoir pour ceux qui rêvent de paix quand Sunnites et Chiites se battent à mort, et quand beaucoup pensent qu’il n’y a pas de solution au conflit Israélo-arabe, et quasiment aucune place pour deux états. Le Moyen Orient est une région dont les problèmes semblent insolubles ; d’autant plus que beaucoup de ses pays restreignent la liberté de parole et que leurs leaders n’ont plus aucune imagination. Même timides, toutes les initiatives ont échoué. Qu’on l’approuve ou non, le seul aspect positif de l’initiative Bush pour un Grand Moyen Orient est qu’elle a insufflé une nouvelle vie dans une situation sclérosée. De ce fait, elle a provoqué de vives protestations: les journalistes du Moyen Orient ont continué à écrire qu’ils voulaient vraiment la démocratie, mais que celle-ci doit résulter d’un processus interne.
 
 
 
La France, maison de la liberté
 
 
 
Ironiquement, le coeur de ce processus “interne” semble être la France, un pays où beaucoup d’expatriés actifs se sont installés. La France abrite des Associations Arabes et Iraniennes qui font la promotion de la liberté et de la démocratie dans le Maghreb et le Moyen Orient : Le Manifeste des Libertés, Ni Putes Ni Soumises pour ne citer que deux associations des plus actives. Elles organisent des conférences, des manifestations, et même des évènements artistiques pour promouvoir l’égalité des sexes et la réforme dans ces régions. Des expatriés du Moyen Orient publient des livres largement lus, tels que “Bas les Voiles” et “Que pense Allah de l'Europe” de l’écrivain Iranienne Chahdortt Djavann's. Chahdortt mêle adroitement la réflexion et les phrases lapidaires sur la politique française bannissant le voile dans les écoles.
 
Une mention particulière doit être faite du Pacte pour le Moyen Orient, basé en France. Pour une raison simple: il a une vision. Et une vision, c'est ce dont le Moyen Orient a cruellement manqué. Une vision est ce que les leaders Israéliens n’ont jamais réussi à faire émerger. Une vision éclaire l’horizon et donne au peuple la motivation pour réaliser des changements. Une vision rassemble les peuples quand ils peuvent y adhérer. Une vision commune pour les pays du Moyen Orient est la meilleure chose qui puisse leur être offerte.
 
 
 
Le Pacte pour le Moyen Orient
 
 
 
Masri Feki, fondateur du Pacte pour le Moyen Orient (MEP), est Egyptien. Il a élaboré une vision du Moyen Orient avec d’autres personnes de la région, y compris des Iraniens, des Kurdes, et aussi des Israéliens. Selon Masri Feki, les problèmes d’Israël ne sont pas différents de ceux des autres pays de la région, et "le Judaïsme est une religion Orientale". Mais la colonne vertébrale du MEP est la Turquie, parce que la Turquie est le seul pays de la région à avoir des relations diplomatiques avec tous les autres pays du Moyen Orient. Et elle a un glorieux passé. La Turquie est le pays leader du Moyen Orient. L’objectif du MEP est de promouvoir la démocratie dans la région d’une manière progressive et naturelle, en tirant profit de l’évolution naturelle des mentalités vers une meilleure compréhension de l’autre. Chaque pays du Moyen Orient est composé d’une multitude de minorités. D’où le grand nombre de conflits. Nous cherchons à créer un Parlement du Moyen Orient qui se réunirait deux fois par an à Istanboul. Sa ligne de conduite serait une représentation équitable. Ceci donnerait naissance à un réseau démocratique de partis et d’organisations du Moyen Orient, parallèlement au leadership officiel des Etats de la région. Un tel réseau n’opposerait pas les leaders, mais serait leur partenaire pour les affaires concernant les minorités et la démocratie. Paraphrasant Martin Luther King, les fondateurs du Pacte pour le Moyen Orient disent que malgré nos difficultés d’aujourd’hui et de demain, nous avons un rêve où un jour, Turcs, Egyptiens, Saoudiens, Iraniens, Irakiens, Jordaniens, Libanais et Israéliens, Sunnites, Chiites, Juifs de toutes origines et Chrétiens de toute obédience se définiront d’abord et en priorité comme appartenant à la riche confédération du Moyen Orient.
 
 
 
Note de www.nuitdorient.com
 
(1) Le MEP ou Middle East Pact est un projet ambitieux qui frôle l'utopie. Malgré cela nous avons choisi de le présenter, car sans un soupçon d'utopie, toute cause aussi juste soi-elle, ne peut aboutir. Ceci étant nous pensons que le public visé qu'il soit arabe ou turc doit être informé dans sa langue, arabe ou turque.
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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 14:42
Sujet : American Black Box. Article du bog drzzz

 
 
« Selon Nelly Kaprielan, "chroniqueuse littéraire" aux Inrocks, j'aurais fort méchamment essayé d'insinuer que tout "antisioniste" était un "antisémite" qui, dans le meilleur des cas, s'ignore. Ô scandales des scandales, quel affreux mensonge. Je me dois de rectifier. On sait bien, en effet, qu'un antisioniste n'est rien d'autre qu'un antisémite qui se déballonne. (p. 245) »

Maurice G. Dantec.


Cette citation est extraite du livre American Black Box, chaleureusement recommandé par Drzz sur son blog.
 
 
B.
 
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 21:15
Le Prix Nobel Pierre-Gilles de Gennes est décédé : un grand ami d’Israël disparaît
22 mai 2007 - Par Rédaction Israel Valley

Pierre-Gilles de Gennes se rendait très souvent en Israël pour dynamiser la coopération scientifique avec ses collègues du Technion, de Tel Aviv University ou encore du Weizmann Institute.

Né le 24 octobre 1932 à Paris, mort le 18 mai 2007 à Orsay (Essonne), Pierre-Gilles de Gennes était un physicien français, Prix Nobel de Physique 1991, pour la découverte que des méthodes développées pour étudier des phénomènes d’ordre dans les systèmes simples peuvent être généralisées à des formes plus complexes de matière, en particulier aux cristaux liquides et aux polymères liquides. Ses travaux ont généré de très nombreuses études relevant tant de la physique et de la physico-chimie fondamentale que des sciences appliquées.

Pierre-Gilles de Gennes avait notamment remporté les prestigieux Prix israéliens Harvey et Wolf avant de recevoir le Prix Nobel de Physique en 1991. Il était également l’un des membres de l’Alliance Général Kœnig pour la coopération FRANCE-ISRAËL.

Notre confrère Guysen avait récemment consacré une interview au Prix Nobel lors d’un passage en Israël (cliquez ici pour la vidéo). Il y exprime son fort intérêt pour les étudiants israéliens, toujours dynamiques et curieux de tout.

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 22:36
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7194

Je ne suis pas un prophète d’apocalypse, tout juste un penseur aux aguets qui dénonce l’horreur
17 mai 2007 - INTERVIEW d’André GLUCKSMANN | Par Gilles Sitruk de SVP-Israël | IsraelValley

Né en France de parents juifs autrichiens, André Glucksmann est un philosophe engagé. Il se penche notamment sur les tenants, les aboutissants et les stratégies de guerre.

André Glucksmann : Un penseur aux aguets Son premier livre, ”Le Discours de la guerre”, est publié en 1968. Dès lors, il s’engage dans de nombreuses causes qui lui tiennent à cœur et milite en faveur des résistants à l’oppression soviétique. Considéré en France comme l’un des chefs de file des nouveaux philosophes, il s’est imposé comme le penseur pro-américain par excellence, et a affiché son soutien à la cause tchétchène. Il est désormais réputé pour son franc-parler.

-  Gilles Sitruk : Vous considérez que la haine explose et fleurit sans limites, que nous sommes passés de l’âge de la bombe H à celui des bombes humaines et qu’il n’y a plus d’équilibre de la terreur jadis réglée par les grandes puissances. Comment survivre à cette haine que vous constatez et dénoncez ?

-  André Glucksmann : La haine n’est pas quelque chose de nouveau. Dans mon livre, je me réfère aux analyses des grands philosophes romains tel Sénèque ou même à la préhistoire, avec l’invention de la hache de silex...

La haine, c’est une négation de soi et des autres, symbolisée notamment aujourd’hui par la bombe humaine. La haine, c’est une différence que l’on n’assume pas. C’est une volonté d’être maître de l’autre. L’homme peut lutter contre cette haine s’il fait preuve de lucidité et courage.

-  Selon vous, la France subit une marée haute de bêtise hargneuse et prétentieuse. Quels sont vos scénarios sur l’évolution de cette situation au cours de la prochaine décennie ?

-  D’abord le scénario optimiste, souvent négligé, selon lequel les Français sont capables de prendre en compte ces pulsions de haine et leur danger, et par conséquent de lutter contre celles-ci et de les dominer sans céder. Il y a eu d’ailleurs une enquête récente qui a observé l’attitude des musulmans dans les pays occidentaux. Il se trouve ainsi que la France détient le record de tolérance réciproque (par rapport aux USA et à l’Europe), à la fois des Français à l’égard des musulmans et des musulmans à l’égard des Français qui estiment à 80 qu’il est parfaitement possible de vivre sa foi et sa religion en France. Fait encore plus incroyable, ils sont 73 de musulmans français à considérer que la coexistence avec les juifs ne leur pose aucun problème, à rapprocher des autres pays où ils ne sont que 50 % à juger cette coexistence comme normale. Ce qui induit la formidable capacité de la France à intégrer culturellement les musulmans. Et lorsqu’on propose de créer un Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale, il ne s’agit pas là d’un thème raciste dans la mesure où l’immense majorité des musulmans français considère l’identité nationale française comme accueillante. On le constate dans ce sondage.

-  Récemment, un autre sondage publié par la BBC indiquait qu’Israël était vu à travers le monde comme le pays ayant l’influence la plus négative. A quoi attribuez-vous l’existence et les résultats de ce sondage ? Estimez-vous que nous assistons à la mondialisation de l’antisémitisme.

-  Oui, évidemment, car il est extraordinaire que l’opinion publique mondiale considère comme menaçant un petit pays de 7 millions d’habitants et que certains souhaitent raser ! Il s’agit là d’une pulsion anti-israélienne, donc antisémite. Ce qui recoupe mon analyse contenue dans mon livre où je dénonce trois haines essentielles : celle des juifs, des américains... et des femmes, notamment dans certains pays comme la Chine ou l’Inde où l’on trucidait les nouveaux-nés filles.

-  Le 7 juin prochain, Israël fêtera le 40ème anniversaire de la réunification de sa capitale, Jérusalem. En 1967 justement, vous publiiez votre 1er ouvrage, ”Le Discours de la Guerre”. En 40 ans, votre position par rapport à Israël a beaucoup changé. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur Israël et la guerre qui l’oppose à ses ennemis ?

-  Ma position a naturellement évolué. Mais je pense que la position des israéliens a davantage évolué.

A l’époque, les israéliens pensaient avoir leur destin entre les mains, pour la 1ère fois après la longue histoire tragique du peuple juif. Je crois que ce sentiment a complètement changé et que les israéliens commencent lentement à s’apercevoir que leur sort n’est plus entre leurs mains. Qu’on soit de gauche qui a toujours considéré qu’en ”embrassant” les palestiniens, tout irait bien, ou de droite qui estimait que seule la manière forte serait payante. Une présomption de pouvoir maîtriser son destin démentie par les faits de ces dernières années. Israéliens et Palestiniens se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas seuls au monde, entourés d’une part de pays arabes non démocratiques qui, tout en opprimant leurs peuples, pratiquent la diversion en pointant du doigt Israël, et d’autre part cernés par des factions intéressées à mettre de l’huile sur le feu ou ranimer des braises.

Et puis il y a cette contradiction entre l’occident prospère qui passe pour être maître du monde et les pays émergents qui rêvent de jouir de la même prospérité. Ce qui génère des effets paralysants dans le rapport entre israéliens et palestiniens, sans compter qu’Israël pâtit du fait qu’elle est un bout d’occident et focalise l’hostilité générale sur son nom et son territoire.

Je ne crois pas pour autant que la situation soit désespérée car il n’y a pas de bloc anti-occidental mais des pulsions anti-occidentales à travers le monde. La preuve en est que 3 pays arabes ont accusé le Hezbollah d’agresseur lors de la dernière guerre du Liban : l’Egypte, l’Arabie Saoudite et la Jordanie. Il y a donc des scissions au sein des nations anti-occidentales.

Ainsi, la grande différence par rapport à la situation d’Israël des années 50, c’est que maintenant il y a une solidarité de destins entre Israël et la Diaspora. Ce que je veux dire, c’est que même si Israël ou la Diaspora sont annihilés, le problème demeurerait car nous sommes entrés dans la guerre entre l’Occident et le terrorisme ou le totalitarisme, et ce qui touche Israël touche désormais et de la même manière les communautés juives dans le monde.

-  Allez-vous souvent en Israël et comptez-vous y aller prochainement pour promouvoir votre livre traduit ”Le Discours de la Haine” destiné aux israéliens, et votre dernier ouvrage ”Une Rage d’Enfant” ?

-  Je vais parfois en Israël et j’y ai beaucoup d’amis. J’y retournerai en effet prochainement pour débattre avec mes amis israéliens du contenu de mon dernier livre traduit en hébreu, qui parle du crime d’indifférence - le pire parce qu’il autorise tous les autres - porté par le double aveuglement de ceux qui trouvent que le monde tourne définitivement rond et de ceux qui le décrètent incurable. Je ne suis pas un prophète d’apocalypse, tout juste un penseur aux aguets qui dénonce l’horreur que génère toute volonté d’avilir, voire de supprimer certaines populations. L’impérialisme, le fascisme, le communisme et le nihilisme actuel sont les cibles de ce combat qui trouve sa source dans mon enfance. Je le dis souvent « Savoir craindre, c’est penser. Tenir, c’est faire front ».

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 13:57


http://www.resiliencetv.fr/modules/news/article.php?storyid=2328
Menaces : Ami entends-tu… Par François Celier le 15/05/2007 (118 lectures) - Articles du même auteur
Chronique de la guerre métaphysique
Jusqu’alors formatée par une pensée unique depuis trois décades, par l’électrochoc dû à l’élection Présidentielle de Nicolas Sarkozy, la société française galvanisée découvre la libération de la Parole de ses concitoyens. Désormais, ceux-ci peuvent sortir de l'anonymat de leurs pensées bridées, agir à visage découvert pour entreprendre une catharsis de sa culture relativiste et de son conformisme politique. Ils peuvent user de mots comme « guerre contre le terrorisme islamique » sans craindre d’êtres taxés d’islamophobes ou de racistes. Ce nouvel état d’esprit va les amener à circuler plus aisément dans le maquis des résistant internautiques, les aider à démanteler les tabous islamo extrémistes et à s’imposer comme Républicains affranchis. Dorénavant, ils n’auront plus de complexe à l’égard des diktats idéologiques ou du voile noir de la peur islamique.

Dans le quinquennat qui commence, il n’y a que deux alternatives : soit le modèle républicain se réaffirme avec force et les périls qui planent sur le pays seront combattus sans faiblesse, notamment celui d’une immigration maghrébo/africaine immaîtrisable. Celle-ci devra d’accepter l’autorité de l’Etat souverain et de ses Lois pour bénéficier du droit d’être citoyens français. Si elle renâcle ou refusait, ce serait par obéissance à d’autres Lois, celles du fondamentalisme islamique et de sa shari’a, qui nourrissent sa culture idéologique jihadiste. Cet alignement mystique déclencherait une terrible guérilla urbaine, d’autant plus que la peur est en train de changer de camp… En l’état des lieux qui se révèle, la question qui traverse les esprits de nombreux citoyens devient celle-ci : n’est-il pas trop tard ?

Depuis soixante ans, nous assistons à une lente décomposition des valeurs et de la perte de bon sens dans l’opinion et le débat publics. Les déviances de la modernité soixante huitarde puis relativistes, ont ternies et dévaluées les notions de justesse et de vérité, du bien et du beau, de la parole donnée et de la signification de l’honneur, au détriment d’un vocabulaire désabusé, voire cynique, s’étendant sur trois générations. Autrement dit, une nouvelle expression du nihilisme, non plus nietzschéen ou existentialiste, mais négationniste, augurant une fin de l’Histoire.
Cependant, le processus de no futur demeure dans l’esprit de trop nombreux adolescents.
Par appréhension d’un avenir improbable, d’innombrables personnes aspirent au « retour d’un Dieu sauveur » (y compris sous forme de placebo), plutôt que de vivre dans un vide existentiel procédant d’une violence mortifère imprévisible.
D’où sa réintroduction en catimini dans nos sociétés postmodernistes, maladroitement inspirées d’avoir décrété à la hâte la mort de Dieu.

En schématisant la marche de l’homme dans l’Histoire, il y eut l’aube d’une vie tribale, nationale, continentale, jusqu'à l’actuelle prédisposition au mondialisme postmoderniste. L’homme connu la horde, les sociétés humaines et à présent les mégapoles babyloniennes qui illustrent l’exaltation technicienne et l’orgueil d’attenter au ciel, par la conquête spatiale et la profanation pollutionnelle de la planète bleue. Or, en deçà de la foi en Dieu, librement acceptée pour le salut de son esprit (ou de son âme), l’homme aspire toujours à vivre une éthique harmonieuse de sa vie, à se tenir debout en dignité et en équité ; à faire face à son monde splendide et mortellement blessé par son génie prédateur.
De nos jours, le risque islamiste totalitaire frappe à la porte des occidentaux. Tout citoyen européen peut lui ouvrir, imaginant qu’en se repliant dans une soumission imposée, celle-ci ne serait que temporaire (alors qu’elle est par nature irréversible), ou alors, entrer en résistance et le combattre par la plume, par les photos et par les armes.

Tout partisan d’un mouvement de résistance idéologique au terrorisme islamique doit s’informer sur la situation qui prévaut et sur ce qui lui a été caché durant la dernière décade, qui l’amena à envisager de plier l’échine sous intimidation agressive du regain de l’Islam.

Il comprendra alors l’état de pré-dhimmitude de la France et des 25 nations européennes. Ce constat établi, il pourra témoigner de ce qu’il sait, de ce qu’il a observé à titre personnel, faire connaître les ruses et les crimes de l’islam idéologique qui gangrène la société française, ses banlieues, ses cités et ses quartiers « de non droits ». Il en est de même concernant des pans entiers des grandes administrations publiques, de ses services infiniment compartimentés (soutenus par des partis politiques et des organisations syndicales contestables) et par les médias en général, complaisantes sinon complices de contre vérités et de scoops mensongers.

Les cent premiers jours du nouveau Gouvernement auront à dévoiler ce qui fut masqué, dénaturé et orienté, concernant les objectifs de la doctrine d’Eurabia, instillée goutte à goutte dans la population. Sous couvert d’une logique économique incertaine et aléatoire, elle promeut en fait et inconsidérément un fascisme islamique mâtiné de gauchisme.
Eurabia continue d’empoisonner la plupart des Partis politiques, la haute administration, les universités, les lycées et collèges et les médias. Privilégiant des termes tels que modération et tolérance (sensées maintenir la paix sociale). En fait, la Réal-réalité montre qu’elle n’a pas dévié d’un iota en politique étrangère. La France demeure anti-israël, anti-USA et pro « palestinière », alors qu’elle devrait tourner la page de cette partition utopique et périlleuse, car le monde tourne de plus en plus vite… Mais il semble que le Quai d’Orsay persévère à fredonner sa comptine eurabique, en s’abusant d’un projet visionnaire inapproprié et dépassé.

Depuis le 6 mai 2007, il semble que la muraille des mensonges médiatiques soit fissurée. Espérons qu’elle volera bientôt en éclats. Les nouveaux partisans de la liberté de penser et de dire vrai doivent s’adjoindre aux groupes de « veilleurs » existants sur Internet, qui agissent en réseaux circonspects, étant donné les délations vichystes d’individus et d’organisations prétendument anti-racistes, pseudo progressistes, anti-devoirs et d’assistanat à tout va, nanties de moyens financiers et d’avocats empressés à les conforter.

La droite lepéniste et les islamo/gauchistes ont été ébranlés ce 6 mai 2007. Prenons date pour que cette opportune indépendance publique et politique d’une France républicaine et laïque, affranchie des nombreux déshonneurs du passé se guérisse et se redresse rapidement.

Toute intervention de nouveaux venus en résistance idéologique devrait privilégier l’utilisation de la vitesse et de l’ubiquité d’Internet pour diffuser et conforter les idées d’éthique et d’équité dans le corps social et les relations internationales. C’est ce qui m’apparaît le plus urgent. En ce domaine, je me permettrai d’ajouter une suggestion très personnelle : celle de considérer en toute amitié, l’éthique et l’exemplarité citoyenne de Jésus, indéniable boussole morale intemporelle d’un humanisme fraternel et universel.
Dans la communication publique traditionnelle, cet effacement du politiquement correct libère de nombreux espaces qu’il convient d’occuper diligemment. Affamés de lectures, d’images et de paroles vraies, beaucoup de citoyens français voudront s’abreuver à de meilleures sources ; réapprendre l’autonomie d’une pensée personnelle, mieux discerner ce qui est pertinent et juste de ce qui est faux, douteux et nuisible. Néanmoins, ils devront se défier de ceux qui, sous couvert d’adhésion à leurs idées, s’évertueront à infiltrer leurs courriels, sites et blogs internautiques, dans le but de les dénaturer et de leur nuire.

La guerre idéologique va s’amplifier sur la toile mondiale !
Un bon diagnostic psychosociologique montrerait que nos sociétés occidentales sont découragées de n’entrevoir qu’un avenir comminatoire. Elles sont dominées par une frayeur sous-jacente, par l’appréhension des violences aveugles du terrorisme, par l’ampleur des forces obscurantistes qui s’amassent à leurs frontières et par l’arriération barbaresque des extrémistes et de leurs leaders religieux.

Or, le refus de réagir aux risques encourus serait encore plus inquiétant. Vouloir s’en prémunir en privilégiant l’improbable signifierait un déni de la réalité. Cela signifierait de réactiver un réflexe d’auto cécité qui se produit par cycles générationnels, tels que les révolutions bolcheviques, maoïstes, les deux guerres mondiales, la tragédie cambodgienne, celle du peuple nord-coréen, celle des Tutsis rwandais ou encore celle des réfugiés soudanais actuellement parqués et massacrés dans une quasi indifférence onusienne. Ayant publié leur rapport annuel sur les actes terroristes dans le monde en 2006, les États-Unis ont dénombré que leur somme a augmenté de 25 %. (2).

De nos jours, la source et la stratégie de la violence terroriste sont parfaitement identifiées. Pour avoir observé dans les lucarnes télévisuelles ou bénéficié un temps du bien-être de la vie occidentale, des populations musulmanes indigentes, maintenues dans l’inculturation (si ce n’est celle du coran martelé dans les têtes), frustrées, ulcérées de ressentiment et de convoitise, elles montrent au monde par l’idéologie islamikaze, qu’elles ne craignent plus la mort, jusqu’à la glorifier. Sous couvert d’intention « religieuse », cette négation du prix de la vie humaine et d’innocents massacrés est une grave insulte à Dieu.

Tout crime terroriste commis au nom du dieu de l’islam engendre la peur (objectif recherché) et l’anarchie (propice aux conquêtes guerrières). Autodestruction et violence sans limite ordonnancent les plans et stratèges de légions d’islamistes et leurs tactiques guerrières. Une véritable mystique communautariste anime ce regain de l’Islam. Instrumentalisée, elle aiguillonne l’instinct de mort, engendre des schizophrénies et des paranoïas criminogènes. Malheureusement, s’étant privé de garde-fous éthiques et métaphysiques, le relativisme occidental s’associe et s’harmonise inconsidérément à ce fatalisme islamique meurtrier.

Par ailleurs, la pleutrerie des nations européennes décourage de très nombreux musulmans éclairés (ou ex-musulmans) qui luttent pour la démocratisation et la modernisation de leurs sociétés islamiques (exemple de la Turquie en particulier). Sur la ligne de front du conflit qui se développe dans tous les pays arabes ou islamisés, ces derniers, courageux résistants ou réformateurs de l’Islam se trouvent -paradoxalement- aux « rangés » aux côtés d’Israël (le petit Satan) et des Etats-Unis (le grand satan) et par là même sont les plus exposés. L’Europe devrait comprendre et exercer un impératif et salutaire devoir de les soutenir, sachant que « ce n’est pas seulement une guerre militaire, c’est aussi -et même plus- un débat spirituel, intellectuel et politique « (3).

Il est temps que les européens réaffirment leurs valeurs historiques, revendiquent la vigueur de leurs racines judéo-chrétiennes, anticipent les scénarios du futur et protègent leurs institutions démocratiques. Bien qu’imparfaites, elles sont cependant les meilleures garantes de l’avenir.

De même, un nombre croissant de personnes dans le monde (des millions) admet qu’il existe une barbarie inhérente dans la foi mahométane, à l’image de son guide suprême, chef de guerre et « poisson-pilote » de l’Oumma. Avec toute sa masse mystique (plus d’un milliard de fidèles) celle-ci se déplace comme un banc de poissons dans les mers. Sa puissance repose sur la fusion indéfectible de ses membres, cimentée par les incantations de sourates coraniques (effets de sonar, ou synapses psychiques ?) scandées depuis l’enfance jusqu’à la mort dans l’esprit des fidèles, irrévocablement et unanimement soumis.

Dans le monde de l’Islam, le petit poisson autonome n’existe pas.

Sur le plan religieux, culturel, démocratique et démographique, il est indéniable que l’Europe est profondément affectée par ce champ de bataille d’un type nouveau qui se met en place. Sa démocratie plutôt bienveillante est pleine d’interstices par lesquelles des colonnes de chevaux troyens se faufilent. Ses racines chrétiennes se sont appauvries au point de ne plus alimenter sa mémoire, sa culture et sa foi. L’ombre sombre de l’Islam la recouvre comme un manteau serti d’arabesques coraniques. L’étroite collaboration entre Ligue Arabe et Institutions européennes s’avère de plus en plus désastreuse dans ses conséquences prochaines, d’autant qu’entre le continent américain et européen le fossé ne fait que s’élargir.

Selon Bat Yé’or, « l’anti-américanisme européen et l’anti-sionisme s’élaborent au sein de cet organe de liaison arabo-musulman. L’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut se désengager ou changer de cap. La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, sont l’expression d’un humiliant sentiment d’impuissance… Un tel comportement est typique de la dhimmitude : le chrétien dhimmi, ayant trop peur d’attaquer son oppresseur musulman, retourne sa frustration impuissante contre une innocente victime dhjimmie plus faible, le juif. Ces relations triangulaires sont une constante dans le tissu social et politique de la dhimmitude pendant plus d’un millénaire et jusqu’à nos jours».(3)

L’Europe s’enhardira-t-elle à effectuer un colossal sursaut de salut public ? Osera-t-elle donner une réponse claire et nette à la déclaration de guerre qui lui est lancé par le jihad ? Rien n’est moins sûr. Le boycott mutique de ses gouvernements et de ses médias est éloquent, quand au courage de l’Occident européen d’envisager la confrontation militaire contre l’islam militant (et pétrolifèrant), il est encore loin d’avoir atteint le niveau de conscience nécessaire.

Par les temps qui courent, ne serait-il pas opportun d’entreprendre un mouvement de « Veilleurs Internautiques » sur la toile ? Et pour se faire, ne conviendrait-il pas de motiver les « éveilleurs » de conscience connus et réputés sur ce champ de bataille depuis le 11 septembre 01 ? De leur demander conseils et stratégies ? Cela représenterait une forme de conscription volontaire, impliquant recrutement d’un leadership, l’organisation d’une armée virtuelle comprenant des sites et blogs opérationnels, avec des politiques, des historiens, des islamologues, des traducteurs et interprètes, des philosophes, des informateurs spécialisés, etc. D’autre part, il conviendrait d’avoir un état des rapports de forces, en corrélation avec les événements, avec carte d’Etat-major électronique et signalétique. Certes, ce sont-là quelques réflexions qui relèvent de la fiction, mais quant à les mettre en pratique…

Pour conclure cette trente troisième chronique, il m’est revenu à l’esprit (avec une pointe d’émotion teintée d’humour) « Le chant des partisans » que j’écoutais le cœur battant alors qu’avec ma grand’mère aveugle, ma mère et mon jeune frère (en 1944-45) nous étions terrés dans les bois, sous la protection d’un groupe de maquisards. Je me souviens qu’ils chantaient à mi-voix leur combat de résistants aux soldats nazis. C’est en mémoire de ces rudes compagnons qui nous sauvèrent la vie que j’ose la licence de paraphraser (fraternellement) les paroles de ce chant du maquis, pour les jeunes citoyens d’aujourd’hui :

Ami entends-tu…
Ami entends-tu / Le cri des barbes noires dans nos plaines.
Ami entends-tu / Les sanglot des dhimmis qu’on enchaîne.
Ohé ! Partisans / Citoyens réveillez-vous, c’est l’alarme !
Ohé ! Combattants / Par le web et les micros, prenez les armes.
C’est vous qui brisez / Les barreaux des prisons dans les têtes.
C’est vous qui ôtez / La pâleur de la peur chez vos frères.
Ohé ! Partisan s / Citoyens réveillez-vous, c’est l’alarme !
Ohé ! Combattants / Sur écrans et sur photos sonnez la charge.
Ami, si tu tombes / Un Veilleur sort de l’ombre à ta place.
Ami compagnons / Pour la Vie, la Liberté vous écoute…
Ohé ! Partisans / Citoyens réveillez-vous, c’est l’alarme !
Ohé ! Volontaires / Pour vos fils et pour l’honneur de vos filles.
Ami, entends-tu / L’air heureux d’un pays qu’on délivre !
Ami, entends-tu / Le vol blanc des aiglons sur la France… »

© François Celier (1)

(1) Ecrivain. Scénariste. Conférencier. Pasteur/Evangéliste. Fondateur de Friends of Jesus the Jew. Dernier ouvrage : Le choc des religions. Ed. Presses de la Renaissance.
(2) En 2005, le rapport sur le terrorisme faisait état de 11.153 actes de terrorisme dans le monde (74.217 civils touchés et 14.618 tués). Le rapport annuel préparé à l'intention du Congrès comprend une analyse du Centre national de lutte contre le terrorisme (NCTC), selon laquelle le nombre total des civils tués, blessés ou enlevés par des terroristes n'a augmenté que légèrement en 2006. Toutefois, les attentats ont été plus fréquents et plus mortels ; leur nombre ont augmenté de 25 % et le nombre de civils qui ont été tués s'est accru de 40 % par rapport à l'année précédente. En 2006, on a recensé, d'après le NCTC, 14.338 actes de terrorisme dans le monde, qui ont frappé 74.543 civils et tué 20.498 d'entre eux. Il s'ensuit que les musulmans ont été les principales victimes des actes de terrorisme en 2006 ; ils ont constitué près de 50 % du nombre total de civils tués ou blessés par des terroristes en 2006. Quelque 350 mosquées, situées pour la plupart en Irak, ont fait l'objet d'attentats. Les enfants sont devenus de plus en plus victimes du terrorisme en 2006 : 1.800 ont été tués ou blessés, soit une augmentation de 80 % par rapport à l'an dernier. Tout comme en 2005, les fonctionnaires, les enseignants et les journalistes continuent de demeurer les principaux groupes professionnels visés par les terroristes. Selon le NCTC, la majorité des actes de terrorisme continuent d'avoir surtout lieu au Moyen-Orient et en Asie du Sud.
(3) Citation d’après l’interview de madame Bat Ye’or dans FrontPageMagazine.com du 26.04.07

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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