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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 21:09

 

 

Au Kurdistan irakien, Erbil vit son boom loin des bombes
 
OLJ/AFP | 23/06/2013

 

Vue général d'Erbil, le 3 juin 2013. AFP/SAFIN HAMED
Vue général d'Erbil, le 3 juin 2013. AFP/SAFIN HAMED

Economie Le Kurdistan affiche une croissance de 12% par an et compte près de 800 firmes étrangères.

 

http://www.lorientlejour.com

Chez un concessionnaire d'Erbil, au Kurdistan irakien, Abdullah Abdelkarim, éleveur aux yeux rougis par le travail, guigne sur un pick-up à 24.500 dollars. "Chaque jour les choses s'améliorent" sourit-il. Avec sa croissance et son calme, Erbil est une oasis au nord d'un Irak qui navigue entre attentats et instabilité.

A Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, on sirote des cafés en terrasse, on va au restaurant sans se soucier des attentats et, plus révélateur encore du gouffre qui la sépare du reste de l'Irak, on croise énormément d'investisseurs étrangers prêts à y vivre.

"Il est très facile de s'installer ici", reconnaît Jorge Restrepo, un Américain d'origine colombienne qui conseille des compagnies pétrolières étrangères.

"Le gouvernement du Kurdistan est très ouvert sur l'étranger", note-t-il.

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En 22 ans d'autonomie, gagnée dans le sillage de la première guerre du Golfe, le Kurdistan a largement distancié le reste de l'Irak. La région dispose d'un gouvernement, d'un Premier ministre et d'un président. Son drapeau flotte sur les bâtiments officiels et aux barrages tenus par les peshmergas et les assaïch, les forces de sécurité locales.


Aujourd'hui, le Kurdistan affiche une croissance de 12% par an et compte près de 800 firmes étrangères, dont 500 viennent de la Turquie voisine, grâce notamment à une loi très généreuse sur les investissements en vigueur depuis 2006.

"Les investisseurs sont exemptés d'impôts sur le revenu et de taxes sur les bénéfices pendant 10 ans. Ils peuvent détenir la totalité du capital de leur entreprise et rapatrier leurs bénéfices comme bon leur semble", détaille Kamiran Mufti, directeur général du Comité d'investissement, pièce-maîtresse dans le dispositif économique de la région.

Mais le Kurdistan a quelque chose en plus. "La sécurité. C'est vraiment la clef de la réussite", juge Ghada Gebara, présidente de Korek, une entreprise de télécommunications basée à Erbil et qui opère dans tout l'Irak.

Quand en mai 1.000 personnes ont péri dans des attaques dans le reste du pays, selon l'ONU, le Kurdistan n'a pas enregistré un seul incident lié aux violences confessionnelles.


Et les différences ne s'arrêtent pas là : "La bureaucratie est pesante ici aussi, mais à Bagdad il y a en plus les divisions religieuses (entre chiites et sunnites) et bien évidemment la corruption", précise Jorge Restrepo.

Dans le classement dressé par Transparency International qui mesure la perception de la corruption dans le monde, l'Irak pointe d'ailleurs au 169e rang, sur 176, des Etats perçus comme les moins corrompus.

Mais à en croire Kamiran Mufti, le phénomène est peu présent au Kurdistan et "les dirigeants régionaux ont mis en place un programme pour s'y attaquer".

(Pour mémoire : Le dialogue politique, une des clés pour enrayer la violence en Irak)


Alors que fabrique-t-on au Kurdistan?

Du ciment, des médicaments, de l'acier, de l'électricité, en telle quantité d'ailleurs que "la région est auto-suffisante et elle en exporte vers les provinces voisines de Ninive et Kirkouk", touchées comme le reste de l'Irak par des coupures de courant incessantes, explique Kamiran Mufti.

 

Mais le fondement de l'économie régionale reste, et de loin, le pétrole. Les sous-sols du Kurdistan renferment 45 milliards de barils de brut, soit environ un tiers des réserves prouvées de l'Irak, selon les autorités régionales. Et le magot est l'objet de nombreuses convoitises.

Bagdad est outré qu'Erbil se passe de son blanc-seing à l'heure de signer des contrats avec des compagnies étrangères et qu'il exporte son brut vers la Turquie sans l'accord du gouvernement fédéral.

Mais ces bisbilles, auxquelles s'ajoute un différend territorial sur une zone riche en hydrocarbures au sud du Kurdistan, ne sont, "qu'un échange démocratique sain", martèle Ghada Gebara.


Hunar Majid est Kurde, mais peut tout aussi bien s'exprimer en arabe ou en anglais. Toute en verrières et en lumière, sa concession Toyota du centre d'Erbil tient plus de la salle d'exposition que du garage. Elle ne désemplit pas.

"Nous voulons multiplier nos ventes par trois par rapport à l'année dernière", annonce-t-il.


A l'entrée du garage, Abdullah Abdelkarim, un éleveur de moutons vêtu du charoual, l'habit kurde traditionnel au pantalon bouffant, inspecte le pick-up de ses rêves. Il lui en coûtera 24.500 dollars. Qu'il compte débourser sans sourciller.

"Avant la vie était dure, je n'aurais jamais pu me payer cette voiture. Mais maintenant, tout va bien", dit-il.
 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:43

 

Total a pris la majorité d’un nouveau permis pétrolier au Kurdistan irakien
mardi 18 juin 2013 - 17h43
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Total a acquis la majorité d’un permis d’exploration pétrolière et gazière au Kurdistan irakien, au risque de dégrader encore un peu ses relations avec Bagdad, très tendues depuis un premier accord de prospection signé l’an dernier avec la région autonome.


Il s’agit d’une participation de 80% dans le permis de Baranan, dont 20% restants sont détenus par le gouvernement régional du Kurdistan. Ce permis appartenait jusqu’à l’an dernier du groupe canadien Talisman Energy, mais ce dernier avait rendu ses parts au gouvernement local.


Cette participation en tant qu’opérateur dans un permis d’exploration avait été envisagée lorsque Total avait fait son entrée au Kurdistan durant l’été 2012, l’idée étant que le groupe puisse y exercer son expertise technique et son savoir-faire opérationnel au travers d’un rôle d’opérateur actif, a précisé à l’AFP un porte-parole du géant pétrolier français.


Total avait déjà acquis en juillet dernier 35% de deux permis d’exploration l’exploration pétrolière au Kurdistan irakien, imitant en cela plusieurs de ses concurrents dont l’américain ExxonMobil, au prix d’un bras de fer avec Bagdad.


Le gouvernement central de Bagdad a qualifié d’illégaux ce type d’accords signés par la province avec des compagnies étrangères, arguant qu’ils n’ont pas été approuvés par le ministère fédéral de l’Energie, et a menacé de priver les sociétés en question des contrats dont elles bénéficient dans le reste du pays.


Total coexploite un seul gisement dans le sud du pays, à Halfaya, et Bagdad avait sommé l’an dernier la compagnie française de rompre ses liens avec le Kurdistan irakien, ou de vendre ses parts dans Halfaya.


L’américain Chevron a lui-même annoncé lundi la signature d’un troisième accord de prospection pétrolière avec les autorités de la région autonome. (AFP).

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:34

 

 

Un millier de soldats irakiens prêts à faire allégeance aux forces kurdes
 
AFP | 11/06/2013 | 17h49

 

http://www.lorientlejour.com

 

Un millier de soldats irakiens d'origine kurdes sont prêts à faire défection et à rejoindre les forces armées de la région autonome du Kurdistan après un différent avec le commandement de l'armée irakienne, ont affirmé mardi deux responsables kurdes.


Ces soldats, tous membres de la seizième brigade de l'armée irakienne, avaient refusé en avril de se battre lors d'affrontements entre l'armée et des manifestants hostiles au gouvernement dans les villes multiethniques de Souleimane Bek et Touz Khourmatou.
Les militaires pourraient être intégrés aux Peshmerga, les combattants du Kurdistan irakien, mais les avis des responsables kurdes divergent sur l'état d'avancement de cette intégration.


Shallal Abdul, maire de Touz Khourmatou, a affirmé que les soldats percevaient désormais salaires et rations de la part des Peshmerga, tandis que Halkurd Mullah Ali, le porte-parole du ministère des Peshmerga, parle seulement de rations.
"Si nous ne trouvons pas d'accord avec Bagdad au sujet de ces soldats, nous sommes prêts à les intégrer aux Peshmerga", a indiqué Halkurd Mullah Ali, pour qui l'avenir des soldats doit être débattu avec le pouvoir central.


La prise de Souleiman Bek en avril s'est déroulée pendant la période d'affrontements sanglants dans le nord de l'Irak au printemps. Un accord avait finalement été trouvé entre manifestants et forces de l'ordre sur le retrait des hommes armés qui occupaient la ville.
Depuis, le commandant kurde de la brigade et deux commandants de bataillons, eux aussi kurdes, ont été remplacés par des officiers arabes venus du centre et du sud de l'Irak, selon le maire de Touz Khourmatou et le porte-parole des Peshmerga.


Les deux responsables kurdes ont aussi indiqué que les soldats de la seizième brigade ne perçoivent plus leurs salaires et ont refusé de participer à un stage d'entraînement, imposé par l'armée après leur refus de combattre à Souleimane Bek.


Une défection massive au sein de l'armée régulière irakienne serait un coup dur pour les autorités irakiennes qui tentent de faire face à une nouvelle vague de violences provoquée par l'hostilité des sunnites face au pouvoir central chiite.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 17:18

 

 

iraqi army syria 9.6.13

 

 

Des troupes irakiennes fournissant leurs services clé-en-main (et rubis sur l'ongle) à Bachar Al Assad.  

 

 

 

 

Les forces rebelles syriennes ont attaqué deux positions de l’armée irakienne au point le plus au sud de leur frontière commune, dimanche 9 juin. Elles ne sont pas parvenues à battre les troupes irakiennes, bien qu’un certain nombre d’officiers et de soldats irakiens aient été tués. Des incidents liés à des échanges de tirs ont éclaté au cours de la journée, près du carrefour d’Al Waleed, au croisement de l’Irak et de la Syrie, mais les forces irakiennes ont vite réagi.

 


C’était leur premier engagement avec les rebelles syriens, au cours de cette guerre civile qui dure depuis 28 mois- mais il est peu probable que ce soit le dernier.


Les rebelles sunnites syriens étaient soucieux de réaliser une percée à travers les lignes irakiennes qui bloquent leur accès à des livraisons d’armes et de combattants, envoyés par les milices sunnites de la région occidentale de l’Anbar irakien. L’échec du premier assaut des rebelles a fait avorter leur tentative visant à desserrer l’étau des troupes fidèles à l’armée syrienne autour de ce carrefour frontalier stratégique.


Les sources du renseignement militaire de Debkafile révèlent qu’alors qu'au cours des derniers jours, tous les yeux sont tournés, sur l’implication militaire hyperactive du Hezbollah, dans la guerre d’Assad, les médias ont sous-estimé l’importance du rôle de l’Irak et l’ont traité sous le jour d’actions militaires dispersées et sporadiques, alors qu’en fait, le Premier Ministre irakien, Nuri Al-Maliki a largement outrepassé Hassan Nasrallah, dans la générosité de son assistance et de son appui constant à Assad. .

 

Nous avons appris qu’il avait avancé des crédits irakiens illimités pour son trésor de guerre, en plaçant à son entière disposition les revenus du pétrole de l’Irak, s’élevant à plusieurs milliards de $. Il est plus que fort probable que les importateurs américains, britanniques, français n'ont pas encore réalisé qu’ils contribuent, à doses massives, à l’effort de guerre d’Assad contre les rebelles, grâce à leurs achats d'or noir.


Une source du renseignement occidental a confié à Debkafile qu’al Maliki est même en train de payer la note des importations du gouvernement syrien, comme le saupoudrage de systèmes d’armes russes achetés sur les marchés internationaux, pour l’armée syrienne et le Hezbollah. Bagdad couvre, également, la consommation syrienne de pétrole, d’essence, de carburant et tous produits distillés, nécessaire au fonctionnement logistique de l’armée syrienne.


Comme nous l’avons mentionné dans le dernier n° hebdomadaire de Debka, le Premier Ministre irakien a détaché 20 000 hommes de troupes avec pour mission de verrouiller la frontière syrienne contre l’entrée de renforts rebelles et d’assistance ayant le Golfe Persique et les milices sunnites irakiennes pour origine. Les attaques des rebelles syriens, dimanche, se sont confrontées aux premières lignes irakiennes installées là, mais ont échoué à creuser le moindre écart significatif.


Assad est, par conséquent, abondamment fourni en fonds inépuisables et en soldats, grâce à l’Irak, en hommes combattants par le Hezbollah, réapprovisionné en nouvelles armes par la Russie et l’Iran, et possède suffisamment d’avions, de tanks et d’artillerie, en les puisant directement dans ses propres entrepôts.


Avec de coquets apports financiers, une aide significative en renseignements et en moyens militaires, de la part de ses quatre alliés, Bachar Al Assad est mieux équipé que jamais auparavant, pour mettre en déroute une opposition de plus en plus divisée, et à court d’aide extérieure, d’armes et de soutien en tous genres.


http://debka.com/article/23032/First-clash-between-Syrian-rebels-and-Iraqi-soldiers-Baghdad-bankrolls-Assad%E2%80%99s-war


DEBKAfile Reportage Spécial  9 juin 2013, 10:53 PM (IDT)


Adaptation : Marc Brzustowski (depuis Barcelone).

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 19:41

 

 

 

 

 

 

 

Irak : un hélicoptère s’écrase au nord de Baaqouba. Assassinat du général Ai Chaker
jeudi 25 avril 2013 - 17h30
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Un hélicoptère de l’armée irakienne s’est écrasé près de Baaqouba (Bakouba ou Baqubah), au nord de Bagdad. On ignore s’il a été abattu ou s’il est victime d’une avarie. Mercredi, un autre appareil a été abattu par les tribus près de Kirkouk.

Par ailleurs, les tribus de Kirkouk, révoltées contre le pouvoir de Bagdad, ont annoncé l’élimination du général Ali Chaker, commandant de la force SWAT (unités spéciales) qui a ordonné et supervisé l’assaut contre la manifestation de Hawijah (Kirkouk), faisant une centaine de morts. Les circonstances de la mort de Chaker n’ont pas été dévoilées.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 19:39
Irak : des défections dans l’armée irakienne à Salaheddine
jeudi 25 avril 2013 - 15h18
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Chaalane Al-Karim, député de la province de Salaheddine, affirme dans une interview diffusée à l’instant par la télévision « Al Arabiya », que des militaires de l’armée irakienne envoyés dans la province ainsi qu’à Kirkouk pour reprendre la localité de Suleiman Beik, ont fait défection et ont rejoint les forces tribales. Les tribus de Kirkouk, de Salaheddine et d’Al-Anbar avaient annoncé la création de l’armée des tribus, pour les défendre face à l’armée de Bagdad. Chaalane Al-Karim n’a cependant pas dévoilé l’ampleur de ces défections, mais il a lancé un appel solennel à l’armée irakienne l’invitant à désobéir aux ordres donnés par le premier ministre Nouri Al-Maliki, et ce, pour éviter un bain de sang.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 19:37

 

 

 

 

 

Irak : affrontements meurtriers à Mossoul. Les tribus de Kirkouk forment leur armée
jeudi 25 avril 2013 - 12h10
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Selon plusieurs sources, 10 policiers irakiens ont trouvé la mort dans de violents affrontements à Mossoul,, au nord de l’Irak. Ces affrontements interviennent après la violente répression de Kirkouk, qui a fait plus de 115 morts ces derniers jours. Pendant ce temps, la télévision « Al Arabiya » cite des sources tribales irakiennes selon lesquelles les tribus sunnites en général, et celles de Kirkouk en particulier, ont décidé de former leur armée en vue de lutter contre l’armée de Bagdad, commandée personnellement par le premier ministre Nouri Al-Maliki. Plusieurs responsables irakiens craignent la propagation de la crise syrienne vers l’Irak, avec le risque d’un conflit confessionnel, et accusent Al-Maliki de jouer avec le feu dans l’intérêt de l’Iran et de la Syrie.

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 13:28
Bagdad promet de bloquer les aides de Téhéran à Damas

 

http://www.lorientlejour.com


  
OLJ/Agences | 30/09/2012

Un homme pleurant la mort de son jeune enfant, tué dans un raid de l'armée syrienne contre la ville d'al-Kassir, près de Homs. Shaam News Network/Handout/
Un homme pleurant la mort de son jeune enfant, tué dans un raid de l'armée syrienne contre la ville d'al-Kassir, près de Homs. Shaam News Network/Handout/ Reuters
RÉVOLTE

Les réserves en devises syriennes sont tombées de 20 à 5 milliards de dollars, affirme l’Irak.



Le chef de la diplomatie irakienne, Hoshyar Zebari, a assuré que Bagdad était "déterminé" à soumettre les avions iraniens se rendant en Syrie à des fouilles, réclamées par les Etats-Unis, dans un entretien publié dimanche par le quotidien arabe Al-Hayat.


"Nous avons informé les responsables américains que le gouvernement était déterminé à faire atterrir les avions (iraniens) et à les soumettre à des fouilles de manière aléatoire", a déclaré M. Zebari, affirmant que Bagdad avait expliqué à Téhéran "la nécessité d'arrêter les vols" susceptibles de convoyer des armes en Syrie, théâtre d'un conflit entre le régime et la rébellion.


"L'Irak n'accepte pas de servir de point de transit ou que son territoire, ses eaux territoriales ou son espace aérien soient utilisés pour armer ou financer" les parties en conflit en Syrie, a-t-il ajouté.

 

Début septembre, les Etats-Unis avaient réclamé à leur allié irakien qu'il fasse atterrir et fouiller les avions traversant l'espace aérien irakien en provenance d'Iran et à destination de la Syrie, redoutant qu'ils ne soient chargés d'armements pour le régime de Damas.

Mardi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a réitéré cette demande lors d'un entretien avec le vice-président irakien Khudayr al-Khuzai, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

En mars, après une première mise en garde de Washington, l'Irak avait prévenu l'Iran qu'il ne tolèrerait pas le passage sur son territoire ou dans son espace aérien d'armes destinées à la Syrie. Téhéran, soutien indéfectible de Damas, a toujours assuré qu'il s'agissait d'aide humanitaire.

 

"Ces vols avaient commencé en mars. Nous avions alors demandé aux Iraniens de les arrêter, ce qui fut fait en quelques jours. Mais ces vols ont repris fin juillet et ils ont dit qu'ils ne transportaient pas d'armes ou de munitions mais des pèlerins, des visiteurs et d'autres choses. Nous allons faire atterrir ces avions" pour les fouiller, a expliqué le chef de la diplomatie irakienne.

 

M. Zebari a en outre estimé que le régime du président Bachar el-Assad avait "la capacité de se maintenir encore" mais qu'il était "confronté à de véritables difficultés, en particulier économiques, en termes de réserves en devises et non de sécurité".

"Selon nos informations, les réserves en devises (de Syrie) sont tombées à leur plus bas niveau, à 5 ou 6 milliards de dollars (...) contre 18 à 20 milliards de dollars" auparavant, a-t-il dit.

 

Samedi, Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême Ali Khamenei pour la politique étrangère, avait affirmé que "la victoire du gouvernement syrien contre les opposants internes, contre l'Amérique et leurs autres alliés occidentaux et arabes, compte comme une victoire de la République islamique d'Iran".

 

Parallèlement, en Syrie, le représentant à Damas de l'émissaire international Lakhdar Brahimi a rencontré dans la province de Homs un dirigeant rebelle de l'Armée syrienne libre (ASL), a indiqué dimanche à l'AFP un responsable de l'ONU.

Mokhtar Lamani, chef du bureau à Damas de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, s'est rendu samedi dans les villes voisines de Homs et Talbissé (centre), en proie à des combats entre soldats et rebelles et des bombardements de l'armée, a précisé Khaled al-Masri, porte-parole de l'ONU à Damas.

A Talbissé, M. Lamani s'est entretenu avec le colonel Qassem Saadeddine, le porte-parole en Syrie de l'ASL, force d'opposition armée formée de déserteurs et de civils armés, ainsi que d'autres représentants de l'ASL, a-t-il ajouté sans autres précisions.

Il a rencontré également à Homs le gouverneur de cette ville, ainsi que des représentants du Comité international de la Croix rouge (CICR) et du croissant rouge syrien.

 

M. Brahimi avait effectué à la mi-septembre une visite de quatre jours à Damas. Le président syrien lui avait signifié qu'il ne comptait pas arrêter sa guerre contre les rebelles, tandis que des chefs de la rébellion lui avaient dit via Skype que le régime ne tomberait que "par la force".

 

Selon l'ONU, plus de 500.000 Syriens ont fui leur pays, dont 75% sont des femmes et des enfants, alors que 2 millions de personnes ont besoin d'aide à l'intérieur du pays.

Depuis 18 mois, plus de 30.000 personnes ont péri dans les violences qui ont dévasté le pays, selon une ONG syrienne.

 

Dimanche matin, l'armée syrienne bombardait plusieurs secteurs d'Alep après des combats nocturnes avec les rebelles dans cette métropole du nord, selon des habitants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Dans la nuit, de violents combats ont opposé soldats et rebelles dans la province d'Alep, en particulier près de l'aéroport militaire d'al-Nairab, où deux hélicoptères ont été endommagés par des obus de mortier, selon la même source. Au moins trois personnes - deux civils et un rebelle - ont été tuées et plusieurs habitations ont été détruites.

Dans la ville Alep, dévastée par plus de deux mois de violences et secouée ces derniers jours par des combats d'une ampleur sans précédent, de nombreux magasins aux portes de bois du célèbre souk de la vieille ville ont été détruits par les flammes, selon un correspondant de l'AFP et l'OSDH.

Plusieurs violents accrochages avaient eu lieu près du souk, où les rebelles ont tenté de s'infiltrer ces derniers jours, a indiqué à l'AFP une source militaire.

 

Dans la province de Damas, les soldats ont attaqué Harasta, avec un appui de l'aviation, et ont mené des perquisitions et arrêté de nombreux habitants à Zabadani, a précisé l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins.

 

Ailleurs dans le pays, des localités dans les régions de Deraa (sud), Idleb (nord-ouest) et Hama (centre) ont été la cible avant l'aube de bombardements intensifs à l'artillerie lourde de l'armée qui chercher à en déloger les rebelles, toujours selon l'OSDH.

 

Dans la province de Hassaka (nord-est), l'armée a tiré sur plusieurs habitations, faisant des blessés, selon la même source. Et dans la ville côtière de Banias (nord-ouest), des opérations de perquisitions et d'arrestations se poursuivaient.

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 20:45

 

 

Le Kurdistan annonce la reprise de ses exportations de pétrole vers Bagdad


jeudi 2 août 2012 - 12h27
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Les autorités du Kurdistan irakien ont annoncé la reprise des exportations de pétrole vers Bagdad début août pour rétablir la confiance avec le gouvernement fédéral, après un arrêt des exportations depuis plus de quatre mois dans le cadre d’un conflit financier. Le Kurdistan a cessé ses exportations pétrolières vers le gouvernement fédéral le 1er avril et lui réclame quelque 1,5 milliard de dollars d’arriérés de paiement. Une reprise des exportations représenterait une amélioration dans les relations entre Bagdad et Erbil, qui se sont considérablement dégradées en raison de différends sur des contrats pétroliers et des revendications territoriales. Les exportations pétrolières de la région du Kurdistan vont reprendre au cours de la première semaine d’août, a annoncé le ministère des Ressources naturelles, a indiqué mercredi soir le site du gouvernement de la région autonome. Le ministère a indiqué qu’en dépit des réticences de la part des compagnies pétrolières internationales dans la région à exporter sans garanties de paiement, elles ont finalement accepté de reprendre les exportations de 100.000 barils par jour (b/j), selon le site. Le communiqué a cité un porte-parole du ministère affirmant que les exportations seraient limitées à 100.000 b/j pendant un mois et si les paiements arrivent, elles pourraient monter rapidement à 200.000 b/j. A la suite de l’intervention d’amis des cercles politiques et diplomatiques de l’Irak, le gouvernement régional du Kurdistan a décidé de reprendre les exportations de la région pour rétablir la confiance avec le gouvernement fédéral, a indiqué le ministre des Ressources naturelles Ashti Hawrami dans le communiqué. Le Kurdistan a signé des dizaines de contrats pétroliers avec des compagnies étrangères sans l’approbation de Bagdad, qui exige que ce type de négociations passe par son ministère du Pétrole et considère comme illégal tout contrat conclu en dehors de ce circuit. Le géant pétrolier français Total a mis un pied mardi dans l’exploration pétrolière au Kurdistan irakien et annoncé l’acquisition auprès de l’américain Marathon Oil de 35% de deux permis d’exploration, rejoignant ainsi au Kurdistan ses rivaux américains Chevron et ExxonMobil et provoquant la colère de Bagdad. (AFP).

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 20:37
Bagdad déconseille aux compagnies pétrolières françaises des contrats kurdes
mercredi 20 juin 2012 - 19h45
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Le vice-Premier ministre irakien à l’Energie a de nouveau prévenu les compagnies françaises que tout contrat avec Bagdad serait annulé si elles signent d’autres contrats avec des autorités locales ou régionales, après que le Kurdistan (nord) a fait affaire avec des compagnies étrangères. Hussein al-Chahristani a prévenu les compagnies françaises travaillant dans le secteur pétrolier en Irak qu’elles ne devaient signer avec personne d’autre que le gouvernement irakien, au cours d’une réunion avec l’ambasadeur de France Denis Gauer, selon un communiqué du cabinet de M. Chahristani. Le responsable irakien a demandé à l’ambassadeur de faire savoir au gouvernement français que si une compagnie française signe un contrat avec la région du Kurdistan ou tout autre gouvernement local sans l’approbation du gouvernement fédéral, cela signifiera la fin de son contrat en Irak, a déclaré son porte-parole Faisal Abdallah. La compagnie pétrolière française Total irait à l’encontre de la loi irakienne si elle signait des contrats pétroliers avec la région autonome du Kurdistan irakien, avait averti début avril M. Chahristani, alors que le groupe s’est dit intéressé. Le PDG de la compagnie pétrolière française Christophe de Margerie avait auparavant déclaré que le groupe était entré en discussions en vue de décrocher des contrats pétroliers au Kurdistan irakien mais n’avait signé aucun accord à ce sujet pour le moment. Le gouvernement de Bagdad ne reconnaît que les accords signés avec le ministère du Pétrole, et a jusqu’à présent interdit à toute compagnie pétrolière ayant un contrat avec le Kurdistan de participer à des appels d’offres dans le reste du pays. Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, estime qu’un contrat passé entre la major pétrolière américaine ExxonMobil et la région autonome du Kurdistan irakien pourrait conduire à la guerre et mettre fin à l’unité de l’Irak, a affirmé mardi son porte-parole, Ali Moussaoui. ExxonMobil a signé un accord d’exploration pétrolière avec la région du Kurdistan dans six zones, dont deux sont revendiquées à la fois par les autorités régionales kurdes et par le gouvernement central de Bagdad. M. Maliki a envoyé un message au président américain Barack Obama la semaine dernière l’exhortant à intervenir pour empêcher ExxonMobil de poursuivre son action, a dit le porte-parole. Cette crise s’ajoute à de nombreux contentieux entre le Kurdistan et le gouvernement central. La semaine dernière, les dirigeants kurdes ont pris part à un vote de défiance à l’encontre du Premier ministre. (Agences).

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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