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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 12:14

Irak : confusion autour de la mort de dirigeants d’Al-Qaïda

L’armée américaine a démenti avoir abattu Abou Omar al-Baghdadi, le chef de l’Etat islamique en Irak, une alliance de groupes sunnites extrémistes chapeautée par la branche irakienne d'Al-Qaïda, comme l’avait annoncé ce jeudi matin le vice-ministre irakien de l'Intérieur, Hussein Ali Kamal.

En revanche, le général William Caldwell, porte-parole de l'armée américaine, a déclaré au cours d’une conférence de presse : « Nous avons tué le ministre de l'Information d’Al-Qaïda en Irak ». L’homme, identifié sous le nom de Mouharib Abdelatif al-Joubouri, aurait été tué le 1er mai lors d'une opération près de Taji (au nord de Bagdad). Il aurait joué un rôle central dans les rapts de la journaliste américaine Jill Carroll du Christian Science Monitor, libérée après 82 jours de détention, et d'un autre Américain, Tom Fox, militant pacifiste chrétien, enlevé en novembre 2005 et dont le corps a été retrouvé en mars 2006. Selon le général Caldwell, Djoubouri, dont le corps a été identifié grâce à des tests ADN, était également impliqué dans l'enlèvement de deux Allemands l'an dernier.

Par ailleurs, le porte-parole américain n'a rien pu dire sur la mort possible d'Ayyoub al-Masri, alias Abou Hamza, chef de la branche irakienne d'Al-Qaïda en Irak. Les autorités irakiennes avaient annoncé mardi sa mort lors de combats entre activistes au nord de Bagdad."En ce qui le concerne, nous ignorons totalement s'il est mort ou s'il est en vie, en l'état actuel des choses", a précisé William Caldwell.

12:9  

Irak/Terrorisme : un important dirigeant d'Al-Qaïda aurait été tué

Le vice-ministre irakien de l'Intérieur, Hussein Ali Kamal, a annoncé ce jeudi à l’AFP que le chef de l’Etat islamique en Irak, une alliance de groupes sunnites extrémistes chapeautée par la branche irakienne d'Al-Qaïda, Abou Omar al-Baghdadi, avait été tué à Gazaliyah (ouest de Bagdad). « Son corps a été identifié », a-t-il précisé. Début mars, la télévision publique Iraqia avait annoncé son arrestation, qui avait ensuite été démentie.

Par ailleurs, le gouvernement irakien poursuit ses recherches pour vérifier les informations faisant état de la mort mardi du chef d’Al-Qaïda en Irak, Abou Ayoub al-Masri (photo). « Jusqu’à présent, nous n’avons pas retrouvé son corps mais nous poursuivons nos efforts », le porte-parole du ministère de la Défense. Sa mort a été démentie via un communiqué par Internet par le groupe Etat islamique en Irak.

Abou Ayoub al-Masri, également connu sous le nom d’Abou Hamza al-Muhajer, avait été adoubé par Oussama ben Laden après la mort d’Abou Moussab al-Zarqaoui dans un raid aérien américain en juin 2006.

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 06:51
4th Brigade, 2nd Infantry Division arrives in Iraq Print E-mail
Wednesday, 02 May 2007

Multi-National Corps – Iraq
Public Affairs Office, Camp Victory
APO AE 09342

FOR IMMEDIATE RELEASE
RELEASE No. 20070502-01
May 2, 2007

4th Brigade, 2nd Infantry Division arrives in Iraq
Multi-National Corps – Iraq PAO

BAGHDAD – Multi-National Corps-Iraq added a U.S. brigade this week to assist the
Iraqi Security Forces in and around Baghdad.

The 4th Brigade, 2nd Stryker Brigade Combat Team from Fort Lewis, WA will be
deployed in various locations around the country. Their mission will be to assist Iraqi Security Forces to clear, control and retain key areas of the capital city in order to reduce violence.

The brigade includes approximately 3,700 Soldiers.

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 12:51

Il est peu discutable, à travers les négociations sur la stabilité de l'Iraq qui vont s'ouvrir cette semaine à Charm- El -Cheik, que les différentes forces en présence cherchent des arrangements qui conviennent à leurs régimes et intérêts respectifs, sans réellement se préoccuper de l'avenir ni de la sécurité des peuples qu'ils sont censés représenter.


On (Iran-resist.com, notamment) évoque fréquemment l'affrontement entre les blocs, Américains et Russes, pour le contrôle des ressources énergétiques, avec l'Iran au centre, pays disputé dans un jeu d'équilibre fragile mais subtil, dans lequel les Mollahs (notamment les proches de Rasfandjani) jouent en permanence leur survie, à l'égard des uns comme des autres.


Il est fort possible que les Américains cherchent, dans leurs futurs accords, à s'appuyer sur un régime mollachique affaibli et que ces derniers cherchent, au contraire, à ne rien céder de leur influence régionale par l'obtention de "garanties sécuritaires" qui leur maintiendraient une marge de manoeuvre appréciable à l'égard des Russes : ceux-ci ont également besoin de la Syrie et du Hezbollah ; et donc que les Mollahs maintiennent leur pression sur ces deux protagonistes. Sans les Mollahs, la Syrie peut imaginer retourner dans le giron sunnite, allié traditionnel au moins apparent des Anglo-Américains, mais traditionnellement tout aussi hostile à Israël, par exemple (quoique moins actifs et nuisibles que le "camp du refus" autour de la Syrie).


En tout cas, dans le cadre de cet affaiblissement des Mollahs, on pourrait également aborder la question de savoir quel rôle exact tient le pouvoir irakien actuel, avec à sa tête Nouri Al-Maliki. Il apparaît, à la fois, comme le partenaire (ou prestataire) des Américains concernant le nécessaire plan de sécurisation de l'Iraq, où l'administration Bush joue également sinon sa "survie", du moins la réussite relative de l'option interventionniste qu'elle défend, avec l'envoi récent de 21 500 hommes, voire plus aux dernières prévisions. On peut bien mettre Républicains et Démocrates dans le "même camp" concernant les intérêts énergétiques à long terme, il n'est pas tout-à-fait indifférent que ce soient les uns ou les autres qui gouvernent demain les Etats-Unis et les manières de faire sont également sensiblement différentes : l'option interventionniste pour les uns, l'option plus protectionniste pour les autres, quant au rôle assigné de "gendarme du monde". Au centre de ces enjeux électoraux, les Démocrates veulent imposer un calendrier de retrait, et l'administration Bush s'y oppose pour garantir que le travail doit être terminé avant tout plan de repli...


Dans ce contexte, des articles dans le Washington post et le Times mettent en cause directement les intérêts sectaires de l'actuel gouvernement iraquien et affirment que Maliki "protège" les Milices du Mahdi shi'ites (plus directement liés à l'Iran Mollachique), alors que les forces US combattent ces mêmes milices sur le terrain à Baghdad.


On peut très bien admettre qu'arrivant en Iraq, les Américains aient désigné comme leur cible principale les Baathistes sunnites, soutiens claniques de Saddam, et se soient appuyés sur les Kurdes et les Shi'ites qui avaient un contentieux à régler avec l'ancien pouvoir (persécutés, voire exterminés, dans certaines régions). De fait, les Shi'ites prennent le pouvoir et la "dé-baathification" consiste en un isolement des Sunnites de Tikrit et d'ailleurs durant les premières années (assimilés et hôtes des "Insurgés" de toute provenance). Ceci accentue, dans un premier temps, le conflit inter-confessionnel qui rend compte d'une "partition" de l'Iraq, dont on ne voit pas ensuite comment il pourrait garder son intégrité nationale. Les Kurdes en sont les premiers bénéficiaires, qui réclament leur indépendance à l'Iraq tout autant qu'à la Turquie, à la Syrie et à l'Iran... Ils ne se considèrent ni Turcs, ni Arabes ni Perses et veulent eux-mêmes régler leurs propres affaires. D'autant que leurs sol est riche en pétrole (Kirkuk, Mossul)... De fait, un futur Etat irakien aura besoin de cette Région pour assurer sa puissance énergétique et son intégrité territoriale et économique.


Or, à partir du moment où les Etats-Unis mettent plus directement en cause, d'abord la Syrie pour son manque à empêcher les supplétifs étrangers d'Al Qaeda de franchir ses frontières, ensuite l'Iran pour se livrer aux mêmes manipulations concernant les shi'ites comme les sunnites, les enjeux internes propres à l'Irak se modifient également.


D'abord soutien du nouveau pouvoir de Maliki, les hommes de Moqtada Sadr se retirent de 6 ministères. Ensuite leur leader produit des discours inflammatoires contre la présence américaine, notamment après l'arrestation des Pasdaran-"diplomates" d'Irbil (il ne s'agit sans doute pas d'une coïncidence). Cette milice, qui laissait faire le plan de sécurisation et comptait sûrement en profiter, se rebiffe et déclare un guerre larvée aux forces américaines et irakiennes qui reprennent du champ, notamment dans la province d'Anbar investie par Al Qaeda, appuyées par une coordination des tribus sunnites autour de Falluja et de différentes zones, hier aux mains d'autres "occupants étrangers" (les "Insurgés" non-Irakiens).


D'autre part, Maliki "purge" son armée et sa police lorsque des officiers (réputés "nationalistes" par les Américains) se montrent trop offensifs à l'égard de cette milice. L'armée américaine, en tout cas, entend s'en plaindre et laisse voir que Maliki lui-même est moins au service de la Nation que de son clan d'appartenance. Qu'il ne joue pas le jeu de la reconstruction nationale. Cela peut être une façon habile de lui faire porter le chapeau de la "partition du pays" qui serait voulue par d'autres. Mais c'est aussi un appel en faveur d'une participation plus étoffée des Sunnites débarrassés de leur fidélité à Saddam Hussein et d'une diversification des sources de pouvoir territoriaux et institutionnels.


Ce qui tend à dire que l'Iran aurait, d'ores et déjà, obtenu certains avantages en matière de "sécurité" et d'influence, en Iraq même, dès l'arrivée des Coalisés, tout comme du reste, au Liban hier, lorsque le Hezbollah apparaissait intouchable (alors qu'il est fréquemment mis en cause dans les raisons de l'instabilité du Liban, suite à la guerre de l'été dernier ainsi que dans le déclenchement de celle-ci). La confusion générale servait leur entrisme précoce dans les affaires internes irakiennes.


Les soutiens ou supplétifs des Mollahs semblent, depuis cette période, politiquement "fragilisés" par cette suite d'événements : neutralisation nationale (forces du 14 mars) et internationale au Liban (présence erratique de la FINUL), mise en cause plus directe par les Américains de leur influence sur la déstabilisation de l'Iraq, désertion d'Ashgari, arrestations des 5 Pasdaran d'Irbil, accusations quasi-quotidiennes de saisies d'armes dans les deux camps et chez les Talibans, arrestation par la CIA d'un des lieutenants de Ben Laden et peut-être rôle-charnière entre la mouvance terroriste et le régime mollachique, al-Hadi al-Iraqi (responsable d'un attenat à Tel Aviv et de celui du 7 juillet à Londres, également très impliqué au Pakistan), vraisemblablement à la frontière irako-iranienne, opérations coup de poing multiples dans plusieurs régions, principalement contre Al Qaeda, qu'on sait disposer du soutien des Mollahs, neutralisation d'un réseau de 72 terroristes liés à cette mouvance durant le week-end, etc...


Les Américains, de fait, ne sont pas les seuls à avoir souhaité cette partition, mais elle a jusqu'à présent plutôt profité aux "voisins" : Iran, Syrie, à un degré moindre Arabie Saoudite qui semble s'être réveillée sur le sujet beaucoup plus tard, sans doute intéressée par une dé-saddamisation effectuée par d'autres (tout comme la Syrie, voyant avec plaisir l'ancien "empire" fratricide d'Iraq être dépecé par d'autres, tout en participant directement à l'instauration du Chaos), se servant des Etats-Unis comme de "mercenaires". Tout comme d'Israël au Liban et en contre-poids de l'influence syrienne. S'appuyant également sur cet allié difficilement contrôlable, l'Arabie Saoudite, les Américains semblent rechercher des contre-pouvoirs au sein des tribus sunnites contre Al Qaeda et contre l'infiltration du pouvoir de facto par les milices shi'ites directement inféodés aux Mollahs. Ce qui ne manque pas de provoquer la colère des leaders de ces milices, remontant jusqu'à Al Maliki au besoin pour les protéger des Anglo-Américano-iraquiens coalisés.


L'Etat-Major américain en Iraq fait pression sur Al-Maliki pour qu'il rende des comptes quant aux options qu'il prend, en lui rappelant qu'il est "sous contrat". L'éviction du gouvernement des 6 ministres du Mahdi lui fournissait l'occasion clé-en-main de mettre en place soit des "technocrates" plus indépendants des factions partisanes et confessionnelles, soit de renforcer la présence et la participation des Sunnites au projet de gouvernement plus "unitaire" ou "fédératif", en attente d'accords-cadres sur le partage des revenus et des richesses du sous-sol.


Dire que seuls les Américains souhaitent ou sont responsables du chaos, de la déstabilisation et de la partition de la Région, car c'est pour eux comme un baromètre régulateur des cours énérgétiques, me paraît aller un peu vite en besogne. Le terrorisme est clairement l'instrument des Mollahs, du pouvoir allaouite en Syrie qui s'en servent pour masquer leur impuissance à promouvoir des contre-modèles de société aussi efficients que ceux qu'ils dénoncent (les Occidentaux). Avec l'ex-URSS perdant de son influence, et tâchant de la regagner par la stratégie du chaos, hostile à une sur-représentation des intérêts américains dans la région. Les déstabilisateurs de l'Iraq sont bien ces Etats qui n'interviennent qu'indirectement pour gérer l'inflation des "flux d'attentats et d'incendies de puits pétroliers" de façon à faire pression sur les opinions publiques et accélerer l'illégitimation de l'intervention, précipiter le retour au bercail des "Boys". De préférence en leur laissant un sentiment de déconfiture et de défaite.


D'un autre côté, les Américains ont besoin, pour un temps, "d'hommes de paille" comme Al Maliki afin de gagner du terrain dans la crédibilisation des institutions irakiennes. Mais ils ne sont pas prêts à partager l'influence sur de tels hommes et les clans dont ils sont les représentants, avec les Mollahs qui agiraient trop massivement en sous-main...


Si, dans un premier temps, le découpage de l'Iraq en aires d'influence, au nord, à l'est et au sud, était indéniable (remplacement d'une faction sunnite impliquée dans le pouvoir saddamite par une ou des autres : shi'ite et kurde -qui y ont gagné une forme d'autonomie consistante), la permanence d'un allié fiable et fort dans la Région, développant une vie et une société civile qui échappent en partie aux contrôles des clans ethnico-religieux (liberté relative de la presse, préoccupations et modes de vie "modernistes", enseignement, éducation, liberté relative des femmes au moins de certaines couches sociales...) peut leur être aussi indispensable pour leur propre sécurité que la neutralité relative d'un Etat islamique, serait-il "modéré".


A propos d'Etat islamique "modéré", le modèle en question concernerait, à l'origine la Turquie, dont on a voulu croire qu'elle pouvait représenter une "modernisation de l'Islam de l'intérieur", grâce aux contre-pouvoirs de l'armée et de la société civile. Or, aujourd'hui, force est de constater que ces deux instances (dont l'une, l'armée est fortement inscrite dans l'Otan comme une institution-charnière entre l'Orient et l'Occident) réclament que les islamistes, quels qu'ils soient se trouvent muselés et écartés progressivement des affaires courantes. Le Pan-arabisme s'étant effondré avec Saddam Hussein, son dernier bastion (à part les Allaouites), parmi les représentants de l'Islamisme prétendant à la gestion des affaires courantes de ces sociétés, il ne reste que les pétro-monarchies du Golfe qui ont bien du mal à mettre de l'eau démocratique dans leur "vin" coranique et la Mollachie. Laquelle est en train de perdre un autre de ses alliés implicites, le "cheval de Troie" de la modération islamiste à la Turque...


Cette expérience "d'islamisme modéré", antérieure à l'arrivée des Américains dans la Région semble avoir bien plus servie d'avant-garde pour une pénétration en douceur de l'ancien pays d'Atatürk par les intentions mollachiques que les intérêts des Américains dans la Région. Sauf si elle avait pour but d'effrayer les Européens et de reculer l'échéance d'une adhésion dans le "marché commun" à 28 et pourquoi pas 30 ou plus?. A l'issue de poussées pro-occidentales au Liban, voire, ce qui est encore peu perceptible actuellement, en Iraq, les Turcs se prononcent pour une désislamisation de leurs institutions, de leur éducation et par leur opposition forcenée à la Charia'...


Sans être angélique sur la nature de ce pouvoir militaire au service de la laïcité (au prix de la torture ou d'autres exactions), il garantit néanmoins certaines ouvertures à la modernisation du Levant qui peut inspirer d'autres populations et guérir les planificateurs américains du "rêve éveillé de l'islamisme modéré", inoffensif, stabilisateur et pacificateur..

 

De fait, un Iraq réunifié et pacifié, ne serait-il pas pour les Etats-Unis un solide contre-pouvoir aux influences syro-irano-sino-russes dans la Région, impliquant un peu plus les "Arabes réputés modérés" et les Turcs laïcisés dans ce jeu d'équilibre? Le renfort d'une Turquie désilamisée à proximité n'apparaîtrait-elle pas comme une dissuasion importante à l'extension du rayon d'influence mollachique?

 




Daily Column

US Papers Monday: PM Purges "Nationalists"?

As US Clashes with Mahdi Army, It Alleges Maliki Protects Them

By GREG HOADLEY Posted 1 hr. 18 min. Ago


Lundi : journaux américains : Le Premier Ministre Al-Maliki est-il en train de purger les "Nationalistes"? Alors que l'armée US affronte l'Armée du Mahdi, elle soutient que Maliki la protège.

Par Greg Hoadley






Alors même que des nouvelles proviennent de combats dans Baghdad entre les Américains et l'Armée du Mahdi, les officiels US ont délivré au Washington Post des informations suggérant que l'Administration Maliki s'est engagée dans une véritable "purge" d'officiers de haut-rang de la sécurité irakienne qui, selon elle, seraient "aller trop loin" dans la confrontation avec les milices shi'ites, telles que "l'armée du Mahdi" (de Moqtada Sadr).



Une des questions que ne pose pas cet article dans sa couverture des événements serait : pourquoi les officiels américains ont précisément choisi ce moment pour partager l'annonce de ces "purges" avec le Washington post"? C'est devenu un secret de polichinelle d'affirmer que les forces de sécurité irakiennes sont infiltrées par les activités des milices sectaires, et que les partis de gouvernement, incluant celui du Premier Ministre lui-même, sont chacun liés à leurs propres factions paramilitaires. En fait, les forces américaines auraient dû être averties de cela au moment même où ce gouvernement était formé et prenait ses fonctions.
Une hypothèse sur laquelle on peut spéculer : est-ce que cette révélation et ce si fracassant "scoop" du Post a pu être "programmé" précisément au moment où aussi bien l'Administration Bush que les Démocrates, chacun pour ses raisons propres, ont besoin de faire porter le blâme sur le Gouvernement Maliki, pour la situation sécuritaire déficiente sur la majeure partie du pays?
"Les Forces US ont vécu ds combats intenses hier (dimanche) avec des membres de la milice du Mahdi dans le secteur de Kadhimiya à Baghdad" a affirmé le Ministère de l'Intérieur. Kirk Semple, pour le Times ( Kirk Semple reports for the Times ), a rapporté que les Américains et les milices ont échangé des tirs nourris et que deux Humvees américains ont pris feu, sans commnter les causes exactes de ces combats.
L'organisation de M. Sadr a déclaré que les forces américaines ont encerclé les bureaux du parti de Sadr dans Kadhimiya et ouvert le feu, tuant des "civils". Les forces américaines n'ont pas commenté cet accrochage, mais établi un rapport qui devrait bientôt paraître. Il n'est pas clair aux yeux des observateurs de savoir si ce récent combat est un signal fort démontrant que la milice du Mahdi a pocédé à un complet renversement de sa précédente politique consistant à faire profil bas durant les interventions de sécurisation, ainsi que de nombreuses milices Shi'ites l'ont observé et recommandé juqu'à présent.
Le gouvernement Maliki a posément et tranquillement mis en oeuvre l'éviction des officiers de l'Armée irakienne et de la police, arguant que quelques-uns d'entre eux se montraient "trop aggressifs" dans cette confrontation avec les milices shi'ites, selon des documents militaires Us dévoilés au W.P
Joshua Partlow écrit dans un éditorial ( Joshua Partlow writes in a front-pager ) que, bien que le gouvernement irakien apparaît avoir cité des raisons "légitimes" pour expliquer de telles mises à pied, arrestations ou renvois de 16 officiers, les officiels américains maintiennent que le Gouvernement Maliki est bel et bien en train de purger les offiers de troupe qui se sont montrés trop "déterminés" dans leur affrontement de l'Armée du Mahdi. Le bureau de Maliki a démenti ces allégations, réaffirmant que le governement était en train de mettre en oeuvre le plan de sécurité dans l'intérêt de la Nation.
Le Ministère de l'Intérieur a repris un démenti similaire. Les préoccupations des officiels américains du Commandement en chef, qui conseille le Premier Ministre irakien sur les affaires sécuritaires, concernent au sein de ce cabinet, une responsable du nom de Bassima Luay Hasun al-Jaidri, précisent les officiels de l'arméé américaine, qui abuserait de son influence pour intimider, harceler et travailler au démantèlement des commandements "nationalistes et loyaux", selon eux.
L'Iran a déclaré hier qu'elle enverrait un responsable e haut-rang à la conférence régionale sur l'Iraq, cette semaine en Egypte à Sharm El-Sheik, selon un article de Kirk Semple dans le Times ( Kirk Semple reports for the Times.). Durant une déclaration publique ce week-end, la Secrétaire C. Rice a renouvelé l'expression des principaux griefs américains contre le régime mollachique, expliquan que pour cette raison, elle ne mènerait aucune discussion directe avec ce régime, mais qu'elle ne comptait pas que les deux pays évoquentle sujet duprogramme nucléaire iranien, durant cette rencontre de niveau ministériel entre les pays voisins de l'Iraq. Selon l'Associated Press, un porte-parole iranien a déclaré que "l'Iran souhaiterait aborder plusieurs des questions et ambiguïtés que lui pose l'agenda" de cette conférence. Le responsable de la sécurité nationale iranienne, Ali Larijani se trouvait à Baghdad dimanche, afin d'évoquer le déroulement de cette conférence avec le Gouvernment iraquien. Le porte-parole iranien a également déclaré que la décision d'assister à cette conférence n'avait aucun lien avec les négociations concernant les 5 iraniens détenus par les forces américaines depuis leur raid sur Irbil en janvier...


 
Daily Column
US Papers Monday: PM Purges "Nationalists"?
As US Clashes with Mahdi Army, It Alleges Maliki Protects Them
By GREG HOADLEY Posted 1 hr. 18 min. ago
As news arrives of clashes in Baghdad between the US and the Mahdi Army, US officials relayed information to the Washington Post suggesting that the Maliki adminstration is involved in "purging" senior security officials who went "too far" in challenging Shi'a militias, such as the Mahdi Army. One question the paper does not ask in its coverage: Why do US officials choose to share the "purges" scoop with the Washington Post at this time? It has been an open secret that the Iraqi security forces are wormholed with sectarian militia activity, and that Iraq's governing political parties, including PM Maliki's, are each linked to their own paramilitiaries. In fact, US forces would have been aware of this as the government was formed.
One speculative possibility: Is the revelation, and so the Post's big scoop, timed to dovetail with events in Washington, as both the Bush administration and the Democrats, each for their own reasons, move to shift the blame to the Maliki government for the faltering security situation in much of the country?
US forces clashed with members of the Mahdi Army in Baghdad’s Kadhimiya district yesterday, the Iraqi Interior Ministry said. Kirk Semple reports for the Times that the ministry said that US and militia forces had exchanged heavy fire and that two US Humvees were burned, without commenting on the cause of the fighting.. The Sadr organization said that US forces had surrounded the Sadr offices in Kadhimiya and opened fire, killing civilians. US forces have not commented on the fighting but said a statement was forthcoming. It is unclear to observers whether this recent fighting is a signal that the Mahdi Army is reversing its previous policy of laying low during the security crackdown, as many Iraqi Shi'a have called for it to do. Around Baghdad, a bomb in Zaafraniya killed two and wounded seven; a drive-by shooting killed an Iraqi soldier in Salaam district; gunmen killed three garbage collectors in Adhamiya, and 11 bodies were recovered from the streets. A UK soldier was killed in Basra; two civilians and two police, all Yezidis, were killed in Mosul over the weekend. A famous Iraqi broadcaster, Amal Kadhum al-Mudaris, was seriously injured in a shooting near her home in Baghdad’s Khudraa’ neighborhood.
The Maliki government has been quietly purging officers from the Iraqi Army and national police, some of whom were “too aggressive” in confronting Shi'a militias, according to US military documents shown to the Washington Post. Joshua Partlow writes in a front-pager that although the Iraqi government appears to have cited “legitimate”reasons for the dismissal, detention, or forcing out of 16 officers, US officials maintain that the Maliki government is purging the officer corps of officer who have been aggressive in combating the Mahdi Army. Maliki’s office denied the allegations, saying that the government is implementing the security plan in the national interest. The Interior Ministry gave a similar denial. US officials’ concern centers on the Office of the Commander in Chief, which advises the Iraqi prime minister on security affairs, and within that office on one official in the office, Bassima Luay Hasun al-Jaidri, who, US officials say, uses her influence to intimidate, harass, and work for the dismissal of “nationalistic and fair” Iraqi commanders, according to US military officials.
Iran said yesterday that it would send a high-level official to the regional conference on Iraq this week in Egypt’s Sharm al-Shaykh, Kirk Semple reports for the Times. In a weekend talk show, Sec. Rice Rice reiterated US complaints against Iran, saying that she did not rule out direct discussions with Iran but did not expect the two countries to broach the topic of Iran’s nuclear program at the ministerial-level meeting of Iraq’s neighbors and “interested parties.” An Iranian spokesperson said that Iran harbored “some questions and ambiguities about the agenda,” according to the AP. The top Iranian national security official, Ali Larijani, was in Baghdad on Sunday, in order to discuss the conference with the Iraqi government. “The spokesperson also said that the decision to attend was not linked to any deal related to the five Iranians seized by the US in Irbil in January and held by the United States.
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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 22:53

Un texte déjà ancien (octobre 2005), d'un stratège haut-gradé de l'Armée Suisse, sur les enjeux croisés de la guerre d'Irak, sur lesquels il est intéressant de refaire le point, à un moment où les Démocrates tâchent d'enterrer l'intervention et ses motifs, sans plus s'interroger sur le pourquoi ni le comment (?)

 

Les luttes qui se superposent dans le conflit irakien lui confèrent une importance décisive

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23 octobre 2005

Soldat US en patrouilleU

ne semaine après le référendum réussi sur la constitution en Irak, ce pays reste plus que jamais le point focal de luttes locales, régionales et globales qui se combinent et s’influencent. Analyse.

Voici maintenant 2 ans et demi que les forces de la coalition ont pris position dans tout le territoire irakien pour accomplir l’objectif final de leur mission : contribuer à l’installation d’un Etat raisonnablement stable, démocratique et prospère. Le succès du référendum sur la nouvelle constitution, avec une forte participation et un nombre très réduit de violence, rappelle que cet objectif n’est pas irréaliste. Malgré cela, l'Irak aujourd'hui n'est pas seulement une opération complexe de construction de nation. Il constitue un espace où viennent de superposer et interagir des luttes très différentes les unes des autres, une cause dont l'importance ne diminue pas. A mon avis, ces luttes sont au nombre de quatre. Et comprendre leur déroulement, puis leur interaction, est une démarche nécessaire.


«... La viabilité d'un Etat pluriethnique et multiconfessionnel, l'équilibre des forces au Moyen-Orient, la démocratisation du monde arabe et la pérennité de l'intervention armée comme option stratégique sont aujourd'hui dans la balance. »




Lutte n°1 : l’ordre contre le chaos


Les images de l’Irak que diffusent les médias occidentaux, consacrées avant tout aux attaques terroristes et aux actions de combat, ne correspondent pas à la réalité vécue par les Irakiens. Leurs principales préoccupations sont en effet les services, le logement et le chômage, c’est-à-dire des questions de qualité de vie, et non de survie puisque l’insécurité vient loin derrière. Cependant, le délabrement des infrastructures, la corruption généralisée, mais aussi les exactions du crime organisé et les accrochages entre milices rivales font que le taux de désordre reste élevé, et ne diminue que lentement dans les centres urbains. Le civisme limité de la société irakienne en est une cause majeure.

La première lutte du conflit irakien est donc celle de l’ordre contre le chaos. La construction d’une nation moderne, pluriethnique, démocratique et honnête est combattue par tous ceux qui tiraient un meilleur parti de l’ancien régime, et par tous ceux dont les activités profitent du désordre. Les baasistes rêvant de reprendre le pouvoir, les sunnites refusant le processus politique, les tribus comptant sur leurs revenus illégaux, les bandes criminelles essayant d’étendre leurs activités ont en commun leur opposition à un Etat fort sur le plan sécuritaire, à des forces de l’ordre capables d’imposer les directives du gouvernement.

Cette lutte est très difficile à mener pour celui-ci. La corruption, le tribalisme, le schisme religieux, les tensions ethniques sont des facteurs aggravants. Mais le soutien de la population reste très largement majoritaire, et l’aspiration des Irakiens à une existence paisible et prospère contribue à expliquer pourquoi le pays n’a pas sombré dans la guerre civile généralisée, connaît une croissance économique constante et améliore lentement mais sûrement tous les segments de son existence. Le processus politique en cours est d’ailleurs la marque d’une conscience nationale émergente, d’une identité à la fois composite et commune qui se révèle au fil des scrutins.

Une telle lutte n’est bien entendu pas le propre de l’Irak, et tous les Etats modernes sont contraints de la mener à un degré variable ; les plus fragiles d’entre eux ne parviennent d’ailleurs pas à y survivre et subissent une désagrégation le plus souvent violente. En Irak, l’action de la communauté internationale et notamment de la coalition a jusqu’ici fourni un appui considérable, non sans effets collatéraux dommageables comme la dépendance, mais c’est bien la volonté des Irakiens à vivre ensemble, dans les frontières que l’Histoire leur a léguées, avec les divisions de leur société, qui à terme sera déterminante. Ils semblent pour l’instant en prendre le chemin.



Lutte n°2 : la domination régionale


L’Irak est une puissance régionale en devenir. Son économie a rapidement surmonté les suites immédiates de l’invasion et connaît une croissance prometteuse (29,3 milliards USD de PIB en 2005 contre 18,4 en 2002 selon la Banque mondiale). Sa population adopte avec enthousiasme les technologies de communication modernes (4,5 millions d’abonnés au téléphone – fixe et mobile – en août 2005 contre 833'000 avant l’invasion ; 147'000 abonnés à Internet en mars 2005 contre 4500 sous Saddam Hussein). Ses forces armées se développent à un rythme soutenu (5400 soldats en octobre 2003, 93'600 aujourd’hui) et sont engagées quotidiennement dans des opérations de combat qui l’aguerrissent. Quelques années encore à ce rythme, et l’Irak sera un acteur déterminant au Moyen-Orient.

La deuxième lutte est donc celle pour la domination régionale. Le contrôle des ressources pétrolières et l’augmentation des capacités de production forment un enjeu évident, qui a un impact sur l’économie mondiale. L’équilibre des armes, avec le développement qualitatif des formations irakiennes et le maintien probable d’un dispositif US conséquent, est également une préoccupation. La répartition du pouvoir entre chiites et kurdes, des communautés dont la présence dans plusieurs pays voisins est déjà source de tensions, est en soi un bouleversement diversement considéré. Enfin, la modernisation d’une société très jeune, le contrôle de lieux saints très prisés et la liberté d’expression inusitée confèrent à l’Irak une capacité d’influence cognitive à prendre en compte.

La Syrie baasiste et l’Iran khomeyniste sont naturellement les deux pays régionaux que l’avènement du nouvel Irak menace le plus, et il est logique qu’ils se soient rapidement lancés dans des actions subversives et déstabilisatrices. L’instrumentalisation de groupes armés (comme la milice d’Al-Sadr par Téhéran), l’infiltration de combattants ou d’agents ainsi que l’influence directe de dirigeants politiques font partie de leurs méthodes. Mais la Turquie et l’Arabie Saoudite sont également inquiètes par l’équilibre régional, notamment sur la question de leurs minorités et des ressources. Enfin, l’expérience démocratique arabe qui se déroule en Irak a des effets déstabilisateurs loin à la ronde.

Cette lutte régionale intéresse également toutes les puissances du monde, ne serait-ce que sous l’angle économique. Emmenée par les Etats-Unis, une partie des nations occidentales est solidement présente en Irak et contribue à faire de celui-ci un allié au Moyen-Orient. Mais la Russie et la Chine continuent de jouer notamment la carte de l’Iran pour faire valoir leurs intérêts, alors la majorité des pays musulmans considèrent d’un œil très méfiant la présence occidentale. De plus, les ressources pétrolières ou les réseaux de télécommunication suscitent une concurrence intense. Il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte que l’Irak constitue aujourd’hui un enjeu stratégique à bien des égards. L’empêcher d’en tirer parti est un réflexe défensif bien compréhensible, sans grandes chances de succès.



Lutte n° 3 : la démocratie contre l’islamisme


La transformation de l’Irak en une nation démocratique n’est pas une vaine locution. La liberté d’expression en est un indicateur fiable : depuis l’arrivée des troupes de la coalition, près de 30 stations TV, 80 stations radios et 170 titres de presse commerciaux ont été ouverts dans le pays. Les Irakiens, même si leur approvisionnement en électricité ne dépasse par 15 heures par jour, ont accès à un éventail inhabituellement large – pour la région – de sources d’information et de divertissement. Les effets à terme de cette libéralisation sur l’opinion publique sont difficiles à prévoir, même si le succès des scrutins fournit un indice intéressant. En revanche, que cela ne plaise pas à tout le monde relève de l’évidence.

La troisième lutte est donc celle qui oppose la démocratie à l’islamisme. Elle se déroule en Irak même, notamment dans le sud du pays, où les milices chiites tentent d’imposer leur vision d’une société ultrareligieuse à une jeunesse attirée par l’Occident et par ses valeurs libérales. Mais elle fait surtout partie d’un affrontement inévitable au niveau planétaire, et dont le pays des deux fleuves est devenu le point focal lorsque les Etats-Unis ont décidé d’y lancer leur offensive. La conquête du territoire irakien ne serait pas aussi provocatrice si elle ne symbolisait également une conquête des esprits, si les soldats de la coalition n’avaient pas été suivis par tous les vecteurs de la culture occidentale moderne – téléphones portables, Internet, presse libre, campagne électorale, etc.

Pour les islamistes du monde entier, l’instauration d’une démocratie à Bagdad, siège historique du califat et élément majeur dans leur projet de reconquête, constitue une défaite cauchemardesque. Faiblement présente en Irak avant l’invasion, sous la forme d’un groupe fondamentaliste au nord du pays, la mouvance Al-Qaïda a ainsi déployé des efforts considérables pour mener le combat contre la démocratisation de l’Irak, et entre 3000 et 5000 combattants islamistes se trouveraient aujourd’hui sur sol irakien. Mais les initiatives souvent malheureuses d’Al-Zarqaoui, à coups de décapitation médiatisées et d’attentats anti-chiites, ont donné de l’islamisme une image essentiellement négative. Malgré les travers parfois très dommageables de leurs ennemis, comme les sévices d’Abou Ghraib, les fondamentalistes musulmans n’ont qu’une faible influence sur la population irakienne.

Cette lutte ne saurait cependant s’arrêter là. Si les ressources investies par la mouvance islamiste en Irak ne sont pas rentabilisées sur place, le fait de combattre et de résister permet avant tout d’exister aux yeux du monde entier – des ennemis, des neutres comme des fidèles. Les attentats suicides révulsent la majeure partie des Irakiens, mais séduisent toujours un quarteron de suivants dans le monde arabo-musulman. Il faudra de longues années, probablement plusieurs décennies, pour que l’idéologie islamiste perde l’essentiel de son potentiel destructeur, et pour que les communautés musulmanes du monde entier acceptent l’inévitable adaptation de leur religion aux réalités de notre temps. Que Bagdad soit appelée à jouer un rôle dans ce processus est probable.



Lutte n°4 : l’interventionnisme contre le pacifisme


A en croire la majorité des médias occidentaux, l’Irak est un bourbier infernal, un pays mis à feu et à sang par une insurrection toute puissante et par l’incurie des forces armées américaines. La douzaine d’attaques recensée lors du référendum sur la constitution ne les a pas dissuadés ; au contraire, certains commentateurs prompts à annoncer un bain de sang ont regretté la tenue d’un scrutin dans des conditions de siège, avec des forces de sécurité omniprésentes près des bureaux de vote. L’engouement des Irakiens pour la démocratie et la transformation de leur pays sont tout bonnement ignorés, parce qu’une guerre est à la base de ce développement. Et que la guerre serait toujours la pire des solutions.

La quatrième lutte est donc celle qui oppose l’interventionnisme au pacifisme. Elle se déroule au sein de la plupart des démocraties de type occidental, mais tout spécialement en Europe, où elle transcende les barrières entre partis ; aux Etats-Unis, la polarisation partisane provoque en effet à quelques années d’intervalle une inversion des discours caractéristique. L’emploi de la coercition armée tend à être explicitement exclu des outils étatiques, et ce de façon préventive, comme l’ont montré plusieurs gouvernements européens face à l’Iran. De ce fait, les tenants de l’action stratégique dans toutes ses dimensions – diplomatique, économique mais aussi militaire – s’opposent constamment sur ce dernier plan. Puissance dure contre puissance douce.

L’idéologie pacifiste, selon laquelle toute violence ne peut produire qu’une violence plus grande encore, trouve des relais particulièrement puissants dans les milieux médiatiques et académiques, et ceci de part et d’autre de l’Atlantique. L’opposition à l’invasion de l’Irak est ainsi devenue un acte de foi, une conviction qui ne se discute pas. Le pragmatisme qui devrait entourer l’évaluation de toute option stratégique, avec la prise en compte de ses risques comme de ses opportunités, est absent de la plupart des positions publiques sur l’Irak. Et les proclamations sans nuance faites depuis 3 ans, comme celle consistant à dire qu’il est impossible d’amener la démocratie par la force, doivent forcément finir par être confirmées. De là à orienter la perception des réalités dans le sens de ces convictions, il y a un pas qui a été allégrement franchi.

Cette lutte échappe largement aux Irakiens, mais elle a une influence majeure sur leur avenir. Aujourd’hui, avec l’évolution de la situation sur le terrain, il paraît probable que l’entreprise américaine parvienne à ses fins ; les tendances politiques, sociétales, sécuritaires et économiques sont toutes positives. Cependant, ce succès stratégique assez éclatant apparaît pour le moins mitigé, voire carrément inexistant, aux yeux du public occidental. Les pertes étonnamment basses des forces armées US – moins de 2000 morts à ce jour – sont érigées par les opposants à l’intervention en symbole d’une action inutile. Et la lente érosion du soutien pour l’opération Iraqi Freedom aux Etats-Unis pourrait finir par altérer la conduite politique de la guerre, et précipiter un désengagement néfaste. Autant dire que le centre de gravité du conflit se situe à cet échelon.



Conclusion


Cette articulation en quatre luttes superposées reste certainement schématique et incomplète. Dans la mesure où des enjeux de politique intérieure influencent les décisions des gouvernements, les intérêts des uns et des autres sont bien plus complexes. Malgré cela, cette compréhension du conflit a l’avantage de montrer que ces luttes menées sur des plans et parfois en des lieux différents finissent par devenir connexes, et provoquent des rapprochements – voire des alliances – contre nature. Celle entre baasistes et islamistes sunnites, en Irak, avec le soutien pas trop discret de certains pays voisins, n’est pas nouvelle. Celui entre les opposants à la nouvelle démocratie irakienne et les opposants à l’intervention militaire américaine non plus, mais tarde à être identifié comme tel.

Une telle combinaison de luttes locales, régionales et globales explique pourquoi l’Irak constitue un enjeu essentiel de notre temps. La viabilité d’un Etat pluriethnique et multiconfessionnel, l’équilibre des forces au Moyen-Orient, la démocratisation du monde arabe et la pérennité de l’intervention armée comme option stratégique sont aujourd’hui dans la balance. Du succès ou de l’échec de l’entreprise américaine dépendent bien plus que 25 millions d’Irakiens. Nous sommes aussi au cœur de ce conflit.



Lt col EMG Ludovic Monnerat 
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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 20:32
Irak : 72 insurgés arrêtés par l'armée américaine

Lors de coups de filets visant al-Qaïda, dans la province d'Anbar, un bastion de l'insurrection sunnite à l'ouest de Bagdad, et dans celle de Salahuddin, au nord-ouest, les troupes de la coalition ont arrêté 72 rebelles présumés et saisi des bidons d’acide nitrique et d'autres matériaux destinés à fabriquer des bombes. Selon un communiqué de l'armée américaine, 36 personnes soupçonnées de liens avec al-Qaïda en Irak ont été placées en détention à Samarra (à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad).




72 SUSPECTED TERRORISTS DETAINED
Print E-mail
Sunday, 29 April 2007
MULTI-NATIONAL FORCE-IRAQ
COMBINED PRESS INFORMATION CENTER
BAGHDAD, Iraq
http://www.mnf-iraq.com
703.270.0320 / 0299

April 29, 2007
Release A070429a

72 SUSPECTED TERRORISTS DETAINED

BAGHDAD, Iraq
– Coalition Forces captured 72 suspected terrorists and discovered bomb-making materials Sunday during a constellation of overnight raids targeting the al-Qaeda in Iraq network.

In a massive synchronized effort, Coalition Forces descended on targets in Anbar and Salah ad Din provinces to disrupt the al-Qaeda network.  Operations in Samarra alone uncovered 36 individuals with alleged ties to al-Qaeda terrorists.

Near Karmah, intelligence reports led Coalition Forces to 20 five-gallon drums of nitric acid and other bomb-making materials.

“Coalition operations like these continue to chip away at the al-Qaeda in Iraq network, and we will continue to target them as long as they continue to injure and kill the innocent people of Iraq,” said Lt. Col. Christopher Garver, MNF-I spokesperson.


Découvertes de caches d'armes iraniennes également :

FOR IMMEDIATE RELEASE
RELEASE No. 20070428-13
April 28, 2007

US, Iraqi raid in Mahmudiyah nets Iranian-marked rockets, mortars
Multi-National Division – Center PAO

Mahmudiyah, Iraq – A U.S. and Iraqi raid in a Mahmudiyah apartment complex
detained eight suspected extremists and discovered three caches containing
mortar systems, rockets and ammunition April 22.

Soldiers of 4th Battalion, 4th Brigade, 6th Iraqi Army Division and the 2nd
Battalion, 15th Field Artillery Regiment of 2nd Brigade Combat Team, 10th
Mountain Division, from Fort Drum, N.Y., discovered the caches at about 6:30
p.m. local time.

Coalition forces have found many weapons caches in the Mahmudiyah
area, but most rocket and mortar rounds found there have been deteriorated and
apparently intended for use in improvised explosive devices.
In contrast, the 60mm and 82mm mortar systems, three 107mm rockets,
three 60mm and three 82mm rounds found in the latest cache were nearly new.

Soldiers of the unit examined the weapons, which were stamped with
recent dates and Iranian markings.

Also found was bulk ammunition for a PKC machine gun.
The munitions were seized for further investigation.

The detainees were taken into Iraqi Army custody for further questioning.

17 SUSPECTED TERRORISTS DETAINED IN IRAQ Print E-mail
Saturday, 28 April 2007
MULTI-NATIONAL FORCE-IRAQ
COMBINED PRESS INFORMATION CENTER
BAGHDAD, Iraq
http://www.mnf-iraq.com
703.270.0320 / 0299

April 28, 2007
Release A070428a

17 SUSPECTED TERRORISTS DETAINED IN IRAQ

BAGHDAD, Iraq
– Coalition Forces captured 17 suspected terrorists during a series of overnight raids targeting al-Qaeda in Iraq Saturday.

Coalition Forces detained six suspected terrorists northwest of Karmah.  Intelligence reports indicate they are connected to a group responsible for murders, kidnappings, the manufacture of improvised explosive devices and attacking Coalition Forces.

Two suspected terrorists were detained southeast of al Asad, including one individual who is allegedly an intelligence officer for al-Qaeda in Iraq.

Coalition Forces detained two individuals with suspected ties to al-Qaeda in Iraq and the bombing of the Sarafiyah bridge in Baghdad.

In Mosul, four suspected terrorists are in Coalition Forces custody for allegedly distributing arms for al-Qaeda in Iraq and operating a network using vehicle-borne IEDs.

Coalition Forces also detained three individuals in an overnight raid east of Balad.

“We’re achieving a deliberate, systematic disruption in the al Qaeda in Iraq network,” said Lt. Col. Christopher Garver, MNF-I spokesperson.  “These operations will slow al-Qaeda’s ability to target and harm the people of Iraq.”
.

 
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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 09:03
Un nombre important d'arrestations, 6 terroristes shi'ites tués, les forces US et irakiennes s'invitent à Sadr City :

US-Iraqi Raids Target Sadr City
US Military Helicopters Back Operations; Arrests
Posted 4 hr. 42 min. ago
By Adel Faker

Baghdad, Apr 26 (VOI) – A joint force of Iraqi and U.S. troops, backed by military choppers, stormed on early Thursday the Shiite Sadr city in eastern Baghdad and made some arrests in the city, local residents said.

"Joint force of Iraqi and U.S. forces stormed in early Thursday neighborhoods in Sadr city," an eyewitness told the independent news agency Voices of Iraq (VOI).

"U.S. choppers dropped a number of bombs on these neighborhoods," he added.

Another eyewitness said "the forces started a wide-scale arrest campaign and ended with the arrest of several civilians."

"The crackdown operations last till this morning," a third eyewitness said. No word was available on the number of the captives from U.S. army and Iraqi authorities.

Located in the eastern area of Baghdad, Sadr city is the largest city in Baghdad with a population of 2.5 million. It is the stronghold of the Muqtada al-Sadr’s followers and of the Mahdi Army.

US forces announced the killing of three gunmen in Sadr City on Thursday, "during an operation in Sadr City targeting a network that trains terrorists for operations in Iraq," in a statement released Thursday.

"Four armed terrorists engaged Coalition Forces with small arms fire, and Coalition Forces exercised proper self-defense measures, killing one," the statement read.

"A vehicle approached Coalition Forces during the engagement, which occurred during curfew hours. Vehicle movement is not allowed during curfew, and Coalition Forces disabled the vehicle. The vehicle caught fire and the two occupants ran into a nearby building."

"Four more armed terrorists entered the area and hid behind a stationary vehicle while they engaged Coalition Forces with small arms fire. Coalition Forces returned fire with automatic weapons, killing two terrorists and destroying the vehicle," the statement continued.

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 09:46


 

Selon Az-Zaman, journal en langue arabe circulant au Moyen-Orient,Amérique, Afrique, Omar Al Baghdadi, le commandant d'Al Qaeda en Irak, alias Etat islamique en Iraq, pourrait actuellement être assiégié par les forces américaines et irakiennes dans la ville de Ba'quba.

Selon ce journal, une "source anonyme de haut-rang de la police de Diyala" a affirmé qu'al Baghdadi pourrait se trouver "piégé'" dans une zone où il est recherché activement. Les envirpons de Tahreer dans Ba'quba se sont transformés en chmp de bataille, entre les "Insurgés" et les forces coalisées depuis les trois derniers jours (avec un soutien important de troupes héliportées et de l'aviation US déployées pour soutenir l'opération), a déclaré cette source, et des "données du renseignement" révèleraient que le n°1 d'Al Qaeda résiderait bien dans cet environnement resserré...

(source : http://www.iraqslogger.com/index.php/post/2516/Iraqi_Papers_Thurday_Saudis_Snub_al-Maliki).

Nous disions hier encore, que malgré des attentats toujours plus spectaculaires à Bagdad -même, la structure Al Qaeda en Iraq se trouvait au plus mal, du fait du "lâchage" remarqué d'une partie des Tribus sunnites qui se sont, non seulement, désolidarisées de son combat "étranger", mis combattent directement les "insurgés étrangers" exploitant le conflit irakien pour en faire leur champ de bataille afin de défier les Etats-Unis. Ces Sunnites "règlent leurs comptes" avec Al Qaeda et ne se veulent aucunement les "supplétifs" du gouvernement irakien ou/et des forces US. Néanmoins, ils "déblaient le terrain" sans laisser d'autre recours que la fuite, provoquant une belle débandande dans les cellules exogènes infiltrées par la Syrie et manipulées par l'Iran. Nous insistions également pour dire que ces 20.000 "ralliés" n'annoncent pas le printemps irakien, mais réalisaient un travail de sape des réseaux dans des zones tribales qu'ils souhaitent reprendre à l'influence externe, comme Fallujah, actuellement. Il s'agit encore de reconquête territoriale, mai plus que de "pacification gouvernementale" et les "Droits de l'homme"ont des cheveux blancs à se faire, quant à la manière dont ces hommes du désert traitent leur proie quand elle a le malheur de tomber entre leurs mains (anti-terrorisme radical). Mais ces opérations sont parallèles aux oeuvres de sécurisation effectuées par les forces coalisées.

Il est possible que ces tribus, au final aient plus à voir avec une re-musculation de l'interventionnisme saoudien à l'encontre des manipulations iraniennes en Irak, qu'avec un alignement loyaliste à l'égard d'un Régime irakin qui irait se stabilisant.

De même qu'apparaissent des "Hamas en Iraq", structurellement proches de leurs "frères palestiniens", même s'ils se disent, également, totalement indépendants à l'égard de tout pouvoir étranger. Il n'est donc pas dit que ces "retournements" plausibles chez des Sunnites ne soit pas purement circonstanciels, effet d'une mobilisation et d'un "partenariat" de fait à durée limitée...

Sur le plan politique, le Roi des Saouds a d'ailleurs refusé de recevoir Al-Maliki, en dénonçant ses intérêts trop évidents avec les groupes shi'ites et; derrière eux l'Iran. Il tend par là à exiger plus de place pour les Sunnites dans les arcanes du pouvoir, voire à le lui disputer dans l'avenir. Al-Maliki devra donc faire preuve de sa neutralité au-delà des factions, ce qui est loin d'être gagné... Et également lutter contre son isolement au sein du monde arabe, orchestré par l'Arabie Saoudite, contre l'influence iranienne sur ces contrées...

On sait, par ailleurs, que même si al-Baghdadi était bel et bien arrêté ou tué, tout comme son prédécesseur Al-Zarqawi, l s'agirait d'abord d'une victoire symbolique ne mettant pas en soi fin à la présence d'Al Qaeda en Iraq. Néanmoins, les repères et sanctuaires du mouvement terroriste sont fréquemment mis à découvert et, en tout cas, ne rallient pas ni la population irakienne, et depuis peu, perdent des soutiens importants au sein des tribus sunnites. Le jeu est donc en train de s'inverser pour elles. D'où peut-être le discours d'un dirigeant Taliban vantant l'implication directe d'Ousama Ben Laden dans l'organisation d'attentats notamment en Iraq mais pas seulement, et principalement celui visant R. Rumsfeld l'an passé.

Néanmoins l'état de décomposition d'Al Qaeda en Irak est encore patent, lorsque les forces américaines font état d'arrestations fréquentes ou d'éliminations d'Emirs responsables de régions entières, comme le dernier en date, coordinateur du mouvemnt terroriste pour la Région d'Anbar : cette fois Abbas al-Issawi, tué au nord-ouest de Baghdad :
Al-Qaeda in Iraq security emir killed Print E-mail
Wednesday, 25 April 2007
MULTI-NATIONAL FORCE-IRAQ
COMBINED PRESS INFORMATION CENTER
BAGHDAD, Iraq
http://www.mnf-iraq.com
703.270.0320 / 0299

April 25, 2007
Release A070425b

Al-Qaeda in Iraq security emir killed

BAGHDAD, Iraq –
Coalition Forces positively identified a terrorist killed in an operation April 20 northwest of Baghdad.

Muhammad Abdullah Abbas al-Issawi, also known as Abu Abd al-Sattar and Abu Akram, was a known al-Qaeda terrorist leader known to operate in Karmah and Ameriyah areas and was the al-Qaeda in Iraq Security Emir of the eastern Anbar Province.

Coalition Forces were conducting operations targeting associates of a known senior leader within al-Qaeda in Iraq.  During the operation the terrorists engaged ground forces with small arms fire.  Coalition Forces used appropriate self-defense measures and engaged the armed men, killing two and detaining one.  One of the terrorists killed has been positively identified as Abu Abd al-Sattar.

Coalition Forces recovered assault vests, weapons, hand grenades and suicide vests at the site.
 
Abu Abd al-Sattar had links to Abu Musab al-Zarqawi and was reported to have been in contact with him since late 2004, up to al-Zarqawi’s death.  He was also a weapons supplier to insurgent forces fighting against the Iraqi Army, Iraqi Police and Coalition Forces, and had links to the recent surge in chlorine VBIED attacks across Iraq.

Intelligence reports also indicate that his VBIED cell used 12- to 13-year-old children as VBIED drivers.

“Abu Abd al-Satter’s death is a serious disruption to al-Qaeda in Iraq’s VBIED network,” said Lt. Col. Christopher Garver, MNF-I spokesperson.  “This represents one more victory in the war against those that would deny safety and security to the Iraqi people.”

-30-

FOR MORE INFORMATION, PLEASE CONTACT THE COMBINED PRESS INFORMATION CENTER AT: CPICPRESSDESK@IRAQ.CENTCOM.MIL.This e-mail address is being protected from spam bots, you need JavaScript enabled to view it  
FOR THIS PRESS RELEASE AND OTHERS VISIT WWW.MNF-IRAQ.COM.

Les forces américaines font également état d'une coopération de plus en plus large de la part de la population locale iakienne, qui serait à mettre au compte de la sécurisation relative de certaines zones hier "occupées" et terrorisées par les milices terroristes :

FOR IMMEDIATE RELEASE
RELEASE No. 20070423-02
April 23, 2007

Coalition Forces see progress in Diyala River Valley
Multi-National Division – North PAO

TIKRIT, Iraq – “As lethal and non-lethal operations continue in the Diyala River Valley,
Coalition Forces continue to see signs of progress throughout the area which clearly
shows the people’s disdain for terrorist activity and the increasing support of the Iraqi
Security Forces,” said Col. David W. Sutherland, senior U.S. Army officer in Diyala.

In Zaganiyah, Iraq, Saturday, citizens from the area approached members of the
5th Iraqi Army Division and Soldiers from the 5th Squadron, 73rd Cavalry Regiment,
assigned to the 3rd Brigade Combat Team, 1st Cavalry Division, to inform them of
weapon caches and people responsible for placing improvised explosive devices.

The information provided by the citizens led to the discovery of two caches and
the detention of two suspected terrorists who were still carrying the initiation systems for
IEDs. Six anti-Iraqi forces were also killed in the area.

The caches included artillery rounds, an anti-tank mine, more than five rocketpropelled
grenades and IED-making material.

Aside from the citizens providing information, the local tribal leaders have
approached the patrol base in Zaganiyah to meet with the Iraqi army and Coalition
leadership and discuss the way ahead.

“The willingness of these leaders to come to the patrol base demonstrates that
the grip of al-Qaeda has loosened and the people no longer fear for their lives by talking
with Americans,” said Lt. Col. Andrew Poppas, 5-73 Cav. commander.

In other areas of the Diyala River Valley, tribal leaders who previously lacked
confidence in the Iraqi Security Forces are now reaching out to the IA and police.

According to Poppas, the local leader in As Sadah has “taken the mantle of his
leadership seriously and is determined to strike out on a path of independence,” as he
now regularly meets with the IA, IP and Shia leadership in surrounding areas to return
Shia families to the area and fix essential services.

The leader in Had Maskar is also reaching out to the security forces to rid the
area of terrorist activity.


“We continue to build on this hard-won momentum by remaining on the offense,”
Poppas said.


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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 07:18

Dans la presse hexagonale, on se contente bien souvent d'une version simplifiée appuyée sur la contestation chiraquienne de l'intervention en Iraq. Le conflit se résume à une "insurrection" plus ou moins légitimée par cette présence étrangère, vaguement teintée de regain du terrorisme affilié à Al Qaeda, qui serait la "réponse autochtone" "provoquée" par cette politique étrangère et interventionniste US. Les nombreux attentats meurtriers viennent rythmer la "prophétie prédictive" d'un "échec annoncé" qui débouche sur une "guerre civile entre factions sunnites et shi'ites" foncièrement opposées.

La situation sur le terrain est tout-à-fait différente. La tentative de stabilisation et de sécurisation réalisée par les forces coalisées porte des coups sévères à Al Qaeda qui réplique par des attentats toujours plus nombreux et spectaculaires, dans et depuis les zones que la mouvance contrôle encore. Par contre, depuis quelques mois à peine, une coordination des tribus sunnites qui se dit encore indépendante du pouvoir de Maliki, accusé d'être lié aux forces "d'occupation", s'est liguée pour chasser Al Qaeda de plusieurs de ses bastions. Bien que la réthorique indépendante soit encore de mise, le ralliement est patent. Ainsi des villes comme Falluja, longtemps l'une des places fortes du mouvement terroriste international, subissent les assauts de ces milices sunnites qui recrutent de façon autoritaire de nouveaux combattants et se livrent à des éxécutions sommaires des "collaborateurs" d'Al Qaeda, alias "Etat Islamique en Iraq". La première ingérence étrangère qui est combattue est donc désormais celle représentée par la menace Al Qaeda, sachant qu'un jour ou l'autre, les Américains se retireront.

Plusieurs de leurs imams ont édicté des fatwas contre Al Qaeda, le déclarant être un danger pour l'Iraq.

La réalité est que l'Iran et la Syrie ont armé et infiltré aussi bien shi'ites que sunnites dans le but de perpétrer le chaos. Cette double stratégie est aujourd'hui mise en évidence par des saisies d'armes"made in Iran" aussi bien chez les uns que chez les autres.

Les factions shi'ites (milices du Mahdi) ayant longtemps trusté les arcanes du pouvoir à Bagdad ont retiré 6 de leurs ministres participant à ce gouvernement, notamment depuis l'arrestation par les Américains de supposés "diplomates" iraniens à Irbil qui se trouvaient être des Pasdaran en mission de formation terroriste. En contrepartie, les sunnites ayant longtemps été considérés comme les soutiens du régime baathiste de Saddam Hussein, mis à l'écart du pouvoir, pourraient se voir offrir quelques ouvertures, allant vers des formes de conciliation nationale, y compris tout d'abord sous une forme fédérative, chacun participant aux bénéfices essentiellement pétroliers...

L'Iran continue ses incursions frontalières dans les zones contestées, à l'origine du conflit Iran-Iraq qui a fait plus d'un million de morts jusqu'en 1988. Les Mollahs ont l'intention de déployer toutes leur capacité de nuisance, en Iraq, comme au Liban, en Afghanistan (saisie d'armes chez les Talibans) et dans les territoires disputés, à l'encontre d'Israël)... Cette guerre à demi-ouverte pour le contrôle de la Région est entrecoupée de phases de "négociations" où l'Iran joue la survie de son Régime, face à la volonté occidentale d'imposer un pouvoir plus "modéré" qu'elle va chercher trop souvent du côté d'islamistes réputés "plus fréquentables", sans trop compter sur le désir d'émancipation des peuples locaux...

Il n'est pas dit, en effet, que les méthodes et tactiques employées face à l'urgence de la situation satisfassent nos visions angéliques d'une "libération des peuples opprimés" par des "combattants de la Liberté". Les bélligérants sur place rendent coup pour coup, en renforçant à terme la voie vers une reprise en main par les institutions gouvernementales d'anciennes zones de non-droit. Il faudra encore bien du chemin pour passer de ces "règlements de compte" radicaux vers la mise en place et le respects de droits humains fondamentaux que le recours au terrorisme aura longtemps totalement évacué...



http://www.iraqslogger.com/index.php/post/2493/US_Allies_Use_Harsh_Tactics_in_Falluja


US Allies Use Harsh Tactics in Falluja
"Salvation Front" Employs Summary Executions, Conscription
Posted 9 hr. 17 min. ago
Iraq's al-Anbar province tribe leaders attend a meeting with Prime Minister Nuri al-Maliki (unseen) in Ramadi 13 March 2007.
Photo by Patrick Baz/AFP.
Iraq's al-Anbar province tribe leaders attend a meeting with Prime Minister Nuri al-Maliki (unseen) in Ramadi 13 March 2007.

A tribal coalition in western Iraq and allied with the United States is using harsh tactics in its battle against al-Qa'ida in Anbar province, including summary executions, and conscription, according to local sources.

The Anbar Salvation Front, with the assistance of US and Iraqi forces, is closing the roads to Falluja, Slogger sources report.

The move to isolate the city comes after an activist in the front was killed a week ago, according to Slogger sources. The major entrances to the city lie on the two roads to Baghdad, and Ramadi, respectively, as well as the bridge across the Euphrates River to the South.

In addition to closing off the city, tribal forces are searching the rural areas around the city for al-Qa'ida-affiliated groups. As in Baghdad, rural areas around the city have been al-Qa'ida strongholds from which militants have proven difficult to dislodge.

Slogger sources in the area report that tribal, US, and Iraqi forces have isolated an area known as al-Halabsa, belonging to the al-Halbosi tribe. The Front, with US-Iraqi support, has also drawn upon the assistance of the al-Bu 'Isa tribe to control the areas around Amiriyat al-Falluja, to the south of Falluja city.

Amiriyat al-Falluja is a stronghold of al-Qa'ida militants, and the Front is clearly interested in cutting off the roads around it, in preparation for a direct assault. Their latest efforts have been directed to cutting off the road between the area and the nearby city of Saqlawiya.

The Anbar Salvation Front (referred to by Iraqi sources as the Abu Risha group, using the tribal name of the group’s principal leader, Abd al-Sattar Abu Risha), uses harsh measures against its captured enemies, Slogger sources report.

The group does not hand over captured al-Qa'ida suspects to the Iraqi police or even to the US military. When a group has concluded that any captive works with the al-Qa'ida militias, the suspect is executed with a bullet to the head.

Slogger sources pointed out that these harsh measures were employed by al-Qa'ida-affiliated groups against its enemies.

Residents of Falluja report finding bodies of people known to have worked with armed groups lying in the streets each morning, in an attempt to intimidate those who work with the armed groups of the area, including the al-Qa'ida-linked forces and the shadowy Jund Allah al-Mukhtaroun (Chosen Soldiers of God), which previously had made gains in the city.

The “Abu Risha group” is also competing with the militant groups for recruits, each hoping to starve the other of new soldiers and bolster its own ranks. Earlier reports from Falluja had suggested that the Jund Allah al-Mukhtaroun had been heavily recruiting in Falluja, but this trend appears to have been reversed, at least for the moment, according to Slogger sources in the city.

The tribal leader has also declared a conscription system in the area. Every family in Falluja must send at least one of their sons to fight with his tribal forces, on the orders of Shaykh Abu Risha.

Formed in Fall 2006, the Front represents a coalition of Sunni tribal leaders from Anbar province. It is aligned with US forces and the Iraqi government against al-Qa'ida in the Anbar area.

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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