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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 22:05
Un terroriste dans la « Tour d’Ivoire »?

      par Cinnamon Stillwell

FrontPage Magazine

August 13, 2009

Traduction : Dominique PAGE


http://www.frontpagemag.com/readArticle.aspx?ARTID=35916

http://www.campus-watch.org/article/id/7986


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Les rangs des professeurs d`études moyen-orientales abritent-ils des terroristes ? Si les soupçons portés  contre le professeur de l`Université d`Ottawa, Hassan Diab, s’avèrent exacts, la réponse est oui.


Diab, un citoyen ayant la double-nationalité libano-canadienne et auteur de « Beyrouth : en revivant le passé du Liban », est conférencier à l`Université d`Ottawa, et dispensait, jusqu`à il y a peu, un cours d`été d`introduction à la sociologie. Son contrat a pris fin  à la suite des présomptions émises par les autorités françaises, qui accusent Diab d`avoir été à la tête du commando responsable de l`attentat à la bombe contre la  synagogue de la rue Copernic, à Paris, en 1980. Cet attentat avait, tout d`abord, été attribué au Front Populaire de Libération de la Palestine-Operations Spéciales (FPLP-OS),  un groupe en rupture avec l`Organisation de Libération de la Palestine (OLP) ; il a tué 3 français et une israélienne et en avait blessé 20 autres.


A la demande des autorités françaises, la Police Montée Royale canadienne a arrêté Diab en novembre 2008. Il est, depuis, en liberté provisoire sous caution mais sous plusieurs conditions dont, entre autres, le port d`un bracelet électronique et qu'il ne peut quitter son domicile qu`escorté par une des 5 personnes qui se sont portées caution à hauteur de 250 000 $.


Les autorités françaises, qui demandent l’extradition de Diab pour le juger en France, l`accusent d`avoir fabriqué et placé la bombe durant l`attentat. D`après l’agence de presse Canwest,  Diab ressemble aux portraits du terroriste de la synagogue, son écriture correspond a celle du terroriste, il a été identifié par les services secrets, ainsi que ses amis comme ayant été membre du FPLP, et son  passeport libanais qu`il  avait déclaré avoir été volé, a été utilisé pour rentrer en France, à l`époque de l`attentat de 1980.


Diab continue à clamer son innocence. Comme cela a été  rapporté dans l’éditorial du National Post :

Des  témoignages provenant des archives de l`ancienne police secrète est-allemande, la Stasi, laissent peu de doute sur le fait que quelqu`un du nom de “Hassan Diab” était bien responsable de l`attentat à la bombe. Les autorités françaises chargées de l’investigation sont certaines d`avoir trouvé le véritable responsable et ont rassemblé des témoins qui sont prêts à le jurer,  ainsi que d`autres preuves impliquant le professeur d`Ottawa. Mais M.Diab, qui porte  un nom libanais courant, maintient qu`il est totalement innocent, victime d`une erreur sur son identité.


Par ailleurs, les amis de Diab et ses collègues insistent sur le fait que c`est un homme tranquille, un homme non-violent qui n`a jamais fait preuve d`inclinations antisémites ni antisionistes.


  Comme on pouvait s`y attendre, la décision de mettre fin au contrat de Diab a provoque un tollé parmi ses pairs universitaires. L`Association Canadienne des Professeurs d`Université a émis un communiqué condamnant « l`injuste résiliation du contrat » de Diab  dans les termes les plus virulents. Une pétition des citoyens d'Ottawa (ci-jointe) émise  le 1er août 2009 et signée par 30 membres du Département de Sociologie et d`Anthropologie de Carleton , décrit la résiliation du contrat de Diab sous une forme mélodramatique, la présentant comme : « Une attaque des valeurs démocratiques universellement reconnues  et la nécessité d`obtenir réparation par voie de justice et un procès auquel Diab a le droit », et « un chapitre lugubre dans l`histoire de l`injustice et de la discrimination  appartenant à l’ère sombre  du soupçon de l`après 11 septembre ». La pétition fait assaut de crédulité en allant jusqu`à rendre  responsable de  l'éviction d`un canadien, l`atmosphère politique, présentée comme particulièrement répressive de l`après 11 septembre dans  « l`Amérique de Bush ».


Cela dit,  l`Université de Carleton n’employait Diab uniquement que pour dispenser un seul cours durant tout l`été, lors des semaines où le professeur titulaire était en congé. Diab avait dispensé un cours similaire un peu plus tôt, à Carleton, et a  même été réintégré  après son arrestation en novembre 2008. Ce n`est qu’à partir de juillet 2009, que Carleton a mis un terme au contrat de Diab, en expliquant sa volonté d`offrir aux étudiants « un environnement académique stable et productif, favorable à l`étude ». Carleton n`avait aucune obligation de continuer à employer Diab et comme les auteurs de la pétition l`ont admis eux-mêmes, « des restrictions raisonnables sont et doivent être instaurées  pour  ceux  qui sont suspectés de crimes violents ». Etant donné que Diab est mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre, la décision de Carleton de mettre fin a son contrat semble bien être une « restriction raisonnable ». 

 

Il est, de plus, bien difficile d`imaginer une autre profession où l`employé n`aurait pas subi des conséquences identiques dans les mêmes circonstances.


Les auteurs de la pétition déploient une autre tactique commune à  la gauche académique : blâmer la prétendue toute-puissance des organisations juives pour expliquer l’éviction de Diab. Sa mise à la porte survenant  après un communiqué de presse du B`nai Brith protestant contre le fait qu'il soit en poste à Carleton, ses défenseurs  utilisent ce sinistre éclairage en accusant sans preuve l`université de « céder à des pressions politiques ».


Ils insinuent que le B`nai Brith a dépassé les bornes, en exprimant sa préoccupation que Diab puisse représenter une menace pour « la sécurité de la communauté », ignorant d’un revers de manche le fait que l`attentat terroriste à l`explosif était dirigé contre une synagogue.  Si des charges équivalentes avaient impliqué une attaque contre une autre minorité, il est peu probable que ces professeurs de l’académie aient protesté contre des inquiétudes similaires.


Diab doit encore être jugé, mais la réaction de ces pairs de l’Université est révélatrice. Ils font preuve d’une opposition automatique  face à l`autorité, d'un rejet arrogant de toute responsabilité et d'une naïveté dangereuse envers les menaces de l`Islam terroriste. Au lieu d`exprimer un sentiment de choc et d`horreur a l`idée qu`un des leurs ait pu participer a un crime haineux, ils se sont immédiatement  précipités pour le défendre. Mais que feront-ils si l`accusation contre Diab est prouvée ?


Un regard en arrière peut se révéler instructif. Ce n`est pas la première fois que le personnel d’un département d’études moyen-orientales se rallie autour d`un professeur en difficulté, accusé –ou même reconnu coupable – d`actes terroristes. Pas plus, d`ailleurs, que ce n`est la première fois que ces mêmes universitaires se comportent comme une cohorte de laudateurs trouvant toutes les excuses du monde à ceux d`entre eux reconnus comme étant des sympathisants islamistes. Considérons les exemples passés suivants :

 

  • Trois professeurs d'études moyen-orientales de l`Université du Sud de la Floride (Ramadan Abdullah Shallah, Bashir Musa Mohammed Nafi et Sameeh Hammoudeh) ont été accusés de racket et de conspiration d`assassinat en 2003.

A la suite de quoi, tous les 3 ont reçu les éloges de  leurs collègues membres de la faculté d`études moyen-orientales et ont été décrits comme érudits et hautement respectés. Shallah, un des membres fondateurs du Jihad Islamique Palestinien (JIP) est, maintenant, à Damas en Syrie, au Quartier-Général  de l`organisation de laquelle il est devenu Secrétaire Général et dirigeant. Il est l`un des terroristes les plus recherchés par le FBI.

  • Le Professeur d`histoire et d`études Moyen-Orientales de l'Université de New York, Zachary Lockman, a témoigné en faveur du traducteur d`arabe  Mohamed Yousry qui était  jugé pour avoir aidé et encouragé Omar Abdel Rahman, plus connu sous le nom du  « cheik aveugle ». Lockman avait traité d`absurde la condamnation de Yousry et l`avait décrit comme un homme  doux et particulièrement exquis.

 

  • L`avocat de Rahman et gauchiste radical  Lynne Stewart a été reconnu coupable d`avoir  fait passer des messages du cheick emprisonné aux membres du groupe terroriste Gama'a al-Islamiyya. Stewart est,  depuis, devenu un orateur très couru durant les conférences sur « la liberté académique », en compagnie de plusieurs autres professeurs d`études Moyen-Orientales. Le Professeur de sociologie de Sacramento de l`Université de l`Etat de Californie Ayad Al-Qazzaz l`a invité en vedette pour son show sur une chaine câblée de télévision. A entendre Al-Qazzaz, Stewart a été  « accusé  à tort d`avoir aidé des terroristes ».
  • Le professeur d`histoire de l`Université du Michigan Juan Cole s`est exprimé en de nombreuses occasions, pour soutenir  les  collectes de fonds pour le Conseil des Relations Islamiques Américaines (CAIR), conspirateur associé, mais non-désigné, dans le dossier contre la Fondation pour la Terre Sainte, fondée par le Hamas.
  • John Esposito, directeur et fondateur du Centre Pour une Mutuelle Compréhension entre Chrétiens et Musulmans, fondée par le Prince Alwaleed Ben Talal et soutenu financièrement par les Saoudiens, à l`Université de Georgetown, est connu pour sa défense acharnée des islamistes radicaux, dont l`ancien professeur de sciences informatiques de l`Université du Sud de la  Floride,  Sami Al-Arian, qui a été reconnu coupable, en 2006, de soutien au Jihad Islamique Palestinien et qui intervient comme orateur pour des  collectes des fonds pour le CAIR.

 

Le soutien apporté à Diab par la majorité des professeurs travaillant dans le domaine des  études Moyen-orientales  et les faits rappelés ci-dessus font apparaître un système inquiétant. La présomption d`innocence est une chose. Soutenir aveuglement un collègue accusé de terrorisme en est une autre.

 

Cinnamon Stillwell est le représentant sur la Côte Ouest  de  Campus Watch, un projet mené par le  Forum du Moyen Orient. On peut le joindre à  l`adresse email suivante : stillwell@meforum.org.

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commentaires

G
La Justice passera, Gilles, mais elle est aveugle et lente : <br /> <br /> on est à + 29 ans, à tel point d'ailleurs que l'innénarable Raymond Barre, celui des "Juifs tués et des Français innocents", n'a pas tenu le coup jusqu'ici. <br /> <br /> D'autre part, je suis ravi d'apprendre que les archives de la Stasi commencent à parler : mais, la chute du mur, c'est 9 ans après Copernic, et c'est encore à 20 ans d'ici. Il faut 20 ans pour obtenir une autorisation dans le cadre d'une enquête en cours? <br /> Qu'on ne me dise pas que les affaires terroristes de l'ancienne Stasi concernent de braves citoyens allemands dont le passé découvert empêcherait la bonne intégration à la nouvelle société libérale...<br /> L'Inspecteur S. Cargo mène l'enquête...
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G
Bien que Diab ne soit en effet qu'enseignant vacataire il est plus que désolant de savoir des terroristes professer des cours en Université.<br /> Ce qui, comme vous le notez, n'est pas une première.<br /> <br /> Le marxisme léninisme est fondamentalement une idéologie terroriste !<br /> <br /> Diab, cependant, n'est pas soutenu par l'ensemble de la communauté universitaire, par uniquement par les membres d'un syndicat gauchiste comme nous les connaissons en sciences humaines et par des membres de la communauté arabe enseignante d'Ottawa.<br /> Ainsi Nour El-Kadri, professeur à l'Université d'Ottawa, a déposé 70 000 $ en garantie afin que Diab obtienne sa liberté en attendant la procédure d'extradition entreprise contre lui. <br /> <br /> La justice passera !
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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