Le contre-espionnage algérien a prétendu avoir mis sous surveillance étroite, les trois ressortissants marocains, avant de leur coller cette accusation d’espionnage pour le compte des israéliens.
Selon le quotidien algérien, L'Expression, il aurait été saisi dans le cabinet des trois marocains, des plans de sites dits stratégiques, notamment des mosquées, des établissements scolaires ou des places publiques, des endroits que n’importe qui peut s’en procurer les plans, à l’aide des services Google Earth ou MAP.
La police politique algérienne a indiqué aussi, qu’elle a saisi chez les marocains accusés, des formulaires à remplir, destinées à réaliser des sondages auprès des citoyens algériens, une activité un peu trop visible, pour des espions.
On a même accusé les trois marocains, d’avoir constitué un réseau d’espionnage, composé de femmes algériennes, appâtées par des promesses de facilitation d’immigrations vers l’Europe.
Ces femmes devaient en échange, fournir des renseignements aux prétendus espions marocains, reste à savoir quelle classe d'informations sensibles, peuvent détenir, de simples citoyennes algériennes de petites conditions, ne vivant que pour immigrer à l’étranger.
Selon le quotidien algérien, les trois marocains enlevés par la police politique algérienne, travaillaient en tant que consultants juridiques pour les investisseurs étrangers désirant s’installer en Algérie.