Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 09:40


Paru le bloc-notes de Thérèse :

 

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/article-droit-de-reponse-citoyen-suite-a-un-article-de-g-weill-raynal-paru-dans-marianne2-fr-le-17-dec-09--41970417.html

et :

Source : http://echosdesmontagnes.blogspot.com/2009/12/brice-hortefeux-sionisme-crif-racisme.html

 

Le site échos des montagnes, publie la charge de Guillaume Weill Raynal ( alter-juif) contre le prix 2009 pour la lutte contre l’antisémitisme décerné par l’UPJF à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur et de l’immigration le 13 dec. 2009 à l’Espace Cardin. ( voir texte ci-joint).

 

Le frère de Clément WR est un alter –Juif, pro palestinien. Ses livres et ses écrits en sont la preuve. Il a choisi la voie opposée de celle de son frère élu 1er de la liste pour le renouvellement du Consistoire de Paris. On retrouve entre ces 2 frères ennemis, le combat biblique de Caïn et Abel .

Qualifié de bonne blague par Guillaume WR, la remise de ce prix devient une offense contre, le public de ce Colloque,  les organisateurs et les intervenants.

Patrick Granville, nous envoie un droit de réponse citoyen, qui mérite d’être lu jusqu’au bout.

 


Droit de réponse citoyen, suite à un article de G. Weill Raynal paru dans Marianne2.fr,  le 17 déc.09.


La charge de l’essayiste Guillaume Weill Raynal contre le Ministre Brice Hortefeux et l’UPJF. P. Granville. Espace Cardin, 13 déc.2009.


Considérant comme une bonne blague : la Ménorah d’or, représentant le prix 2009, remis par l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (UPJF), à M. le Ministre Brice Hortefeux pour sa lutte contre l’antisémitisme, les organisateurs du colloque s’interrogent, au sujet de cet article pour savoir s’il correspond bien à la ligne éditoriale de Marianne2.fr, ou si cette charge « provocatrice » ne concerne que l’auteur lui-même.


La remise de ce prix à M. le ministre Brice Hortefeux a été violemment contestée dans Marianne2.fr, par l’essayiste (spécialiste du « nouvel antisémitisme ») : Guillaume Weill Raynal.  Or, qui y a-t-il de provoquant, voire de répréhensible, à ce que les organisateurs d’un colloque, important pour la sécurité des juifs de France, décernent un prix au ministre de la République, qui a la charge nationale de comptabiliser les actes antisémites, de coordonner la lutte contre ce fléau immémorial, et de protéger les citoyens contre de tels actes. Des actes, qui malgré des moyens appropriés (15 millions d’euros depuis 2004), ont été qualifiés par Brice Hortefeux de « poison pour notre République ». Ce colloque de l’UPJF s’est déroulé, à l’espace Cardin, le 13 décembre dernier,  devant plus de quatre cents personnes dont le thème central se résumait à la question implicite suivante :            

                                

ð  L’antisionisme contemporain est-il devenu ce nouveau voile des antisémites : politisés, masqués et rusés ?


Clôturant ce colloque, Le ministre de l’Intérieur a affirmé, devant des journalistes et une salle comble, que les actes antisémites (*), listés tels des actes racistes, ont doublé au cours des neufs premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2008. Des chiffres qui justifient, à eux seuls, l’opportunité d’un tel colloque. Et ce poison, injecté, en France par des extrémistes de toutes tendances, imposera au ministre  de  fournir un antidote efficace afin d’apporter une réponse plus globale au racisme, à la xénophobie et à l’antisémitisme. Chose promise, chose due. Tout effet ayant pour cause d’empêcher « le vivre ensemble » dans la Ve République, va enfin trouver son contraire contraignant. Pragmatique et rigoureux, le ministre Brice Hortefeux a annoncé la nomination, ces prochains jours, d’un préfet coordonnateur, sensibilisé dans la lutte contre ces maux. Des maux souvent accompagnés d’un ressenti émotionnel dont le qualificatif : scandaleux, intolérable, abject, immonde ou exécrable, montre dans les faits que la vie des Français est belle et bien empoisonnée. Et, résumer la réponse du ministre à ce poison revient à dire : OUI, aux communautés identifiées, NON au communautarisme, NON à l’obscurantisme de l’islamisme radical, NON au déni des lois de la République. Bref, en une phrase l’essentiel, des conclusions du colloque, a été dit !


Le thème de ce colloque s’était organisé autour de cinq tables rondes, toutes spécialisées et faisant intervenir : 1- des personnalités du monde de la Presse, et des radios, 2-des intellectuels et philosophes de renoms, 3- des députés mondiaux et européens, 4- des juristes internationaux, 5- des hommes politiques, députés-maires, toutes tendances.


Pour les organisateurs de l’UPJF, l’échec de l’éradication de la haine antisémite qui dure depuis des temps immémoriaux, dans l’histoire de ce  pays, n’est plus tolérable ni acceptable. Ce colloque traduit leur mode d’action, en synergie avec le ministre de l’Intérieur, contre ce virus mutant et destructeur qui menace la paix sociale en France, le vivre ensemble, et qui devient donc, pour eux, un sujet de lutte prioritaire. Orchestrer une vaste réflexion faisant intervenir toutes les compétences intellectuelles et politiques du moment afin de bien poser la problématique, aura été leur réponse pour s’attaquer au mal dans l’urgence, et prendre en quelque sorte, la bête immonde par les cornes. Identifier, le contenu de la carcasse de ce nouvel antisémitisme, sous ses oripeaux les plus sournois, l’analyser puis la dénoncer juridiquement, concourait à l’endiguer à défaut de l’éradiquer. L’issue des actes de ce colloque ne pouvant pas apporter les vrais remèdes qui guérissent définitivement contre ce mal viscéral et absolu, les participants se sont alors rassurés à l’annonce de nouvelles mesures de luttes, plus efficaces à venir. Monsieur l’essayiste, tiers-mondiste, altermondialiste, alter-juif et spécialiste du nouvel antisémitisme, qui y a-t-il de condamnable ou d’imputable dans les actes de ce colloque ? Votre terrifiante colère semble «venir d’ailleurs ».


Votre stigmatisation, contre l’honorable titre d’anti raciste attribué au ministre de l’Intérieur M. Brice Hortefeux, pour son courageux combat contre le racisme et l’antisémitisme, « vient d’ailleurs ».  Votre obstination, à dénigrer l’UPJF : ses opinions politiques et son prix 2009, « vient d’ailleurs ». Sur le site de l’UPJF, votre « nausée » à décortiquer scrupuleusement des articles « fétides » pour faire ressortir des phrases hors de leur contexte et crier à l’islamophobie, au racisme anti-arabes, pour vous les seules victimes, « vient d’ailleurs ». Votre jubilation, à vouloir régler vos comptes avec les représentants élus de la Communauté juive et votre mépris de leur responsabilité politique, « vient d’ailleurs ». Votre conception idéologique de l’instrumentalisation de l’antisémitisme au service d’une cause partisane, et votre cécité de voir se répandre les métastases antisémites dans la société, « viennent d’ailleurs ». Votre haine contre l’existence de l’État d’Israël, contre un État Juif, «  vient d’ailleurs ». Votre ressentiment exacerbé du conflit israélo-palestinien, qui cherche à  prendre une dimension internationale, « vient d’ailleurs ». La tentation totalitaire, de fédérer l’alter mondialisme contre le Sionisme, « vient d’ailleurs ». Votre rejet du monde libre, votre intolérance sur le résultat démocratique suisse que vous percevez comme une votation trahison contre les minarets, «  vient d’ailleurs ». Votre parti pris politique, d’observateur et d’essayiste partisan, consiste  à nier que l’effondrement historique du Communisme a précipité le projet Eurabia (Conquête de toute l’Europe par l’islamisme et la Charia), « vient également d’ailleurs ».


L’énergie « intellectuelle » que vous avez finalement déployée en fidèle stakhanoviste au service d’une idéologie politique, tendance gauchiste,  vous fait  écrire, dans les colonnes de Marianne2.fr, que  ce colloque  se résume à une bonne blague, et que Brice Hortefeux n’est pas dans le camp des antiracistes. Vos propos me semblent insultants pour : le ministre, les intervenants et les organisateurs de ce colloque. Mais est-ce là votre dernier mot pour convaincre ?  Aussi, je ne puis résister à rapprocher vos écrits à ceux de votre confrère sépharade, Hubert Abraham Haddad, lauréat du prix (Renaudot du livre de poche 2009) pour son livre « Palestine ».


En poursuivant vos efforts, ce prix, pour 2010, devrait vous être accessible. Généralement réservé, à des juifs honteux, des alter-juifs, il est délivré par un (jury de journalistes) plus soucieux de trouver un vecteur propagateur du virus du « palestinisme » et corroborer leurs mensonges idéologiques sur le conflit israélo-palestinien, qu’à baliser un chemin de la paix. Vous présentez le profil idéal pour rechercher la récompense et la reconnaissance des pères. Cette démarche vous situe dans le même camp que l’auteur tendance: « média antisionistes ».  Sur un conflit qui focalise inconsidérément l’attention, le livre entretient toutes les (fausses) arguties des faiseurs de guerre qui cultivent la haine de l’autre, la haine de l’État d’Israël.  Sauf que, à la fin du livre « Palestine » l’attentat à la ceinture piégée va-t-elle servir d’exutoire à la névrose de l’auteur ? À la désespérance de son mal être ? À ses doutes ? À ses ressentiments ? Au suicide mal vécu de son frère dont la silhouette traumatisante traverse son roman ? À sa propre tendance suicidaire ? Pris dans le carcan de son schéma propagandiste, tiers-mondiste et altermondialiste, on assiste alors à un passage à l’acte par récit interposé, qui solde, en quelque sorte, sa situation ambivalente de juif honteux et d’alter-juif dans le camp des antisionistes rouges bruns verts. Voilà donc, un auteur qui, comme vous,  s’est défait de son identité en cultivant la haine de soi. Cette honte d’être juif avec des racines familiales, une communauté d’esprit, des valeurs juives, une culture séculaire, un passé, un présent et un avenir borné.


Votre charge : contre le colloque de l’UPJF ; contre son Prix attribué au ministre de l’Intérieur ; contre la politique sécuritaire d’un membre du gouvernement à l’endroit de la Communauté juive ; contre les Juifs de France ; contre le Vivre ensemble ; contre la Paix sociale ; me laisse penser que vous n’appartenez pas au camp des démocrates : Ces libres penseurs, ces faiseurs de Paix. Le camp des intolérants, des totalitaires fascistes du Hamas et du Hezbollah, des apprentis sorciers fomenteurs de guerre civile,  des associations françaises qui importent le conflit arabo-palestinien en France semble vous subjuguer. La virulence de vos écrits contre la Communauté juive et le mépris de leurs représentants élus nous renvoient, tel un miroir, vos échecs personnels, la désespérance de votre mal être, vos ressentiments, votre trahison, votre névrose obsessionnelle. Une consultation chez un disciple de Sigmund Freud s’imposera à vous. Elle mettra en exergue l’analyse du fait que vous n’avez pas réglé votre problème personnel à la loi du père, à la haine du frère. Votre problème existentiel, avant l’apocalypse, en dépend.


Patrick Granville.


(*) : 704 faits antisémites ont été recensés dans les 9 premiers mois répartis en 123 actions physiques et 581 menaces : agressions verbales, dégradations de bâtiments, ou d’inscriptions. L’augmentation de 101 % d’une année sur l’autre est imputée à des menaces.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis