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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 08:28

 

Leur prochaine étape : la déclaration palestinienne à l’ONU.  

 


DEBKAfile Reportage exclusif 2 juillet 2011, 11:50 AM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21080/

Tags:  flotilla    Greece    Turkey    Israel    Barack Obama    Mahmoud Abbas 

 

 

Les garde-côtes grecs interceptent le bateau des militants américains.

 

Les à peine 350 militants subsistants, sur les 1500 prévus à l’origine, qui projetaient d’envoyer neuf bateaux briser le blocus israélien de Gaza – avec, parmi eux Hamoud Tarek, le gendre de Khaled Meshaal, le dirigeant du Hamas– n’ont jamais imaginé que leur expédition serait stoppée en Grèce et en Turquie, avant même que les navires ne se mettent en route. Ils ne pouvaient sûrement pas deviner que leur flottille de la Liberté II servirait de phase fondatrice de l’alliance pro-américaine israélo-gréco-turque. En effet, l’un des objectifs de ses organisateurs était bien de saboter les relations stratégiques étroites entre Israël et la Grèce.

 

Les organisateurs ont découvert leur erreur, vendredi 1er juillet, quand les vedettes des commandos des garde-côtes grecs ont escorté l’américain « Audace de l’Espoir » et qu’Athènes déclare qu’il arrêtera tout autre navire au départ pour Gaza – même s’il est la propriété d’un citoyen grec.


Pourtant, comment se fait-il que le Premier Ministre grec George Papandreou et ses agences de sécurité puissent encore trouver du temps pour s’occuper de la flottille, à un moment où son gouvernement lutte pour survivre contre les centaines de milliers de manifestants furieux qui s’en prennent aux sévères mesures d’austérité qu’il a imposées dans son combat pour remettre à flots son économie ?

 

Le gouvernement Papandreou n’a pas agi seul. Le Premier Ministre turc a tranquillement empêché le Mavi Marmara, le navire turc qui dirigeait la première flottille pro-palestinienne, l’an dernier, de prendre part à la seconde flottille. Son agence de sécurité, le MIT, a aussi averti le groupe islamiste turc IHH de ne pas se joindre à l’expédition – même à bord de vaisseaux voguant depuis des ports à l’extérieur du pays. Les navires de la flottille ont été mystérieusement sabotés dans les ports grecs et turcs. Ce plan d’actions méticuleusement coordonné sont le fruit des développements régionaux déterminants, exposés ici par Debkafile :

 

1.  Ce regain de compréhension mutuelle prend sa vitesse de croisière depuis mai, entre deux homes, le Président américain Barack Obama et le Premier Ministre turc Erdogan. Il a commencé à se traduire en actions stratégiques conjointes, ici et là, dans le monde arabe et au Moyen-Orient, de la Libye jusqu’en Syrie et au-delà, vers le royaume pétrolier du Bahreïn, dans le Golfe persique. Obama a récompensé Erdogan par le prix qu’il convoitait depuis longtemps, en tant que courtier dans le conflit israélo-palestinien, ce par quoi le Président américain a tenté de manœuvrer Ankara pour qu’il opère un replâtrage dans sa querelle avec Jérusalem et qu’il restaure les relations militaires vieilles de plusieurs décennies, rompues à l’occasion de la mort de 9 individus sur le Mavi Marmara, l’an passé.

 

Ce revirement est encore à l’état naissant. Des problèmes d’une importance exceptionnelle assombrissent encore la relation, insistent les sources de Debkafile, comme la collaboration étroite de la Turquie avec l’Iran, sur le plan économique et du renseignement, l’ambition d’Erdogan de diriger le monde arabo-musulman et jusqu’à quel niveau Israël est susceptible de se joindre aux politiques turques qui continuent de lui être hostiles.

 

Urged by Obama, Erdogan has already taken a major step towards Israel by drawing the fire of the second pro-Hamas flotilla this year.

 


2.  Les mesures anti-israéliennes prises par Ankara, au court de la dernière année, et l’entente du gouvernement Erdogan avec le régime iranien du Président Ahmadinedjad – ainsi qu’un dépouillage conséquent de la présence militaire américano-israélienne en Turquie – ont conduit Israël à renforcer ses liens politiques et militaires avec la Grèce et les nations de l’ancien bloc soviétique sur les rives de la Mer Noire. Aujourd’hui, les forces aériennes israéliennes ont l’autorisation  d’opérer depuis les bases de Grèce, de Bulgarie et de Roumanie ; Israël est, patiemment, en train d’aider Athènes à soulager ses maux économiques, par l’entremise de ses réseaux dans la finance internationale. L’Administration Obama vise à coopter la Grèce dans le cadre d’accords stratégiques évolutifs entre Washington, Ankara et Jérusalem. L’opération de police contre la Flottille de la Liberté II, réalisée par le gouvernement Papandreou, était la première action publique d’Athènes, en marque de soutien de cette alliance qui est en train de prendre forme dans l’Est de la Méditerranée.

 

A l’opposé du Hamas et de ses alliés gauchistes occidentaux, organisateurs de la seconde flottille, le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas s’est vite aperçu de l’émergence de ce nouveau bloc mondial, qui harmonise ses vues et de son potentiel à peser sur ses propres projets. Il a, par conséquent, rendu visite au Premier Ministre turc le 24 juin pour un test préliminaire, lui permettant de goûter la température de l’eau et voir si les Palestiniens pourrait la trouver à leur goût et pour quel bénéfice.

 

 

Le dirigeant palestinien en est revenu plongé dans un profond dilemme : s’il poursuit jusqu’à terme son projet de reconnaissance d’un état palestinien en septembre, il se devra de composer avec un bloc puissant conduit par les Etats-Unis, la Grèce, la Turquie et Israël, renforcés par 40 autres nations déterminées à ce qu’il en aille de son initiative comme il en a été de la « flottille de la liberté ».

 

Sa seconde option est d’abandonner son plan à l’ONU et voir s’il ne pourrait pas quémander un tour de manège au sein de l’alliance américano-turque, aux côtés d’Israël et de la Grèce.

 

Une telle décision d’Abbas, d’abandonner son option unilatérale à l’ONU, ne soulignerait pas seulement l’efficacité de cette nouvelle alliance à geler préventivement la flottille, mais elle tirerait un trait sur les espoirs des détracteurs du gouvernement Netanyahou – à l’intérieur et à l’extérieur du pays- qui comptaient sur le stratagème onusien pour déclencher une tempête et semer l’instabilité autour du Premier Ministre israélien, de façon à le noyer pour de bon. 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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