Selon les rares témoins présents, la manifestation de solidarité avec l'Etat Juif a bien eu lieu, malgré la défection massive des principales organisations.
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Quand bien même les masques tombent…
© François Celier, Journaliste
Pour Aschkel.info et Lessakele
Un dimanche tranquille à Paris. 6 juin 2010 (15h-17h). Selon des informations recueillies sur Internet, à 15heures tapantes, formant un petit groupe d’une dizaine de personnes, nous étions en place.
Las, pour défaut de déclaration préalable à la Préfecture de Police, nous sommes poliment priés de ne pas nous tenir devant l’entrée de la rue Rabelais conduisant à l’Ambassade d’Israël à Paris.
Or, des hommes de foi, des patriotes, des sionistes franco-israéliens doivent toujours se tenir prêts, en dépit de la défection de leaders juifs (no comment), ou d’hypothétique autorisation administrative, vu « l’air du temps ».
Que faire ? Bien que désappointés, alors que nous allions renoncer, voilà qu’un groupe d’une trentaine de jeunes juifs courageux, drapeaux israéliens en mains, armés d’un modeste porte-voix, se rassemblaient sous les arbres de l’Avenue Matignon, en bordure de l’Avenue des Champs-Elysées.
En tant que non-juif, la commissaire de police avec qui je m’entretenais, me signala alors qu’elle venait d’obtenir à l’instant un agrément pour que notre présence pacifique soit acceptée, « sous les arbres », toutefois, sans droit de défiler sur un trottoir des Champs-Elysées et sans tolérer le moindre désordre.
No problème ! Je rejoignis vivement les jeunes sionistes sous les arbres.
Me connaissant pour avoir lu mes articles, un des responsables de l’opération me demanda de prendre la parole, dès que le speech, militant et bien structuré du porte-parole de ces jeunes hardis (juché sur un banc) serait terminée.
Entre temps, la petite quarantaine de personnes que nous formions alors, composée de jeunes militants juifs, fut rejointe par une centaine de personnes, juives pour la plupart, mais aussi de quelques non-juifs et chrétiens.
Je fis un discours selon mon cœur sioniste et de ma longue marche aux côtés
d’Israël, exhortant notamment les jeunes hommes et jeunes filles présents, à la fierté
d’être juifs
et patriotes israéliens, pour tout ce que représentait ce minuscule et formidable pays en
exemplarité et courage, pour l’avenir de la démocratie des pays encore libres de ce
bas-monde.
Durant près de deux heures que dura notre manifestation pacifique (néanmoins très symbolique), ponctuées de quelques chants, se produisit soudain une brève tentative de « jeunes », hurleurs de slogans coraniques, violents et idéologiques inadéquats avec la liberté
et le simple bon sens..
La réaction des jeunes juifs qui m’entouraient m’étonna par leur rapidité à fondre sur ces intrus qui, faisant fit du service d’ordre cherchèrent une provocation violente.
Avec un sang-froid qui leur fit honneur, les jeunes sionistes les firent fuir dare-dare.
Peu après, la dispersion s’effectua dans l’ordre, avec une rumeur planant de ci- delà :
« On devrait faire ça chaque jour, pacifiquement, en divers lieux, jusqu’à ce que
les médias et quelques politiques tendent l‘oreille et reprennent un peu de bons sens
et de juste mesure, à défaut d’honnêteté».