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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:22



EXPOSITION DE CALLIGRAPHIE / PHOTOGRAPHIE
À BESANÇON DU 28 JANVIER AU 28 FÉVRIER 2010

PROGRAMME : ISRAËL PALESTINE LA PAIX COMME UTOPIE

Découverte d'une exposition urbaine de Lin Delpierre et Michel d'Anastasio

le jeudi 28 janvier 2010, 16h45 - rendez-vous Place Pasteur > Google map



Michel d'Anastasio, artiste-calligraphe, a qui nous avions déjà consacré un article, nous révèle la beauté initiale de la lettre hébraïque comme acte de création à l'état pur, geste imitant le point-origine de l'incarnation du Verbe, sans causalité ni autre finalité que l'infini du sens.
 
A la demande de la Mairie de Besançon, Michel est associé à une exposition mettant en valeur le travail de coopération réalisé par l'entremise de cette collectivité territoriale entre Israéliens et Palestiniens, autour du thème, crucial pour la région, de l'eau et de sa distribution.
 
Michel d'Anastasio reprend et cisèle les principes et racines toraniques de l'eau (mayim), depuis Berechit (la Genèse), soit la conjonction des cieux (Chamay'im) et de la terre (haaretz) comme don de la vie (haï, ou au pluriel, pour signifier les entrelacs des relations entre le monde d'en haut et le monde d'en-bas : Haïm), Mayim évoquant sa source.
 
Il est un court instant à saisir qui est celui du droit de se perdre dans le jeu de miroirs de l'âme, dans les reflets de l'art, indépendamment du sens politique que l'on donnerait à une telle exposition. Le second volet photographique, voulu comme complémentaire, par la Mairie, est donné par Lin Delpierre, une femme, son  alter-ego, photographe, dont le graphisme semble plus engagé, pour ne pas dire "orienté" par une vision et une seule des causes des problèmes que rencontre le Moyen-Orient, à travers le conflit israélo-arabe, depuis 65 ans.
 
Sur ce point, qu'on aborde suffisamment par ailleurs, sur nos blog et site, on ne relèvera pas le discours implicite, considérant qu'il est des moments d'émotion qui ne doivent pas être troublés par les a-priori et passions politiques, sans être crédule sur le contenu sous-jacent d'un message, qui est déjà un détournement du regard et de l'entendement.
 
L'art porte à la conciliation, à l'essai, l'esquisse, l'allusion, et chacun demeure libre, sur le fond, d'en penser ce qu'il voudra.
 
Gad
L'eau 
     calligraphie-hebreux 1calligraphie-hebreux 4calligraphie-hebreux 6
Les cieux
 
 
Dans les rues de Besançon
Exposition calligraphie Besançon - Israël Palestine, la paix comme utopie par Danas paris

 Exposition calligraphie Besançon - Israël Palestine, la paix comme utopie par Danas paris
Exposition calligraphie Besançon - Israël Palestine, la paix comme utopie par Danas paris


Voir toutes les photos sur > .flickr.com
Par Aschkel
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 22:25
Avec l'aimable autorisation de Stalker


28/01/2010

Bons baisers de Pologne, Yannick Haenel


http://stalker.hautetfort.com/archive/2010/01/27/bons-baisers-de-pologne-yannick-haenel.html#more

«Ce petit jeune homme [Yannick Haenel] décrète que je ne comprends pas la littérature. Et il ose écrire : «Contrairement à ce tribunal de l'Histoire, d'où parle Lanzmann, la littérature est un espace libre, où la «vérité» n'existe pas.» Il n'est pas de phrase plus sotte. La littérature n'a affaire qu'à la vérité; si celle-ci n'est pas l'affaire de Yannick Haenel, c'est que Jan Karski, roman, et quoi qu'en dise Sollers, n'est pas de la littérature.»
Claude Lanzmann dans Le Monde du 30 janvier 2010. Si le diable en personne avait écrit cette phrase, elle n'en serait pas moins juste.


Le texte que vous allez lire, intitulé Jan Karski : une manipulation a été publié, en langue polonaise, ici. Ce texte a été mis en ligne sur un site qui mérite quelques mots d'explication. Malgré son nom (puisqu'il s'agit d'un forum intitulé Juifs - Chrétiens - Musulmans), nous lisons bel et bien une revue publiée par la Fondation Znak, un organisme très respecté en Pologne créé par la maison d'édition Znak, l'une des plus réputées du pays.

L'auteur du texte ci-dessous est Azimierz Pawełek, un proche de Jan Karski.
Il faut lire et relire les phrases cinglantes écrite par Pawełek, qui atténuent, pour le moins, les affirmations débordantes de bonne conscience de Yannick Haenel : «À qui ai-je porté atteinte ?, se demande ainsi, benoîtement, ce dernier dans son article, poursuivant : À Jan Karski ? Ses amis m'ont accueilli en Pologne avec enthousiasme; ses héritiers m'ont invité à l'Institut Karski de Katowice, ils m'attendent bientôt à celui de Washington.»

Il faut croire qu'en Pologne aussi, Yannick Haenel n'a pas que des amis.

Quelles conclusions tirer de ce texte que Joanna Tegnerowicz a eu l'amabilité de traduire, très rapidement, pour moi ? Toutes celles que j'ai tirées dans ma note récapitulant cette affaire : ce livre, Jan Karski bien sûr, est une imposture, ce livre est tout ce que l'on voudra sauf un roman, une fiction, ce mot qu'Haenel n'a pas le droit ne serait-ce que de chuchoter pour tenter d'assurer sa défense.
Je crois également qu'une autre conclusion s'impose : Yannick Haenel, auquel la presse, du moins celle qui, depuis des années, a entretenu et continue apparemment d'entretenir des relations privilégiées avec Philippe Sollers, ouvre largement ses colonnes, est le meilleur inventeur de propos qui, selon toute probabilité, ne sont rien d'autre que de nouveaux mensonges.

Quelques mensonges supplémentaires donc, parmi beaucoup d'autres que compile le site de Philippe Sollers, répandus sur le cadavre de Jan Karski.
Quelques mensonges supplémentaires jetés sur les millions de cadavres de Juifs.

Quelques mensonges supplémentaires qui ont été avalisés par Philippe Sollers, qui a trouvé et continue de trouver, je le cite de mémoire, le livre de Yannick Haenel très beau.

Quelques mensonges supplémentaires qui se sont vendus grâce aux bons soins d'une critique littéraire journalistique presque inexistante, en France, dans son rôle de critique : voici en guise d'exemple un texte de Jacques-Pierre Amette pour Le Point qui, après avoir paraphrasé le livre d'Haenel, timidement, ose parler d'artificialité...

Artificialité ? L'artifice peut encore être considéré comme une des facettes de la littérature même si l'artificialité, elle, semble avoir quelque mal à pouvoir prétendre à pareil rapprochement. L'imposture, elle, catégoriquement, non. Elle peut former un livre, elle peut même faire qu'il se vendra à des milliers d'exemplaires, mais elle ne saurait être rattachée à la littérature. La littérature est imperméable à l'imposture, qui tôt ou tard, comme Cénabre prenant conscience de sa tricherie avec Dieu, se dissipe comme une bulle de gaz remontée à la surface du marigot.

Jan Karski, que beaucoup de personnes semblent avoir lu, sauf peut-être celles et ceux qui sont payés pour le lire, ne sera jamais rien qui puisse être rapproché d'un roman, encore moins d'un roman réussi, encore bien moins d'une belle œuvre de littérature.

Quelques mensonges supplémentaires, enfin, qui ont été propagés grâce à la diligence commerciale de nombreux tartuffes qui ont salué ce livre, encensé ce livre, lui ont procuré une publicité maximale, l'ont fait vendre à des milliers d'exemplaires, l'ont même récompensé.

Pensez-vous que l'odeur de ces mensonges va finir par indisposer les narines délicates des acteurs de Saint-Germain-des-Prés, au moment même où le monde entier se souvient que des centaines de milliers d'êtres humains furent exterminés dans le camp d'Auschwitz-Birkenau ?

Je vous parie que non.

PS : la traductrice de ce texte, puisqu'elle ne disposait pas du livre de Yannick Haenel, a directement traduit les extraits du livre de ce dernier que cite l'auteur polonais de l'article. Il se peut donc, bien sûr, que ces quelques lignes (qu'une fois n'est pas coutume, je ne mets donc pas entre guillemets) de l'ouvrage de Yannick Haenel diffèrent sensiblement du texte original. Il fallait s'attendre, après tout, qu'une traduction, qui est toujours peu ou prou une trahison, trahisse le texte de Yannick Haenel n'est-ce pas, qui lui-même n'est pas exactement un modèle de vérité ?

PS2 : la traduction polonaise de l'ouvrage de Yannick Haenel sera publiée par Wydawnictwo Literackie, dont voici une présentation en anglais.

PS3 : à lire, l'intéressant entretien entre Florent Georgesco et Yannick Haenel, pour La Revue LittéraireJannick Haenul, roman bref.

ainsi qu'un texte satirique de Pascal Adam,

Stalker.
belga-picture-16614167.jpg

L'éditeur français Gallimard vient de publier un livre par Yannick Haenel, intitule Jan Karski. L'auteur appelle son ouvrage, composé de trois chapitres, un roman.

Ce livre a quand même peu de points communs avec un roman classique. Il est une compilation d'informations, souvent fausses, tirées de sources diverses, accompagnée des réflexions fictives ou même des propos délirants de l'auteur ayant créé un nouveau Jan Karski purement imaginaire, coincé entre des événements vrais et des événements inventés par l'auteur. Un ouvrage de ce genre n'est donc pas un roman classique, comme l'écrit trompeusement l'auteur. C'est typiquement un roman à thèse avec une trame schématique qui sert à illustrer les idées de l'auteur et qui mélange la fiction et la réalité.

Le manque d'une quelconque explication sur la nature du livre, qui aurait dû figurer sur sa couverture, empêche le lecteur de se rendre compte à quel genre d'ouvrage il a affaire. C'est un grand obstacle car pour l'auteur français, la vérité et la fiction sont mélangées chaotiquement et même un lecteur informé aura quelques difficultés à séparer la vérité historique des affabulations écrites par Haenel.

Prenons comme exemple une phrase extraite du résumé de l'ouvrage. Il y est écrit : Varsovie, 1942. La Pologne est ravagée par les Nazis et les Soviétiques. Cette phrase seule pourrait nous frapper quant à l'ignorance de l'auteur en ce qui concerne les faits politiques et historiques. Comment les Soviétiques pouvaient-ils ravager la Pologne s'ils n'étaient plus là ? Même les terres polonaises dont ils se sont emparées après le 17 septembre 1939 étaient depuis longtemps sous l'emprise hitlérienne. Sur le front Nord, les Soviétiques étaient en train de défendre Leningrad contre les Allemands; sur le front Sud, ils défendaient Stalingrad, et sur le front central, les troupes hitlériennes avançaient vers Moscou. Apparemment, Haenel n'a pas écouté attentivement ses cours d'histoire lorsqu'il se trouvait sur les bancs de l'école.

Une telle ignorance, si immédiatement visible, ne nous empêche-t-elle pas de faire confiance à l'auteur ?

Pareille désinvolture mêlée à de l'ignorance est à l'œuvre dans de nombreux passages du livre. Remarquons que dans la préface déjà, en mentionnant l'ouvrage consacré à Jan Karski, Karski : how one man tried to stop the Holocaust, Haenel écrit que ses auteurs sont E. Thomas Wood et Stanisław M. Jandowski (!). C'est évidemment une erreur car le coauteur de ce livre est un célèbre historien cracovien, Stanisław M. Jankowski, et non pas un imaginaire Jandowski. Haenel a-t-il éprouvé trop de difficultés pour recopier le nom écrit sur la couverture d'un livre ?

À la page 180 de l'ouvrage, Haenel semble de nouveau éprouver quelques difficultés quant à des faits concernant la Pologne. L'auteur a ainsi promu le général Wojciech Jaruzelski au grade de... maréchal. Désinvolture ? Bêtise ? Ou peut-être la marque... d'une sincère admiration de l'auteur pour celui qui instaura l'état de siège ?

On se pose bien d'autres questions de ce genre. Ainsi, à la page 46 du livre, on trouve la phrase : Lui (Karski) est allé par train à Radom, une ville située a l'ouest de la Pologne. À la page 55, on peut lire : Une partie (des prisonniers) sont envoyés au camp de concentration à Auschwitz qui se trouvait à cent kilomètres de la capitale. De nouveau, désinvolture ou paresse ? Il suffit en effet de jeter un simple coup d'œil sur une carte de la Pologne pour pouvoir constater que Radom se trouve au centre du pays et qu'Auschwitz se situe, lui, à plus de 300 kilomètres de Varsovie. Des détails insignifiants ? Peut-être, mais de tels exemples témoignent du manque de sérieux de l'auteur non seulement en ce qui concerne de simples faits géographiques et historiques, mais également pour ce qui a trait à la personne de notre héros national, Jan Karski.
Dans son livre intitulé Story of a Secret State, Jan Karski décrit sa visite chez le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt, comme une expérience marquante. Cette visite eut lieu le 28 juillet 1944, en compagnie de l'ambassadeur de la République de Pologne à Washington, Jan Ciechanowski. Elle dura un peu plus de 80 minutes. Roosevelt s'y montra attentif, pragmatique, indéniablement curieux de son hôte et des faits qu'il rapportait. Il posa à l'émissaire polonais de nombreuses questions, souvent surprenantes. Après tout, n'avait-il pas devant lui un témoin direct de l'extermination des Juifs ? Karski, qui fut en même temps un fonctionnaire de l'État souterrain polonais, un organisme unique dans toute l'Europe occupée, se tint donc devant celui – comme il le souligna à maintes reprises – qui était le leader le plus puissant, non seulement de l'Amérique, mais aussi de tout le monde libre. Convaincu que Roosevelt avait tout pouvoir, il fut attentif à chacun de ses mots et gestes. Il sortit du cabinet de Roosevelt... sans oser lui tourner le dos, comme s'il s'agissait d'une audience chez un roi. L'ambassadeur Ciechanowski en fut amusé.

Yannick Haenel, se mettant à la place du héros polonais et racontant cette visite à la Maison Blanche à la première personne du singulier, la présente comme un... cauchemar, un événement digne du royaume du Roi Ubu. Selon Haenel, non seulement Roosevelt et Ciechanowski, mais aussi des foules de fonctionnaires, des militaires, des secrétaires et même des femmes de mœurs suspectes ont participé à cette rencontre.

Selon Haenel encore, le président Roosevelt s'y montra ennuyé, les questions que soulevait Karski ne l'intéressaient pas, il bâillait, ne disait rien, son regard errait. Au lieu de regarder Karski, il préféra même contempler... les jambes d'une femme portant un chemisier blanc. Pour ces raisons, l'émissaire polonais se sentit chez Roosevelt comme... à la Gestapo, où il était soumis à une séance de tortures et ne pensait qu'au moyen de se sauver. C'est pour cela qu'il regardait avec haine la Statue de la Liberté.

C'est bien là tout un tas de mièvres bêtises. Jan Karski, au contraire, est sorti de son entrevue avec Roosevelt dans un état d'euphorie auquel ont largement contribué les mots d'adieu du président qui lui déclara : Vous direz à votre nation qu'elle a un ami dans cette maison. Karski a pris ces mots au sérieux et pensé que sa visite avait été... une réussite totale. Ciechanowski dut même modérer l'autosatisfaction de Karski.

Si Haenel avait davantage lu, au sujet de Jan Karski, qu'inventé à son propos, il n'aurait certainement pas mis dans sa bouche l'accusation que l'on peut lire à la page 127 du livre : La guerre n'est pas encore finie, mais la Pologne a déjà été vendue à Staline. Et non pas seulement parce qu'à cette époque l'émissaire polonais ne pouvait pas prévoir Yalta, mais pour la simple raison qu'il ne pensait pas ainsi. Il faisait confiance aux Américains et aux Anglais.

S'il s'était davantage documenté, Haenel n'aurait pas non plus fait dire à son Karski que les Américains prenaient tous les Polonais pour des catholiques fanatiques et – inévitablement – pour des antisémites. Contrairement aux dires d'Haenel, les Américains n'étaient pas si idiots que cela. La mission de Karski allait à l'encontre de ce stéréotype. Si l'auteur avait lu quelque chose sur l'État polonais souterrain, peut-être aurait-il découvert le nom Żegota, celui d'une organisation polonaise, unique en Europe, qui fut fondée dans le but de sauver des Juifs, et cela au mépris même de la vie de ses membres. Karski a évoqué Żegota aux Américains. Comment ces derniers auraient-ils donc pu penser que tous les Polonais étaient des antisémites ?

L'auteur français a visiblement les idées fort embrouillées [littéralement : un chaos dans la tête]. Mais comment pourrait-il en être autrement si ses réflexions sont fondées sur des idées délirantes, des rumeurs et des obsessions ? À moins qu'il ne le fasse consciemment... Quoi qu'il en soit, il nuit indéniablement à l'image de Jan Karski qui fut bien loin d'accuser l'Amérique d'une trahison et n'alla jamais jusqu'à comparer la Maison Blanche au siège de la Gestapo.

Dans le livre d'Haenel, on peut relever pas mal d'accusations à l'adresse des États-Unis et de leurs institutions gouvernementales. L'auteur affirme ainsi qu'ils ne se sont pas intéressés au sort des Juifs massacrés en Europe puisqu'ils ne voulaient pas les accueillir chez eux. À la page 131, Haenel ne mâche pas ses mots : L'antisémitisme étatique anglo-américain pouvait impunément organiser [le] blocage administratif [de la question juive]. Un antisémitisme étatique anglo-américain, qui plus est organisé et impuni ? C'est un fantasme ou une imputation infondée.

Nous pourrions ajouter que c'est plutôt une marque de la traditionnelle bienveillance française à l'égard de la Grande-Bretagne et des États-Unis.

Dans ce livre, nous trouvons d'autres affabulations et idées délirantes. Exemple classique de ces idées loufoques : le long monologue intérieur de Karski observant ce qui se passe avec les Juifs au camp de transit, à Izbica. Selon Haenel, en voyant les hommes, les femmes et les enfants qui allaient a la mort, Karski désira les rejoindre et mourir avec eux. Quelle absurdité !

Tout d'abord, l'émissaire polonais ne pouvait pas voir des femmes et des hommes allant à la mort à Izbica car un camp de transit n'avait pas pour but l'extermination, mais uniquement le transport des Juifs des trains qui arrivaient vers les trains de marchandises qui étaient dirigés vers le camp d'extermination de Belzec. Ensuite, il était venu a Izbica (et plus tôt au ghetto de Varsovie) non pas pour rejoindre les Juifs et mourir, mais pour les sauver. Il pouvait espérer le faire seulement en restant en vie, par le biais de ses rapports. Les autorités de l'État polonais souterrain et les Juifs eux-mêmes attendaient cela de Karski et rien d'autre. La seule pensée réelle (et non imaginaire) qui préoccupait Karski quand il se trouvait à Izbica – en uniforme de garde ukrainien – était de ne pas se trahir et de ne pas être arrêté.

Nous pourrions abandonner Yannick Haenel avec ses idées délirantes mais nous n'avons pas le droit de le faire parce qu'il les impute a Jan Karski lui-même. Il est vrai qu'il s'agit d'un Karski-Haenel fictif, mais ce personnage peut bien tromper un lecteur qui ne connaît pas le vrai Jan Karski, ses intentions, ainsi que ses activités pendant et après la guerre. Particulièrement en ce qui concerne le fait d'avoir attiré l'attention du monde sur l'extermination des Juifs organisée par les Nazis.

Pour les gens qui ont connu le professeur Jan Karski, aux bord de la Vistule et de Potomac, et qui l'ont fréquenté pendant de longues années, le fait qu'un auteur français inconnu [sic] lui impute de fausses pensées et actions est particulièrement douloureux. C'est une profanation impunie de sa mémoire car le Professeur lui-même a quitté ce monde et ne peut plus se défendre. Cependant, puisque nous sommes pour la liberté, y compris celle de la parole, tout comme Jan Karski l'était lui-même, ce compte rendu n'a pas pour but d'interdire à Yannick Haenel d'écrire ses élucubrations ou de limiter leur accessibilité, mais uniquement d'avertir le lecteur : ce livre appartient au genre de la fiction historique, politique et psychologique et a été écrit pour des motivations difficiles à cerner.

C'est tout simplement une manipulation.

Jan Karski gardait dans ses archives personnelles une collection de documents appelée Camera obscura. Il y archivait des libelles injurieux sur sa personne, des calomnies écrites, et même des menaces et des insultes directement envoyées à son adresse postale. Il les amassait soigneusement et avec persévérance. Il refusait catégoriquement de détruire ces documents. Il aurait probablement rangé l'ouvrage dont je viens de parler dans sa Camera obscura.

Azimierz Pawełek*

* L'auteur est journaliste et écrivain. Il a été l'ami de longue date de Jan Karski, un des membres fondateurs de Towarzystwo Jana Karskiego
(Association des amis de Jan Karski) et son président depuis sa création en 2003. Il a exercé la fonction de sénateur de la République de Pologne durant les années 2005-2007.
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 10:35
Sincèrement, ne l'ayant pas vu, je n'ai aucun avis sur ce film qui semble très soutenu par la critique : donc "méfiage"!
Cinéma : "Lebanon"

http://www.theatrum-belli.com/archive/2010/02/02/cinema-lebanon.html

Le film est basé sur l'expérience personnelle du réalisateur, et raconte l'histoire de quatre jeunes soldats israéliens qui se retrouvent dans un tank, au premier jour de l'offensive israélienne sur le Liban en mai 1982. Coincé avec eux dans cette machine de guerre, le spectateur découvre une expérience de l'intérieur du tank, que ce soit dans l'obscurité du véhicule ou à travers le viseur du tireur.

Publié dans Cinéma, Guerre, Israël, Liban, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | |
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 08:28

Israël impliqué dans la réalisation du dernier Avatar
Par DAVID BRINN
31.01.10






http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147999300&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


Que feriez-vous si, après avoir voué toute votre vie à la musique, vous vous découvriez tout à coup une nouvelle passion ? Shahar Levavi, lui, n'a pas hésité : il a abondonné une prometteuse carrière de compositeur de jazz pour se lancer dans la création d'images de synthèse. Réfléchissez bien, toutefois, avant de l'imiter, car le résultat pourrait ne pas se révéler aussi brillant que pour ce jeune homme de 34 ans, qui peut se targuer aujourd'hui de compter parmi les créateurs d'Avatar, le film d'animation révolutionnaire de James Cameron.

Hyper réalisme. Une scène d’Avatar.
Photo: JPost

Cet épique et somptueux spectacle de science-fiction offert par Cameron est sans conteste le film qu'il faut avoir vu en ce tout début d'année 2010 et, de fait, il bat déjà tous les records de box-office à travers le monde. Quant aux Na'vi, ces espèces d'humanoïdes à peau de lézard, affublés d'une queue, qui peuplent la planète Pandora, ils ont peut-être, à y regarder de plus près, une vague ressemblance avec cet Israélien un peu fanfaron.

Après onze ans passés à perfectionner son art, d'abord aux Etats-Unis, puis en Nouvelle-Zélande, Levavi est aujourd'hui de retour en Israël. Et raconte comment il s'est fait recruter pour Avatar après avoir travaillé, à New York et à Los Angeles, sur plusieurs films d'animation, dont Le Monde de Narnia, Le Petit Monde de Charlotte et Garfield : "J'avais envoyé ma candidature au studio de Peter Jackson, WETA Digital, à Wellington, parce que je pensais qu'il pourrait être amusant de travailler là où
avaient été créés Le Seigneur des Anneaux et King Kong.

Je savais que James Cameron prévoyait d'y produire Avatar, mais moi, c'était pour le studio que j'avais posé ma candidature. Au début, j'ai travaillé sur d'autres projets, puis à un moment, Avatar s'est emparé de nous et ne nous a plus lâchés pendant près de trois ans."
"Nous", c'est la trentaine d'animateurs de l'équipe, qui, avec une belle assiduité, ont créé en images de synthèse tout un paysage en 3-D composé de forêts fantastiques, de montagnes lumineuses et de géants à peau bleue à faire dresser les cheveux sur la tête.

Révolution historique à l'international...

Une production de 400 millions de dollars, soit le film le plus cher de l'histoire du cinéma, et qui représente une avancée historique pour le Septième art. "Ce n'est pas tout à fait comparable à la révolution causée par Blanche-Neige et les sept nains de Walt Disney en son temps", estime un spécialiste du domaine, "mais 19 ans après Jumanji, Avatar réalise enfin la prédiction du film de Joe Johnston : le cinéma du futur fait interagir personnages virtuels et acteurs en chair et en os."

Pour Levavi, c'est le travail d'équipe des animateurs qui, associé à la vision cinématographique de Cameron, a permis d'instaurer ces nouvelles normes visuelles. "Cameron nous envoyait les prises de vue et nous nous les partagions entre les différents animateurs. Nous n'avions pas de personnages assignés, nous travaillions sur les plans qu'on nous donnait, avec les personnages qui s'y trouvaient."

Pour Levavi, ces trois années en Nouvelle-Zélande ont constitué l'apogée d'une carrière fulgurante, qui a débuté peu de temps après que ce natif de Koranit, petit moshav du nord d'Israël, a décroché son master d'imagerie numérique à l'Université de New York, en 2004. Auparavant, c'était à un tout autre domaine qu'il se consacrait : la musique. "J'en ai fait pendant toute mon enfance", raconte-t-il. Une scolarité à la Rimon School, le service militaire, puis Levavi est reçu à l'école de musique de Berkelee, où il obtient un diplôme de composition musicale en jazz. "C'est à peu près à cette époque que j'ai découvert le monde de l'animation 3-D grâce à un ami, qui travaillait dans cette branche. Je m'étais toujours intéressé à l'animation et à la création graphique, mais jusque-là, je consacrais tout mon temps à la musique. Peu à peu, je me suis formé à l'animation sur ordinateur et j'ai acheté un à un tous les programmes et les outils nécessaires. Il m'a fallu un an pour être à l'aise dans cette activité et pouvoir poser ma candidature à l'Université de New York. Ensuite, une chose en a amené une autre..."

Pour quelqu'un qui consacrait toute sa vie à la musique, Levavi a bien vite fait de mettre cette passion en sourdine ! Il faut croire qu'il avait découvert une vocation plus forte encore...
"La musique ne me manque pas vraiment", soupire-t-il. "Aujourd'hui, j'aime bien en jouer ou en écrire pour m'amuser. Cela me plaît d'ailleurs plus qu'avant, puisque je n'ai plus la pression de devoir gagner de l'argent avec ça. Désormais, mon travail c'est l'animation, et j'adore ça. Malgré tout, la musique n'a jamais quitté ma vie, puisque ma femme, Ayelet Gottlieb, est chanteuse de jazz et comédienne." Pour Levavi, les deux disciplines ne sont d'ailleurs pas si éloignées l'une de l'autre qu'il n'y paraît. Sous certains aspects, elles se révèlent même très similaires.

Le don de la composition à l'Israélienne

"Composer un plan pour un film ou composer un morceau de musique, ce n'est pas si différent que ça ! J'ai dû apprendre à utiliser des nouveaux outils pour y parvenir, c'est tout !" Des outils qui l'ont conduit jusqu'au film hollywoodien dont on parle le plus aujourd'hui et lui ont fait vivre une expérience qu'il n'est pas près d'oublier. Pendant deux ans, c'est-à-dire durant tout le processus de conception des scènes et des personnages, Levavi a investi toute son énergie sans avoir aucune idée de ce à quoi le film allait ressembler.

"Quand on commence à travailler sur un projet", explique-t-il, "on ne voit que de très petites parties du film. C'est seulement au bout de deux ans que nous avons commencé à visionner des séquences finalisées. Jusque-là, nous ne savions pas du tout à quoi l'ensemble allait ressembler."
La version définitive du film, l'équipe ne l'a vue que quelques jours avant son lancement, mi-décembre. La réaction de Levavi ? "Nous étions tous subjugués."
Pourtant, il reste convaincu qu'il y aura toujours de la place pour les films d'animation conventionnels. "A mon avis, Avatar appartient à un genre différent", affirme-t-il. "Il n'est pas en concurrence avec Pixar ou Dreamworks. Les images d'Avatar sont aussi réalistes que possible. On ne voit pas des personnages prendre des positions anti-naturelles, comme dans les dessins animés. L'animation d'Avatar est basée sur la technologie de capture du mouvement, c'est-à-dire construite sur les actions et mouvements de vrais acteurs. Dans un film de Pixar, l'animateur peut faire tout ce qu'il veut et casser les règles de la physique s'il en a envie. L'effet est différent, l'impression aussi."



Une fois le travail sur Avatar achevé, Levavi et sa femme sont revenus vivre en Israël. "Nous n'étions pas partis avec l'intention de nous installer définitivement à l'étranger", affirme-t-il. "Nous avons notre famille et nos amis ici. Et même quand on passe huit ans aux Etats-Unis et trois en Nouvelle-Zélande, on ne se sent jamais aussi bien dans ces pays qu'en Israël. Je pense vivre quelques mois ici, puis retourner là-bas pour travailler sur d'autres projets. Il est très difficile de travailler à distance sur de grosses productions hollywoodiennes. On vous veut sur place."

Hyper réalisme. Une scène d’Avatar.
Photo: JPost

Levavi ne sait donc pas ce que l'avenir lui réserve après Avatar. "Avant de quitter le pays, je ne m'étais pas spécialement intéressé au secteur du film d'animation en Israël et je ne l'ai pas fait non plus durant mon absence. Mais il me semble qu'il y a de très belles choses à faire ici en animation et je suis très optimiste - pour cette activité, et pour moi."

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 23:10

31_01.jpg

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:19
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Sculpture : allez visiter l'Atelier Myriam Franck,

19 rue Pierre Leroux
75007 Paris 

09 52 94 60 71 
06 16 91 33 18
www.myriamfranck.com

A bientôt
http://www.myriamfranck.com/stmyr3/ELEMCOMM/debut.htm

ERHAD
LE SILENCE
DU ALEPH
DAG-DAG
L'ETUDE en MOUVEMENT
bronze patine brune
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bronze à patine bleue et poli
bronze poli et patiné

A MON PERE
HANOUKIA
ECHELLE DE LUMIERE

PETIT
MIRACLE

bronze poli et patiné

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CANICULE

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EVE

ATTENTE

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LE 2EME BAISER

OSMOSE

FLEUR

MARIE

bronze

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bronze

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Myriam Franck
                                                                              www.myriamfranck.com


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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 19:34

EN TURQUIE AUX CHAMPIONNATS DU MONDE D'ECHECS PAR EQUIPE ISRAËL SERA TRES PRESENT. La ville de Beer Sheva s’enorgueillit d’avoir le plus grand pourcentage de Grands Maîtres Internationaux au monde


http://www.israelvalley.com/news/2009/11/14/25168/

Nov 200914

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Jeux
Publié le 14 novembre 2009

60 ans Le 3 janvier 2010 débuteront à Bursa (Turquie) les Championnats du monde d’échecs par équipe en présence de 10 sélections nationales. Une manifestation organisée sous l’égide de la Fédération internationale (FIDE). L’Arménie, double championne des Olympiades des échecs (Turin en 2006 et à Dresde en 2008) sera également présente aux compétitions. L’Arménie y affrontera les sélections nationales d’Israël, des Etats-Unis, de la Russie, du Brésil, de la Chine, de l’Egypte, de la Turquie, d’Azerbaïdjan et de la Grèce.


Dans les années 90, un grand flux d’immigrants juifs a quitté l’ex-URSS pour s’installer en Israël. Parmi eux, de nombreux joueurs d’échecs ont souhaité habiter tout près de la ville de Beer Sheva du fait de la forte notoriété de son cercle d’échecs. La ville de Beer Sheva s’enorgueillit d’avoir le plus grand pourcentage de Grands Maîtres Internationaux au monde, un pour 22.875 habitants. Couronnement ultime pour cette cité israélienne, s’y est tenu en 2005 le championnat du Monde d’échecs par équipe.


Le Grand Maître International Mark Tseitlin est l’une des figures emblématiques du club. Il est l’un des membres les plus éminents, très recherché pour ses précieux conseils. Après avoir gagné de nombreux prix dans les tournois, il se consacre aujourd’hui à l’entraînement des jeunes joueurs à fort potentiel

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 14:42


Michel Jonasz ou le rare talent


 

http://www.theatrorama.com/wp-content/uploads/Abraham-1.jpg


Par Gilles Raphel

pour aschkel.blog.com et lessakele.over-blog.fr

 


Il est rare Jonasz, chante le jazz encore sur les ondes, réapparaît parfois au détour d’un film intimiste, et réapparaît ici en toute timidité et simplicité sur la scène du Petit Montparnasse.


Il nous parvient dans la pénombre, celle des "vestiaires" où les juifs, les tziganes et tant d’autres se dévêtaient avant de passer « sous la douche ».


Jonasz interprète le rôle de son grand-père Abraham, Abraham raflé qui, sachant sa vie finie, s’en remémore des instants d’amour, de tendresse, de drôlerie et d’humour.


Abraham à 20 ans quitte la Pologne, le « pays le plus triste du monde », pour rejoindre la Hongrie et offrir à sa famille une vie meilleure, rattrapé par la folle histoire c’est dans un camp de Pologne que son existence se terminera.


 Dans la pénombre, dans un noir et blanc devenu gris, dans le bruit des bottes et les aboiements des chiens, Abraham en appelle à D.ieu, il se désole de ce monde où « les vivants sont plus morts que les morts », il pleure les êtres qu’il aime et ose espérer « qu’il ne reste plus rien d’autre dans le ciel noir des cendres de nos morts qu’une étoile jaune ».


Ensuite, dans un second tableau, Abraham est sur un banc dans son petit village hongrois en compagnie de son ami Yankele. Là, dans la douce lumière hongroise et sous la musique tzigane, Jonasz nous présente seul les échanges entre un Abraham sage et un Yankele loufoque et décalé.


Abraham est épicier, mais « l’épicerie ne nourrissant pas son homme, il est aussi Cantor - "Hazan" - à la synagogue ». Quand Yankele, petit tailleur, demande un prêt à Abraham, ce dernier le rassure en lui annonçant qu’il est le porte-parole d’extra-terrestres géants qui vont lui commander des milliers de costumes. Après quoi, Yankele nous présente le poulet cacher comme un poulet ayant effectué sa bar mitzva. Les anecdotes de la vie se succèdent ainsi, dans le tendre bonheur et la presque insouciance du quotidien où Abraham aura immensément aimé sa Rose, généreusement élevé ses sept enfants, tenu son épicerie et été Cantor à la shulle du village.


 

 http://image.radio-france.fr/franceinter/_media/diff/490034081.jpg


Dans la vie réelle, Abraham et Rose ont permis à cinq de leurs enfants de venir poursuivre leurs études ou travailler en France, dont la maman de Michel. La famille d’Abraham a été décimée par la barbarie nazie, seule la mère de Michel et l’une de ses sœurs y ont échappé.


Quand Michel demandait à sa mère s’il chantait bien, elle lui répondait : « Oui, mon fils, tu chantes bien, mais pas aussi bien que ton grand-père Abraham ».


Au-delà de la sombre histoire, au-delà de l’hommage émouvant à son grand-père et à la musique tzigane, c’est un véritable appel à l’humanité que Jonasz nous lance, un appel où « aucune vie n'est plus importante qu'une autre. Chaque vie est sacrée. ».


Allez pleurer et rire, allez écouter Jonasz parler et chanter au Petit Montparnasse, 31 rue de la Gaîté Paris 14e du mardi au samedi à 21h, dimanche 17h30. Jusqu’au 25 octobre.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 07:49
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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