La fourniture d’'électricité à Gaza n’est pas interrompue La fourniture d’électricité à Gaza par les réseaux israélien et égyptien continue et représente environ les 70% des besoins en électricité. En réponse aux comptes-rendus des médias concernant les coupures d’électricité à Gaza, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré le dimanche 20 janvier 2008 au soir : La fourniture d’électricité à Gaza par les réseaux israélien et égyptien (respectivement 124 Megawatts et 17 Megawatts) continue de façon ininterrompue. Ces 141 Megawatts représentent environ 70% des besoins en électricité de Gaza. Alors que la fourniture en carburant par Israël à la bande de Gaza a en effet été réduite –en raison des attaques de roquettes du Hamas (1)-, le détournement de ce carburant des générateurs d’électricité domestiques vers d’autres utilisations est une décision pleine et entière du Hamas, décision apparemment prise dans un esprit de propagande destiné aux médias. Il est remarquable de noter que tandis que la population de Gaza demeure dans le noir, les générateurs électriques des industries de fabrication de roquettes du Hamas continuent de fonctionner sans diminution de régime. La plainte du Hamas selon laquelle il y a une crise humanitaire à Gaza est largement exagérée. Il n’y a pas carence de produits alimentaires de base, et les malades de Gaza qui ont besoin de soins dans des hôpitaux israéliens continuent d’être admis en Israël. | |
Miko Tsarfati, le président du comité des travailleurs de la Israel Electric Corporation (IEC, compagnie nationale israélienne d’électricité) qui fournit encore près de 70% de l’électricité à la bande de Gaza, se dit indigné par la plainte palestinienne. « C’est une feinte palestinienne, dit-il. Personne n’a cessé de fournir de l’électricité à la bande de Gaza », soulignant que les employés | Une femme israélienne blessée par une roquette Qassam à Sdérot, 15 janvier 2008 (Photo: Magen David Adom) |
travaillent nuit et jour dans une station électrique à Ashkelon, se mettant eux-mêmes en danger d’être touchés par des roquettes Qassam tirés sur cette zone. (Ynet, 21 janvier 2008) (1) : depuis le mardi 16 janvier, les organisations terroristes de la bande de Gaza ont tiré plus de 200 roquettes sur Israël, notamment sur les villes de Sdérot et d’Ashkelon. | |
« Nous fournissons de l’électricité à Gaza sous le feu des Qassam » Miko Tsarfati, le président du comité des travailleurs de la Israel Electric Corporation (IEC, compagnie nationale israélienne d’électricité) ne décolère pas : « La situation est totalement absurde. Nous continuons à leur [aux Palestiniens de Gaza] fournir de l’électricité (…) malgré le fait que les résidents israéliens et les travailleurs de IEC envoyés dans les zones proches de Gaza sont sous le feu des roquettes Qassam. La compagnie d’électricité envoie des gens réparer les coupures d’électricité causées par des salves de roquettes Qassam tirées tous les jours sur Sdérot et les environs, et plus d‘un travailleur a déjà été blessé dans ces attaques. »
Enfin - il était temps - la diplomate française a, quand même, ajouté : « La France réitère sa condamnation de toutes les formes de violence et appelle avec la même fermeté à la cessation des tirs de roquettes. Il n’y a pas de solution militaire à cette situation ». Or, la veille, dimanche soir 20 janvier, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, avait pourtant diffusé un communiqué, en réponse aux comptes-rendus des médias concernant les coupures d’électricité à Gaza, selon lequel : « La fourniture d’électricité à Gaza par les réseaux israélien et égyptien (respectivement 124 Megawatts et 17 Megawatts) continue de façon ininterrompue. Ces 141 Megawatts représentent environ 70% des besoins en électricité de Gaza ». Et les autorités israéliennes précisaient qu’ « alors que la fourniture en carburant par Israël à la bande de Gaza a en effet été réduite -en raison des attaques de roquettes du Hamas, le détournement de ce carburant des générateurs d’électricité domestiques vers d’autres utilisations est une décision pleine et entière du Hamas, décision apparemment prise dans un esprit de propagande destiné aux médias ». Car, selon le communiqué israélien : « il est remarquable de noter que tandis que la population de Gaza demeure dans le noir, les générateurs électriques des industries de fabrication de roquettes du Hamas continuent de fonctionner sans diminution de régime ». Pour Israël, « la plainte du Hamas selon laquelle il y a une crise humanitaire à Gaza est largement exagérée. Il n’y a pas carence de produits alimentaires de base, et les malades de Gaza qui ont besoin de soins dans des hôpitaux israéliens continuent d’être admis en Israël ». Et le communiqué de l’Ambassade d’Israël à Paris, reprenant le texte rendu public à Jérusalem, renvoyait à une déclaration de Miko Tsarfati, le président du comité des travailleurs de la Israel Electric Corporation (IEC, compagnie nationale israélienne d’électricité), qui fournit, donc, encore près de 70% de l’électricité à la bande de Gaza. Miko Tsarfati se dit indigné par la plainte palestinienne. « C’est une feinte palestinienne, dit-il. Personne n’a cessé de fournir de l’électricité à la bande de Gaza », soulignant que les employés travaillent nuit et jour dans une station électrique à Ashkelon, se mettent eux-mêmes en danger d’être touchés par des roquettes Qassam tirés sur cette zone. Et la compagnie d’électricité enverrait des gens réparer les coupures d’électricité causées par des salves de roquettes Qassam tirées tous les jours sur Sdérot et les environs, et plus d‘un travailleur aurait déjà été blessé dans ces attaques. On est alors en droit de se demander si le Quai d’Orsay ne se moque pas du monde. Car de deux choses l’une : ou les informations fournies par Israël seraient inexactes et alors, ayant été données dimanche, lundi, la porte-parole du ministère français ne pouvant les ignorer, aurait dû s’y référer et les mettre en doute ou alors - ce qui est plus que vraisemblable - les autorités françaises reprennent leur fâcheuse habitude d’ « aboyer avec la meute », sans vérifier leurs informations. On attend des explications. anuary 22, 2008Tant la télévision suisse alémanique (hier soir) que la radio suisse romande (ce matin à 5 heures) trompent sciemment leur public sur la situation régnant à Gaza. Par exemple, la radio romande mentait par omission tout à l’heure en affirmant que la seule centrale électrique de Gaza avait été stoppée. Elle mentait, car si cette centrale est bien la seule sur le territoire concerné, elle ne fournit que 25% de la consommation d’électricité de Gaza, comme toute la presse doit le savoir (je traduis le communiqué du Ministère israélien des affaires étrangères):
Qu’une organisation très spécifique et impliquée, comme la Croix rouge, ne soutienne que le point de vue des victimes les plus touchées, donne la priorité aux positions palestiniennes et oublie de signaler certains aspects pour ne pas compromettre son travail et ses représentants sur place reste compréhensible, quoique désagréable. Mais quand les journalistes suisses en font autant dans leurs studios douillets, c’est de l’antisémitisme et de la lâcheté. En fait, si la population de Gaza est dans le noir et que les hôpitaux y sont mauvais, c’est par la volonté évidente des gens que ces journalistes d’opérette soutiennent par leurs demi-mensonges, les mêmes qui visent systématiquement des populations civiles ou tolèrent qu’on vise des populations civiles depuis les territoires qu’ils contrôlent. Ainsi, ces journalistes soutiennent le terrorisme (contre la population israélienne) et le despotisme (contre la population palestinienne). Et ce qui est grave, aussi, c’est que ces gens le font avec l’argent des contribuables (suisses). Est-ce bien là un service public?
|