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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 07:44

 

Bonjour chers lecteurs de Jforum.fr. 

 

pour la seconde fois en une semaine, le site JForum.fr a été hacké par des individus particulièrement malveillants, cherchant à faire taire les voix de la communauté juive en France et de par le Monde. 

 

Momentanément et tant que ce problème "technique, indépendant de notre volonté", durera, Lessakele met à la disposition des éditeurs cet espace de blog, qui puisse assurer "l'interlude". 

 

Cordialement, 

 

La rédaction. hacking.jpg


 


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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 11:27

 

 

 

TOUS, CE DIMANCHE, CONTRE LA BANALISATION DU TERRORISME ANTI-ISRAELIEN

dimanche 30 juin 2013, par banalisation Art dévoyé terrorisme intellectuel

 

 

Il y a ce Dimanche 30 JUIN A 15 HEURES UNE MANIFESTATION DEVANT LE MUSEE DU JEU DE PAUME A PARIS


1, PLACE DE LA CONCORDE,

 

POUR MONTRER NOTRE ECOEUREMENT FACE A L’INFAME EXPOSITION, A La GLOIRE DE NOMBREUX TERRORISTES DU HAMAS QUALIFIES DE COMBATTANTS - CETTE EXPOSITION ENCOURAGE LE TERRORISME ET, EN DENONCANT ISRAEL, PRONE LA HAINE ANTI-ISRAELIENNE ET ANTI - JUIVE.


LA COMMUNAUTE JUIVE DANS SON ENSEMBLE SE DOIT D’ ETRE PRESENTE


 

 


 

 

 

Shiri Nagari, cette jeune fille au sourire doux et lumineux a été assassinée par l’un des terroristes mis en vedette par le Musée du Jeu de Paume dans l’exposition scandaleuse et morbide présentée actuellement sous l’égide du ministère de la culture. Jour après jour, la France s’effondre moralement, culturellement, économiquement prélude à d’autres reniements.

 

Tous, ce dimanche 30 juin, 1, PLACE DE LA CONCORDE, pour affirmer que nous ne nous acclimaterons pas de l’atmosphère antisémite, distillée par le "culturellement correct" des pouvoirs publics !

Nous tous qui sommes épris de la liberté et du respect de la vie, nous ne pouvons accepter que le terrorisme soit mis en valeur dans un Musée financé par l’Etat et soit ainsi légitimé et objet d’adulation !


L’équipe de JForum.fr

 

Lire la Suite : jforum.fr/forum

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:08

 

 

L’affaire al Dura n’est pas terminée. Témoignage inédit d’un soldat israélien présent ce jour là
Classé dans: Israël |
 
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Avant poste Tsahal à Netzarim

Avant poste Tsahal à Netzarim

 

Il y a vingt quatre heures, alors que je recevais la traduction française du rapport du gouvernement israélien sur l’affaire al Dura (en fin d’article), un de mes contacts m’envoyait le message suivant :

 

Cher Jean-Patrick,


J’ai trouvé une « note » du chef de « Plouga » (unité) du Palahan Givati (mon ancienne unité, ingéniérie de combat), que l’on a injustement accusé d’avoir tuer Mohamed al Dura. Il raconte les événements qui se sont produits à Zomet Nezarim (carrefour Netzarim)


Voici la traduction française de cette note, commentée par notre contact, suivie de la version originale en hébreu.

Non, l’affaire al Dura n’est pas terminée. L’enfant al Dura n’a pas été tué au carrefour Netzarim, et Philippe Karsenty avait parfaitement raison lorsqu’il a déclaré, après avoir perdu ce procès : « j’ai perdu une bataille, mais la vérité éclatera ».

o-o-o-o-o-o

 

Description des événements à Zomet Nezarim par le capitaine Idan Koris :


« Seren » Idan Koris commandait les troupes qui ont empêché les palestiniens de conquérir l’avant poste de Tsahal à Netzarim. Lui et son unité (Palahan Givati, commando d’ingénierie de Givati) ont reçu un « zalash » (note : distinction d’honneur au combat) après ces événements.


Palahan Givati

Palahan Givati

 

Les échanges de feu qui auraient provoquer la mort d’Al Dura ont eut lieu entre le Palahan et des terroristes palestiniens.
[...]

Koris s’est engagé dans l’armée en août 98, il a finit son cours d’officier en été 2000, et il reçu le commandement d’une unité « recomposée » de sergents de deux différents dates d’engagements. (note : Il faut comprendre qu’il existe un rivalité saine dans un même corps de combat entre les différentes unités (צוות) qui le composent, les unités les plus anciennes veulent les missions dites de plus haut niveau, plus elles sont anciennes et moins elle feront des missions de type « garde »).


Après avoir réussi à recomposer son unité, il dût accepter la mission de garder l’avant poste qui se trouvait au croisement de Netzarim.


Ses soldats acceptèrent mal la décision de devoir faire la garde toute la journée du fait qu’ils étaient tous sergents.


« Cela ne les a pas aider, bien qu’il soient tous sergents, je les ai fait rentrer de force dans une discipline : simulations d’attaques, exercices physiques, etc. » (note : les « Zvatim Vatikim » (team de vétérans) n’aiment pas ce type d’entraînement, car de manière générale, au bout de deux ans et demi d’armée, ces unités ont déjà fait un millier de simulations d’attaques et pensent que ces simulations sont pour les plus jeunes)


« Ils m’ont détesté pour ça, surtout qu’à l’époque nous ne pensions pas que les événements allaient dégénérer de cette manière. » (note : changer d’officier après deux ans et demi, recomposer une unité à partir de deux unités différentes est une tâche très difficile. L’officier se doit d’assurer le commandement, et avec ces soldats qui n’ont que 5/6 mois avant de finir leur service, cela devient quasi mission impossible)


De manière générale nous restions dans l’avant poste toute la journée, sortions un peu pour montrer notre présence aux palestiniens.


gaza_shooting3

 

A 20 mètres, il y avait un poste de police palestinien, et juste à côté, un avant poste de « Magavnikim » (gardes frontières). Après plusieurs confrontations entre les Magavnikim et les policiers palestiniens, il a été décidé de retirer les Magavnikim.


air-netzarim-junction

 

L’avant poste était composé de trois tours de garde, trois tranchées, le tout recouvert par un toit de taule. L’avant poste était très rustique, composé de blocs de bétons posés sur des blocs de bétons. Nous l’appelions l’avant poste « lego« .
.
A 20 mètres au nord ouest se trouvait les « tours jumelles », deux tours de 5 étages chacune que les palestiniens ont construit afin d’avoir un avantage stratégique sur nous. Au nord, une usine dont les barrières étaient mitoyennes au nôtres.


netzarim1

 

Le 27 septembre, une patrouille qui sortait du village Netzarim à été victime de l’explosion de deux charges, Israël subissait sa première victime lors de la seconde intifada : David Biri (que son âme repose en paix).


Dans l’après midi, alors que j’étais dans une des tours de garde, un des policiers palestiniens nous fit signe « attendez attendez ».


Il semblait que le haut commandement savait qu’il allait se passer quelque chose, et ils ont envoyé en renfort le commandant de « Herev » (note : corps de combat bédouins), Nizar Pares (ci dessous, son compte rendu des faits1) avec une unité d’infirmiers combattants. Ils restèrent dans l’avant poste à côté du village, et Pares reçut le commandement sur la zone entière.


405px-Diagram_with_cameraman's_affidavit1

 

Nous ne savions pas à quoi nous attendre même si nous savions que quelque chose allait se passer.


Samedi matin 30 septembre sont arrivés de toute la bande de Gaza des milliers de palestiniens. Ils ont entouré notre avant poste, et ils ont commencés à nous jeter des pierres et des cocktails molotov.


Les policiers palestiniens se la jouaient « on essaie de calmer la foule » mais ne faisaient en réalité strictement rien. L’hystérie était au summum, nous étions entourés, débordés par la quantité de personne nous attaquant.


J’ai sépare notre force en quatre. Uniquement les commandants de chaque force avaient le droit d’utiliser les grenades de gaz lacrymogène et les armes avec balles en caoutchouc. Nous ciblions uniquement les jeteurs de cocktails molotov.


Les grenades de gaz lacrymogène étaient difficiles à utiliser, le vent étant contre nous, nous nous étouffions de nos propres grenades.


À 13:00, on entendit un rafale d’arme automatique, tous les manifestants se dispersèrent. Après avoir vérifié auprès de mes soldats que personne n’avait tiré, on comprit que c’était les policiers palestiniens qui avaient pris position et nous canardaient.


Mes ordres changèrent : « celui qui voit une personne avec une arme, tire pour tuer » (note : il existe trois types de tirs : tir dans les airs, tir dans les genoux, tir pour tuer). À partir de ce moment là, nous étions réellement en guerre.


Voilà la routine qui dura 8 jours :


Le matin les « manifestations », l’après midi commençaient les tirs des policiers et des terroristes, qui continuaient tard dans la nuit. Tous les jours nous recevions des bombes artisanales. Notre toit était devenu une véritable passoire. Selon les estimations, en une semaine nous avons tué plus de cent terroristes. Nous ne tirions jamais en premier, mais répondions aux tirs des palestiniens (note : quelle armée du monde ferait ça dans ce type de position)


Vu que c’était le début de l’intifada, nous ne pouvions tirer qu’avec nos armes personnelles et le Mag. Mais les postes palestiniens étaient blindés et donc les résultats étaient nuls. On reçut l’autorisation d’utiliser les rocquettes de type « lau », le problème étant que cette arme dégage une grande flamme à l’arrière lorsqu’elle est tirée, et vu l’extrême exiguïté de notre avant poste, il était impossible de la tirer tout en restant à couvert.


Il y avait une ouverture dans le toit d’une des tours de garde, et le soldat Shlomi Perez se proposa volontaire pour monter et tirer. C’était une mission quasi suicide, sortir à découvert sur le toit, car c’était devenir une cible facile pour tous les terroristes.


On fit un feu de couverture pendant une dizaine de seconde lui donnant une fenêtre d’ouverture. Il réussit à en tirer trois. On saura plus tard qu’il blessa mortellement plus de 20 policiers terroristes.


Plus tard, l’Etat major comprenant la gravité de la situation, on reçu un soutien aérien et l’infanterie lourde.


Nous redoutions deux choses :


À deux reprises des terroristes ont réussi à franchir la barrière, pour tenter de retirer le drapeau d’Israël qui flottait. Nous avons réussi à les abattre.


La deuxième est d’être la cible d’une roquette. Si une seule roquette nous touchait, nous étions tous morts.


Je me souviens qu’un des soldats se porta volontaire pour lancer des grenades en direction de l’usine. On fit feu de couverture, il lança ses grenades, mais une revint dans sa direction, on réussit tous à se mettre à couvert sauf lui. Il se fit projeter à plus de deux mètres à cause du souffle mais ne fut pas touché par les fragments de la grenade. Après avoir vérifié qu’il n’était pas blessé, on eu tous une crise de fou rire.


Le sujet le plus dur fut celui de Mohamed al Dura

Nous n’étions au courant de rien, ce sont les soldats qui étaient dans le village lui-même qui nous nous racontèrent ce qui s’était passé.


« La presse mondiale parle d’un enfant palestinien tué à l’intersection de Netzarim »

Nous étions en état de choc. Un enfant palestinien tué à Zomet Netzarim ?


Plus de quatre jours que nous combattons pour nos vies, prenant toutes les précautions pour ne tuer que les combattants armés et nous sommes encore en faute ?


Cela nous énerva au plus haut point. A quel point la désinformation pouvait changer la donne. On comprit que notre réalité était différente de celle perçu par les médias (note : y compris les médias israéliens) et que nous étions seuls, dans notre propre monde.


Le summum fut quand au sixième jour des affrontements, on reçu un appel de l’émission de radio de Razi Barakay. Au lieu de nous demander comment nous allions, ou de savoir ce qui se passait, la première chose qu’il a dit est : « bonjour, je parle avec l’avant poste qui a tué Mohamed al dura ? »


Ça je ne l’oublierai et je ne le pardonnerai jamais.

 


שוטר פלסטיני עשה עם האצבעות ‘חכו חכו’. משהו עמד להתרחש
טל זגרבה אתר הגבורה, במחנה 12.3.10

עידן קוריס, הגיבור האמיתי של הספר « אם יש גן עדן »
סרן (מיל’) עידן קוריס פיקד על בלימת הפלסטינים שהסתערו על מוצב צה »ל בנצרים בתחילת אינתיפאדת אל–אקצה # הוא קיבל על כך בשם פלחה »ן גבעתי את צל »ש מפקד פיקוד הדרום. למען הדיוק הצל »ש הוא צל »ש יחידתי של פלחה »ן גבעתי ולא צל »ש אישי.
תכירו, זה סרן (מיל’) עידן קוריס. אתם כבר מכירים? אה, זה רק מצלצל לכם מוכר. מקפיץ איזו אסוציאציה צבאית. משהו עם חובש אולי. זה יכול ללכת טוב גם עם שם של איזה מפק »ץ מהעבר. קבלו רמז: הוא שיחק ב »בופור ». לא בסרט, בחיים האמיתיים. בעצם, גם בסרט. רק שזה לא היה הוא. קוריס היה איתי טיראן. איתי טיראן היה קוריס.
« זה לא שאני לא מרוצה מאיך שאיתי טיראן גילם אותי בסרט, אבל מאוד קשה לי לראות את הדברים בצורה אובייקטיבית, כי אני בכל פעם מנתח כל קטע. ‘זה היה ככה, לא ככה. זה מומצא, זה לא’ », מספר קוריס האורגינל. « האמת, אני חושב שהקצינו את הדמות שלי לכיוון קצת שמאלני – אחד שלא רוצה להיות בלבנון, ולא מבין מה צה »ל עושה שם. נכון, היו לי את הדעות שלי, ובאמת שלא הייתה לי בעיה להגיד אותן בפנים לחברים ולמפקדים, אבל זה לא היה בקטע של הטפה. הרגשתי שאנחנו תקועים על הבופור כמו ברווזים: יושבים במוצב, חוטפים טילים על ימין ועל שמאל ולא עושים שום דבר בנידון. הרגשתי שאנחנו יושבים שם עד שחיזבאללה יסיימו להוריד אותנו אחד אחרי השני ».
עבור רשומות צה »ל, קוריס מזוהה עם סצנות אחרות בתכלית: לחימתו בראש צוות לוחמים מפלחה »ן גבעתי בהפרות הסדר אדירות המימדים שהתפתחו בצומת נצרים, החל מ–30 בספטמבר 2000, יומה השני של אינתיפאדת אל–אקצה. במשך שמונה ימי לחימה עזים החזיק קוריס, אז בדרגת סג »ם, את המוצב החולש על הצומת, וניהל את חייליו באופן מופתי שאפשר את בלימת ההמון הערבי המתפרע והמסתער על קירות המוצב הישראלי. על כך הוענק לו בשם הפלוגה כולה צל »ש אלוף פיקוד הדרום.
מכל הבא ליד
קוריס, מחזור אוגוסט 98′, סיים בקיץ 2000 את קורס הקצינים, חזר לפלחה »ן גבעתי שבה גדל, וקיבל את הפיקוד על צוות סמלים שהורכב מבני מחזורים « יריבים ». לאחר שכיבה שריפה בין שני המחזורים, התפנה גם לכבות ציפיות מהגזרה החדשה.
« נצרים הייתה מובלעת מזעזעת עם ציר תנועה צר ומבודד, ומסביב עטפה אותנו עזה », הוא מספר. « במובלעת היו שלושה דברים: היישוב עצמו, המוצב הפלוגתי הגדול – ומוצב ‘מגן 3′, שכונה ‘סמבה’, שישב על צומת נצרים. את הצוות שלי שלחו ל’מגן 3′, והחיילים התחילו להתרעם. אמרו: ‘מה צומת נצרים? מה, נעשה שמירות כל היום?’ לא עזר להם, הגענו לצומת, ועם כל הכבוד לעובדה שזה צוות סמלים בכיר, הכנסתי אותם בכוח למשמעת והקפדתי על תרגולים והקפצות. שנאו אותי על זה קצת, בייחוד מכיוון שבאותו זמן זה היה סתם צומת. לרוב עסקנו בשגרת אימונים בתוך המוצב, כשמדי פעם יצאנו החוצה להראות נוכחות.
« בזמנו, הייתה עמדה של שוטרים פלסטינים 20 מטר דרומית לנו, ולידם ישבו מג »בניקים. בשלב מסוים נוצר פיצוץ בין מג »ב לשוטרים, והחליטו בפיקוד להוציא את מג »ב מהצומת. אלה היו פני השטח: המוצב שלנו היה מוצב שרירותי לחלוטין שהורכב מקוביות בטון על קוביות בטון, וכונה מוצב ‘לגו’. היו בו שלושה מגדלי שמירה, שלוש תעלות, שתי מכולות גדולות שבהן ישנו, ואת אמצע המוצב כיסה גג פח. 20 מטר צפונית–מערבית למוצב עמדו ‘בנייני התאומים’, בגובה חמש קומות כל אחד, שהפלסטינים בנו במטרה לשלוט על המוצב מלמעלה. מצפון עמד מפעל גדול שהגדר שלו גבלה בשלנו.
« ב–27 בספטמבר יצאה שיירה מנצרים. היינו במוצב ולפתע נשמע פיצוץ. כעבור כמה שניות נשמע פיצוץ שני. המוצב קפץ, כולם עלו על ציוד והיו מוכנים. שאלנו בקשר: ‘מה קורה?’ ורק כעבור זמן דיווחו לנו ששני מטענים הופעלו על השיירה, וכתוצאה מהמטען השני נהרג החייל הראשון באינתיפאדה השנייה, דוד בירי ז »ל, ונפצע המפק »ץ שלו.
« למחרת, עמדתי באחת מעמדות השמירה, התקרב אלינו שוטר פלסטיני ועשה לנו עם האצבעות ‘חכו, חכו’. כנראה שבפיקוד ידעו שמשהו עומד להתרחש ושלחו אלינו לתגבורת את מג »ד חרב דאז, ניזאר פארס (שאף הוענק לו צל »ש אלוף פיקוד הדרום על פיקודו אז – ט »ז). הוא הגיע אלינו עם כוח של חובשים והתקבלה החלטה בפיקוד שהוא יישב במוצב הפלוגתי הגדול, ויקבל פיקוד על הגזרה. במקביל, אנחנו, במוצב שלנו, לא ידענו יותר מדי לְמה להיערך.
« הגיע 30 בספטמבר, יום שבת בבוקר, ומכל רחבי הרצועה צעדו אלפי מפירי סדר, הקיפו את המוצב והתחילו לזרוק אבנים ובקבוקי תבערה. הכנסתי מיד את כל החיילים שעמדו במגדלי השמירה למוצב. אלה היו הפרות סדר מטורפות והשוטרים הפלסטינים היו בקהל, כביכול ניסו להפריד. אבל זה לא שינה דבר: זרקו עלינו מכל טוב ומכל הבא ליד.
« ישבנו בתעלות, במקום המוגן, חילקתי את החיילים לארבע סגירות, והרשיתי רק לארבעה מפקדים להשתמש באמצעים לפיזור הפגנות. כל מי שזרק בקת »ב, חטף גומי. חוץ מזה, פיזרנו קצת גז. הבעיה הייתה שעם כל הרוח שהייתה שם, זה חזר אלינו וקצת חנקנו את עצמנו. חטפנו אבנים, אבל באופן יחסי היינו מוגנים. בכל המוצב היה עשן וריח של שריפה. החיילים עמדו בהיכון, והשוטרים הפלסטינים שיחקו משחקי ‘מנסים לפזר את המתפרעים’.
« בסביבות השעה 13:00, נשמע פתאום צרור וכולם קפצו. עברתי בין החיילים וביררתי אם מישהו ירה – אף אחד. בבת אחת כל המפגינים נעלמו וברחו, והתחיל עלינו ירי מסיבי: אלה היו השוטרים הפלסטינים שתפסו עמדות והתחילו לירות. אמרתי: ‘כל מי שמזהה בן–אדם עם נשק, פותח בירי על מנת להרוג’, ואז התחילה שם מלחמה של ממש ».
זה הפך לשגרה
קוריס מספר על עשרות נושאי נשק, בהם גם שוטרים פלסטינים, שירו על המוצב מ »בנייני התאומים », מצומת נצרים וממוצב השוטרים, ומעיד כי אף נזרקו עליהם מטעני תופת מאולתרים מהמפעל הסמוך. « ירינו חזרה דרך חלונות המוצב וניסינו להיות הכי פחות חשופים שאפשר. גג הפח של המוצב היה מחורר לגמרי, ומשעות הצהריים ועד שהחשיך פתחו עלינו באש לא הגיונית », הוא משחזר.
« ככה עברו עלינו שמונה ימים של הפרות סדר, שבמהלכם, על–פי הערכות, הרגנו למעלה מ–100 מחבלים. זה הפך להיות שגרה: בערב היו זורקים עלינו מטענים מאולתרים, בבוקר שוב התחילו הפרות הסדר, ואיפשהו באזור הצהריים, השוטרים הפלסטינים פתחו עלינו באש – ואנחנו היינו יורים בחזרה.
« בגלל שזו הייתה תחילת האינתיפאדה, אישרו לנו לירות רק מהנשק האישי ומהמא »ג. אבל לא היינו כל–כך יעילים, כי העמדה של השוטרים הייתה ממוגנת ול’תאומים’ זה לא הזיז. בהמשך אישרו לנו להשתמש גם במקל »ר. ירינו רימונים לאזור הצומת, אבל בגלל שהטווח היה קטן מדי, הם לא כל–כך התפוצצו. אז אישרו לנו לירות טילי לאו. אבל איך נירה לאו? הרי יש רשף מטורף לאחור והמוצב סגור.
« אז מה עושים? היה לנו פתח מיוחד בגג המוצב שאפשר היה לירות ממנו. אבל כולו היה חשוף לאש. הייתי צריך חייל מתנדב וזה לא היה פשוט, כי היה סיכוי גבוה מאוד שהוא ייפגע. שאלתי מי מוכן לעשות את זה, וחייל בשם שלומי פרץ התנדב. ברגע שהוא היה מוכן לעלות, פתחנו באש עזה מכל הכיוונים כדי להוריד ראשים, והוא עלה למעלה וירה שניים–שלושה טילי לאו לעמדת השוטרים. בדיעבד, נודע לנו שהוא פצע אנוש איזה 19 חמושים, ועל האירוע הזה גם הוענק לו צל »ש אישי.
« אחרי זה אישרו לנו להביא מסוקים, אז הבאנו מסוקים שירו טילים לתוך המפעל ולתוך ה’תאומים’. כל ירי של טיל כזה גרם למוצב שלנו לקפוץ באוויר. בנוסף, מהיישוב נצרים עזרו לנו, ירו עם בארטים ואפילו הצליחו להוריד כמה מחבלים. הייתה לחימה מטורפת. אחד האירועים שזכורים לי זה שהמא »גיסט אלכסיי קיבל ממני הוראה לרסס עם המא »ג את ה’תאומים’. הוא התחיל לרסס ופתאום ראו שיש לו כתם של דם על המדים מאיזה ריקושט. אמרו לו: ‘אלכסיי, נפצעת’. אז הוא דפק איזה קללה, ריסס את כל מה שהיה לו במא »ג לכיוון ה’תאומים’. ואמר שהוא לא מוכן שיפנו אותו עד שגומרים עם ה’תאומים’ האלה. בסוף זה לא עזר לו.
« היו שם שני דברים מפחידים: חדרו לנו למוצב פעמיים כדי לגנוב את הדגל וחיסלנו את המחבלים מיד. פחד נוסף היה החשש שהולכים לירות עלינו טיל: שקשקתי כי ידעתי שאם טיל אחד פוגע במוצב – הוא מפרק את כולו ומחסל אותנו. אירוע אחר היה כשאחד החיילים התנדב לזרוק רימונים דרך פתח מיוחד בתקרה. הוא התקרב לפתח ואנחנו שוב פתחנו באש כדי להוריד ראשים. הוא כיוון את הרימונים לעבר המפעל. רק שרימון אחד הוא לא הצליח להשחיל והוא נפל חזרה לתוך המוצב. כולם הספיקו לברוח חוץ ממנו: הוא חטף את ההדף, עף שני מטרים ונדבק לקיר. אחרי שראינו שהוא בסדר ולא נפגע מהרסיסים של הרימון, פשוט נשפכנו שם מצחוק.
« נושא כאוב אחרון הוא פרשת מוחמד א–דורה. לא היה לנו מושג מכל העניין ואנשים מנצרים לפתע סיפרו לנו שכל העיתונות העולמית מדברת על זה שילד פלסטיני נהרג בצומת נצרים. אנחנו אמרנו: ‘ילד פלסטיני? צומת נצרים? מה? מה אתם רוצים מאיתנו? אנחנו עד הצהריים חוטפים אבנים ובקת »בים ומנסים למזער נזקים ולפגוע רק במי שחמוש – ואנחנו עוד יוצאים פה אשמים?’ חטפנו קריזה. עצבן אותנו שככה רואים אותנו מבחוץ, כשאנחנו נלחמים פה על חיינו. הבנו שהיינו מנותקים, שהיינו בעולם משלנו. השיא של זה היה באירוע שאני כועס עליו עד היום: ביום השישי לקרבות התקשרו אליי מתוכנית הרדיו של רזי ברקאי, ובמקום לשאול לשלומנו או למה שעובר עלינו, המשפט הראשון שהוא אמר לי היה: ‘שלום, אני מדבר עם המוצב שהרג את מוחמד א–דורה?’ את זה אני לא אשכח ועל זה אני לא אסלח ».

 

Rushes de France 2 – 30 septembre 2000 – contenant la séquence sur Mohamed al-Dura from Philippe Karsenty on Vimeo.



1Déclaration du Colonel (en retraite) Nizar Fares, commandant les Forces israéliennes présentes au Carrefour Netzarim le 30 septembre 2000 :


Le poste IDF au carrefour Netzarim subit pendant huit jours, à partir du 30 septembre 2000, des attaques incessantes. A tout moment nous avons agi en respectant les règles d’ouverture de feu. A aucun moment nous n’avons pris l’initiative, nous n’avons fait que riposter aux tirs d’armes diverses dirigés sur notre poste en nous bornant à viser les seuls agresseurs.


Nous n’avons jamais soupçonné la présence de Jamal Al-Durrah et de l’enfant. Ce n’est que le jour suivant, lorsque le Commandant adjoint de la Division de Gaza me questionna au sujet d’un incident au cours duquel un jeune garçon aurait été tué à proximité du carrefour que nous avons appris la nouvelle. A la suite de l’interrogation de chacun des soldats stationnés au poste, il devint évident que personne n’avait rien remarqué. Si un tel incident s’était déroulé pendant plus de quarante-cinq minutes, comme le prétendent les Palestiniens, j’en aurais été informé sans aucun doute possible. Et pourtant, comme indiqué plus haut, nous n’avons su la nouvelle que le jour suivant et ce n’est qu’en visionnant le reportage [de France 2], lorsque nous avons évacué le poste après huit jours de combat, que nous en avons appris les détails. Notre surprise était totale.


Les seuls soldats affectés à l’endroit du poste IDF faisant face au site où se serait déroulé l’incident étaient : un sniper et un autre tireur d’élite, plus un soldat affecté au lance-grenade. Le lance-grenade avait été positionné dans la direction les forces de sécurité palestiniennes. Il aurait été impossible de le faire pivoter à la main vers la droite ou la gauche, ce qui aurait été nécessaire si l’on avait voulu le pointer dans la direction du baril derrière lequel Jamal et l’enfant étaient accroupis.


Seuls un sniper et un tireur d’élite étaient donc positionnés en direction du baril, ce qui rend absolument illogique et aberrante l’accusation selon laquelle des soldats israéliens auraient tiré sur le père et l’enfant pendant quarante-cinq minutes d’affilée. Les snipers et autres tireurs d’élite ne tirent qu’au coup par coup, et non en mode automatique, et leur but est de cibler leurs agresseurs armés avec la plus grande précision possible. Tout d’abord, Jamal et l’enfant n’étant pas armés n’auraient pas été visés. Ensuite, si les soldats avaient vraiment cherché à atteindre une cible placée à 80 ou 100 mètres de distance, on peut affirmer sans risque d’erreur qu’ils auraient fait mouche en quelques secondes – il ne leur aurait pas fallu quarante-cinq minutes pour y parvenir.

 


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info


Rapport du Comité d’examen gouvernemental sur l’affaire al dura

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 14:54

 

 

 

Affaire Al-Dura : le temps de la vérité

France Télévisions doit enfin réagir avec responsabilité

Publié le 26 juin 2013 à 8:00 dans MédiasMonde

Mots-clés : , ,

 

 

 

L'auteur
Richard Prasquier Richard Prasquier est président d'honneur du CRIF

israel mohammed al dura

 

Même confusément, chacun se rappelle le reportage télévisé où il a vu, où on lui a donné à voir, un enfant tué par des balles « provenant de la position israélienne », dans les bras de son père, lui-même blessé. C’était à Gaza, au 20 heures de France 2, le 30 septembre 2000, au début de la seconde Intifada. Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont alimenté la haine contre Israël, contre les Juifs et contre ceux qui soutenaient un Etat dont les soldats tuent un enfant pour le plaisir. Ces images ont tué.


Toutes les expertises balistiques ont prouvé qu’aucune balle israélienne ne pouvait avoir été tirée en direction du père et de l’enfant. De nombreux indices suggèrent que la scène montrée n’était pas authentique. Pendant de longues années, ceux qui contestaient la version des faits présentée par France 2 se voyaient opposer le silence des autorités israéliennes. Depuis le 19 mai 2013, cet argument ne tient plus puisque le bureau du Premier Ministre israélien a rendu public un rapport officiel qui remet totalement en cause le reportage.


Il faut tirer les conséquences de ce rapport et accepter de rouvrir ce dossier pour enfin pouvoir le refermer. Il faudra expliquer comment le père et l’enfant, qui auraient reçu à eux deux 15 balles d’armes de guerre, n’ont aucune trace de sang sur leur corps, sur leurs vêtements ou sur le mur auquel ils étaient adossés. Il faudra expliquer pourquoi, après sa mort annoncée en direct, l’enfant lève le coude et tourne sa tête en direction du caméraman. Des incohérences comme celles-ci, le reportage en comporte beaucoup.


Il y a une affaire Al-Dura, controverse sur l’authenticité des images présentées le 30 septembre 2000.


Il y a un silence Al-Dura, une sorte d’omerta condamnant à l’ostracisme médiatique ceux qui pensaient mal et mettaient en doute la version officielle de France 2, tout en les attaquant ad hominem et les qualifiant de conspirationnistes extrémistes ultra sionistes. Philippe Karsenty a connu cela pendant de longues années. Moi aussi, dans une moindre mesure. Les conséquences pouvaient en être professionnellement ou personnellement destructrices. Certains ont ainsi renoncé à s’exprimer. En France, le débat est ainsi verrouillé. Mais dans la presse américaine, le terme de « hoax » (montage) est communément utilisé.


Il y a aussi une mythologie Al-Dura, génératrice de haine. à Bamako, au Mali où la France se bat contre les djihadistes de l’islam radical, la place principale est dédiée à la mémoire de « l’enfant martyr de Palestine, Mohamed Al-Dura ». Mohamed Merah, l’assassin de Toulouse et de Montauban, en prétendant « venger les enfants de Gaza », se référait à Mohamed Al-Dura. Alors qu’on ne nous dise pas que cette histoire est ancienne et qu’elle ne concerne qu’Israël.
Plusieurs contre-enquêtes ont déjà été effectuées. D’autres sont encore possibles grâce aux images détenues, aux experts mobilisables en balistique, chirurgie de guerre et analyse des images. Que ces enquêtes techniques soient neutres et internationales pour leur donner plus de poids. Si elles montrent que je me suis trompé, je saurai le reconnaître.


Au rapport qui la met en cause, France Télévisions devrait réagir constructivement. Pourquoi la télévision publique française recourt-elle au silence depuis tant d’années ? N’a-t-elle pas été elle aussi la victime d’un cameraman militant qui affirmait avoir« choisi le journalisme pour défendre la cause palestinienne », dans une région où la manipulation des images est de longue date une arme comme une autre ?


Compte tenu de son impact mondial et persistant, le dossier Al-Dura doit être rouvert et traité de façon transparente. Si France 2 ne s’y résignait pas, ce serait alors à l’échelon politique, à l’Etat français, de prendre ses responsabilités : on ne peut affirmer vouloir lutter contre l’antisémitisme en France et contre l’islam radical dans le monde si on ne l’attaque pas à la racine, la propagande de haine nourrie par des images meurtrières, probablement mensongères.

 

http://www.causeur.fr/affaire-al-dura-israel-france-2,23166

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 23:15

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Chers amis,

  

Après deux reports successifs – le 3 avril et le 22 mai – la Cour d’appel de Paris devrait rendre ce mercredi 26 juin son arrêt dans le procès qui m’oppose à Charles Enderlin et à France 2.

Afin de commenter la décision qui aura été rendue dans l’après-midi, je serai interviewé par Bernard Abouaf sur Radio Shalom ce mercredi à 18h15.

Vous pouvez écouter Radio Shalom sur 94.8 FM à Paris et sur internet en cliquant ici.

  

Voici quelques liens qui vous permettront de suivre l’actualité de l’affaire :

-       Analyse de la situation après la publication du rapport israélien (16 juin 2013)
-     
Interview par Bernard Abouaf sur Radio Shalom (11 juin 2013)
-      Interview sur Radio Shalom Nitsan (23 mai 2013)
-      Interview sur RCJ (20 mai 2013)
-       The al Dura Affair Blood-Libel: an interview with Nidra Poller
-       Les journaleux veulent faire payer à Weill-Raynal son soutien à Karsenty contre leur copain Enderlin

Ces dernières semaines, j’ai posté sur mon compte Facebook de nombreuses vidéos où l’on retrouve certaines déclarations étonnantes de Charles Enderlin, d’Arlette Chabot, de son caméraman et d’autres collaborateurs de France 2.
Vous pouvez tout retrouver en cliquant ici (il faut être inscrit sur Facebook pour y accéder) ou en allant les visionner sur ma chaîne Youtube.

 

A très bientôt pour de bonne nouvelles,

 

Philippe Karsenty  

 

Retrouvez-moi sur: http://www.karsenty.fr

 

Conférence al Dura en français:

Philippe Karsenty au Club de la Presse, avec Jean Claude Bourret (1ère partie) et 2ème partie

 

Al Dura lecture in English:

The al Dura Hoax (in Los Angeles)

 

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 09:26

 

 

Secret des sources : pourquoi Clément Weill-Raynal est-il le seul à ne pas pourvoir compter sur la vigilance médiatique ?

 

 

"En vertu de la loi sur la protection des sources des journalistes, je n’avais pas à informer ma direction que j’étais l’auteur des images", s'est défendu le journaliste de France 3 Clément Weill-Raynal, auteur du film sur le Mur des cons du Syndicat de la magistrature, diffusé sur Atlantico.fr.

 

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/secret-sources-pourquoi-clement-weill-raynal-est-seul-ne-pas-pourvoir-compter-vigilance-mediatique-gilles-william-goldnadel-759600.html


 

Gilles William Goldnadel est un avocat pénaliste aux prises de position contestataires, président fondateur d'Avocats sans frontières. Il fut le défenseur des accusés dans les affaires Sentier I et Sentier II, ainsi que dans l'Angolagate. Il est l'auteur de "Réflexions sur la question blanche" et de "Le vieil homme m'indigne ! : Les postures et impostures de Stéphane Hessel" parus chez Jean-Claude Gawsewitch. Gilles William Goldnadel est également secrétaire national de l'UMP aux médias et à la désinformation.

 

 

Mur des cons (suite) : Clément Weill-Raynal, sanctionné par la direction de France télévision. Celui-ci a écopé d'une mise à pied privative de salaire de huit jours, assortie d'une menace de licenciement, en cas de réitération. Celui-ci refuse toute sanction.


Lors du conseil de discipline qui l’a sanctionné et qui lui reprochait d'avoir caché à sa hiérarchie qu'il était l'homme qui avait permis au public de révéler les détestations sélectives du Syndicat de la magistrature, le journaliste a excipé de la loi de 2010 qui protège, de manière absolue, le secret des sources, sauf en cas d'impératifs exceptionnels.


Le chroniqueur judiciaire de France 3 a fait valoir que dans le climat de haine qui prévalait, avec une CGT qui voulait sa tête et un Syndicat National des Journalistes qui allait se déclarer solidaire du Syndicat de la magistrature la nécessaire protection de l'auteur du document incriminé qu'il était n'avait rien de platonique.


Au moment où ces lignes sont écrites, seul celui qui a révélé les turpitudes d'un syndicat donneur de leçons de vertu a été condamné.


Pendant ce temps, les maçons du mur des cons ont été élargis par le Conseil Supérieur de la magistrature avec l'hypocrite bienveillance de Mme Taubira qui avait endormi auparavant la représentation nationale.


Bien entendu, les procédures d'injures et de destruction de preuves diligentées à l'encontre des magistrats vont se poursuivre.


Les « lanceurs d'alerte » de Snowden à Assange (à qui le Monde a ouvert généreusement ses colonnes cette semaine) font l'objet d'une compréhension particulière à gauche, quand bien même ils ont enfreint gravement le droit.


La loi sur le secret des sources fait l'objet d'une vénération quasi religieuse. Le Monde l'a encore invoquée récemment à l'encontre d'un juge instruction.


Nul ne reproche aujourd'hui au journaliste de France 3, sanctionné par une direction terrorisée par la CGT, la moindre infraction légale.


Allez savoir pourquoi, force est de constater que la gauche journalistique, habituellement prompte à monter sur ses ergots pour défendre un confrère dans la peine, n'a fait de cette affaire, ni un psychodrame, ni un drame, ni un scandale, ni même un problème.


À peine un sujet de dérision à l'encontre d'un journaliste libre.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 10:48

 

 

MEMRI Middle East Media Research Institute

 

MEMRI A BESOIN DE VOUS AUJOURD HUI

 

2013 marque le 15e anniversaire de MEMRI. Pendant quinze ans, MEMRI n´a compté que sur la générosité de ses donateurs pour élargir son champ de recherches à un éventail toujours plus important de pays, de langues, d´organes de presse et de sites Internet.

 

En ces temps de bouleversements politiques et régionaux déterminants pour l´avenir, MEMRI effectue 24h sur 24 la veille de plus d´une centaine de chaînes télévisées du Moyen-orient et deux fois plus de sites, réseaux sociaux, blogs, forums et autres tribunes en ligne. Nous traduisons, analysons et synthétisons des documents de première source du Moyen-Orient, d´Afghanistan, du Pakistan et d´Iran, afin de «combler le fossé linguistique» entre ces régions et l´Occident.

 

Notre équipe, répartie sur trois continents, traduit chaque jour un grand nombre d´articles et d´émissions provenant de journaux, magazines, émissions, sites web, à partir de l´arabe, du perse, du dari, de l´hindi, de l´ourdou et du pachto.

 

Ces documents sont repris par des centaines d´organes de médias occidentaux, américains et européens, font les titres d´articles de presse de journaux à grand tirage, arrivent sur le bureau des décisionnaires gouvernementaux pour qui il essentiel d´avoir toutes les données en main, et servent de matière à d´innombrables thèses universitaires. En effet, nulle autre organisation ne produit une telle quantité de traductions à partir de ces langues - auxquelles la population occidentale n´a généralement pas accès.

 

La production et la diffusion du résultat de nos recherches, le maintien de nos nombreux sites Web, représentent une entreprise coûteuse. Quinze ans durant, des donateurs conscients de l´absolue nécessité de notre travail pour la compréhension des tenants et des aboutissants, pour la sécurité et la communication, ont généreusement contribué au MEMRI afin que nous puissions poursuivre notre tâche. 

Il faut savoir que le MEMRI a un impact direct au Moyen-Orient et au-delà. A titre d´exemple, le 3 janvier 2013, les déclarations antisémites du président égyptien Mohammed Morsi prononcées en 2010, où il qualifiait les Juifs de "descendants des singes et des porcs", rejetant toute possibilité de paix avec eux, ont été relayées dans le monde entier, y compris en première page du New York Times. Ces déclarations antisémites ont suscité une condamnation et une demande de rétractation du gouvernement des États-Unis, au Canada, en Allemagne et ailleurs.

POURQUOI IL EST IMPORTANT DE SOUTENIR MEMRI AUJOURD HUI

Alors que le nouveau président iranien vient d´être élu, que la crise continue de sévir en Syrie, que les Etats-Unis et l´Europe étudient les possibilités d´intervention, que manifestations et arrestations déstabilisent à nouveau l´Egypte, que les troupes américaines se préparent à se retirer d´Afghanistan, que la France intervient au Mali, votre soutien au MEMRI est plus que jamais nécessaire. La situation au Moyen-Orient, en Iran, en Asie du Sud et sur le continent africain est en pleine évolution et subit des mutations rapides – rendant la veille et le travail de recherche de MEMRI indispensables.


C´est grâce à vos donations que MEMRI peut continuer à assister les gouvernements américain et européens dans leur combat quotidien contre l´extrémisme – en suivant les djihadistes en ligne, en apportant une tribune aux voix réformistes, en relevant les manifestations antisémites, la stigmatisation de diverses communautés et groupes, l´incitation à la haine et à la violence dans les médias de ces régions – et depuis 2012 en Europe également.

 

Ce travail contribue à assurer la sécurité des troupes françaises et américaines postées dans les régions à risque, ainsi qu´en Europe, en apportant des éléments d´informations difficiles à débusquer sur la Toile. C´est un service d´autant plus nécessaire que la quantité d´information mise en ligne ne cesse de croître et que sévit une véritable pénurie de traducteurs des langues de ces régions.  

Au cours de la seule année passée, des MILLIERS de nouveaux rapports ont été ajoutés à notre site Web. Les extraits sous-titrés en anglais de MEMRI TV ont été consultés plus de 10 millions de fois sur YouTube et memritv.org, et les visiteurs de nos sites se comptent également en MILLIONS. Nous avons dernièrement créé
notre nouvelle application MEMRI
(gratuite) pour smart phones, tablettes et autres appareils. MEMRI continue d´utiliser les progrès technologiques pour rendre sa recherche accessible au plus grand nombre, dans les meilleures conditions.

C´est aujourd´hui que nous avons besoin de votre aide, afin de parvenir à respecter nos engagements budgétaires pour cette année.
Votre don est d´une importance capitale pour la survie de MEMRI.

 

Nous vous remercions de tout cœur pour les dons qui ont déjà été effectués et vous prions de nous aider, aujourd´hui encore, à poursuivre notre entreprise d´information - à laquelle puisent une multitude de sites et d´organisations. 

 

Aux Etats-Unis, MEMRI est une organisation 501c (3) : votre don sera déductible des impôts.

 

Nous recommandons le don en ligne, facile et moins onéreux. Pour cela, suivez ce lien :  https://secure3.convio.net/memri/site/Donation2?idb=1199707560&df_id=1300&1300.donation=form1&JServSessionIdr004=8a6fk3meq5.app332a

Vous pouvez aussi envoyer un chèque à l´ordre de :

MEMRI, P.O. Box 27837, Washington, DC 20038-7837.

 

Les projets suivants nécessitent encore un financement


Le projet MEMRI TV – MEMRI TV contrôle et traduit près de 100 chaînes arabes et iraniennes 24h/24. Cette entreprise est une source de données et d´informations inestimable pour les gouvernementaux, les universitaires, les législateurs et les médias, leur permettant de mieux comprendre des situations complexes.

Les Archives Tom Lantos sur l’antisémitisme et le négationnisme – Ces archives recensent les manifestations d’antisémitisme et de négationnisme dans le monde arabe et musulman. Elles sont le thème d´un événement annuel tenu au Capitol Hill, accompagné de la publication d´un rapport annuel sur les manifestations antisémites dans la région. Lors de cet événement, en 2012, la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclaré:

"Ces archives sont une source inépuisable d´information sur les nombreuses manifestations antisémites et négationnistes qui continuent de sévir dans les écrits, les émissions, les institutions pédagogiques et les sermons religieux dans diverses parties du monde. Grâce au travail des Archives Lantos, les décisionnaires, les médias, les universitaires, les façonneurs d’opinion et la société civile dans son ensemble peuvent prendre conscience de ces violations des Droits de l’Homme... Les Archives Lantos jouent un rôle crucial en révélant le retour du vieux spectre de l’antisémitisme, et nous aident à le combattre sous toutes ses formes. Je félicite les Archives Lantos pour leur travail courageux de promotion des Droits de l’Homme et de dévoilement de la vérité.” La Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le 18 juillet 2012

"Nous rendons hommage au travail essentiel accompli par le Projet de documentation et d’antisémitisme, qui est un rempart contre l´oubli, pour que les injustices brutales perpétrées par les nazis pendant l’Holocauste ne soient jamais remises en question, ni jamais reproduites.» John Boehner, le 18 juillet 2012

Le projet d’études sud-asiatiques - Les événements politiques de la région continuent de représenter un défi face aux intérêts stratégiques européens.

Le projet d’études sur l’Iran – Il met l’accent sur les efforts continus de l’Iran pour devenir un Etat nucléaire et aérospatial. Plus les capacités iraniennes croissent, plus ce projet de recherche est précieux.

La lutte mondiale contre Al-Qaïda et les autres groupuscules terroristes - Le combat se poursuit, surtout au regard de l’attentat contre le consulat américain à Benghazi et des incidents de violence en France.

Le projet de réforme – Ce projet entend apporter une tribune aux réformistes, progressistes, et recenser leurs progrès. Le "Printemps arabe”, en Syrie notamment, est suivi avec la plus grande attention.

Le projet d’études des médias palestiniens – Ce projet s´intéresse aux développements sur la scène palestinienne et dans les relations entre l’Autorité palestinienne et Israël.


FAITES UN DON EN LIGNE

Nous recommandons le don en ligne, facile et moins onéreux. Pour cela, suivez ce lien :  https://secure3.convio.net/memri/site/Donation2?idb=1199707560&df_id=1300&1300.donation=form1&JServSessionIdr004=8a6fk3meq5.app332a

Vous pouvez aussi envoyer un chèque à l´ordre de :

MEMRI, P.O. Box 27837, Washington, DC 20038-7837.

 

Pour toute information supplémentaire, adresser un mail en français à memri@memrieurope.org  ou appeler aux Etats-Unis au numéro suivant :

1 202 955 9070


Très cordialement,

 

Yigal Carmon, Président                 

Steven Stalinsky, Directeur exécutif

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 23:15

 

 

TVNEWS tele-france3Au terme d'un long conseil de discipline, qui s’est tenu ce lundi au siège de l'entreprise, les représentants de la direction de France Télévisions annoncent avoir soumis au vote des représentants du personnel la mise en œuvre d’une mesure de mise à pied disciplinaire avec privation de salaire à l'encontre de Clément Weill-Raynal.

 

Le journaliste de la rédaction nationale de France 3 était invité à s'expliquer sur plusieurs faits reprochés et particulièrement :

- de n'avoir à aucun moment informé sa rédaction qu'il avait filmé ces images obtenues au cours d'un reportage pour sa chaîne,

- d'avoir caché en être l'auteur, alors même qu'il commentait à l'antenne ces images, déjà diffusées par un autre média,

- d'avoir formellement nié devant sa hiérarchie en être l'auteur.

 

Après plus de quatre heures d'échanges, les arguments développés par Clément Weill-Raynal n'ont pas permis à la direction de modifier son appréciation des faits.

 

Il appartient désormais à la direction de l'entreprise de décider de la mesure disciplinaire qui sera en définitive retenue. Cette décision devrait intervenir dans le courant de cette semaine.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 13:13

 

 

Sans preuve, l’AFP accuse Israël de charniers palestiniens

Par

http://www.lemondejuif.info/sans-preuve-lafp-accuse-israel-de-charniers-palestiniens/Maryline Médioni

 

Les restes de dizaines de personnes ont été retrouvés dans un cimetière arabe en Israël, des dépouilles de « victimes palestiniennes de la guerre de 1948 », selon des habitants.

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Capture d’écran vidéo AFP

 

Un responsable du cimetière du quartier de Jaffa, à Tel-Aviv, a précisé à l’AFP, que cette fosse commune pleine de squelettes avait été découverte mercredi 29 mai lors de travaux de rénovation, information sans aucune vérification sur la date, reprise par l’AFP dans sa dépêche.


Or, la découverte de cette fosse commune est antérieure à cette date, la Fondation Al Aqsa a publié un communiqué officiel sur cette macabre découverte, en date du lundi 27 mai.


Le Centre d’information palestinien, qui a reporté en premier cette information, le 27 mai, a indiqué que le chef du projet de la restauration du cimetière d’el-Kazkhana de Jaffa, Mohamed Achkar, a déclaré que ces cadavres dataient de la révolution contre l’occupant britannique en 1936.


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Or l’AFP affirme sur les seules allégations d’un pécheur, Attar Zeïnab, âgé de 80 ans, déclarant avoir aidé à ramasser les corps de « Palestiniens tués au sud de Jaffa dans les derniers mois de la guerre de 1948 pour les enterrer à la hâte dans ce cimetière », que ces cadavres datent donc de 1948.


« J’ai amené au cimetière une soixantaine de corps en trois ou quatre mois », a-t-il indiqué, expliquant qu’il s’agissait souvent de cadavres d’inconnus ramassés dans la rue et inhumés de manière expéditive en raison des combats.


Depuis l’annonce de la découverte de cette fosse commune, l’ensemble des médias arabes et certains grands médias occidentaux relaient cette information.


L’AFP dans sa dépêche traitant de la découverte de cette fosse commune n’indique en aucun cas que ces accusations de « charniers palestiniens » -terme repris par les medias arabes-ont étés lancées par un responsable local de la Fondation Al Aqsa, Mohamed Abu Nijam. L’AFP accuse donc Israël sans aucun fondement objectif ou enquête sérieuse préalable, affirmant sur une vidéo « ce sont des Palestiniens tués pendant la guerre de 1948 ».


La Fondation Al Aqsa est placée sur la liste officielle des organisations terroristes de l’Union européenne, du Canada et des États-Unis, considérée depuis mai 2003 comme un moyen de financement du Hamas sous couvert d’aides humanitaires.


Les prochains jours révèleront plus d’informations sur les cadavres enterrés dans cette fosse commune.


À ce jour, aucune enquête ou expertise médicale n’ont été faites sur cette découverte. En l’état, personne ne peut déterminer la date exacte et les circonstances de la mort de ces personnes découvertes dans cette fosse commune. Les résidents de Jaffa attendent une décision de justice du Tribunal des affaires religieuses pour ouvrir le reste des tombes afin de déterminer quels sont leurs contenus.


Le blog américain Elderofzyon, avance quant à lui la thèse de crimes de guerre des forces armées britanniques. Entre 3000 et 6000 combattants arabes ont été tués par les Britanniques, lors des révoltes arabes, entre 1936 et 1939.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 10:41

 

 

 

« Mur des cons » : il faut sauver le « lanceur d’alerte » Weill-Raynal

TRIBUNE - Bernard Accoyer, l’ancien président de l’Assemblée nationale, prend la défense du journaliste qui passe ce lundi devant le conseil de discipline de France Télévisions pour avoir filmé le « mur des cons ».


Par Bernard Accoyer | Le Figaro.fr

 

http://www.desinfos.com/spip.php?article36233


lundi 3 juin 2013

 

Weill-Raynal

- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -



Celui qui révèle un scandale ne doit plus être sanctionné, placardisé, licencié, ostracisé, mais protégé et montré en exemple. Depuis l’adoption de la loi du 16 avril 2013, malgré toutes les interrogations et critiques suscitées par la création d’un tel statut, les « lanceurs d’alerte » sont élevés au rang de « héros » de la citoyenneté et bénéficient d’une protection législative totale. Ainsi l’exige désormais cette nouvelle loi, qui dispose dans son article L. 1351-1 : « Aucune personne ne peut être… sanctionnée ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de traitement, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat, pour avoir relaté ou témoigné, de bonne foi… de faits relatifs à un risque grave pour la santé publique ou l’environnement dont elle aurait eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions.
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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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