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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 08:52

Par Mickael Finkelstein
Rubrique: Economie & commerce
Publié le 3 juin 2008 à 00:51

Tshuva et Steinmetz, deux des plus grands businessmen israéliens, envisagent d’exploiter la crise des subprimes. Les actionnaires majoritaires de Delek Group, Yitzhak Tshuva et Benny Steinmetz, ont en effet annoncé qu’ils envisageaient de tirer profit de la crise des subprimes qui a touché l’ensemble des bourses mondiales en début d’année.

Les deux hommes auraient commencé des démarches pour créer un fonds de 500 millions de dollars pour investir dans l’immobilier.

En fait, ce fonds servirait à acheter des entreprises dont les responsables estiment que la valeur financière de leur entreprise est plus faible que la valeur de leur portefeuille de propriétés.

En fait, Tshuva et Steinmetz investiront chacun 200 millions d’euros de leur fortune personnelle, et lèveront 100 autres millions d’investisseurs institutionnels.

Au jour d’aujourd’hui aucun accord n’a été signé sur cette future structureet on ignore si elle aura la forme d’un fonds ou d’une entreprise, quand ce fonds commencera à investir et qui dirigera ce fonds.

Les deux businessmen israéliens espèrent profiter de la chute des marchés mondiaux de l’immobilier.

Ils connaissent bien ce secteur puisqu’ils ont chacun fondé plusieurs entreprises immobilières, certaines israéliennes, qui sont aujourd’hui touchées de plein fouet par les subprimes.

Certaines de ces entreprises ont besoin d’argent pour redresser leur business et c’est justement ce que veux apporter ce fonds.—

M.F

Pour rappel,

Yitzhak Tshuva

Le Plaza Hotel, qui surplombe admirablement Central Park ( un des plus beaux hôtels au monde) est la propriété du milliardaire Yitzhak Tshuva, l’homme d’affaires le plus influent d’Israël. Il a acquis le remarquable hôtel-château Renaissance qui fait l’angle de la 5ème avenue et de Grand Army Plaza là où les calèches romantiques vous attendent pour faire une excursion dans le Park. Acheté par Tshuva pour 675 millions de $, le Plaza Hotel forme avec le célèbre Waldorf-Astoria, les 2 seuls hôtels de New York classés monuments historiques.

Benny Steinmetz :

Le magnat des diamants a fait des éclats en 2006 à la Bourse de Londres. Un saut en jet privé chez le prince Albert de Monaco pour bruncher sur le Rocher, avant d’applaudir les pilotes de l’écurie Mc Laren Mercedes, dont il est le sponsor sur un circuit de Formule 1…

Week-end ordinaire pour Benny Steinmetz, le premier acheteur de diamants au monde, concurrent direct du milliardaire Lev Leviev. Entré à l’âge de 20 ans dans l’affaire familiale, le Steinmetz Diamond Group, il l’a fait vite prospérer, s’en servant comme assise à un vaste portefeuille qui touche aux infrastructures, à la high-tech ou encore à l’immobilier.

Depuis la vente, pour 100 millions de dollars, de la célèbre « Rose de Steinmetz », diamant rose de soixante carats, l’homme d’affaires, 48 ans, a eu le temps de réaliser de belles transactions financières.

Exit les mauvais coups à la Bourse de Russie en 1998 dont il se relève péniblement. En 2006, il réussit plusieurs introductions boursières au London Stock Exchange avec la société Bateman, spécialisée dans l’ingénierie pétrolière et Nikanor, qui détient des mines de cuivre en Afrique. Pour lever les 500 millions de dollars nécessaires à l’opération avec Nikanor, Steinmetz s’est entouré de conseillers talentueux, parmi lesquels l’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, Dan Kurtzer.

Par ailleurs, il détient 1,5% des parts de l’opérateur israélien de téléphonie mobile Cellcom, et 8% de la grande société immobilière britannique Chelsfield.

Fin 2005, il a tenté, en vain, de détrôner Shari Arison de la compagnie israélienne Housing & Construction. Enfin, l’introduction au Nasdaq de son site de vente en ligne de diamants a été un échec : 90 millions de dollars de pertes en un an. Le milliardaire s’est consolé avec un penthouse de 800 m2 acheté 6,4 millions de dollars dans les tours Yoo, conçues par Philippe Starck à Tel-Aviv.—

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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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