On peut dire que son travail solitaire (celui de Gerald Steinberg) a été largement ignoré de tous les précédents gouvernements, eux-mêmes fortement imposé par l'agenda "concessionniste" qui est sans doute la réalisation la plus parfaite de ces consortium d'ONG financés par l'Union Européenne, les gouvernements dits "occidentaux". C'est aussi l'un des plus virulents accomplissements "d'Eurabia", telle que décrite par Bat Ye'Or, se résumant dans la condamnation unilatérale de la "politique israélienne", contre des avantages pétroliers, une politique d'immigration en rapport avec les exigences de la Oumma, de façon à noyer l'Europe et l'Amérique dans les flux d'une conquête apparemment "pacifique", mais jouant de son rapport d'influence et de sa connexion aux grandes capitales arabes, dont, principalement Ryiad. Or, il y a très peu, ce gouvernement Netanyahou a repris les informations diffusées par NGO Monitor. Elles détaillaient le contenu d'une campagne de recherche de financement opérée par la célèbre centrale Human Rights Watch, ONG britannique ayant pignon sur rue : où se déroule cette recherche de fonds? En Arabie Saoudite! HRW vient quémander la manne des Princes saoudiens, connus pour leur soutien, via la Dawa, au terrorisme international et palestinien en particulier, pour alimenter ses soi-disant "causes humanitaires". Des ONG ignorant le Darfour ou le Tibet, mais focalisées sur les "territoires". Ces campagnes montrent à quel point ces organisations dotées d'une légitimité européenne, sont dépendantes du bon vouloir du monde arabo-musulman, de la ligue arabe, dont elles adoptent presque mot à mot les objectifs et le point de vue, en agitant le spectre du chantage compassionnel, à l'encontre de la seule démocratie du Moyen-Orient. De quelle "légitimité supérieure" pourraient bien se prévaloir les Etats Européens, anciennes puissances coloniales, ayant toutes du sang sur les mains, jusqu'à il y a très peu (Congo Belge, Rwanda, Côte d'Ivoire, etc.), pour dire le bien et le mal en lieu et place de l'Etat d'émancipation nationale sioniste : Israël? Est-ce vraiment aux anciens colonisateurs de dire aux décolonisés comment assumer leur prore autodétermination, soit leur propre droit de se défendre contre les agressions régionales, mais encore les tentatives d'ingérence des donneurs de leçons patentés, universalisant leur Weltangchaung, leur vision du monde selon leurs propres tendances aux modes multiculturalistes qui ne sont pas sans leur jouer bien des tours sur leur propre sol (banlieues, Jihad local, anti-Etatisme insurrectionnel...).
Différentes réformes en cours, de l'éducation notamment, du système judiciaire, éloignant des éléments autocritiques, voire masochistes, tels qu'Aharon Barak, pour permettre à la Justice de fonctionner sur des principes ne remettant pas systématiquement en cause la sécurité nationale, sont en cours, actuellement.
Cela va de pair avec un regard observateur acéré sur les tentatives d'ingérence chronique de pouvoirs européens, notamment la Grande-Bretagne, en tant qu'ancienne puissance coloniale, mais aussi l'Espagne, la Belgique, qui n'hésitent pas à user de "compétence universelle" pour tenter de dicter à Israël la façon dont l'Europe entend faire, de l'extérieur, la loi. L'Union Européenne fait ainsi avancer son propre agenda politique, s'achetant la paix sociale et ethnique à domicile, à l'encontre de la souveraineté israélienne sur son propre territoire. Le Gouvernement Netanyahou est-il le premier du genre, vraiment "sioniste", en même temps que libéral, veillant à la priorité de sa propre sécurité? Une petite révolution copernicienne semble s'esquisser, évitant l'emprise de différents registres manipulatoires qui visent à dérouter une gouvernance propre, vraiment souveraine...
Interdire le financement étranger d'ONG politiques
Par HERB KEINON
31.07.09
Frappe israélienne sur Gaza pendant Plomb durci.
PHOTO: AP , JPOST
De récentes révélations selon lesquelles des gouvernements étrangers ont financé des Organisation Non-Gouvernementales (ONG) locales impliquées dans des activités politiques ont déclenché le débat parmi des anciens responsables israéliens sur la possibilité de rendre ce genre d'aides illégal, a appris le Jérusalem post.
D'anciens officiels s'interrogent sur la possibilité d'interdire les donations des gouvernements étrangers à des ONG politiques, tout comme il est interdit à des résidents étrangers d'apporter leur soutien financier à des partis politiques israéliens.
Selon un des responsables impliqués dans les discussions, l'une des questions qu'il faudra particulièrement bien traiter concerne la définition d'une ONG politique.
En effet, il faut différencier par exemple l'organisation Hadassah, qui finance des hôpitaux, du groupe Breaking the Silence (Rompre le silence) à l'agenda politique. Une distinction que devra expliciter la législation.
Le Jérusalem post a révélé cette semaine que des gouvernements étrangers financent Breaking the silence, un groupe qui s'est ajouté la semaine dernière à la liste des ONG ayant publié un rapport virulent contre les activités de Tsahal à Gaza pendant Plomb durci.
Israël a déjà contacté les gouvernements allemands et britanniques à propos de leur soutien financier à l'ONG, et devrait bientôt faire de même avec le gouvernement espagnol.