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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 00:04
1ère PARTIE : Le Plan Afghan d’Obama : un “sursaut” en nombre de soldats et de personnels civils.

En cette journée d'élections en Afghanistan, qui apparaissent à beaucoup d'observateurs comme un test d'adhésion ou de rejet, par peur de la terreur talibane ou indifférence à ce que l'Occident propose aux Afghans, je pense utile de mettre en ligne un texte traduit d'un expert militaire américain des opérations spéciales, journaliste et correspondant de guerre, Jeff Emmanuel, nomminé pour le Pulitzer et directeur émérite du blog www.RedState.com

Il réalise, en effet, pour nous, profanes, un tour complet des différents aspects du "programme d'Obama pour l'Afghanistan" en soulignant les faiblesses actuelles, mais également en apportant son appréciation et des corrections toujours possibles, des tendances  actuellement les moins ajustées, pertinentes ou les plus fragiles.

La question n'est pas tant de se positionner sur l'échiquier politique américain que de connaître les conditions prévisibles du succès ou de l'échec des opérations qui sont, en ce moment-même, déclenchées sur le terrain, telles qu'elles ont été définies et matérialisées par le niveau politique, à travers, notamment, l'envoi de troupes supplémentaires.

A un second niveau, la seule critique de la politique d'Obama est insuffisante à expliquer les propres manquements ou l'absence d'entrain et de réelle préoccupation pour cette guerre et ceux qui la font, de la part des majorités européennes, dont les Etats ont grand mal à convaincre ou dédaignent de participer directement à l'effort collectif de guerre, ou ne le font que pour éviter de s'attirer les foudres d'un puissant allié. Les enjeux réels de cette partie du monde, l'Asie Centrale, sont certainement la clé de l'avenir des rapports entre les Etats-Unis, l'Europe, la Russie, la Chine, l'Iran et l'Inde, à travers son conflit rémanant avec le Pakistan, omniprésents autour de la table de jeu de cette terrible partie de poker qui est en train de se jouer sous nos yeux...

Les deux autres parties de ce long texte suivront...


Il manque au Plan afghan d’Obama l’appétit de victoire.

Titre original : Obama’s Afghan Plan Refuses to Embrace Victory

 15 août 2009 - par Jeff Emanuel

Adaptation française : Marc Brzustowski.


La stratégie du Président ignore les faits sur le terrain régional – et la signification du combat de l’Amérique sur place. 


http://pajamasmedia.com/blog/obamas-afghan-plan-refuses-to-embrace-victory/

 

 

Le front en Asie Centrale, dans ce qui était encore appelé jusqu’à il y a peu, “la guerre globale contre la terreur”, s’est détérioré à vue d’oeil depuis déjà quelques temps. C’est, pour une large part, le résultat de la négligence du gouvernement américain focalisé sur l’Irak, et le résultat, au mieux, de l’inconsistance d’un réseau d’alliés (aussi bien permanents que de circonstance) à honorer leurs engagements de contribuer au combat pour débarrasser cette région des terroristes et des militants radicaux.


Ce printemps, après environ deux ans de campagne fondée sur la plateforme du retrait en Irak et d’un recentrage des efforts américains sur cette situation en voie de détérioration en Afghanistan et au Pakistan (une zone sur laquelle les Démocrates ont passé la majorité des années Bush à s’y référer comme étant la localisation de “la véritable guerre contre la terreur”), le Président Barack Obama a dévoilé la stratégie de son Administration concernant la question afghane. Cette stratégie est, actuellement, en train d’être instaurée dans la région.


Le maintien de l’opacité du Président Obama sur ses objectifs précis pour la région aghane et son incapacité à énoncer un agenda et à proposer des outils d’évaluation, pourtant promis (et longtemps attendus), grâce auxquels il pourra mesurer ce succès, rend sa stratégie bien difficile à évaluer. Lors d’une conférence de presse en mars, Obama a déclaré que son administration avait l’intention de « disloquer, démanteler et de défaire Al Qaeda au Pakistan et en Afghanistan, et d’empêcher son retour dans tout autre pays à l’avenir ».


Cependant, alors que son prédécesseur, George W. Bush, était au moins parvenu à proposer une vague conception de ce à quoi le succès en Irak –son point de focalisation dans la Guerre contre la Terreur –GWOT- pourrait ressembler (une nation qui est « en paix avec ses voisins, disposant d’un Gouvernement représentatif qui respecte les droits de tous les Irakiens, et des forces de sécurité suffisantes pour maintenir l’ordre intérieur et refuser l’accès de l’Irak comme havre pour les terroristes »), Obama s’est, à plusieurs reprises, abstenu de définir le succès ou la victoire tel qu’il l’entend, dans sa zone de prédilection pour la guerre contre la terreur. Il a même déclaré, dans une interview télévisée à la fin juillet, qu’il n’aimait pas le terme de « victoire » et qu’il ne la voyait pas comme l’objectif (prioritaire) américain dans la région.


La stratégie afghane d’Obama peut se résumer en cinq lignes de force :


  • Instaurer un “sursaut” (« surge », renfort) des forces de même type qu’en Irak, cette fois, en Afghanistan, auquel s’additionne le fameux « sursaut civil », constitué d’experts juridiques, en agriculture et dans d’autres spécialités dont le besoin se fait sentir.

  • Augmenter significativement les forces de sécurité afghanes, autant dans la police que dans l’armée, à une telle rapidité qu’elles seront en capacité d’assumer la responsabilité de sécuriser de larges portions du pays dans un temps très court ;

  • Tenter de parvenir à “la réconciliation” avec les membres les moins radicaux des Taliban et de promouvoir un gouvernement national afghan plus ouvert, honnête et efficace.

  • Elargir le soutien international en faveur de la mission afghane, une tâche qui inclut de convaincre des alliés de l’OTAN qu’il faut envoyer plus de troupes dans la région pour participer aux activités anti-terroristes et de reconstruction nationale, aussi bien que de mettre d’accord les parties prenantes régionales sur la formulation des objectifs d’une stratégie de plus long terme pour la région, ainsi que sur les issues acceptables pour tous ; et

  • Eliminer les sanctuaires Taliban et d’al Qaeda qui prolifèrent au Pakistan, tout en promouvant simultanément un ordre démocratique à l’intérieur de cet Etat islamique historiquement fragmenté et instable.

Indépendamment des chances de succès de la stratégie d’Obama – qu’il est difficile de prédire, étant donnée son absence de volonté à définir “le succès” ou à rechercher “la victoire” – ceux qui observent de près le front d’Asie Centrale dans ce conflit ne devraient pas être surpris si les circonstances, sur place, commencent à empirer sur le court terme. Même le Général David Petraeus, commandant général du Commandement Central américain (US CentCom), a reconnu que la situation sur le théâtre afghan « va vraisemblablement empirer avant d’aller mieux » (sur le plus long terme).


Petraeus, qui est plus connu pour avoir arraché le succès du piège d’une situation aussi mauvaise en Irak, est plutôt familier de ce genre de formules d’avertissement. De la même façon, lorsqu’il a coordonné les efforts de la coalition en Irak au début de 2007, Petraeus avait prévenu les législateurs, les membres de l’Administration Bush et le public américain qu’il leur fallait se préparer à des combats plus acharnés et à des taux de perte plus importants dans ce pays, qui résulteraient d’abord du « sursaut » (renfort) de troupes et du changement de stratégie qui seraient transférés vers cette zone de guerre moyen-orientale.


Actuellement, alors que le point de focalisation se tourne encore plus à l’est, Petraeus prévient ceux qui voudraient bien l’écouter de ne pas s’attendre à un retournement (de situation) étonnamment aussi rapide ou complet en Afghanistan que ne l’ont réalisé les forces de la coalition sous son commandement en Irak. Cela est dû, en partie, aux énormes différences quant à la nature du terrain (aussi bien sur le plan géographique qu’humain) qu’aux carences préalables concernant aussi bien les infrastructures que la volonté d’accepter une présence aussi importante et prolongée de troupes étrangères, telles qu’elles ont rendu possible un rapide retournement en Irak.


Le fait de savoir si oui ou non la situation en Afghanistan s’améliorera, après une première augmentation de la violence et une baisse du niveau de sécurité, dépendra de la stratégie d’Obama elle-même, de sa volonté à lui demeurer fidèle, en cas d’éventuelles déceptions, et, bien entendu, de son exécution sur le terrain, par les forces responsables de mettre en action le plan décidé par l’Administration.


Malheureusement, comme les indications suivantes sur ce sujet le démontreront, la stratégie d’Obama pour le front Afghano-pakistanais dans ce conflit et son absence de volonté à rechercher comme seule issue la victoire, reflètent un manque de compréhension concernant (ou pire, un manque de volonté d'accepter, par-dessus tout,) les faits sur le terrain dans la région, la signification du combat de l’Amérique à cet endroit, et le coût incalculable d’un échec (éventuel).


 

Le Plan Afghan d’Obama, 1ère Partie : un “sursaut” en nombre de soldats et de personnels civils.


Le “sursaut” en cours du Président Obama dans le nombre de forces américaines en Afghanistan est de notoriété publique depuis sa conception. En fait, on peut trouver les origines de ce plan actuel dans les derniers jours de l’Administration Bush, qui envisageait de mettre plus fortement l’accent sur le front afghan, dans ce qu’on reconnaissait alors comme la guerre contre la terreur, que ce qu’on avait fait auparavant, depuis l’invasion de l’Irak par la coalition, à la fin 2002. Le geste initial,  tel qu’il avait été annoncé publiquement, en novembre dernier, par le Secrétaire de la Défense Robert Gates, consistait à envoyer approximativement 30 000 troupes américaines supplémentaires pour renforcer les 38 000 opérant déjà dans ce pays gigantesque et montagneux.


Peu de temps après sa prise de fonction au Bureau Ovale, Obama a ordonné de réduire de près de la moitié, à 17 000, le nombre de militaires déployés pour prendre part à ce « sursaut ». Cet envoi combine des forces de l’armée et des Marine’s qui seront affectés aux zones de ce pays, qui sont frontalières avec le Pakistan, où la coalition dispose du moindre contrôle et où les forces terroristes y sont les plus virulentes. Leur mission sera d’ « empêcher un retour d’al Qaeda et de ses alliés » dans cette zone et de fournir l’espace et la sécurité au gouvernement national de façon à ce qu’il étende sa gouvernance sur cette région de l’Afghanistan largement contrôlée par les Seigneurs de guerre –et Taliban-.


En supplément de cette force contre- insurrectionnelle de 17 000 soldats, Obama a affecté 7 000 hommes de troupe en Afghanistan pour remplir d’autres missions critiques importantes. En février, les 3000 soldats qui forment la 3è brigade d’unités de combat (BCT) de la 10ème Division de Montagne se sont déployés dans deux provinces afghanes, près de Kaboul, où elle opère à l’extérieur des avant-postes de la coalition, dans un effort visant à réduire l’impact des infiltrations de l’insurrection dans la portion centrale-est du pays. 4 000 soldats supplémentaires attendent actuellement leur déploiement dans cette région pour servir en tant qu’équipes de formation et de renforcement des forces de sécurité afghanes.


Un besoin de renfort


La question ne se pose même pas de savoir si les forces de la coalition actuellement en Afghanistan, qui représentent moins de 30% du nombre de leurs homologues affectés en Irak, ont besoin d’être renforcées. Cependant, l’importance des forces déployées pour augmenter celles déjà sur le théâtre des opérations est désespérément faible. Pas seulement en ce qui concerne la force totale des 24 000 hommes du « sursaut » voulu par Obama, soit moins que le nombre nécessaire pour emplir la moitié d’un stade de football américain, mais parce que le nombre total composant les troupes américaines en Afghanistan, lorsque ces déploiements seront réalisés, se maintiendra juste un peu au-dessus des 60 000 –soit, moins que la moitié des forces des troupes américaines présentes, dans un pays significativement plus petit et plus cohérent, comme l’Irak, avant même que n’y soit instauré le « sursaut » du Général David Petraeus en 2007.


De fait, étant donné que la superficie de l’Afghanistan correspond à 120% de celle de l’Irak, constituée d’un terrain exponentiellement plus ardu (on peut se représenter l’Irak comme équivalent à la Californie, et l’Afghanistan comme le Texas, avec, en plus, la chaîne de montagne de l’Hindu Kush), un « sursaut » (renfort) de 24 000 hommes est assurément bien trop faible pour faire la moindre différence mesurable dans le développement et la sécurisation au jour le jour de ce pays, même s’ils sont employés correctement.

 

En allant un peu plus loin, les spécialistes recrutés pour être déployés en Afghanistan, qui font partie du fameux “sursaut” (renfort) civil –couramment estimés à environ 400 – semblent également vraiment trop peu nombreux pour accomplir ce qu’on attend d’eux. S’il est employé avec à-propos, ce petit nombre de spécialistes, qui apportent leur expertise en agriculture, sur le plan juridique et dans d’autres champs de compétence à une région ayant désespérément besoin de leur assistance, pourrait faire beaucoup de bien dans les quelques domaines sur lesquels ils pourront influer.


Cela dit, de même que lors du fameux “sursaut” de troupes en Irak et en Afghanistan, s’ils veulent être efficaces, ces spécialistes auront besoin d’être poussés au-delà des niveaux national et régional et dans les localités tribales des zones d’expansion de l’Etat – ce genre de choses que les bureaucrates de carrière et employés du gouvernement sont notoirement connus pour leur répulsion à les entreprendre (pour en avoir la preuve, la révolte des bureaucrates au sein du Département d’Etat en témoigne, lorsqu’ils ont été confrontés avec la simple idée d’être déployés dans la zone internationale sécurisée (« zone verte ») en Irak, en 2007.


 

Un réel changement de stratégie est nécessaire


Tout élément, aussi important que la dimension précise de toute augmentation de troupes, pour apporter quelque changement positif en Afghanistan, n’est rien sans une adaptation dans la focale et les tactiques utilisées par ces forces à l’intérieur même du pays. Le cœur des forces supplémentaires de 17 000 soldats et Marine’s seront mis en place là où leur aide est la plus nécessaire (les provinces du Helmand et de Kandahar, largement contrôlées par les terroristes), ce qui représentera la mission peu enviable de se battre pour arracher le contrôle de cette zone aux combattants ennemis qui y sont retranchés et de modifier par la force les formes de subsistance qui y sont pratiquées à partir de la production d’opium tirée du pavot, par la culture du froment (donc, de façon criante, avec l’assistance de quelques-uns de ces spécialistes civils de l’agriculture).


Cela dit, ce n’est là qu’une partie de l’impérieux changement global de stratégie afghan – quelque chose que l’administration Obama, avec son utilisation récurrente du terme de « contre-insurrection » comme s’il s’agissait d’un mot à la mode et largement vide de sens, du moins dans sa rhétorique stratégique, a démontré peu de signes probants de vouloir adopter.


En fait, étant données ses déclarations publiques à propos des changements positifs en Irak, il apparaît que le nouveau Président a rejoint une large proportion de la population américaine en révérant l’idée que le « sursaut » du début 2007 dans le nombre de troupes américaines déployées vers ce pays a été le coup de semonce qui a émoussé la résistance terroriste là-bas et donné au peuple irakien le temps, les ressources, et la volonté de tirer ensemble leur pays souffrant (vers le haut).


C’est cette même idée fausse, qui a été colportée par un média appartenant aux courants de pensée dominants, en bradant la  remise en cause dans la compréhension stratégique apportée à la table (de discussion) par le Général David Petraeus et acceptée par Bush, le Président d’alors, comme n’étant rien de plus qu’un envoi par bateau de quelques milliers de soldats supplémentaires ; ce qui était et demeure une description aussi simplificatrice qu’absurde des changements radicaux apportés dans le but de fournir au peuple irakien autant de sécurité que d’incitation à accomplir les pas de géants qu’ils ont réalisé durant les deux dernières années.


Malheureusement, beaucoup de commentateurs conservateurs, désireux de contribuer à l’effort de reconstruction, tombent aussi facilement dans le piège, ajoutant à cette perception globale, lorsqu’ils en réfèrent à l’instauration d’une stratégie de contre-insurrection brillamment exécutée (COIN), aussi simplement que le « sursaut » - une façon de voir qui a peu fait pour démentir la croyance populaire simplifiée selon laquelle peu de choses ont actuellement changé sur le terrain en Irak, sinon le décompte des uniformes américains qui s’y trouvent.


Une approche sans enthousiasme signifie l’échec.


Si ses commandants militaires les plus influents, aux côtés de l‘impérial Gates, ne peuvent détourner le nouveau Président de sa conception érronée et le convaincre de procéder à une réexamen complet de sa stratégie, à propos de l’effort à mener en  Afghanistan, le « sursaut » d’Obama sera l’antithèse de celui de son prédécesseur, ne réalisant que peu de gains stratégiques ou même tactiques, à part le fait d’envoyer 20 000 cibles mouvantes de plus vers cette zone de combat orientale.


Si le “sursaut” d’Obama se termine en étant moins qu’un plein succès, même si cela était dû à une erreur dans l’instauration d’une nouvelle stratégie gagnante pour ces troupes de soutien à déployer, il est probable que les appels à un retrait massif des zones déchirées par la guerre et sur ce front crucial dans la guerre contre la terreur iront en augmentant dangereusement.


Une part significative des arguments rationnels employés dans ces appels renouvelés à se rendre se résumeront probablement à l’affirmation que les Etats-Unis ont répété exactement la stratégie utilisée en Irak pour obtenir un succès aussi grand, et que le fait que cela ne marche pas en Afghanistan prouve que cette guerre est « ingagnable ».  Malheureusement, l’extrême distance de cette affirmation à la vérité sur la nature de cette transposition sera probablement oubliée et ignorée, dans la façon de communiquer alors adoptée par une Administration qui a déjà démontré son incapacité à endurer toute nouvelle négative ou toute campagne de presse qui lui serait défavorable.


(à suivre : Le Plan Afghan d'Obama,  2nde Partie : accroître les Forces de Sécurité Intérieures  : Obama’s Afghan Plan, Part II: Growing the Domestic Security Force)

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commentaires

G
<br /> Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Qu'est-ce que tu t'embrouilles? Va vivre dans ta bulle, la France est protégée par un halot magnétique qui stoppe instantanément<br /> toutes les interférences globalisées incompatibles avec le mode de vie apaisé, moutonnier de ses braves citoyens. C'est bien connu. Et si y en a un qui nous emm. ou bouge une oreille, il suffit de<br /> lui balancer toutes les têtes nucléaires du sous-marin le Terrible en une seconde, et on peut retourner brouter à l'aise. Elle est pas belle la vie?<br /> <br /> <br />
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J
<br /> la France n'est nullement menacée par les Iraniens. ni par les pakistanais qui pourtant ont la bombe.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Qu'est-ce que tu nous chante-là, encore, ô, poète? Ferais-tu l'apologie de la prolifération nucléaire, de son usage facilité par les groupes terroristes, d'un Moyen-Orient et très bientôt, d'un<br /> Maghreb, via l'Algérie entièrement nucléarisé?<br /> Ce que j'adore, chez les pesudo-pacifistes de ton acabit, c'est leur penchant Docteur Folamour! On se fait un petit final à la Wagner, avec Walkyries en Burqa se faisant exploser aux Galeries<br /> Lafalyette?<br /> Les pseudo-antiposcolonialistes de ton espèce sont de grands haïsseurs de la démocratie, érigent les flux migratoires en vengeance des damnés de la Terre contre les péchés émancipateurs de leurs<br /> pères, contre les individus, les états et la responsabilité à l'égard de leurs propres enfants.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> s'alligner pour quoi faire ? Pour faire la guerre à qui ?<br /> Serais tu contre un monde multipolaire.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> si tu veux en savoir encore plus, je ne suis pas musulman. je suis né de parents catholiques, mais je suis athée. je suis européen par conviction, mais contre les actuels institutions européennes<br /> et je suis pour une Europe non alignée sur les autre puissances.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Tu as raison, pour une Europealignée sur les autres impuissances, c'est plus porteur.<br /> <br /> <br />

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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