Communiqué du 19 octobre 2009
APPEL AU GOUVERNEMENT ET AU GARDE DES SCEAUX |
On savait déjà que le MRAP, bien qu’il s’en défende, n’était plus, essentiellement, qu’une officine de promotion de l’Islam et de l’islamisme en France (soutien régulier de Tarik Ramadan, action pour le port du voile islamique, procès contre les philosophes et journalistes laïcs….).
On avait pu constater que sa récupération par Mouloud Aounit avait donné lieu, dans l’indifférence générale, à un changement de dénomination puisque le « Mouvement contre le racisme et l’antisémitisme » avait mué en « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples ».
Il est vrai que compte tenu de la nature de ses actions et de sa ligne politique, la lutte contre l’antisémitisme n’était plus une priorité, et qu’il convenait de « mettre à jour » sa dénomination sociale….
Le MRAP considère également que cette modification perfide lui permet de se livrer à la nouvelle forme d’antisémitisme qu’est l’antisionisme.
C’est dans cette optique que le MRAP, après des actions similaires menées par Europalestine, appelle aujourd’hui au boycott d’Israël et des produits israéliens.
Outre le fait que cette action ne tend pas à renforcer ‘l’amitié entre les peuples’ mais au contraire à importer sur le territoire français le conflit du proche orient, et à troubler l’ordre public, l’UPJF rappelle que l’appel au boycott est interdit par l’article 225-2 du Code Pénal et par l’article 23 de la loi du 29 juillet 1881.
Alors qu’Israël et la France sont deux démocraties amies, force est de constater que, par cette action, le MRAP se met sciemment en contravention avec la loi républicaine et montre non seulement son vrai visage mais également sa dangerosité pour la République.
Par conséquent, l’UPJF demande officiellement, et de façon urgente, au garde des sceaux de faire appliquer la loi, dans toute sa rigueur et, en conséquence, d’ordonner au MRAP de cesser sans délai cette campagne de désinformation et de haine contre l’Etat d’Israël.
L’UPJF demande également que le parquet soit saisi afin que des poursuites soient engagées à son encontre devant les tribunaux de la République conformément aux engagements pris par le gouvernement (Rép. Ministérielle Garde des Sceaux n°1491 du 12 août 2002).
Si le MRAP ne se conforme pas à la loi républicaine, la seule solution qui s’impose est sa dissolution.
Richard Portugais. Président de l’UPJF
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