<br /> On pourra dire, en guise d'exergue, que cette année 2009marque le début, seulement, d'une prise de conscience de l'Egypte, qu'elle est autant, sinon plus menacée par l'extension du Hamas sur le<br /> Sinaï, du fait de la Fraternité Musulmane, qu'Israël-même qui se vit comme une forteresse assiégée.<br /> <br /> Bien remarqué pour cette tentative de report d'une puissance turque défectueuse en termes d'alliance, y compris et surtout pour l'Europe et l'Amérique (OTAN), véritable cheval de Troie, vers<br /> l'Egypte, dont la stabilité est menacée et qui s'appuie essentiellement sur un Etat policier.<br /> Concernant la Turquie,elle peut perdre son prestige en quelques années, puisqu'elle ne joue pas le jeu de ses alliances "traditionnelles" datant de son époque laïque.<br /> Ses nouvelles alliances se basent sur un vieux fond de rivalités régionales, avec la Syrie et l'Iran, à qui dominera l'autre.<br /> <br /> L'Egypte connaît de vraies faiblesses sur pas mal de points, en termes de développement, etc. Mais les tentatives de déstabilisation du Hamas et du Hezbollah, de novembre 2008, l'ouverture du front<br /> du Yémen dans le flanc de son allié central, l'Arabie Saoudite, la convergences d'intérêts des Sunnites contre l'Iran, les risques à la frontière avec le Soudan, ou plus bas, la Somalie, l'incitent<br /> vivement à être sur ses gardes pour les mois et années à venir. En a t-il les moyens et l'ambition? D'une certaine façon, les Etats-Unis et leur manne financière et à un degré moindre, la France, y<br /> veillent. L'argent peut-ilêtre bien employé? C'est une vaste question structurelle de pouvoirs vieillissants...<br /> <br /> <br />

<br /> Soit ! Mais que l'Egypte, non modèle de démocratie, assume pleinement et correctement son rôle de gardien des 12 km de frontière commune avec la bande de Gaza. Les efforts diplomatiques actuels de<br /> l'Egypte seront-ils suffisants pour compenser la défaillance de la Turquie, aujourd'hui tournée vers la Syrie traîtresse et l'Iran mortifère ?<br /> <br /> <br />