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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:17

 

 

The conflict between the US and Israel must end now! 
 
JPost.com : Posted by Alan M. Dershowitz
 

Adaptation française : Hanna pour sionisme.xooit.com


Le conflit entre les USA et Israël doit cesser immédiatement ! 


L’escalade du conflit entre les États-Unis et Israël n’aurait pas dû avoir lieu. Elle doit être résolue dans les plus brefs délais, avant qu’elle ne nuise irrémédiablement aux perspectives de paix.

Le conflit a été, en grande partie, artificiellement organisé, par des gens observant leur agenda. L’élan initial de ce brouhaha a résulté d'une communication inopportune de permis de construire délivrés pour 1600 résidences supplémentaires dans une partie de Jérusalem, (partie) qui a été reconquise par Israël au cours de la guerre de 1967. Le gouvernement Netanyahu avait été complimenté, par le Président Obama, pour son approbation concernant un gel des constructions en Cisjordanie (Judée et Samarie) ; Gel qui n’incluait aucune partie de Jérusalem. Donc, l’annonce de nouvelles constructions n’a pas transgressé l’accord donné par Israël. Néanmoins, l’annonce inopinée a embarrassé le Vice président Joe Biden, qui était en Israël à ce moment-là.

Cet événement n’est pas un accident, expressément ordonné par le Premier ministre Netanyahu pour embarrasser Biden. Beaucoup de personnes, pensent que cette annonce a été calculée à dessein, par les opposants au processus de paix afin d’embarrasser Netanyahu. Quelle que soit la motivation, l’annonce a suscité une réprimande du Vice-président Joe Biden. Suite à cela, et la demande justifiant des excuses et explications du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, s’est rapidement excusé. Cela aurait dû mettre fin à ce contretemps. Mais, certains membres de l’Administration Obama, observant eux aussi leur agenda, en ont apparemment décidé autrement. Ils se sont focalisés sur le sujet - et ainsi de suite -. Cette histoire aurait pu ne pas s’éterniser, être l’affaire d’une journée, or la polémique a enflé et s’est aggravée, entraînant le durcissement des deux parties, et ceci jusqu’à ce jour, au risque que cela se poursuive. La véritable victime est le processus de paix, et les gagnants sont ceux qui – comme l’Iran, le Hamas et les extrémistes israéliens - s’opposent à la solution de deux États.

Les permis de construire en eux-mêmes, concernaient des résidences dans la Jérusalem-Nord et non dans la Jérusalem-Est, absolument pas dans un quartier arabe, mais plutôt avoisinant un quartier entièrement juif. Ce quartier, Ramat Shlomo, est partie intégrante de la zone et tout le monde reconnaît qu'il appartient à Israël, et même si un accord pour une solution à deux États et la division de Jérusalem devaient devenir effectifs. A cet égard, il ressemble de beaucoup à l’ancien quartier juif de Jérusalem, qui a été récupéré, par les habitants juifs à l’armée jordanienne au cours de la guerre de 1948. Les Jordaniens, avaient profané les lieux saints juifs pendant l’occupation illégale, et les Israéliens l’ont légalement repris au cours de la guerre défensive de 1967. Aucune personne saine d’esprit n’obligerait Israël à abandonner le quartier juif de Jérusalem, y compris le Mur des Lamentations, seul lieu saint juif au monde, en dépit du fait qu’il a été repris au cours de la guerre de 1967.


Les Palestiniens comprennent et reconnaissent que ces zones entièrement juives de Jérusalem resteront des parties intégrantes de l’État juif, même après un accord, c’est la raison pour laquelle l’annonce intempestive des permis de construire, lors de la visite de Joe Biden, n'a provoqué, de la part de l’Autorité palestinienne, qu’une plainte modérée, au lieu, comme à son habitude, d'une réponse belliqueuse. La réponse belliqueuse est venue, de la part du Président américain, qui refusait de mettre cette question de côté. Une fois cette mise en accusation lancée sur la place publique, la direction palestinienne n’avait pas d’autre choix que de rejoindre le chœur des condamnations, de crainte d’être perçue comme étant moins pro-palestinienne que l’administration Obama.


Maintenant, les positions se sont détériorées des deux côtés, principalement en raison de la nature publique et persistante de la condamnation américaine. Le point culminant de ces rebuffades s'exprima très publiquement par le fait que le Président Obama a osé mépriser ouvertement le Premier ministre Netanyahu. Obama a accueilli Netanyahu de manière exécrable, alors qu’il avait reçu le Président afghan, Hamid Karzai, cet homme corrompu et qui avait invité le dictateur iranien Mahmoud Ahmadinejad, à délivrer une tirade anti-américaine à l’intérieur même du palais présidentiel afghan. Selon une source afghane de haut niveau, Karzai a invité " Ahmadinejad à injurier les Américains. " Néanmoins, le Président Obama s’est rendu en Afghanistan et a dîné avec Karzai, toujours selon lui, il a reçu un traitement de faveur, lui accordant ainsi la légitimité, à la suite de sa réélection frauduleuse.

Le Premier ministre Netanyahu a été reçu, à l’évidence, de manière irrévérencieuse, autorisant bon nombre d’Israéliens, à considérer que ceci était une tentative visant à le délégitimer, lui et l’État juif, aux yeux des électeurs américains conscients de l’importance de la relation américano-israélienne.


La discussion consentie sous le sceau du mépris au dirigeant dûment élu d’Israël, a stimulé également, une monstrueuse campagne de la part des ennemis d’Israël pour délégitimer la relation stratégique américano-israélienne, et la nation juive elle-même, aux yeux des électeurs américains. Le plus récent et le plus dangereux argument avancé par ceux qui portent atteinte, à l’alliance américano-israélienne, est que : Les actions israéliennes, telles que celle consistant à poursuivre les constructions à Jérusalem, mettent en danger la vie des troupes américaines combattant en Irak et Afghanistan.

Cet argument aberrant - à l’origine attribué au Vice-président Biden et au Général David Petraeus qui a, ensuite, été  catégoriquement nié par eux – a pris racine dans les médias. Le médiatique Rick Sanchez, sur CNN, scandait "Israël : Un danger pour les troupes américaines". D’autres titres ont exprimé le même message : Les États-Unis disent à Israël : "Vous affaiblissez l’Amérique, en mettant nos troupes en danger", les variations sur cet argument dangereux et erroné ont été divulguées par des commentateurs tels que : Joe Klein du Times Magazine, Roger Cohen du New York Times, Wayne Wickham de USA Today, et ce qui n’a rien d’étonnant également par, Patrick Buchanan ainsi que les Professeurs Stephen Walt et John Mearsheimer. 


C’est un argument dangereux et faux. Il est dangereux parce que son objectif est de réduire le soutien en faveur d’Israël parmi les citoyens américains qui s’inquiètent naturellement au sujet de nos troupes luttant à l’étranger. Cette situation est paradoxale puisque le pilier majeur de la politique israélienne à l’égard des troupes américaines, est qu’Israël n’a aucune intention de mettre en danger nos troupes. C’est pourquoi il n’a jamais été demandé aux soldats américains de se battre pour Israël, contrairement à d’autres alliés qui nous l’ont demandé. Se servir de cet argument, pour faire d’Israël un bouc émissaire, pour la mort de soldats américains, perpétuaient par des terroristes islamiques, c’est condamner ceux qui aiment l’Amérique à cause des morts qui ont été causées par ceux qui haïssent l’Amérique.


Pour la plupart d'entre nous, c’est un argument tout à fait erroné. Il n’y a absolument aucune corrélation entre les actions israéliennes et la sécurité des troupes américaines – mensonge !
Personne ne peut démontrer une quelconque relation entre ce que fait Israël et le pourcentage de pertes américaines, parce que cette relation n’existe pas – en aucun cas !


Considérons deux périodes importantes. La première située entre la fin de l’année 2000 et le début de l’année 2001, quand Israël a offert aux Palestiniens pratiquement tout ce qu’ils souhaitaient : un Etat comprenant tout Gaza, et 97 % de la Cisjordanie, une capitale par la division de Jérusalem et 35 milliards de dollars en réparation des préjudices causés aux réfugiés. Presque tout le monde arabe a exhorté Arafat à accepter cette offre généreuse, que fit-il ? Il refusa ! Pendant les mois où Israël faisait tout son possible pour promouvoir la paix avec les Palestiniens, Al-Qaïda, lui, planifiait son attaque dévastatrice contre le World Trade Center. Je le répète, il n’y a aucune corrélation entre les actions israéliennes et les pertes américaines.


Ensuite, considérons les périodes correspondant à fin 2008 et début 2009, quand Israël était engagé dans l’opération "Plomb durci", qui a entraînait beaucoup de victimes palestiniennes. Au cours de cette période difficile, il n’y a pas eu d’augmentation du nombre de victimes américaines. Je le répète, aucune corrélation !

Ceux qui se servent de cet argument commode ont obligation de présenter des preuves au fondement de cette causalité fallacieuse ou bien qu’ils cessent de scander cet argument fanatique.


La raison pour laquelle il n’existe pas de corrélation, c’est parce que les extrémistes islamistes qui tuent des soldats, ne sont pas indignés, par ce que fait Israël, mais plutôt par ce qu’est Israël – une démocratie juive laïque. Aussi longtemps qu’Israël existera, il y aura des extrémistes islamiques, considérant l'existence d'Israël comme une provocation. La même chose est vraie, pour les États-Unis ; aussi longtemps que nous continuerons à exister en tant que démocratie laïque avec des droits égaux pour les femmes, les Chrétiens et les Juifs, les Oussama ben Laden du monde entier chercheront notre destruction. Certes, tant que les troupes américaines resteront dans n’importe laquelle partie du monde arabe – que ce soit au Koweit, en Arabie Saoudite, en Irak ou en Afghanistan – les fanatiques islamistes essaieront de tuer nos soldats. La condamnation proférée, concernant les morts au sein de nos troupes américaines, devrait être effectivement énoncée, mais à l’encontre de ceux qui tuent nos soldats, au lieu de les scander contre ceux qui croient aux mêmes valeurs de démocratie et d’égalité que l’Amérique. 



En examinant la relation entre les États-Unis et Israël, plusieurs points doivent être pris en compte. Tout d’abord, les États-Unis et Israël sont du même côté dans la lutte permanente contre les extrémistes islamistes qui mettent en danger la vie des soldats américains et les civils américains. Deuxièmement, Israël est l’un des plus importants alliés stratégiques pour l’Amérique, nous fournissant des renseignements essentiels, de recherche et de développement important. Troisièmement, il n’y a rien qu’Israël ou les États-Unis peuvent faire qui fera de ces ennemis extrémistes des amis. C’est ce que nous sommes, plutôt que ce que nous faisons, qui enrage ceux qui veulent transformer le monde entier en un califat islamique et qui nous réservent, la charia. Quatrièmement, il est peu probable que les Israéliens affaiblissent la stabilité de l’alliance entre les États-Unis et Israël –choisir une telle position – serait prendre un risque significatif pour la paix. Cinquièmement, les propos acérés et publics de l’Administration Obama à l’encontre d’Israël, durciront les positions palestiniennes et entraîneront des refus de compromis pour la paix. Sixièmement, si les ennemis d’Israël décidaient de déposer les armes, et arrêtaient les attaques terroristes à la roquette contre Israël, il y aurait la paix. Septièmement, si Israël déposait les armes, il y aurait un génocide. Et, pour finir, huitièmement, lorsque les dirigeants palestiniens et leur population œuvreront réellement pour avoir leur propre Etat, plus que de vouloir faire disparaître l’ État juif, il y aura une solution à deux États.

Il est dans l’intérêt des États-Unis, du processus de paix et d’Israël, de résoudre les désaccords dans le calme et de manière constructive, afin que des progrès puissent être réalisés en vue de parvenir à une solution à deux États assurant la sécurité d’Israël et un État palestinien indépendant.

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Hanna : webmaster 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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