Des hommes du Hezbollah transportant la dépouille d'un de leurs camarades, lors de funérailles, en octobre 2012.
Le nombre de morts, parmi les combattants du Hezbollah, dont on rapporte qu’ils prennent part à des opérations de combat majeures dans le secteur d’Homs, en Syrie, n’a cessé d’augmenter lundi, alors que les rebelles affirment à Now Libanon que 43 membres du parti chi’ite ont été abattus.
“Seize terroristes tués du Hezbollah ont été ramenés à l’hôpital Al-Zahraa de Baalbek”, affirme le chef et Commandant de la Brigade du Conseil de Qusayr, le lieutenant Mohyi ed-Dine el-Zein.
“Le Hezbollah a bombardé les villes d’al-Qusayr… et nous avons éliminé 43 de ses membres, dont Ali Radwan Medlej, Abbas Al-Haqq, Hussein kheireddine, Fady Taha, Diyaa Hussein Msarra, et Oussama Rashid Msarra.”
Il a ajouté que les combattants blessés du Hezbollah avaient été “transportés à l’hôpital Al-Amal, dans le Hermel libanais”.
“Les affrontements ont éclaté, lorsque les membres du Hezbollah se sont infiltré en rampant dans la ville du Qusayr, à Abou Houri, dimanche, à 5h 30 du matin… Mais les gardes de l’ALS ont détecté leurs mouvements et appelé des renforts”, a aussi déclaré Zein à Now Lebanon.
Le responsable de l’ALS a poursuivi : “Une bataille a alors éclaté entre nous et les miliciens du Hezbollah qui sont soutenus par les troupes du régime. Il en a résulté que nous les avons forcés à battre en retraite ».
Dimanche, le porte-parole de l’ASL, Louai Almokdad a déclaré que le groupe chi’ite libanais se coordonnait avec l’armée syrienne et qu’il a lancé des offensives terrestres à l’intérieur même de la Syrie.
Au même moment, un responsable du Hezbollah n’avouait que la mort de trois Chi’ites libanais, tués dans des affrontements en Syrie, alors que l’opposition accusait le groupe terroriste chi’ite de combattre aux côtés de ses alliés du régime.
La Syrie est le témoin d’un violent soulèvement contre le régime du Président Bachar al Assad, qui, jusqu’à présent, a entraîné la mort de 60 à 90 000 personnes, depuis son déclenchement en mars 2011, le premier chiffre correspondant à l’évaluation basse des Nations-Unies.
L’Armée Syrienne Libre n’a cessé de croître, à partir des forces laissées-pour-compte des déserteurs de l’armée, pour devenir le mouvement insurgé d’une guérilla populaire soutenue par des recrues civiles, et qui regroupe désormais des milliers de combattants.
Adaptation : Marc Brzustowski.