Londres révelations de survivants des massacres de prisonniers politiques Iraniens des années 80
-20 Juin 2012 nouvelles parvenues via le site Kurdish Blogger: Les années 1980 furent une décennie particulièrement sombre, même par rapport aux normes de la “république islamique”, au cours de laquelle plus de cinq mille militants politiques, y compris de nombreux enfants ont étés exécutés pour atteindre un crescendo de plusieurs milliers d’autre au cour de l’été de 1988.
-“La femme garde révolutionnaire m’avait demandé si j’avais mes règles. Je pensais qu’elle allait me donner un coussin alors j’ai dit oui. ,ils m’avait torturée sans pitié puis violée , peu après, je suis tombé inconsciente. Quand je suis revenue à moi, je saignais et je pensais que c’était mes règles Mais j’ai aussi beaucoup pensé à la douleur que j’ai eue dans le dos, lorsque j’ai été violée par derrière”. Ce fut ce qu’ un militante politique,Saeede, alors âgée de 22 ans, a dû endurer aux mains des “gardes révolutionnaires”islamiques en début des années 1980 en Iran. C’est seulement grâce a un énorme coup de chance que sa vie a été épargnée, contrairement à beaucoup d’autres, y compris son mari, qui a été pendus en 1983.
-Mais vingt-quatre ans plus tard et plus de 4000 kilomètres, à l’écart dans les bureauxd’Amnesty International d’East London,qu’ un tribunal populaire est organisé. John Cooper QC, qui dirige le comité de pilotage a dit que ce tribunal s’est fait pour permettre: ”au monde, ainsi qu’au familles de survivants de prouver réellement ce qui s’est réellement déroulé au cours des années 1980 en Iran”. Ce tribunal a été fondé depuis 2007 et son existence est due aux efforts remarquables d’un groupe de survivants et leurs familles qui l’ont crée pour que d’après leurs déclarations: “le régime islamique Iranien soit enfin reconnu responsable de ses crimes contre l’humanité“.
-Avant que le tribunal n’ai entamé ses travaux, les nouvelles de la pendaison récente de trois frères de la région arabophone du Khuzestân dans le sud du pays arrivaient dans la salle, montrant que le gouvernement iranien poursuit l’exécution de personnes en toute impunité.
-Teymour était un des ce témoin devant ce tribunal. Et qui a passé 10 ans en prison a témoigné des tortures horribles qu’il a subi. Un jour, Teymour a été emmené dans une pièce, de sorte qu’un ‘juge” puisse déterminer s’il pouvait vivre ou mourir: “Dans un tribunal de fortune, un clerc religieux était assis sur une chaise avec un enfant sur ses genoux”, at-il déclaré au Tribunal. “Le moment ou je suis entré dans la chambre, le petit garçon m’a vu et s’est tourné vers son père, le clerc. Et a dit: “! Papa, papa tu peut pendre celui-là aussi “.
-Beaucoup de gens parmi le public ont éclatés en sanglots , quand Teymour et d’autres survivants ont rappelés leurs souvenirs sombres qui ont été déposés dans les parties les plus profondes de leurs cerveaux, afin de pouvoir maintenir leur santé mentale. Il est difficile de croire que ces hommes et ces femmes qui viennent de tous les horizons de la vie, puissent porter tant de douleurs et de souffrances sur leurs épaules, tandis que les auteurs de ces crimes sont libres. Mostafa Pour-Mohammadi qui a été nommé ministre de l’Intérieur par Mahmoud Ahmadinejad en 2005, était assis sur la “commission de mort” qui a délivré des centaines de certificats de décès et d’executions.
Plusieurs témoins ont mentionné et rappelé que Mir Hossein Moussavi, qui bien que ce disant “réformateur” et qui est actuellement en résidence surveillée en Iran, est également responsable car il était Premier ministre de 1981 à 1989. Lorsque Mousavi avait été interrogé au sujet des exécutions de 1988, il avait malhonnêtement déclaré que: “ces prisonniers mettaient en place la planification d’une insurrection .Nous avons dû écraser la conspiration – à cet égard nous n’avions pas de miséricorde à leur accorder “.
-Alors et bien que les travaux de ce tribunal, n’aient pas encore de statut et de pouvoir légal, son existence est une étape importante vers la reconnaissance au niveau international, des atrocités commises contre ces hommes, femmes et enfants par l’actuel régime et dictature Iranienne.
-Les survivants et les familles des personnes exécutées, ont maintenant une lueur d’espoir qu’un jour l’Organisation des Nations Unies pourra décider de mettre en place un tribunal officiel ,pour enquêter sur ces exécutions. C’est alors seulement que pour le peuple Iranien justice sera faite.
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