mercredi 30 décembre 2009
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2009/12/autorite-palestinienne-lantisemitisme.html
Plus fort que la haine, Itamar Marcus et Barbara Crook (Palestinian Media Watch), dans le Jerusalem Post
Une idéologie de haine
La stratégie est double : diaboliser les Juifs et délégitimer le droit d'existence d'Israël. Une philosophie de la haine qui fait partie intégrante de l'idéologie palestinienne. Elle est activement relayée par les dirigeants politiques, universitaires et religieux de l'Autorité palestinienne. Selon le modèle de pensée en vigueur, les Juifs n'ont aucun lien historique avec la terre d'Israël. Ce sont les Européens qui ont créé le sionisme dans le cadre de mesures d'autodéfense pour se débarrasser du fléau que constituaient les Juifs.
Déjà en 1998, selon le quotidien officiel de l'AP, la volonté hitlérienne d'extermination des Juifs et le soutien britannique au sionisme s'inscrivaient comme deux moyens d'atteindre un objectif commun : se débarrasser des Juifs en Occident. "Hitler n'avait pas de colonies où envoyer les Juifs donc il les a assassinés. Balfour, lui, a fait de la Palestine une colonie où il a pu exiler tous les Juifs d'Angleterre. Balfour, c'est Hitler avec des colonies. Et Hitler, c'est Balfour sans colonies. Finalement, le sionisme était indispensable aux intérêts de l'Occident. C'était le seul moyen de débarrasser l'Europe de ses Juifs." (Al-Hayat Al-Jadida
Même pendant la conférence d'Annapolis, pourtant période d'espoir, l'Autorité palestinienne a affiché une fois de plus sa haine des Juifs et des Israéliens. Elle a régulièrement accusé les sionistes et l'Etat hébreu de toutes sortes de maux : propagation du Sida, incitation à l'utilisation de drogues chez les jeunes, complots pour détruire la mosquée Al-Aksa... Les Juifs sont même soupçonnés d'avoir assassiné l'ancien leader à la popularité incontestée, Yasser Arafat.
Pour une nouvelle identité nationale
Quid des discriminations subies par les Juifs ? Pour l'AP, la vie dans les ghettos n'avait rien à voir avec de l'antisémitisme. Au contraire, les Juifs y vivaient volontairement, parce qu'ils se considéraient supérieurs et ne voulaient surtout pas se mélanger aux non Juifs. Même le Coran avertit lui aussi contre "la diabolique hérédité juive", par la voix des chefs religieux palestiniens.
Dernière accusation : dès la création de l'Etat d'Israël, les sionistes auraient mis en œuvre une politique "sélective" instaurée au moment de la guerre d'Indépendance : les Palestiniens aptes étaient placés dans des camps de travail, alors que les autres, "inaptes", étaient tués voire même brûlés vifs. La diabolisation des Juifs par l'Autorité palestinienne transcende la simple haine. L'antisémitisme est devenu un véritable outil politique pour délégitimer le sionisme. Il cimente l'identité nationale palestinienne. Et, parce que cette idéologie politique existera aussi longtemps qu'Israël sera un Etat, l'antisémitisme palestinien sera très difficilement déraciné. Si la paix dans la région est encore envisageable, les Palestiniens doivent impérativement définir une nouvelle identité nationale. Une identité qui ne soit fondée ni sur l'antisémitisme, ni sur l'éradication de l'Etat d'Israël.
“Kill a Jew; go to Heaven”, report analyzing Palestinian incitement to genocide, A Study of the Palestinian Authority’s Promotion of Genocide, par Itamar Marcus et Barbara Crook [Fatah], 12 juin, 1998).