Beaucoup voulaient le voir comme l'homme qui préparait la "libération" de Gaza de la férule du Hamas. Le seul "coup d'état" dont il aurait rêvé aurait consisté à éjecté Abu Mazen alias Mahmoud Abbas du pouvoir, où il règne de façon illégitime, puisque de nouvelles élections qui devaient avoir lieu en janvier 2009, soit il y a deux ans, n'ont jamais eu lieu. Son expulsion "vers la Jordanie" donne une idée du haut degré de corruption qui règne au sommet de cette association de malfaiteurs complotant les uns contre les autres et du fait que des Palestiniens ne se gênent pas pour bannir d'autres Palestiniens en les renvoyant vers leur état d'origine, la Jordanie. On se doute bien que si Israël s'était permis la même chose envers un quelconque comploteur, on aurait assisté à une véritable levée de boucliers dans la presse internationale, contre la "colonisation".
A.Palestinienne - Mohammed DA'HLAN chassé en Jordanie par Abu Mazen
Le responsable terroriste Muhamad Dahlan, membre du Comité Central du Fatah, a été contraint de se présenter devant une Commission d’Enquête qui est chargée de faire la lumière sur les relations désastreuses qui règnent entre lui et le chef de l’AP, Abou Mazen. Dahlan est notamment accusé de fomenter contre le terroriste Abou Mazen et de préparer un « putsh » contre lui. Il a notamment été enregistré à son insu déclarant « qu’il fallait remplacer le chef de l’Autorité Palestinienne par tous les moyens, même par un coup de force ». Du coup, après la séance où il a été « entendu » par les « juges », il a été sommé de partir pour la Jordanie en attendant que la Commission publie ses conclusions. Des responsables du Fatah ont indiqué « que Dahlan avait fait des choses inadmissibles, et que si la Commission le jugeait coupable de complot, les conséquences en seraient très graves ». Mis à part l’accusation de complot, Dahlan est soupçonné de malversations et de corruption. Pour l’instant, selon le journal A-Shark Al-Awsat, qui paraît à Londres, « Dahlan a été provisoirement relevé de son mandat au sein du Comité Central du Fatah, et limogé de son poste de porte-parole du Comité Central ». Toutes ces mesures sont prises sous l’injonction…d’Abou Mazen.
Shraga BLUM