ISRAËL IRAN - UNE "CYBER-ARMEE" IRANIENNE A-T ELLE TENTE DE STOPPER TWITTER ? LES ISRAELIENS S'INTERESSENT TRES SERIEUSEMENT A "L'ACCIDENT" SURVENU A TWITTER CETTE SEMAINE...
http://www.israelvalley.com/news/2009/12/20/25675/
200920
Par D.R.
Rubrique: Internet
Publié le 20 décembre 2009
L’arrêt de Twitter durant de longues minutes cette semaine est considéré comme très riche d’enseignements par les services de renseignements israéliens, qui observent avec une très grande attention tout ce qui concerne l’Iran.
ZDNet France : "Suite à un détournement de DNS, le site de micro-blogging a été indisponible durant presque une heure. Avant l’intervention de Twitter, un message d’une prétendue cyber armée iranienne revendiquait le piratage et invectivait les Etats-Unis.
Le site de micro-blogging a été indisponible pendant pratiquement une heure le 18 décembre après une compromission de son DNS, un piratage revendiqué par un groupe se présentant sous le nom de « cyber armée iranienne ». Grâce à un détournement de son DNS, une attaque permettant de rediriger le trafic vers un autre site, un groupe qui se présente sous le nom de « cyber armée iranienne » a rendu inaccessible Twitter.
En se connectant sur Twitter, les internautes arrivaient ainsi, durant un temps, sur une page (crédit image : CC u07ch/Flickr) affichant un drapeau iranien et un message à l’attention, semble-t-il, des autorités américaines : « Les Etats-Unis pensent qu’ils contrôlent et gèrent Internet, mais ce n’est pas le cas, nous contrôlons et gérons Internet par notre puissance.»
Le message, qui n’est désormais plus accessible (remplacé par un message de Twitter), dénonçait également l’embargo exercé contre l’Iran. Un peu moins d’une heure après le piratage, Twitter était, de nouveau, en ligne. Suite aux élections présidentielles en Iran, ont éclaté des manifestations dans le pays. Réprimé dans la rue, le mouvement de protestation s’était tourné vers Internet et notamment Twitter. Ce mouvement avait été soutenu par les Etats-Unis. Le gouvernement américain avait ainsi demandé à Twitter de différer une opération de maintenance, afin que le site reste pleinement disponible. Twitter a, peut-être, donc payé son rôle dans la politique internationale des Etats-Unis".