Sondage après sondage, tout indique que le Washington officiel est tenu en piètre considération par le peuple américain. L’une des raisons est que nos dirigeants sont considérés comme éloignés des réalités auxquelles sont confrontés les gens ordinaires – et avec ce que le bon sens de ces gens leur suggère de réponses appropriées à ces réalités.

Il pourrait difficilement y avoir un exemple plus imagé de cette déconnection – et de ses implications menaçantes – que les contorsions que traverse le gouvernement des USA à la suite du meurtre de 13 personnes et de dizaines de blessés en plus, à Fort Hood la semaine dernière. Par exemple, le FBI a déclaré immédiatement après l’attaque que ce n’était pas un acte de terrorisme. D’autres officiels mettent en avant l’idée que c’est seulement un individu affligé d’un syndrome de stress post-traumatique (PTSD en anglais), ou perturbé par la perspective d’un déploiement à brève échéance dans une zone de guerre. Le président Obama insiste pour que nous réservions notre jugement, bien sûr parce que les faits sont sujets à de multiples interprétations.

De telles déclarations sont un affront à l’intelligence de la majorité des Américains, qui appliquent avec bon sens une forme prosaïque de la méthode scientifique : ils observent l’explication qui correspond le mieux aux faits. Les faits – qui deviennent de plus en plus nombreux à ce jour – sont que l’auteur présumé de ces crimes, le commandant de l’armée Nidal Malik Hasan, est un « musulman fervent » qui comme tel, a dû suivre depuis au moins 2001 les ordres du programme théo-politico-juridique et séditieux que l’islam autoritaire appelle la shariah. L’un de ces ordres est que le fidèle doit s’engager dans le jihad, ou guerre sainte, pour parvenir à soumettre les infidèles à l’Islam.

Considérez ce qui suit, liste partielle mais illustrant bien le comportement des inclinaisons dangereuses d’Hassan :

• Quand il était en poste dans la région de Washington, Hassan fréquentait l’une des mosquées les plus virulentes adhérant à la shariah, le Centre islamique Dar al-Hijrah du Comté de Fairfax. Il exprima publiquement son admiration pour l’imam de cette époque, Anwar Al-Awlaki – un défenseur du jihad associé à deux des auteurs des attaques du 11 septembre 2001.
• Hassan tenta à plusieurs reprises de faire du prosélytisme auprès de ses patients psychiatriques – dont beaucoup souffraient vraiment d’un ‘PTSD’ – pour les convertir à l’islam, provoquant des plaintes de nombre de ceux qu’il ‘traitait’.
• Apparemment, il a rédigé des messages sur un blog décrivant positivement les auteurs des attentats suicide à la bombe, qui rejoignaient leurs vierges au paradis en hurlant « Allahu Akhbar ! » 
• Selon le ‘New York Times’, « il y a environ un an », dans le cadre de son cours pour un diplôme de maîtrise à l’université militaire des sciences de la Santé, Hassan fit une présentation ‘Power Point’… intitulée « Pourquoi la guerre contre le terrorisme est une guerre contre l’Islam ». Le journal ‘London Telegraph’ rapporte qu’il a «même dit à ses condisciples que la loi islamique surpassait la constitution des USA ».
• Hassan a donné ce qu’il possédait juste avant les fusillades, déclarant à l’un des bénéficiaires : « je m’en vais au loin » - acte de purification sous forme charitable en accord avec les injonctions de la shariah aux futurs « shahids » (martyrs).
• Le ‘New York Times’ rapporte aussi que, selon l’expression d’un ami, la nuit précédant les fusillades, Hassan perçut qu’il devrait quitter l’armée parce que, « dans le Coran, vous ne devez pas faire d’alliances avec les Juifs ou les Chrétiens ou d’autres, et si vous êtes tué dans un combat militaire contre des Musulmans, vous irez en enfer ».

Aussi troublantes que soient ces indications de l’adhésion à la charia’h du commandant Hassan, l’inaction de l’armée face à celles dont elle était informée est encore plus alarmante. Le Lieutenant Colonel de réserve Ralph Peters a égratigné la direction de l’armée dans une colonne du journal ‘New York Post’ vendredi en disant : « Pour la première fois depuis que j’ai rejoint l’armée en 1976, j’ai honte de son manquement au devoir. La chaîne du commandement a protégé un terroriste en herbe, qui allumait un feu rouge après l’autre. Parce que c’était plus sûr pour la carrière que de faire quelque chose à son sujet ».

Ce qui est vraiment effrayant, cependant, c’est que nos dirigeants civils et militaires peuvent songer que c’est « plus sûr pour leur carrière » de persister dans l’affirmation politiquement correcte, mais mensongère, qu’il n’y a aucun lien entre les actes meurtriers d’Hassan et d’adhésion au programme autoritaire de la shariah islamique. C’est la ligne des ‘Frères Musulmans’ – organisation ayant juré la « destruction de la civilisation occidentale de l’intérieur ». Ce n’est pas la vérité cependant. 

Si le gouvernement des USA ne peut pas se saisir de la réalité de l’enracinement de l’Islam autoritaire dans la charia’h, que la charia’h exige de ses partisans de s’engager dans un jihad suprématiste, et que le jihad est – conformément à la charia’h – destiné à inspirer la terreur à ses victimes, le gouvernement sera totalement incapable de vaincre un ennemi enclin à sa destruction. Et le Washington officiel ne fera qu’aliéner davantage le peuple américain qui possède un sens éminent pour apprécier que, alors que tous la Musulmans (en uniforme ou non) n’adhèrent pas à la charia’h et à son obligation de mener la guerre sainte, ceux qui le font sont nos ennemis mortels. Ces derniers n’ont rien de plus à faire dans notre armée que leur programme dans notre pays.

Le Sénateur Joe Lieberman* a la bonne idée. En annonçant sur l’émission « Fox News Sunday » qu’il lancerait une enquête au Comité du Sénat pour la Sécurité Intérieure, il a déclaré que : « Si Hassan montrait des signes, en déclarant aux gens qu’il était devenu un islamiste extrémiste, l’armée des USA se devait de pratiquer la tolérance zéro. Il aurait dû être renvoyé ». Dans ces circonstances, le moins que l’armée puisse faire est d’assurer que ses victimes – ceux qui sont aujourd’hui partis définitivement et ceux blessés lors de ses attaques – se voient décerner la médaille « Purple Heart »** pour les pertes qu’ils ont endurées du fait de l’ennemi.

Notes du traducteur:

*Joseph Lieberman : Sénateur indépendant du Connecticut, ayant quitté le Parti Démocrate, pour désaccord avec son parti lors de la deuxième guerre d’Irak lancée par George W. Bush. C’est un fervent défenseur d’Israël au Sénat des USA

** Purple Heart : Médaille Militaire remise par le président des USA, aux soldats tués ou blessés au combat.