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08.01.10
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Cette année, tout est possible. Malgré de multiples tentatives pour privilégier la voie diplomatique, les Etats-Unis n'écartent plus l'hypothèse d'une confrontation militaire avec l'Iran. "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter le conflit, mais nous continuerons de préparer nos forces militaires à une telle éventualité", a déclaré Mike Mullen, chef d'état-major américain.
La Maison Blanche.
Photo: AP , JPost
Au sujet des activités nucléaires de Téhéran, Mullen n'a plus de doutes : "Je pense qu'ils [les Iraniens] sont en passe de développer l'arme nucléaire et qu'ils œuvrent dans cette direction depuis déjà longtemps." Une position partagée par plusieurs conseillers du président Barack Obama, selon un article publié cette semaine dans le New York Times. "Nous ne croyons plus les estimations de 2007", ont-ils affirmé. En 2007, les services de renseignements iraniens avaient informé Washington que les activités nucléaires locales avaient pris fin en 2003. Information longtemps réfutée en Israël.
Changement de ton
"Je pense que l'administration Obama a désormais pleinement saisi les véritables intentions de la République islamique", a déclaré à son tour l'ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, Michaël Oren. La nucléarisation de l'Iran reste une hypothèse "particulièrement déstabilisante", pour Oren. Notamment parce qu'elle se traduirait par une course à l'armement dans la région. Sans compter les conséquences du soutien iranien pour le terrorisme. "D'un autre côté, une frappe militaire s'avérerait également très déstabilisante", ajoute-t-il.
Afin d'éviter ce scénario : les Etats-Unis doivent "rester fermes avec l'Iran", poursuivre les discussions internationales et renforcer les sanctions. "Sans toutefois écarter définitivement le dialogue."