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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 10:42

 

 

Morsi-BurnsCairo8.7.12 (Copier)

L’adjoint à la Secrétaire d’Etat américain William Burns poursuivant sa cour effrénée envers le Président égyptien Mohammed Mursi.

 


Le gouvernement et les chefs militaires israéliens sont décontenancés par les nouvelles de l’invitation du Président américain Barack Obama, faite au nouveau Président égyptien Mohammed Mursi, de se rendre en visite à Washington en septembre prochain – en rupture totale avec les assurances formulées par le Président, face aux dirigeants des organisations juives américaines, à la Maison Blanche, le mois dernier, rapportent des sources exclusives de Debkafile à Washington et Jérusalem. Son assurance essentielle consistait à dire que Mursi ne serait pas invité à la Maison Blanche et qu’Obama ne maintiendrait pas de contact téléphonique direct avec lui, jusqu’à ce qu’il accepte certaines conditions, la principale d’entre elles concernant un engagement public et sans la moindre ambiguïté de l’Egypte envers le traité de paix de 1979 avec Israël.

 

La délégation des leaders juifs-américains avait reçu l’assurance qu’on exigerait du Président Mursi qu’il consacre une partie de son tout premier discours des affaires étrangères à l’affirmation spécifique de son engagement profond envers le pacte de paix avec Israël. Il s'est contenté de faire la promesse vague et sans mention spécifique de s’en tenir aux accords internationaux signés par le Caire, à la suite de son élection, le 24 juin, et elle n’est pas censée satisfaire le Président américain, comme il l’avait promis à la délégation juive américaine. Effectivement, il était aussi requis que le nouveau Président égyptien mette sur la table le traité de paix avec Israël, pour ratification face au nouveau Parlement.


Ce n’est qu’après ces assurances certifiées que la délégation juive avait fait part de sa satisfaction.

 

Cependant, il s’est avéré, lundi 8 juillet, qu’au lieu de s’en tenir à ses promesses, le Président Obama a envoyé l’adjoint à la Secrétaire d’Etat, William Burns au Caire, pour un séjour de deux jours d’entretiens avec les responsables égyptiens, au cours d’aucun d’entre eux ne figuraient les relations futures avec Israël. Le porte-parole du Président Mursi a, alors, annoncé que le responsable américain avait transmis une invitation en bonne et due forme au nouveau Président, à se rendre en visite à la Maison Blanche en septembre. A aucun moment Burns ni la Maison Blanche ne l’ont vraiment contredit.  

 

En outre, lors d’un point de presse avec les journalistes, après avoir rencontré Mursi, Burns a démenti avec véhémence que le traité de paix ait été abordé.

 

 

Samedi prochain, 14 juillet, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton doit se rendre au Caire, après sa visite en Israël. Afin de marquer sa désapprobation et ses préoccupations quant à l’impact sur la sécurité d’Israël de cette proximité inconditionnelle de Washington envers la férule des Frères Musulmans sur la vie politique au Caire, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a ordonné l’accélération de la construction de la barrière fortifiée à la frontière israélo-égyptienne, réputée être, depuis des décennies, la « frontière de la paix », et l’achèvement de l’extension du déploiement militaire dans la région de cette frontière.

 

A Jérusalem, on perçoit l’Administration Obama comme en train de revenir brusquement sur les conditions posées au moment de l’arrivée du Président égyptien, dans la dernière semaine de juin, qui rendait conditionnel le soutien américain au régime à son attitude face à plusieurs questions essentielles :

 

C’est l’hebdomadaire de Debka sur le Net qui a, tout d’abord, révélé ce qu’étaient ces conditions  :

 

1. Observance d’un agenda démocratique :


Respect des droits de l’homme, notamment au regard des droits des femmes et des minorités, particulièrement en ce qui concerne les Chrétiens Coptes.


2.   La formation d’un gouvernement d’unité nationale large et représentant les courants principaux de la société civile active du pays – et pas seulement ses propres troupes des Frères Musulmans.


3.   Faire du traité de paix de 1979 entre l’Egypte et Israël un pilier central de sa politique étrangère ;


4.   Une affirmation publique de son engagement à maintenir des relations de paix avec Israël.


5.   Un effort résolu pour réfréner les éléments terroristes qui s’installent sauvageusement dans le Sinaï et menacent la sécurité d’Israël, par la restauration du contrôle égyptien sur cette zone sensible.


6.   La fin de la rhétorique anti-américaine et antioccidentale enragée qui se répand à travers les médias égyptiens et de la persécution des ONG occidentales opérant en Egypte.

 

Ces trois derniers points donnent à ces exigences le poids d’un ultimatum.

:

7. Tant que les mesures ci-dessus ne sont pas prises, le Président Mursi ne sera pas le bienvenu à Washington, à titre d’invité officiel.

 

8. En outre, dès que le Président égyptien aura satisfait les attentes de Washington sur tous ces objectifs, alors l’Administration Obama fera usage de son influence sur la Banque Mondiale pour faciliter la résolution des problèmes drastiques de liquidité que connaît l’Egypte, et elle contribuera à lui trouver du cash pour acheter de la nourriture sur les marchés mondiaux. Car, si Morsi ne parvient pas à trouver de l’argent frais pour nourrir la population, les Egyptiens affamés déferleront dans les rues des villes une fois encore, en exhortant, cette fois, à sa démission et à celle de ses comparses des Frères Musulmans.

 

Toutes ces conditions préalables semblent bien avoir été passées par-dessus bord, en même temps que les fameuses « promesses » du Président Obama –qui n’engagent que ceux qui les écoutent- rapportent les sources dee Debkafile.

 

http://www.debka.com/article/22164/Israel-perturbed-by-Obama%E2%80%99s-outreach-to-Mursi---against-his-word

 

DEBKAfile Reportage exclusif 9 juillet 2012, 6:46 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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