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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 23:33

lundi 9 avril 2012

« Juifs et Arabes de France : dépasser la question israélo-palestinienne »
Par Véronique Chemla
Il est étrange que le professeur Samy Cohen ait soutenu des initiatives écartant l’option militaire contre le mouvement terroriste Hamas ou les sites nucléaires iraniens, alors que l’Iran vise à « gommer Israël de la carte » par l’arme atomique. Face à ces graves menaces existentielles, le dialogue révèle vite ses limites. Et, pour dialoguer, il faut d’abord être vivant.
Curieusement, ce chercheur n’a pas parlé de l’affaire al-Dura qu’il avait expédiée en deux paragraphes vagues (pp.139-140) dans son livre Tsahal à l’épreuve du terrorisme (Seuil, 2009). Une affaire dont il ne semble pas avoir saisi toute la portée.
L’attitude de deux journalistes, Charles Enderlin et d’Audrey Pulvar, éludant les questions d’une collègue intrigue.
Pour tenter de prouver l’absence de mise en scène du reportage controversé (2000), Charles Enderlin a renvoyé à son livre et a évoqué les services israéliens de renseignement. Puisque Talal Abu Rahma jouit de la liberté de circulation, pourquoi ne vient-il pas s’expliquer devant la justice parisienne ? Pourquoi s’est-il parjuré et a-t-il contredit le correspondant de France 2 en niant le caractère intentionel des prétendus tirs israéliens ? Les services de renseignement obéissent au pouvoir politique. Sauf par intermittences, les dirigeants israéliens entretiennent la fiction d’un « partenaire palestinien pour la paix ». Ce qui explique leur longue inaction car ils rechignent à reconnaitre que ledit partenaire a fabriqué le blood libel (Nda : accusation fausse et diffamatoire de meurtre rituel d'un enfant non-Juif par des Juifs) de l’Intifada II lancée par l’Autoritépalestinienne en 2000.

Al-Dura+mort.jpgUne icône médiatique antisémite marquante : dans un débat télévisé du 24 mars 2012, alors que Me Gilles-William Goldnadelévoque le terrorisme islamiste en Israël, Rost, artiste-producteur hip-hop togolais ayant grandi à Belleville (Paris), fait allusion spontanément à « l’enfant palestinien qui se fait buter dans les bras de son père devant les caméras ».
De plus, Charles Enderlin a omis d’évoquer la position du service de presse du gouvernement israélien (Government Press Office, GPO) qui délivre les cartes de presse et dépend du Premier ministre israélien. C’est lui qui a profondément délité la crédibilité de Talal Abu Rahma en ne renouvelant pas sa carte de presse depuis fin 2001 [6] et par ses critiques argumentées dudit reportage [7].
Daniel+Seaman.jpgLes réponses de l’Etat d’Israël –lettrede Tsahal à Charles Enderlin (10 septembre 2007), déclarations du GPO, soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahu au Dr Yehuda David(15 févreier 2012), etc. – n’ont pas suffi pour contraindre France 2 à établir les faits de cet incident. Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les dirigeants israéliens ont refusé toute action ferme. Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’avait pas accédé en 2007 à la demande du cabinet d’avocats Shurat HaDin : il n’avait pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2. Une voie à explorer de nouveau, après le diffusion du numéro d’Un œil sur la planète, le refus de facto de France 2 de réunion de la commission d’experts indépendants, etc. ? Force est de constater que l’Etat d’Israël n’a toujours pas adopté les mesures nécessaires pour gagner la bataille de l’information, notamment dans l’emblématique affaire al-Dura.
Daniel+Pearl+al-Dura.jpgQuant à Samuel Sandler, il est possible qu’il prenne conscience de l’importance de ce reportage controversé, comme l’a fait le professeur Judea Pearl, père du journaliste américain Juif, Daniel Pearl, égorgé par des islamistes en 2002 au Pakistan. Des islamistes qui avaient incrusté dans une vidéo du jeune Daniel Pearl la scène al-Dura en fond. Judea Pearl avait écrit : « Les médias ne peuvent être entièrement exonérés de leur responsabilité dans la mort de Daniel, ni de celle qu’ils ont dans le « tsunami de haine » qui a déferlé sur le monde et qui continue d’augmenter » (Wall Street Journal, 30 janvier 2008). Le 16 mai 2011, Philippe Karsenty a remis au Président Sarkozy unmessage de Judea Pearl : « Pas un seul jour ne passe sans que j'entende la voix de mon fils, Danny, m'interroger : "Le Président Sarkozy dénoncera-t-il ce blood libel qui m'a ôté la vie ? Ecoutera-t-il l'appel de l'Histoire et rejoindra-t-il les rangs d'Emile Zola, ou laissera-t-il l'affaire al-Dura ternir éternellement les médias français ? »
Audrey Pulvar a tressé des compliments à Charles Enderlin, alors que celui-ci est critiqué par des journalistes de nombreux pays – Caroline Glick,Esther Schapira,Stéphane Juffa, Luc Rosenzweig,Jean-Paul Ney,James Fallows -, dans des festivals journalistiques (Pérouse, 2009), etc. Des historiens – Pierre-André Taguieff,Elie Barnavi,Richard Landes - et éditorialistes – Ivan Rioufol- ont stigmatisé le corporatisme autour de Charles Enderlin.
Al-dura+mort+coude+lev%C3%A9.jpgCette célèbre journaliste a aussi déploré, sans expliciter, un « procès en sorcellerie indigne », et alors que les incohérences et invraisemblances émaillent le reportage incriminé et les déclarations de Charles Enderlin et de Talal Abu Rahma.
Cette ancienne présentatrice du journal télévisé de France 3 n’a pas non plus justifié son registre lexical sur ce conflit.
Poussée dans ses retranchements, elle a listé ses actes personnels en lien avec Ilan Halimi. So what (Et alors, Ndt) ?
Puis elle a indiqué avoir été peut-être « la seule journaliste »ayant interviewé l’ambassadeur d’Israël lors de « l’attaque de la fameuse flottille de la paix ». Il s’agissait de l’arraisonnement légal d’une flottille - organisée par le mouvement IHH- dont au moins un navire, le Mavi Marmara, avait embarqué des terroristes islamistes, et tentant de forcer un blocus naval légal visant la bande de Gaza. Cette peut-être unique interview relèverait donc d’un « beau geste journalistique », de l’exploit ou de l’exception qui confirme la règle ?! En tout cas, elle révèlerait a contrario les discriminations infligées au diplomate de l’Etat Juif, dont le pays faisait alors la Une des médias. Sans aucune sanction du CSA, etc. Est-ce ainsi que fonctionne le service public astreint aux principes d’égalité et de neutralité ?!
Curieusement, Audrey Pulvar a oublié de citer son « billet »sur France Inter, le 21 mars 2012, intitulé Janus, ni remords ni regrets et centré sur Mohamed Merah, sans mentionner le terrorisme islamiste. Ce qui crée un malaise profond. Extraits : « Qui es-tu Mohamed Merah ?… Ado perdu, perturbé, en mal de repères, qui se cherche… On lit aussi tes crises de violence, ta passion pour les sabres. Tu pouvais rester, révèle l’enquête, des heures enfermées chez toi à regarder des scènes de décapitation. D’ailleurs c’était une de tes sales manies, depuis ton retour d’Afghanistan. Faire monter des jeunes garçons dans ta voiture et les emmener chez toi pour leur infliger, pendant des heures, le visionnage d’horribles scènes de guerre, de femmes molestées, d’hommes décapités… La vérité est que tu dégoûtes ceux que tu prétends défendre et représenter. Que tu as tué des fils ou petits-fils d’immigrés, comme toi. Que tu insultes la mémoire de ces enfants palestiniens dont tu te réclames, en ajoutant à leur mort tragique celle, tout aussi révoltante de Myriam, Arieh et Gabriel ».
Y a-t-il une place, dans le service public, radiophonique ou télévisuel, pour des journalistes qui refuseraient cette terminologie journalistique inexacte et diffamant l’Etat d’Israël ? Un registre lexical partial qui exige du temps et dix, vingt fois plus de mots, pour rétablir la vérité (cf. infra).
Et on s’étonne de la méfiance et désaffection des Français à l’égard des médias ?
Ces journalistes et chercheur ne paraissent pas se rendre compte de la révolution Internet qui permet à tout Internaute d’avoir accès à une information différente du « politiquement correct » et argumentée, et de la diffuser. Ce qui mine l’audience des MSM (Main Stream Media), ces médias majeurs.
A la décharge des orateurs de cette conférence, notons que des médias Juifs, recourent à cette terminologie biaisée, erronée, partiale et partisane [8], reprise de la propagande palestinienne active dans cette « bataille sémantique »,cette « bataille des mots » (Kristell Bernaud). Ce qui révèlent la vulnérabilité de Juifs français et la victoire problématique du narratif léthal palestinien même parmi certains milieux Juifs.
Isra%C3%ABl+menaces.jpgCar une guerre se gagne militairement et moralement : les Britanniques ont résisté à la bataille d’Angleterre (Battle of Britain), les Israéliens ont vaincu l’Intifada II pas seulement grâce à la barrière de sécurité et à leurs services de renseignements.
Enfin, des médias français – presse, radio, télévision -,publics ou privés, confortent, par leur terminologie et leurs images, le narratif biaisé de chaines arabes satellitaires.
Pour Yann Moix qui s’étonne que des victimes françaises soient enterrées hors de France, la religion semble s’opposer à tort à la nationalité. Il convient de distinguer l’enterrement au Maroc d’un soldat franco-marocain – dont l’explication n’a pas été fournie -,et celui à Jérusalem de jeunes Franco-israéliens Juifs pieux motivé par des raisons spirituelles, eschatologiques.
CSA+Logo+officiel.jpgQuant au CSA(Conseil supérieur de l’audiovisuel), il a a sélectionné le 27 mars 2012 six nouvelles chaines en haute définition pour la TNT (Télévision numérique terrestre). Parmi ces six chaines : TVous La Diversité (Société Diversité TV France). Or, cette diversité est déjà largement représentée dans toutesles chaines, dont France Ô, déjà présentes sur la TNT.
Guysen+TV+logo.jpgLe CSA a donc recalé Guysen TV, ce qui écarte toute diffusion de vérités sur le conflit entre le monde musulman et l’Etat Juif, d’un autre registre lexical conforme à l’histoire et au droit international et qui vienne contrecarrer le « palestiniennement correct ». Ajoutons que, le CSA, organe public contrôlant le respect de la déontologie des journalistes, n’a jamais sanctionné France 2 sur l’affaire al-Dura, ni sur les deux émissions désinformant sur le terroriste Salah Hamouri, ni sur le numéro d’Un Œil sur la planète sur l’Etat palestinien, etc.
Deux Français Juifs dévoués et désintéressés, Guy Senbel et Dominique Fitoussi, ont créé ex-nihiloet financé avec leur argent, sans aucune aide communautaire ou des gouvernements israéliens, et sans aucun gain financier, le groupe médiatique Guysen, dont Guysen TV. Celle-ci s’est rapidement imposée dans le paysage audiovisuel francophone, sur Internet et sur le câble, en présentant d’autres images de l’Etat d’Israël, en faisant entendre d’autres voix sur le conflit au Proche-Orient. Sur la TNT, Guysen TV aurait touché un public élargi.
Ce refus par le CSA de Guysen TV marque un échec cuisant, en terme de communication, vecteur stratégique, pour les Juifs français, pour la communauté juive institutionnalisée - des organisations juives ont aidé d’autres médias ou le problématique projet Aladin -,l’Etat d’Israël et les organisations Juives américaines, œuvrant ou non en France.
Ce refus accélère le déclin de la position des Juifs en France et nuit à une information plus équilibrée sur l’Etat d’Israël et sur ce conflit. D’autant que la presse Juive, hormis Actualité juive hebdo, se réduit en peau de chagrin. Un paradoxe pour le première communauté Juive européenne !
Le 29 mars 2012, Rue89.com a publié l’article Tuerie de Toulouse : à Sciences Po, le débat dérape sur l’affaire al-Durade Nolwenn Le Blevennec.
Celle-ci omet plusieurs faits importants - propos de Yazid Sabeg -, et aligne des erreurs. Certes, ce sujet« divise, depuis plus de dix ans, des juifs français » - l’inaction de l’UEJF (Union des étudiants Juifs de France) en témoigne depuis 2000 -, mais il oppose aussi les journalistes qui soutiennent Charles Enderlin à ceux qui le critiquent vertement. Et cette affaire intéresse le monde entier à en juger notamment par les journalistes européens, asiatiques, américains, etc. accourus à laconférence de presse du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le 2 juillet 2008.
On peut regretter que Nolwenn Le Blevennec n’ait pas listé les invraisemblances et incohérences qui confortent les partisans de la « mise en scène » dans les images al-Dura. Curieusement, si elle accorde une large place à Charles Enderlin, elle omet de citer mes arguments, notamment sur lla terminologie et le non renouvellement de la carte de presse de Talal Abu Rahma.
Emettant « les plus sérieuses réserves quant à » ce compte-rendu, une Internaute ayant assisté à la conférence a commenté en décrivant « un échange sans concession mais sans dérapage non plus dans lequel Enderlin s’est retrouvé aux abois et a préféré couper court au dialogue » et a espéré que la vidéo de la conférence sera mise en ligne. Ofer Bronchtein répondait qu’une conférence similaire est prévue le 19 avril 2012 à Aubervilliers. Alors que de nombreuses caméras ont filmé toute la conférence, aucune vidéo n’est postée sur Internet. Pourquoi ?
Philippe+Karsenty+C.JPGLe 7 avril 2012, sur son blog, Charles Enderlin a publié son article Lettre à P.Karsenty sur cette conférence.
Il semble peu élégant, voire un peu dédaigneux, de désigner ceux qui l’ont interpelé sur l’affaire al-Dura sous les peu aimables vocables « vos gens » et « l’autre » car je m’étais présentée. C’est aussi nier nos autonomies d’agir et de penser.
On peut regretter que Charles Enderlin n’y ait pas répondu à ma question sur l’incohérence entre d’une part son allégation – les tirs provenaient du côté israélien – et d’autre part celles de Talal Abu Rahma et d’Arlette Chabot.
Et pourquoi associer ma demande de neutralité et de précision terminologiques à la « droite israélienne » - ce qui n’est pas péjoratif -, et non répondre sur mes terrains : le droit international et la rigueur journalistique ?! Quel aveu, ce refus de donner son« nom biblique à la Cisjordanie » !
Charles Enderlin conclut en apostrophant Philippe Karsenty : « Vous publiez une très grosse inexactitude en affirmant que CNN avait refusé de diffuser les images de la mort de Mohammed Al Dura.. Selon Mike Hana qui était, à l’époque, le chef de bureau de CNN à Jérusalem, c’est tout simplement faux ! La chaine américaine les a bien diffusées. Vous pouvez le vérifier auprès de Hana ».
Précision. Le 30 septembre 2000, Mike Hanna, correspondant de CNN World View en Israël, a refusé les images de Talal Abu Rahma sur les « al-Dura » car ilréclamait des vérifications pour être sûr de leur authenticité. Talal Abu Rahma les a alors proposées à France 2 qui les a diffusées dans son JT de 20 h du 30 septembre 2000 et les a communiquées aux autres médias du monde entier. Ce n’est qu’après leur diffusion médiatique internationale, devant l’impact mondial de ces images, que CNN les a montrées le 1er octobre 2000.
Charles Enderlin, « vous pouvez le vérifier auprès de Hana ».
QUELQUES Allégations/precisions


« Aussi bien les Nations unies, euh les Etats-Unis, l’Amérique que l’Europe considèrent que ce sont des territoires occupés ». (Charles Enderlin)
Composée de pays arabes alliés à des Etats du bloc des non-alignés, la majorité automatique anti-israéliennesévit à l’ONU, notamment à son Assemblée générale. Cette Assemblée générale parle de « territoires palestiniens occupés ». Elle vote un nombre disproportionné de résolutions contre l’Etat d’Israël.
OIC+Logo+monde.jpgAprès l’adoption (22 mars 2012) par le Conseil onusien des droits de l’homme (CDH) d’une résolution initiée par l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et exigeant une « première mission d'enquête internationale indépendante sur les conséquences des colonies israéliennes sur le "territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », l’Etat d’Israël a rompu toute relation avec ce CDH. Benjamin Netanyahu a dénoncéce “Conseil hypocrite et détaché de la réalité” qui “a rendu à ce jour 91 décisions, dont 39 traitaient d’Israël, trois de la Syrie et une de l’Iran » et qui « a invité un délégué du Hamas, dont l’idéologie est fondée sur le meurtre d’innocents ».
Quant aux Etats-Unis, la Maison Blanche, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, la Chambre des représentantset le  Sénat utilisent le terme [Israeli] « settlements » (implantations, installations).
Comme la Ligue arabe et l’OCI, l’Union européenne (UE) évoque des« territoires occupés ». Curieusement, l’UE recourt aux deux noms, britannique et argentin, des iles Falkland/iles Malouines (Malvina) dont l’appartenance à la Grande-Bretagne est contestée par l’Argentine.


« Colonies » (Charles Enderlin)
Jud%C3%A9e+Samarie+Zones+A+B+C.jpgConformément au traité de San Remo (1920), les constructions israéliennes en Judée et en Samarie sont légales.
Le terme « colonisation »est inadéquat aussi faute de « métropole » et d’empire.
L’Etat d’Israël utilise le mot התישבותen hébreu (implantations, localités).
Les Américains évoquent des « Jewish » (Juifs) or« Israeli » (israéliens) « settlements » (implantations).
Les termes adéquats seraient « implantation »,« avant-poste » ou « localités ».
« Conflit israélo-palestinien » (Charles Enderlin, Yann Moix, Samy Cohen, Yazid Sabeg)
Le conflit provient du refus du monde arabe, et même musulman, d’un Etat Juif.
L’Autorité palestinienne qualifie ce conflit de religieuxet stigmatise l’Etat d’Israël comme « ennemi » existant sur une terre islamique ».
Isra%C3%ABl+et+sa+r%C3%A9gion.jpgLa propagande arabe a réussi à modifier la carte du conflit israélo-arabe – Israël, Etat minuscule du Moyen-Orient - en le présentant comme un conflit israélo-palestinien où les underdogs (faibles, victimes) seraient les Arabes palestiniens dominés par le puissant Etat d’Israël. Un changement d’échelle qui attire la sympathie des dirigeants et des opinions publiques vers ces derniers.
Who+is+the+Underdog+Isra%C3%ABl+Map.jpgL'expert en géopolitique et islamologue Daniel Pipes a cité une étude de Joseph A. Vandello, Nadav P. Goldschmied et David A.R Richards « L'attrait pour la victime » (The Appeal of the Underdog), dans le Bulletin de la Personnalité et de la Psychologie sociale (2007). Les auteurs ont analysé les avantages à être perçus comme opprimés en fonction de la taille d’Israël, Etat encerclé de pays menaçants au Moyen-Orient, ou dominant des territoires disputés. « La petite taille s'avère être le facteur clef pour être perçu comme le plus faible. Les participants furent interrogés sur la question : quel côté, selon eux, était la victime dans le conflit ? Quand Israël était représenté en grand sur la carte, 70% ont vu les Palestiniens comme les opprimés. En revanche quand Israël était représenté en petit sur la carte, 62,1% ont vu Israël comme l'opprimé. Etre perçu comme opprimé confère effectivement des avantages pour gagner la sympathie politique ».

Israel+Middle+East+focused+map.jpgLes « participants furent aussi interrogés pour savoir quel groupe ils se sentaient enclins à soutenir. Quand Israël était représenté en grand sur la carte, 53, 3% étaient plus portés à soutenir les Palestiniens. A l'inverse, quand Israël était représenté en petit sur la carte, 76, 7% se sentaient plus enclins à soutenir Israël. Cela fait 23 pour cent de différence, ce qui est énorme. Une petite taille, ont-ils découvert, a également un impact significatif sur l'intensité du soutien. On demanda aux participants d'évaluer le degré de sympathie qu'ils ressentaient envers chaque camp du conflit, sur une échelle allant de 1 (aucune sympathie) à 5 (beaucoup de sympathie). Quand Israël était représenté en grand sur la carte, les participants exprimaient légèrement plus de sympathie envers les Palestiniens (3, 77 contre 3, 73) mais quand Israël était présenté comme petit sur la carte les participants exprimaient plus de sympathie envers les Israéliens (4 contre 3, 30) » (Daniel Pipes).


« Des territoires occupés ». (Charles Enderlin)
Isra%C3%ABl+H%C3%A9rode+30+av-70+ap.jpgLes Romains rasent Jérusalemaprès la révolte du patriote juif Bar Kokhba vaincu par l'empereur romain Hadrien en 135. Les Romains veulent détruire en Judée tout souvenir d’histoire juive, y compris les noms de Judée et de Jérusalem. Ils nomment Jérusalem Ælia Capitolina, et, pour désigner ce territoire, ils forgent le terme «Palestine » à partir du mot Philistins, anciens ennemis des Hébreux et disparus (préhistoire). La Judée disparaît dans la région de « Syria Palæstina »(Syrie Palestine). L'accès à Jérusalemest « interdit aux Juifs, et aux chrétiens d'origine juive ».
Au fil des siècles, divers conquérants se sont emparés de ces terres bibliques marquées par la présence multimillénaire Juive.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale (1914-1918), la Judée et la Samarie faisaient partie de l’empire ottoman établi en 1299.
En 1917, la déclaration de Lord Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères (Foreign Office) du Royaume-Uni,écrit à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937) vice-président du Board of Jewish Deputies : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple Juif, et il emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui porte atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives de Palestine ainsi qu'aux droits et aux statuts politiques dont les Juifs jouissent dans les autres pays ».
Cette déclaration Balfour a été approuvée par plusieurs gouvernements Alliés, et réaffirmée lors de la Conférence internationale des principales puissances alliées – Grande-Bretagne, France, Japon et Italie, et les Etats-Unis comme observateurs -à San Remo(avril 1920) ainsi que par des résolutions du Congrès américain.
Isra%C3%ABl+mandat+britannique.jpg
En 1920, le traité de San Remo a inclus la Judée et la Samarie, ainsi que le Golan, dans le futur Etat Juif et dans le mandat à confier au Royaume-Uni afin de mettre en vigueur la Déclaration Balfour.
Ces terres bibliques faisaient partie de la Palestine confiée au Royaume-Uni par un mandat de la SDN (Société des Nations) du 24 juillet 1922. La SDN a alors entériné la Déclaration Balfour et a reconnu les droits du peuple Juif en Eretz Israël :« Reconnaissance a été rendue au lien historique entre le peuple Juif et la Palestine et aux raisons pour reconstituer son foyer national dans ce pays ».
Mandat+britannique+sans+Transjordanie.jpLe Royaume-Uni a séparé environ 80% de ce territoire pour fonder la Transjordanie (devenue la Jordanie). Mais, il a gardé la Judée et la Samarie, ainsi que la bande de Gaza, dans le périmètre de la Palestine mandataire. La SDN a entériné cette découpe.
En 1923, le Royaume-Uni a confié le Golan à la France dans le cadre de son mandat sur la Syrie. Sans demander l’autorisation à l’Organisation sioniste mondiale.
A l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, l’ONU a succédé à la défaillante SDN.
En 1945, la Charte des Nations unies prévoit dans son article 80 : « Aucunedisposition du présent Chapitre ne sera interprétée comme modifiant directement ou indirectement en aucune manière les droits quelconques d'aucun Etat ou d'aucun peuple ou les dispositions d'actes internationaux en vigueur auxquels des Membres de l'Organisation peuvent être parties ».Donc, les droits du peuple juif sont préservés et non affectés par la resolution non contraignante de l’Assemblée générale des Nations unies du 29 novembre 1947 (Plan de partage).
Plan+partage+ONU.jpgCe plan de partage des Nations unies divise la Palestine mandataire en un Etat Juif, en un Etat Arabe et en une zone internationale (corpus separatum) incluant Jérusalem.
Il est accepté par une majorité d’Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies. Il est refusé par les pays Arabes et les Arabes de la Palestine mandataire.
Lors de la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël, la Jordanie a conquis la Judée et la Samarie en 1948, et l’Egypte la bande de Gaza.
Lignes+armistice+1949-1967.jpgLes accords d’armistice signés par l’Etat d’Israël et quatre Etats arabes ont porté sur des lignes de cessez-le-feu (« ligne verte »), et non sur des frontières.
Le 24 janvier 1949, le royaume jordanien annexe ces territoires qu’elle rebaptise « West Bank » (rive occidentale), sous-entendu du Jourdain. Progressivement, cette expression est traduite en français par Cisjordanie –pourquoi pas Cisisraël ? En effet, ces terres sont contigües aux deux pays.
Hormis la Grande-Bretagne et le Pakistan, la communauté internationale, dont les pays Arabes, n’a pas reconnu cette annexion illégale et sans fondement légitime.
Isra%C3%ABl+Guerre+Six-jours.jpgLors de la guerre des Six-jours (juin 1967), conflit d’auto-défense, l’Etat d’Israël prend le contrôle de la Judée et de la Samarie.
Celles-ci ne sont donc pas des « territoires occupés », car il n’y avait aucune souveraineté légalement reconnue sur ces territoire. Il n’y a jamais eu d’Etat palestinien, ni en Judée et Samarie, ni ailleurs.
La Judée et la Samarie ne sont pas des « territoires palestiniens occupés » - expression de la propagande palestinienne pour gommer leur judéité, obtenir l’application de la 4e convention de Genève (1949) et justifier le terrorisme des Arabes palestiniens - car aucune organisation internationale n’a juridiquement le pouvoir pour les qualifier ainsi.
En droit international, l’expression exacte s’avère donc« territoires disputés » (disputed territories) ou « territoires contestés ». Exemples de « territoires disputés » : Sahara occidental, île Abu Musa, Cachemire, etc.
Isra%C3%ABl+%C3%A9troitesse+territoire.jLe sort de ces « territoires disputés » au Proche-Orient sera décidé par des négociations. Les droits de l’Etat d’Israël sur eux émanent du droit international et perdurent.
Que recouvrent les « territoires occupés » ?Les territoires conquis par Tsahal en 1967 ? Non : l’OLP (Organisation de libération de la Palestine a été créée en 1964, donc avant que l’Etat d’Israël ne conquiert la Judée et la Samarie. Les « territoires occupés » englobent donc tout l’Etat d’Israël. Ce qu’affirme l’Autorité palestinienne.
Qui qualifierait de« colonies » les « confettis de l’empire » français, dans l’Atlantique (Guadeloupe et dépendances - petit archipel des Saintes, île de Marie-Galante, île de la Désirade -, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Martinique, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon), dans l’Océan Indien (la Réunion, Mayotte, îles Éparses), dans l’Océan Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis-et-Futuna, île Clipperton) et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Des DOM-COM ou DROM-COM(Départements et régions d'outre-mer-Collectivités d'outre-mer) où des « revendications indépendantistes » surgissent « périodiquement ». De plus, divers Etats tiers revendiquent les îles Éparses. Utilisée par la météorologie, Tromelin est revendiquée par la République de Maurice. Quant aux autres – situées dans le canal du Mozambique, soit l’île Europa, Bassas da India, les îles Glorieuses et l’île Juan de Nova -, elles sont revendiquées par Madagascar.
Notons que toute « occupation » de territoires n’est pas illégale au regard du droit international.


Enterrements des victimes françaises hors de France (Yann Moix)
Les quatre victimes Juives étaient croyantes, pratiquantes, et issues de familles pieuses persuadées qu’être enterré en Eretz Israël (terre d’Israël) est bénéfique pour l’âme (neshama, נשמה en hébreu) des défunts et ce, dans une vision messianique.
De plus, les Français Juifs affrontent des problèmes spécifiques : réticences d’autorités politiques, notamment à Paris, à l’égard des « carrés confessionnels » dans les cimetières publics, craintes d’être déterré faute de survivants pour reconduire une concession, etc.


« Il y a dans le Talmud, la mère de Jésus est considérée comme une prostituée. Il y a dans la Bible chez Ezéchiel, chez Saint-Paul, chez Jérémie des choses absolument atroces contre les Juifs ». (Yann Moix)
Les religions « véhiculèrent souvent, l’intolérance, le fanatisme, la violence et des tendances humaines criminogènes et pathologiques. Ces aspects cependant ne doivent pas dissimuler les principes universels enseignés par la Bible : l’égalité des êtres humains (Lévitique), la sacralité et l’intangibilité de la vie (les Dix Commandements), la liberté de l’homme (Exode), le libre-arbitre et ses corollaires : le choix, la responsabilité et le repentir- la liberté de pensée et la contestation sociale, l’amour du prochain et l’aide aux démunis (Lévitique), les bénédictions sur l’humanité (Isaïe), l’acceptation des différences religieuses (lois noachides), la justice non conditionnée par un monopole exclusif idéologique et représentée universellement dans les diverses nations par leurs Justes, la séparation de la religion et de la politique, l’indépendance de la justice, le compagnonnage et l’association de Dieu et de l’homme dans l’œuvre de perfectionnement de l’humanité, le repos hebdomadaire, etc. L’ancrage du christianisme dans la Bible et l’histoire d’Israël a rendu ces principes universels » (Bat Ye’or,Riposte laïque, 2 avril 2012).


« Il n’y a pas d’autres moyens que les moyens de défense, de solidarité, de mobilisation forte comme celles qui ont eu lieu il y a quelques jours de toutes les communautés, descendre dans la rue pour protester contre le terrorisme de l’ETA, et cela a porté ses fruits »(Samy Cohen)
L’Euskadi Ta Askatasuna (E.T.A., « Pays basque et liberté » en basque) n’a jamais revendiqué Madrid comme capitale du Pays basque indépendant (Euskal Herria) auquel cette organisation terroriste aspire.


Le Président de l’AP a « officiellement exprimé ses regrets au Président de la République française : ils en « ont marre qu’au nom de la cause palestinienne, des actes de terrorisme, de gangstérisme, de barbarie soient commis. La position de l’Autorité palestinienne est claire et nette » (Ofer Bronchtein)
PMW+Abbas+QG+pr%C3%A9sidence+AP+Conseil+Mahmoud Abbas (Abou Mazen) n’a plus de mandat de président de l’Autorité palestinienne depuis 2009. Aucune élection n’a eu lieu depuis cette date.
Le 19 mars 2012, Mahmoud Abbas a « insisté sur son opposition à la violence contre des civils ».
Depuis des années, il rend hommage aux terroristes, encourage l’éducation à la haine des Juifs, etc.
Il refuse d’accepter l’Etat Juifdont il prône la destruction. Il veut un Etat palestinien sans Juif. Ce qu’est déjà la bande de Gaza dirigée par le mouvement terroriste Hamas.


« On commence par nous seriner depuis huit jours que Mohamed Merah est un Français d’origine algérienne. Mohamed Merah est né en France. Il est français. » (Audrey Pulvar)
Conformément au droit algérien, Mohamed Benalel Merah a transmis la nationalité algérienne à ses enfants, dont le terroriste islamiste Mohamed Merah.
Mohamed Benalel Merah a déclaré le 26 mars 2012 :« Mohamed (Merah) a un passeport algérien et est inscrit au consulat de Toulouse depuis sa naissanceLors de son dernier séjour en Algérie en 2010, il (Mohamed Merah) avait un passeport algérien comme mes cinq enfants qui ont la double nationalité (algérienne et française)». 
Le droit du sol ne fabrique pas toujours des Français pacifiques aimant la France.


« Palestiniens » (Charles Enderlin, Audrey Pulvar)
La « Palestine » comme Etat indépendant n’a jamais existé ni au Proche-Orient ni ailleurs.
La plupart des Arabes palestiniens descendent d’immigrés musulmans arrivés dans cette partie de l’Empire ottoman (1845-1947) en provenance du Soudan, d’Egypte, du Liban, de Syrie, ainsi que d’Iraq, d’Arabie saoudite, du Bahrein, du Yémen, de Libye, d’Algérie, du Maroc, de Bosnie, du Caucase, du Turkmenistan, du Kurdistan, d’Inde, d’Afghanistan et du Balouchistan. Légalement ou illégalement, ils ont migré pour des raisons économiques – construire des infrastructures ferroviaires ou portuaires -, et attirés par l’essor induit par l’immigration Juive.
Aucun visiteur en Terre sainte –Chateaubriand, Mark Twain, etc. – n’a évoqué de « Palestiniens ».
En 1920, sous l’impulsion d’Aminal-Husseini, des Arabes palestiniens ont manifesté pour être rattachés à… la Syrie.
Lors de la Palestine mandataire, le terme « Palestinien » désignait généralement les habitants Juifs.
Selon les calculs d’Efraim Karsh, lors de la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël, 583 000-609 000 Arabes palestiniensont fui leurs foyers,généralement de plein gré et en raison des actions menées par les dirigeantsarabes.
L’expression la plus appropriée actuellement serait Arabes palestiniens, et comme l'a déclaré à plusieurs reprises le roi Hussein de Jordanie, la Jordanie est la Palestine. En effet, environ les trois quarts des habitants de ce royaume sont des Arabes palestiniens.
Pour prouver l’ancienneté des Arabes palestiniens en Eretz Israël, certains ont enfoncé en 2010 des dizaines, voire des centaines de fausses pierres tombalesdans des cimetières, notamment à Jérusalem (cimetière Mamilla), sans aucun mort au-dessous. Le but : fonder des revendications de terres du domaine public à placer sous autorité musulmane (Waqf), islamiser la capitale d’Israël. Un projet financé parfois par de riches musulmans du Golfe.


« Passeport palestinien » (Ofer Bronchtein)
Abbas+Amal+Carte+Palestine+18+octobre+20Cet« Etat Palestinien » ayant accordé ce passeport inclut-il l’Etat Juif dans son périmètre ?
C’est ainsi que l’Autorité palestinien, et Mahmoud Abbas (Abu Mazen) montre la Palestine, notamment quand il honore une terroriste.

Enfants+isra%C3%A9liens+cibles+terrorismLe terrorisme, c’est« un acte individuel pour terroriser une population civile ». (Charles Enderlin)
L’Autorité palestinien et les mouvements terroristes - Hamas, Brigades des martyrs al-Aqsa, etc. - endoctrinent les Arabes palestiniens dès leur plus jeune âge à la haine des Juifs et des Croisés ainsi qu'au terrorisme, forment au terrorisme, entrainent des enfants-soldats... Et ce afin d'organiser des attentats contre les Israéliens, civils et militaires.


« Un million et demi de Palestiniens enfermés à Gaza, ce qui n’est pas normal, et 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie vivent encore sous l’occupation, ce qui n’est pas normal » (Ofer Bronchtein).
Justin McCarthy, historien specialisé dans la démographie à l’Université de Louisville, « remarque que le recensement par Israël en 1967 de la population de la bande de Gaza était le premier en plus de 35 ans. Auparavant, les procédures n’étaient pas rigoureuses », écrit Yakov Faitelson, auteur de Demographic Trends in the Land of Israel, 1800-2007 (Israeli Institute for Zionist Strategies (IZS), 2008). Au mieux, Mc Carthy relève que le décompte des Arabes palestiniens avant 1967 était une « estimation », bien que les recensements menés par les Israéliens étaient scientifique et objectifs.
BESA+The+million+gap.JPGEn 2006, dans leur étudepubliée par BESA The Million Person Gap: A Critical Look at Palestinian Demography,Bennett Zimmerman, Roberta Seid and Michael L. Wise avaient révélé que le nombre d’Arabes vivant en Judée, Samarie et dans la bande de Gaza avait été augmenté par les Arabes et que les statistiques et prévisions du Bureau central palestinien de statistiques (PCBS) n’étaient pas fiables.
BESA+PCBS+Study+Difference+Million+Gap.jIls prouvaient que la population arabe de Judée, Samarie et de la bande de Gaza s’élevait à 2,5 millions et non à 3,8 millions comme l’alléguaient les Arabes. En effet, l’étude de 1997 du PCBS avait augmenté le nombre en y incluant 300 000 Arabes vivant à l’étranger et en comptant deux fois 200 000 Arabes de Jérusalem déjà inclus dans le recensement de la population d’Israël.
Des documents postérieurs du PCBS ont inclus des prévisions de natalité qui ne se sont pas réalisées, d’immigration de masse arabe qui ne sont jamais survenus et ont écarté l’émigration significative arabe hors des territoires et en direction d’Israël et des pays arabes avoisinant. Par conséquent, le rapport du PCBS pour 2004 aaugmenté la taille de la population arabe en Judée, Samarie et dans la bande de Gaza de plus de 50%.
Selon des données publiées en décembre 2011 par le PCBS, 2,6 millions d’Arabes vivent en Judée et Samarie, et 1,6 million d’Arabes dans la bande de Gaza, soit un total de 4,2 millions d’Arabes.
Selon Yoram Ettinger, en 2011, 1,3 million d’Arabes résidaient en Judée et en Samarie et 1,3 million d’Arabes vivaient dans la bande de Gaza, soit un total de 2,6 millions d’Arabes.
« Il y a un défi démographique, mais pas de bombe démographique et pas de couteau démographique contre la gorge de l’Etat Juif. Minoritaire en 1900 (8%) et 1947 (33%) à l’Ouest du fleuve Jourdain (bande de Gaza exclue), la population Juive y est devenue majoritaire (66%). La poursuite de ces tendances démographiques actuelles, renforcées par une aliyah puissante et des politiques démographiques, qui sont reportées depuis longtemps, pourrait faire passer cette majorité Juive de 66% à 80% d’ici à 1935 », écrit Yoram Ettinger le 28 décembre 2011 dans Israel Hayom.
Diffusée en partie par la propagande palestinienne, la« bombe démographique » sert à convaincre/contraindre l’opinion publique et les dirigeants israéliens de l’urgence à accepter de« douloureuses concessions » au détriment des intérêts de l’Etat d’Israël et au bénéfice de l’Autorité palestinienne.
[1] Ofer Bronchtein est aussi signataire de l’appel pour la raison de JCall (2010) exhortant à des pressions sur le seul Etat d’Israël et ancien conseiller duPremier ministre socialiste espagnol Zapatero pour les relations avec Israël.
[2] Vincent Tiberj et Sylvain Brouard, Français comme les autres ? Enquête sur les Français issusde l’immigration africaine et turque, Paris, Presses de Sciences Po, 2005.
[3] Ajoutons que déjà, à l’époque, la propagande palestinienne attribuait cette mort à une frappe aérienne israélienne et que, le mars 2012, l’ONU a lancé une enquête internationale surd’éventuelles sanctions à l’égard de Mme Badawi.
[4] Opus cité, p. 104.
[5] Opus cité, p.107
[6] Daniel Seaman, alors responsable du GPO, a déclaré à Guysen-Paris, le 3 mars 2008 : « 'Quand nous avons pris conscience de l'implication de Talal Abu Rahma dans la mise en scène d'évènements dans la bande de Gaza, nous n'avons pas renouvelé sa carte de presse qui a expiré en 2001 ».

[7] Daniel Seaman, alors responsabledu GPO, fin septembre 2007, a affirmé à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ». Daniel Seaman a estimé aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».
[8] Dans le n° 1201 (8 mars 2012) d’Actualité juive, Eric Keslassy a écrit : « Force est de constater que le droit international n’est pas favorable à Israël. Jérusalem-Est est considéré comme un « territoire palestinien occupé » par l’ONU – s’appuyant notamment sur la résolution 242 qui réclame « le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés « suite à la guerre des Six-jours ».
Or :
1. Les rédacteurs et promoteurs - professeur Eugene Rostow, alors sous-secrétaire des Etats-Unis pour les Affaires politiques, Lord Caradon, alors ambassadeur du Royaume-Uni auprès des Nations unies, George Brown, alors ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur J. Goldberg, ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations unies en 1967 - de cette résolution (22 novembre 1967) ont clairement indiqué que« Withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » signifiait le retrait« de territoires »,et non « des » ou « de tous les territoires ». La version an anglais fait donc seule foi. Israel’s Right in the DisputedTerritories by Danny Ayalon, deputy foreign minister of Israel, 30 décembre 2009 ; http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703421204576329373006279638.html
2. Pour Arthur Goldberg, ambassadeur américain aux Nations Unies, la résolution 242 ne fait pas obstacle à la réunification israélienne de Jérusalem.
3. Composée de pays arabes alliés à des Etats du bloc des non-alignés, la majorité automatique anti-israélienne sévit à l’ONU, notamment à son Assemblée générale. http://www.mfa.gov.il/MFAFR/Facts%20About%20Israel/ISRAEL%20PARMI%20LES%20NATIONS-%20Les%20Nations%20unies
4. « Jérusalem-Est »est repris de la propagande palestinienne. « ‘Jérusalem-Est’n’existe pas en tant qu’entité administrative. Ce terme regroupe l’ensemble des quartiers et espaces de Jérusalem situés à l’est de la « ligne verte », l’ancienne ligne de cessez-le-feu israélo-jordanienne en vigueur de 1949 à 1967. Rattachés à la Jérusalem israélienne (« Jérusalem-Ouest») en juin 1967, au lendemain de la guerre des Six Jours, ils se situent en fait au nord, à l’est et au sud de celle-ci. Leur superficie est de 64 kilomètres carrés, sur un total de 125 kilomètres carrés pour l’ensemble de la municipalité « unifiée » de Jérusalem ». Les Arabes de « Jérusalem-Est » préfèrent majoritairement vivre dans l’Etat d’Israël,http://www.veroniquechemla.info/2011/09/les-arabes-de-jerusalem-est-preferent.html
« Suite à » est un anglicisme, vraisemblablement traduit de « following to ». « A la suite de » est correct.
Le n°1202 (15 mars 2012) d’Actualité juive a publié une « Mise au point » de Meyer Dadi, vice-président de SIONA, et la réponse d’Eric Keslassy. Meyer David regrettait qu’Eric Keslassy soit « tombé involontairement dans le piège de al désinformation qui nous entoure ». Et de poursuivre : « La traduction est volontairement tendancieuse, alors que la version anglaise qui est celle qui a été votée et qui dit : « Withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » parle de« retrait de territoires »... Il est inapproprié de parler de droit international concernant Jérusalem puisque pour le droit international, toutes les frontières supposée ne sont que des lignes d’armistice, donc provisoires en attendant un règlement définitif. Par ailleurs, cette résolution parle de retrait des forces armées israéliennes et non de céder la souveraineté des territoires.
Eric Keslassy lui a répondu : « Le français est l’une des six langues officielles utilisées par l’ONU… C’est le texte de la résolution 58/292 adoptée par l’Assemblée générales des Nations unies le 14 mai 2004 qui fait état de Jérusalem-Est comme un « territoire palestinien occupé ».
Les cartes proviennent du site du ministère israélien des Affaires étrangères.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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