http://www.israelvalley.com/news/2010/05/13/27461/
ISRAËL DEFENSE ANTIMISSILE – L’ARMÉE ISRAÉLIENNE ACHÈVE LA MODERNISATION DE SES SYSTÈMES « PATRIOT ». 10 BATTERIES DU PAC-2 SONT DÉSORMAIS ÉQUIPÉES DU MISSILE GEM, À GUIDAGE AVANCÉ.
Par Maxime Perez, à Tel Aviv
Rubrique: Défense
Publié le 13 mai 2010
Des officiers de haut rang de l’armée de l’air israélienne ont annoncé avoir procédé à la modernisation de 10 batteries du système anti-missile « Patriot ». Désormais, lePAC-2 (Patriot Advanced Capabality) sera équipé du GEM, un missile à guidage avancé qui augmente considérablement les capacités d’interception du système face aux vecteurs balistiques.
Le déploiement du GEM fait suite à un accord de 100 millions de dollars, conclu en mai 2007 entre Tsahal et l’industriel américain Raytheon. En Israël, ce missile a été baptisé « Yahalom » (diamant) et constitue le quatrième élément de son système de défense anti-aérien. A l’heure actuelle, Raytheon est également impliqué dans le développement du « David’s sling » (fronde de David), un missile capable d’intercepter des roquettes de moyenne portée. Le projet doit aboutir en 2013.
Jusqu’ici, le dispositif antimissile « Patriot » est connu pour son utilisation plus ou moins efficace contre les missiles « Scud », comme lors de la guerre du Golfe en 1991. Voulu comme un rempart contre les missiles ennemis, ce système d’interception avait montré ses limites puisque 39 missiles étaient parvenus à frapper l’Etat hébreu, entraînant la mort de deux personnes et causant d’importants dégâts.
Quelques années plus tard, le Pentagone avait reconnu que le taux de réussite des interceptions avait été de 70% en Arabie Saoudite et de seulement 40% en Israël. Les « Patriot » de première génération utilisés durant le conflit ont depuis été remplacés par des PAC-2, beaucoup plus performants.
Une batterie de PAC-2 est composée de huit lanceurs montés sur remorques et renfermant chacun quatre missiles, d’un radar également mobile et d’une station de contrôle installée à bord d’un camion. Alerté par un satellite du lancement d’un missile adverse, le radar de la batterie repère et identifie aussitôt la cible, puis transmet ses données télématiques à la station de contrôle où un ordinateur calcule le point d’impact et le moment précis du déclenchement du missile « Patriot ».
M.P