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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 08:31

 

Dora Marrache-copie-1

 

Merci à mon amie DORA

 

La Gauche, un danger pour la survie d’Israël 1/2

Par Dora Marrache

Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

 


Ecouter Dora ICI

1ère de deux chroniques lue sur

logo-radio-shalom.png


 

Pascal Boniface avait lancé « Est-il permis de critiquer Israël ? »

Aujourd’hui, j’ai envie de poser une autre question : Est-il permis dans le monde actuel de soutenir et de défendre Israël ?

 

Je voudrais d’abord répondre à la première question, question de rhétorique car, à en juger par les critiques violentes et destructrices à l’encontre d’Israël, il est évident que les medias ne se privent nullement de blâmer Israël, pas même les medias israéliens. Les mensonges, les distorsions de la vérité, les calomnies sont devenus monnaie courante et sont le pain quotidien d’un nombre toujours croissant de journalistes.

Aujourd’hui, on accepte même placidement des discours invitant à la destruction totale d’Israël. Avec pour conséquence une montée de l’antisémitisme qui atteint aujourd’hui un degré inégalé jusque là. On en arrive même à conseiller aux Juifs « visibles » des Pays-Bas de quitter pour les USA ou pour Israël.

 

Y a-t-il un seul pays au monde qu’on vilipende sur la place publique comme on le fait avec Israël ? Y a-t-il un seul pays au monde qui puisse se vanter de jouir autant qu’Israël de la faveur des medias,  et ce nonobstant sa taille qui fait de lui un des plus petits pays au monde ? Entend-on souvent parler du conflit au Soudan ? Presque jamais,  et pourtant c’est un conflit qui a fait 2 millions de morts en vingt ans ! 

 

De toute évidence, il est permis non seulement de critiquer l’État d’Israël, mais aussi de le condamner systématiquement. Pas un de ses gestes, pas une de ses paroles, pas une de ses actions qui ne fasse l’objet d’une condamnation sans appel.  On diabolise son armée et, aujourd’hui, cette violence à l’égard d’Israël a atteint son paroxysme et se traduit par une remise en question de son droit à l’existence. Il ne s’agit plus de critiquer telle ou telle action, mais de ne plus reconnaître ce pays en tant qu’État, donc de le délégitimer. Aujourd’hui, le monde a un nouveau Juif, un nouveau bouc émissaire, c’est l’État d’Israël.

 

Et face à ses détracteurs, Israël choisit, hélas, le mépris et se réfugie dans le silence au lieu de prendre l’offensive, ou tout au moins de contre-attaquer rapidement. Or, dans cette nouvelle guerre où les armes sont les mots et les images, l’indifférence est destructrice.

Si l’État d’Israël avait su réagir, nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui, les nations ne débattraient pas de son droit à l’existence. S’attaquer à l’existence d’Israël, c’est s’attaquer au peuple juif tout entier car, n’en déplaise à la Gauche, Israël et le peuple juif sont indissociables.

 

L’objet de ma chronique n’est pas de faire le procès des medias, mais plutôt de ceux qui les alimentent, j’entends par là tous les détracteurs d’Israël. Et parmi ceux-là, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les plus virulents ne sont pas des non-juifs, mais bien des Juifs et, qui plus est, parfois des Israéliens qui vivent et travaillent sur la terre d’Israël. Et qui sont leurs amis ? Les ennemis d’Israël, les ennemis de leur pays ! Certains souhaiteraient même voir Israël remplacé par un État bi-national,  quand ce n’est pas par une État palestinien

 

Devant une telle situation, il semble que le danger pour la survie d’Israël ne soit ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni la Syrie, ni même l’Iran contre lequel Israël a la capacité de se défendre, mais bien la judéophobie juive - car c’est bien de judéophobie qu’il s’agit -  qu’elle soit américaine, européenne ou israélienne.

 

Qui sont ces Juifs antisionistes ?

 

Bien sûr, quand on évoque les Juifs antisionistes israéliens, on pense immédiatement aux religieux qui se sont toujours dits opposés au sionisme, qui sont même hostiles à Israël, qui refusent de reconnaître son existence. Ce sont des ultra-orthodoxes qui  vivent à Jérusalem, dans le quartier des Méa Shéarim, le quartier historique des religieux traditionalistes, les haredim de Jérusalem. Mais tous les religieux ne sont pas antisionistes, tant s’en faut. En fait, ils représentent une minorité qui porte le nom de Neturei Karta . Ils sont violemment antisionistes certes, mais leur hostilité est de nature théologique, elle n’a rien à voir avec le peuple palestinien. Elle se fonde sur la Torah : ils affirment que Dieu a détruit Israël et dispersé les Juifs dans le monde pour les punir et qu’il faut attendre la venue du Messie pour recréer le royaume d’Israël.  Ils admettent qu’on puisse vivre en terre sainte – la preuve c’est qu’ils y vivent – mais à leurs yeux la création de l’État est une façon de se révolter contre une décision divine. Et certains parmi eux estiment même que le peuple juif doit continuer à vivre en diaspora jusqu’à l’arrivée du Messie. Ils sont dangereux parce les propos qu’ils tiennent sont véhiculés par les non-juifs qui s’en servent pour délégitimer Israël. Ainsi, un rabbin de leur communauté, le rabbin Weiss,  déclarait sur la chaîne Al-Jazeera : « Notre principe, c’est que les Juifs sont contre le sionisme ».

 

Seulement voilà, ils ne sont plus le seul groupe juif à lutter contre le sionisme, un autre groupe est venu joindre sa voix à la leur. C’est  l’intelligentsia de gauche, et particulièrement celle vivant en Israël qui a choisi, hélas, de hurler avec les loups et qui, ce faisant,  représente un véritable danger pour l’État d’Israël.

 

Quand Israël a été fondé, le pays a été dirigé par un gouvernement de gauche. Et si dans les années 60 la Gauche voyait dans Israël un modèle, aujourd’hui elle s’affiche ouvertement antisioniste, elle voit dans l’État d’Israël un paria, l’incarnation du mal. Elle prétend n’avoir rien contre les Juifs. Si on tient compte de la définition du sionisme, à savoir un mouvement qui revendique la création d’un état pour les Juifs, il va de soi alors qu’être antisioniste, c’est être contre les Juifs et contre l’existence de l’État d’Israël.

 

Le malheur, c’est que ce sont des intellectuels, parfois même de renommée mondiale. Palestinophiles acharnés, ils exercent une influence prépondérante, en particulier sur la génération montante et sur les étudiants universitaires, parce qu’ils tiennent des colloques,  qu’ils sont les invités d’émissions à forte cote d’écoute et qu’ils écrivent des articles. Alors on accorde foi à leurs paroles ou à leurs écrits, et on croit bien faire de s’aligner sur leurs jugements.

Qui sont-ils ? Ce sont des gens qui se réclament souvent de Marx qui, en 1844, dans son « Essai sur la question juive », essai violemment antisémite, déclarait : « L’argent est le dieu jaloux d’Israël, à côté duquel aucun autre dieu ne peut exister »

 

Les critiques les plus virulentes à l’égard d’Israël, côté américain, celles qui témoignent d’une haine violente portent la signature de Noam Chomsky et de George Soros. Le premier est un linguiste américain dont la contribution à la linguistique est capitale et qui a choisi de s’allier au Hezbollah ; le second, un financier juif américain, exemple par excellence du « self hating jew ». Au lieu d’aider son pays, il  finance, à coups de millions de dollars, des groupes de gauche avec lesquels il a formé un mouvement anti-Israël dont il est fier et il plaide pour que l’Amérique raye le Hamas des organisations terroristes. LeJerusalem Post  écrit « Soros et ses riches amis juifs américains ont désormais décidé de diriger leur tir directement sur Israël… pour former un lobby politique qui affaiblira l’influence de l’AIPAC, le lobby pro-Israël ».

Dans le ‘The Wall Street Journal’, on apprend sous la plume de l’écrivain Joshua Muravchik que Soros a publiquement comparé Israël aux nazis.

Et récemment on a appris qu’il aurait financé le mouvement JStreet.

Il est dangereux parce qu’il s’est fait de nombreux alliés dont certains sont des journalistes, comme Nicolas Kristof du New-York Times, qui n’hésitent pas à soutenir les « militants » palestiniens

 

Il ne faudrait surtout pas oublier Richard Goldstone, juge juif sud-africain. Il a dirigé la Commission de l’ONU et a produit le rapport qui porte son nom, rapport qui  discrédite et condamne Israël, l’accuse de crimes de guerre, mais qui blanchit le Hamas. Dans son rapport, le juge ne s’est basé que sur la narration des événements présentés par le Hamas et n’a même pas permis à Israël de se défendre.

 

On pourrait également citer le nom de Hannah Arendt, philosophe juive allemande, prônant la création d’un État fédéral mixte judéo-arabe.

Et les noms de Marc Ellis, Martin Jay, Michael Neuman, Jacqueline Rice, Tony Judt et Norman Finkelstein, ami de Chomsky, et lecteur assidu de Marx, Lénine et Trotsky.

 

Côté israélien, ils s’appellent  Charles Enderlin, Schlomo Sand. Israël Shahak, Tanya Reinhart, Rahela Mizrahi, Miko Peled, pour n’en citer que quelques uns.

 

Faut-il rappeler que c’est à Charles Enderlin, journaliste franco-israélien, que l’État d’Israël doit une des accusations les plus graves qui aient été portées contre lui ? Les images de la « mort » de l’enfant ont eu des répercussions planétaires et ont servi à justifier des crimes – entre autres, la mort du journaliste Daniel Pearl- et des attentats qui ont fait plus de mille morts. Son manque d’éthique a eu des conséquences si graves qu’il sera difficile de lui pardonner un jour cette faute.

 

Schlomo Sand, historien israélien, professeur d’université et auteur d’un livre intitulé « Comment le peuple juif fut inventé », livre qui a connu un succès retentissant aussi bien en Israël que partout à travers le monde, affirme que le peuple juif n’a jamais existé, que nous sommes tous des descendants d’anciens convertis et que, puisque nous ne sommes pas génétiquement purs, le sionisme n’a pas sa raison d’être.

 

De son côté, Israël Shahak,  historien et professeur de chimie à l’Université hébraïque de Jérusalem critique avec une virulence rare le gouvernement de son pays. Il est d’ailleurs l’auteur d’un livre “Le Racisme de l’État d’Israël” dont le titre a lui seul en dit long sur la vision que l’auteur a de son pays.

Dans un autre de ses livres “Histoire juive - Religion juive », publié en 1994,on peut lire “ À mon avis, Israël en tant qu’État juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais aussi pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et d’ailleurs. Je considère comme tout aussi dangereux d’autres États ou entités politiques de la région qui, pour leur part, se définissent comme « arabes » ou « islamiques ». Je suis bien loin d’être le seul à évoquer ces risques. En revanche, personne ne parle du danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ».

 

Si un media avait tenu de pareils propos, nous l’aurions vilipendé, nous aurions déposé une plainte pour antisémitisme, mais le journal Haaretz  voit en Shahak « un homme de principes, s’obstinant à assener des vérités que la plupart de nos compatriotes ne veulent pas s’entendre dire (…) Écartant tous les voiles, il décrit la société juive traditionnelle comme fanatique et ultraconservatrice ».

 

Tanya Reinhart, linguiste israélienne antisioniste,  a soutenu le boycott des institutions universitaires "Nous cesserons de redouter le boycott quand nous respecterons le droit international", disait-elle à la  "Gauche" israélienne qu’elle jugeait faible et pusillanime.

 

Quant à Rahela Mizrahi, une  chercheuse israélienne, spécialiste de la Culture, elle ose appeler non seulement au boycott d’Israël,  mais aussi  à son exclusion en tant que membre de l’UNESCO.

 

Et Miko Peled, fils du général Peled, déclarait: « « Etant moi même juif et israélien, ayant un père qui fut général dans l'armée israélienne et y ayant moi même servi, je dis ceci : nier ou justifier les actions israéliennes équivaut à nier ou défendre tous les crimes contre l'humanité. »

 

On n’en finirait pas si l’on voulait passer en revue tous ces  intellectuels, tous ces « bien-pensants » qui veulent se faire une notoriété sur le dos de l’État d’Israël.

 

Pourquoi ne pas ajouter, côté marocain, Abraham Serfaty rendu célèbre grâce à la haine farouche qu’il vouait à Israël ? Il s’affichait ouvertement, pour ne pas dire fièrement, comme un juif marocain antisioniste et il va  de soi que, ce faisant, il était très apprécié dans le milieu musulman. 

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commentaires

G
<br /> D'abord, il ne peut y avoir la moindre "dénonciation" à rassembler des écrivains publics dont les positions sont connues ou mal connues et ne demandent qu'à l'être, puisqu'ils publient, ce qui leur<br /> fera même la publicité qu'ils ne méritent pas!<br /> La vérité crue est que des gens comme Finkielstein ou Chomsky cautionnent depuis de très longues années les pires thèses du Hezbollah et que cela ne choque pas l'idiot utile.<br /> Ensuite, venir à la rescousse du milliardaire Soros qui finance des campagnes post-sionistes fait preuve d'une collusion de fait, propre à la gauche israélienne, entre ce post-sionisme et le monde<br /> des Yuppies, des universitaires ou des médias à la gauche d'Haaretz, récemment pris la main dans le sac dans un trafic d'influence entre Anat Kam et Uri Blau.<br /> Tous ces faits sont archi-connus, rebattus, il n'y a donc aucune "révélation" ou dénonciation, mais bien un élément de synthèse sur la dangerosité de ce courant, dont le travail de sape est<br /> inlassable.<br /> Quant au fameux "rapport Goldstone", il a été démontré que 92% de son matériau provenait des ONG financées en Israël par l'Union Européenne (la Belgique, les Pauys-Bas, la Norvège "enquêtent" sur<br /> ces financements), de type B'Tselem, Adala and co.<br /> <br /> Les raisons de la non-participation à cette "nequête biaisée d'avnce" de l'Etat d'Israël sont également connues sauf à ceux qui ne veulent ni voir ni entendre :<br /> La commission des droits de l'homme de l'ONU est dirigée par le Pakistan, l'Arabie Saoudite, Cuba, la Chine et quelques autres belles démocraties qui ont beaucoup de leçons à donner.<br /> Tout rapport commandité de cette façon est clairement biaisé d'avance. N'importe quel scientifique ou enquêteur le sait : poser la question d'une certaine façon, annoncer à l'avance qu'Israël est<br /> coupable stipule déjà la réponse.<br /> Tous les membres de la Commission avait déjà pris position anti-israélienne avant l'investigation.<br /> D'autre part, le combat contre ces biais se poursuit à l'ONU : grâce à l'action d'UN Watch, la démission de l'ex-conseiller d'Arafat, chargé du suivi, l'Allemand Christian Tomuschat a dû présenter<br /> sa démission, étant juge et partie.<br /> Golstone soi-même a reconnu que ses éléments ne pouvait constituer une enquête crédible à soumettre à aucune Cour de Justice.<br /> <br /> Donc, ça suffit les procès à charge en "macCarthysme" à 3 euros.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Enumerer des noms de Juifs ne pensant pas comme les autres ne ressemble-t-il pas a cette action tant vilipendee dans l'Histoire Juive, la denonciation? La faiblesse actuelle de la gauche sioniste<br /> ne justifie pas ces antisionistes israeliens. Enfin le rapport Goldstone ne blanchit pas le Hamas, il faut etre partisan pour pretendre cela. De meme si il n'y a pas de prise en compte de la<br /> position israelienne, c'est tout simplement parce que l'Etat d'Israel a refuse de participer aux travaux de la commission d'enquete Goldstone. On peut vouloir ecrire un article anti-gauche, mais si<br /> on ne respecte pas la plus petite honnetete, l'article ne vaudra pas grand chose.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Honte a tous les renegats qui osent critiquer Israel, leurs pays, le pays le plus démocratique de tout le moyen orient.<br /> Ils ne méritent pas d'être nés Juifs, la communaute la plus ancienne au monde, qui a sus survivre aux massacres réguliers du monde entier, par haine et jalousie de la communaute de D'ieu, le seul<br /> D'ieu D'Israel, le seul de l'univers. Israel vivra aujourd'hui, demain, et a tous jamais, jusqu'a la fin des temps. Amen<br /> <br /> <br />
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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