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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 14:32
Excellente analyse qui date un peu, mais qui mérite d'être relue

Aschkel




Dore Gold ancien ambassadeur à l'ONU pour le Jerusalem Center for Public Affairs




 
Dore Gold, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies de 1997 à 1999 est président du Centre de Jérusalem pour les affaires publiques. Il est l’auteur de « Le royaume de la haine : l’Islam radical, l’Occident et l’avenir de la Ville Sainte » (Regnery, 2007)


Résumé:

  •  La menace des fusées Kassam date de 2001 et s'est amplifiée à l’époque où l'Autorité palestinienne était sous le contrôle du Fatah. Par la suite, après la mort de Yasser Arafat en novembre 2004, les tirs de fusée de Kassam à partir de Gaza se sont poursuivis sous le régime de Mahmoud Abbas. Il est vrai que Mahmoud Abbas a appelé les Palestiniens à cesser les tirs de fusées sur Israël en 2006, mais sur le terrain, les chefs du Fatah et lui-même n’ont pas fait preuve de la volonté, ou de la capacité, nécessaire pour interrompre les attaques du Hamas qui se multipliaient.
  •  Après le retrait d'Israël de Gaza, le nombre des frappes de fusée a augmenté de plus de 500 pour cent. Le retrait de Gaza en 2005 a donné au Hamas un sentiment de puissance et une confiance en soi qui ont abouti à une escalade incontestable de l'emploi des ressources balistiques qu'il avait préalablement acquises.
  •  Le désengagement de Gaza s’est traduit par la perte du contrôle d’Israël sur la route Philadelphie qui passe entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien, permettant une augmentation significative de l'arsenal de fusées palestinien qu’il s’agisse de la portée ou du nombre de vecteurs. Avant 2006, le nombre de tirs palestiniens atteignait rarement 50 par mois. Au début 2008, les organisations palestiniennes ont montré qu’elles étaient en mesure de lancer 50 fusées par jour.
  •  Les forces israéliennes de sécurité ont récemment découvert dans le Negev occidental les débris d'une nouvelle fusée de 175 millimètres d'origine iranienne d’une portée de 26 kilomètres. Les services israéliens de sécurité pensent également que l'Iran essayera de faire passer des fusées Fajr à Gaza à l'avenir. Par exemple, un Fajr 3 de 45 km de portée, pourrait être acheminé en contrebande en plusieurs tronçons puis être assemblé à Gaza.
  •  Aussi longtemps que la route Philadelphie sera ouverte à la contrebande du Hamas, le risque pesant sur Israël grandira au rythme des exportations iraniennes de missiles de portée croissante dans la Bande de Gaza. Le port d'Ashdod sera probablement la prochaine cible, mais si des fusée Fajr entrent à Gaza, il n’y a aucune raison pour que le Hamas ne menace pas Tel Aviv. Le contrôle des aires de lancement du nord de Gaza peut réduire de façon significative la capacité du Hamas de harceler Sdérot et les communautés du Néguev occidental par des tirs de fusées ou de mortier. La leçon maintes fois confirmée des sept dernières années est qu’en définitive, Israël est seul en mesure d’assumer la responsabilité de sa propre sécurité.

Analyse

  Une réponse israélienne à l'escalade du Hamas

L'incursion israélienne entamée le 1er mars 2008 dans la bande de Gaza, et qui vient de s’achever, n’aurait pas dû provoquer de grande polémique internationale. Après tout, pendant plus de sept années les organisations terroristes palestiniennes ont tiré, intentionnellement et au hasard, des fusées contre des cibles civiles israéliennes, en particulier sur la ville israélienne de Sdérot qui essuyé à peu près 45 pour cent des quelques 3.000 attaques qui ont été lancées. (1) Comme le faisait remarquer le 2 mars le ministre israélien de la sécurité publique, Avi Dichter, le nombre de civils israéliens exposés à la menace des fusée de Gaza est passé de 25.000 à 250.000 depuis que la ville d'Ashkelon a été inscrite sur la liste des cibles palestiniennes.

A l’opposé, les opérations militaires israéliennes à Gaza en réponse aux tirs de fusée palestiniens ont été dirigées contre des cibles militaires, des fabriques de fusées, des équipe de tireurs, et des chefs terroristes. Les pertes civiles palestiniennes, quand elles se sont produites, étaient la conséquence non intentionnelle des efforts d’autodéfense d’Israël. Comme les organisations terroristes palestiniennes utilisent souvent des aires de lancement situées dans des secteurs urbains et comme elles stockent leurs armements dans des territoires densément peuplés comme le camp de réfugié de Jabaliya, elles portent la responsabilité des pertes parmi les civils palestiniens qui servent en fait de boucliers humains. (2) On l'oublie souvent, Israël s'est complètement retiré de la bande de Gaza en août 2005 ; le retrait israélien de la Bande de Gaza démontre clairement que l’armée israélienne (IDF) n'a absolument aucun motif pour opérer à Gaza depuis quelques années, sauf si Israël est attaqué à partir de ce territoire. S’il n’y avait pas de tirs de fusées depuis Gaza, l’armée n’aurait aucune raison d’intervenir.

Néanmoins, Israël est très rapidement devenu l’objet d’une critique internationale féroce. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU a condamné Israël pour une utilisation de la force "disproportionnée et excessive." (3) La présidence de l’Union européenne a tenu le même langage, parlant d’une "récente utilisation disproportionnée de la force par l’armée israélienne contre la population palestinienne de Gaza." (4) Les armées occidentales sont engagées une guerre asymétrique contre les Talibans en l'Afghanistan et Al-Qaïda en Irak. Pourtant, on ne trouve pas de déclarations de la même eau à propos de ces batailles légitimes de la guerre contre le terrorisme. À leur crédit, les États-unis et la Grande-Bretagne se sont opposés à la tentative de faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution condamnant davantage Israël. Cependant, les discussions de New York ont montré à quel point les États membres de l'ONU n’ont pas conscience de l'importance de la menace balistique qui pèse sur Israël et qu’ils risquent de connaître eux-mêmes à l'avenir.

Pour mieux saisir les principaux aspects de la menace que font peser sur Israël les fusées palestiniennes tirées de Gaza, il faut examiner les informations contenues dans les cartes et les diagrammes ci-joints [voir en fin d'article ndlr], préparés par le Centre de Renseignement et d'Information sur le terrorisme, qui utilise les sources de la division des opérations de l’état-major général des opérations de l’armée israélienne. On peut tirer de ces données les conclusions suivantes.

Les tirs de fusées ont débuté et se sont amplifiés à l’époque où le Fatah contrôlait Gaza

La menace des fusées Kassam date de 2001 et s'est amplifiée à l’époque où l'Autorité palestinienne était sous le contrôle du Fatah. Le Hamas a introduit les fusées Kassam pour la première fois en 2001, et les tirs ont augmenté régulièrement de 2002 à 2005. Par la suite, après la mort de Yasser Arafat en novembre 2004, les tirs de fusées Kassam à partir de Gaza se sont poursuivis sous le régime de Mahmoud Abbas (Abou Mazen). Il est vrai que Abbas a appelé les Palestiniens à interrompre les tirs sur Israël en 2006, mais sur le terrain, les chefs du Fatah et lui-même n’ont pas fait preuve de la volonté, ou de la capacité, nécessaires pour interrompre les attaques du Hamas qui se multipliaient, avec une seule exception. En août 2005, les tirs de Kassam se sont nettement réduits pour ne pas entraver le retrait d’Israël de Gaza.

En outre, les groupes affiliés au Fatah à Gaza ont développé leurs propres systèmes de fusées : les fusées d'al-Aqsa et al-Yasser. A Gaza les Brigades des Martyrs d'al-Aqsa du Fatah tirent également des fusées sur Israël, et une équipe de lanceurs du Fatah à Tulkarem en Cisjordanie a fait deux tentatives de tir contre Israël. (5)

Le nombre de tirs palestiniens a bondi après le retrait d’Israël de Gaza

Les tirs de Kassam n'a pas commencé avec le retrait d’Israël de Gaza. Néanmoins, après le désengagement, le nombre de frappes contre Israël au moyen de fusées a augmenté de plus de 500 pour cent. Pendant l'année 2005, Israël a essuyé 179 frappes de roquettes. Le retrait de Gaza date d’août 2005. Le nombre de tirs s’est élevé à 946 en 2006, soit une multiplication par 5. C’est l’évacuation de la majeure partie de Gaza en 1994, aux termes de l’accord Gaza-Jéricho découlant des accords d’Oslo, qui a permis au début aux organisations palestiniennes de développer leurs capacités balistiques en toute impunité.

Le retrait de Gaza en 2005 a donné au Hamas un sentiment de puissance et une confiance en soi qui ont abouti à une escalade incontestable de l'emploi des ressources balistiques qu'ils avaient préalablement acquises. La victoire du Hamas aux élections parlementaires de l'Autorité palestinienne en janvier 2006 en a été la conséquence politique. Mais militairement, comme on l’a décrit plus haut, le retrait de Gaza a également mené à une augmentation dramatique des tirs de fusées.

La perte du contrôle de la frontière entre l'Égypte et Gaza a abouti à l’envoi de fusées iraniennes sur Ashkelon

Le désengagement de Gaza a abouti à la perte du contrôle israélien sur la route Philadelphie entre la Bande de Gaza et le Sinaï égyptien, permettant une augmentation significative de la portée et du nombre de fusée de l'arsenal palestinien. Ce qui est radicalement nouveau dans les tirs de fusée de 2008, c’est la portée et le nombre de fusées mises à feu. Ashkelon, une ville de 120.000 habitants, a été frappée à plusieurs reprises par des fusées Katioucha (Grad) en février 2008. En 2007 et 2008, la ville israélienne de Netivot a également été prise pour cible par les Palestiniens.

Avant 2006, le nombre de tirs palestiniens atteignait rarement 50 par mois. Au début 2008, les organisations palestiniennes ont montré qu’elles étaient en mesure de lancer 50 fusées par jour. Deux circonstances supplémentaires ont permis au Hamas et à quelques organisations d’importer facilement le matériel et le savoir-faire nécessaires à l’accroissement de leur potentiel balistique : la prise de contrôle militaire du Hamas sur Gaza en juin 2007, et l’ouverture d’une brèche dans la barrière frontalière entre l’Égypte et Gaza en janvier 2008.

En conséquence, les quantités d'explosifs et de fusées à longue portée qui ont pu entrer dans le territoire de Gaza ont considérablement augmenté. Yuval Diskin, le chef des services israéliens de sécurité a déclaré devant la Commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset au début 2006 que la quantité d'explosifs passée en contrebande dans la bande de Gaza depuis l’Égypte avait considérablement augmenté, de plus de 300 pour cent. (6) Il est vrai que les organisations palestiniennes avaient utilisé dans le passé des tunnels pour acheminer des armements en contrebande du Sinaï égyptien à Gaza. Mais il est clair qu’après la prise de contrôle complète du Hamas à Gaza, la frontière égyptienne devenant aisément franchissable, cette contrebande a changé radicalement d’échelle.

Selon Diskin, en novembre 2006, 33 tonnes d'explosifs militaires étaient passées en contrebande dans la Bande de Gaza depuis le désengagement de 2005. Ce nombre a grimpé jusqu'à 112 tonnes en octobre 2007. (7) Des roquettes de portée de plus en plus grande sont aussi entrées librement à Gaza. (8) Les forces israéliennes de sécurité ont récemment découvert dans le Néguev occidental les débris d'une nouvelle fusée de 175 millimètres, d'origine iranienne, dont la portée est de 26 kilomètres. (9)

Si les tendances actuelles se poursuivent, Israël devra faire face à une autre génération de fusées d’une portée supérieure aux Katiouchas qui frappent Ashkelon. Les porte-parole du Hamas ont déjà exprimé leur ambition de développer la portée de leurs fusées jusqu’à Ashdod, le second port maritime d’Israël pour le fret international. Les sources de la sécurité israéliennes pensent que l'Iran tentera de faire passer des fusées Fajr à Gaza à l'avenir. Un Farj3 de 45 kilomètres de portée, par exemple, peut passer en contrebande par tronçons et être assemblé en à Gaza. (10)

L'échec des contrôleurs de l’Union européenne

Au lendemain du désengagement de Gaza, la secrétaire d'état Condoleezza Rice a négocié un accord sur le passage de Rafah le 15 novembre 2005, pour contrôler la frontière entre Gaza et l’Égypte. L'accord prévoyait des contrôles par une tierce partie, qui sont revenus à l'Union européenne. Les contrôleurs européens n'ont pas réussi à stopper les flux d’armes et d'argent liquide envoyés aux organisations terroristes. D'ailleurs, comme la situation de sécurité s’est dégradée dans la Bande de Gaza en 2006 et 2007, les contrôleurs de l’Union européenne se sont retirés à plusieurs reprises de la zone du passage frontalier. En outre, l'Égypte a été complètement inerte dans la zone frontalière de Rafah ; Le Caire a même permis à des hommes du Hamas de quitter Gaza à destination de Téhéran, où ils ont été formés par les corps des Gardes islamiques de la Révolution (IRGC) avant de rentrer à Gaza.


Deux principaux sujets de préoccupation

Actuellement, Israël est face à de nombreux choix difficiles pour affronter les tirs continus de Kassam et de Katioucha sur ses villes. Les responsables de la sécurité d’Israël devront finalement s’occuper de deux zones spécifiques :

  •  La route Philadelphie - Aussi longtemps que la route Philadelphie, le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, sera ouverte à la contrebande du Hamas, le risque encouru par Israël augmentera en fonction des exportations de fusées iranienne d’une portée croissante dans la Bande de Gaza. Le port d'Ashdod sera probablement la prochaine cible. Mais si des fusées Farj entrent à Gaza, il n’y a aucune raison pour que la Hamas ne menace pas aussi Tel Aviv.
  •  Les aires de lancement du nord de Gaza - Les fusées Kassam à courte portée utilisées par les Palestiniens sont produites localement et ne peuvent donc pas être stoppées par la fermeture de la route Philadelphie. Cependant, le contrôle des secteurs de lancement du nord de Gaza pourrait réduire de manière significative la capacité du Hamas de harceler Sdérot et les communautés du Néguev occidental par des tirs de fusées et de mortiers.


La leçon maintes fois confirmée des sept dernières années est qu’en définitive, Israël est seul en mesure d’assumer la responsabilité de sa propre sécurité. Le recours aux contrôleurs de l’Union européenne dans le secteur du passage de Rafah n'a pas été efficace ; à l'avenir d'autres contrôleurs internationaux ne garantiraient pas plus la sécurité dans un secteur aussi dangereux. L'Égypte sait bien qu'un régime de Frères Musulmans à Gaza met en danger sa propre sécurité, mais il y a des limites à ce que l'Égypte peut normalement faire face au Hamas, sans perdre tout appui de l'opinion égyptienne. En outre, même lorsqu’elle contrôlait Gaza, l'Autorité palestinienne du Fatah n’a jamais entièrement stoppé les tirs de fusée du Hamas qui provenait des territoires placés sous sa juridiction.


La guerre d’Israël contre le Hamas est à peine interrompue. Comme les attaques du Hamas continuent, Israël devra prendre de nouvelles mesures pour stopper les tirs. Actuellement, la direction du Hamas a compris que les attaques répétées de Katioucha contre Ashkelon auront comme conséquence une incursion israélienne au sol qui peut coûter une centaine de victimes dans leurs rangs. Mais si la question de la route Philadelphie et celle des zones de lancement du nord de Gaza ne sont pas réglées, il est douteux que ce genre de calculs, fondés sur la seule dissuasion, arrêtent le tirs de fusée du Hamas et allégent le malheur des résidents israéliens de Sdérot.

Parallèlement à sa réponse militaire, Israël devra aussi entreprendre une action diplomatique pour sauvegarder son droit de se défendre, que de nombreuses forces s’évertuent à saper au sein de la communauté internationale. Même dans ce dernier épisode du conflit, au moment où Israël a voulu se défendre contre les tirs de fusées palestiniennes, il a rencontré une critique féroce qui occasionnera de nouvelles pressions internationales quand la lutte avec Hamas reprendra.

Notes

1. La menace des fusée de la Bande de Gaza, 2000-2007, Centre d’Information et de Renseignement sur le terrorisme au Centre Renseignement Héritage et Commémoration d'intelligence d’Israël (IICC), décembre 2007, p. 70.

2. Ibid. , p. 64.

3. Anne Penketu, "Le choc entre les Etats-Unis et les états arabes au Conseil de sécurite de l’ONU" The Independent (R-U), 3 mars 2008.

4. "Appels des États-unis à la fin à la violence ; Le monde arabe proteste contre les morts de Gaza, " Ha'aretz, 3 Mars 2008, http://www.haaretz.com/hasen/spages/959947.html.

5. La menace des fusée de la Bande de Gaza, 2000-2007, p. 69.

6. Yaakov Katz, "3.000 armes arrivent mensuellement à Gaza," Jerusalem Post, 2 janvier 2006.

7. Ministère israélien des affaires étrangères, "La menace sur les civils israéliens en provenance de la Bande de Gaza," 21 novembre 2006, http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terrorism+and+Islamic+Fundamentalism-/Behind+the+headlines+ -- +The+Threat+to+Israeli+Civilians+from+the+Gaza+Strip+21-Nov-2006.htm.

8. Yaaakov Katz, "Le Hamas construit des bunkers près de la frontière" Jerusalem Post 29 Octobre 2007, http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1192380683478

9. Alex Fishman et Aryeh Algozi, "L’inquiétude : la portée continuera d’augmenter, " Yediot Ahronot (hébreu), 3 mars 2008.

10. Ibid
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commentaires

A
<br /> Oui, tu as raison GD, seulement voilà, seuls les palos les interessent, les darfouriens peuvent crever tranquille, les birmans aussi, les congolais n'en parlons pas, ceux qui meurent de faim n'ont<br /> qu'à manger leurs poings, les iraniens qui essaient desesperement de virer les salauds de mollah personne n'est tant presser de les aider et j'en passe et des meilleures..<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Il faudrait demander à ses grands experts de l'ONU et à son président, comment doit se comporter un pays qui reçoit depuis 8 années, sur ses villes, et donc sur des civils, hommes femmes et<br /> enfants, journellement de 10/50 tirs de roquettes. Quelle doit être sa réaction : ha oui, pas disproportionnée<br /> donc une réaction gentille, en demandant aux terrorristes qui leur tirent dessus, la permission de les combattrent, et seulement en des points déterminés.Surtout pas de maisons d'ou partent les<br /> tirs, surtout pas des mosquées, ou sont entreposés matériels et munitions, surtout pas des ambulances qui servent à déplacer les terrorristes. Enfin, dites nous ce que nous devons faire pour faire<br /> cesser ces tirs. Attention, peuple de gaza, Israel va encore réagir, et sans demander la permission a qui que ce soit.Peut être que Goolstom a la solution.<br /> Savouah tov a tous Gerard David<br /> <br /> <br />
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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