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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 09:24

 

 

La " montée " en puissance de l'alya de France !

hamodia

  28 juillet 2010, 

Ce sont plus de 500 Olim de France qui s'apprêtent à réaliser ensemble cette semaine leur rêve de s'installer en Israël. Certains ont choisi "l'alya de groupe" devenue très populaire, d'autres vont s'installer avec leur famille, et d'autres enfin entameront leurs études. Comme l'a dit le grand rabbin Sitruk à certains d'entre eux, cette alya s'inscrit dans l'histoire même de notre peuple. Et comme l'explique Oren Tolédano, le délégué de l'Alya à l'Agence Juive en France, cette arrivée massive est le reflet d'une " remontée " en puissance de l'alya en provenance de l'Hexagone . 


 

« L'alya en hausse de 20 % en 2010 »
Directeur du département de l’alya à l’Agence juive en France, Oren Tolédano règle les derniers détails du « vol groupé » du 28 juillet organisé dans le cadre de l’« Alya Tapis rouge ». Pour Hamodia, il fait ici le point sur l’année 2010 et sur les enjeux et défis que veut relever son institution.
- Hamodia : Comment se présente pour l’instant le « cru 2010 » de l’alya de France ?
- Oren Tolédano : Fort bien ! À la fin du mois d’août, nous aurons en effet déjà quelque 20 % d’immigrants de plus que l’année dernière à la même époque, avec un total de 1 300 olim, dont 500 pour le seul départ groupé du mercredi 28 juillet. Et sauf imprévus, nous passerons la barrière des 2 000 « montées » à la fin 2010, le chiffre définitif devrant tourner entre 2 100 et 2 200 olim, contre 1 909 en 2009.
Pour l’Agence juive, c’est donc un bon cru, qui nous place dans la fourchette « haute » des moyennes de l’alya de France. Ce sera donc une confirmation du sursaut enregistré en 2009 après deux à trois années où nous avons plutôt stagné dans la « moyenne basse ».
Parmi les olim, les contingents de jeunes et de retraités restent stables, avec 400 à 500 départs en moyenne pour chacun de ces groupes. En réalité, la variable d’une année sur l’autre, c’est surtout le nombre de familles. Quand un groupe d’une dizaine de familles nombreuses de Villeurbanne s’apprête à faire son alya ensemble - comme c’est le cas cette année -, cela fait une grosse différence au niveau des chiffres globaux. De manière générale, l'alya familiale est en nette progression par rapport à la période 2007-2009. Surtout en été, qui est la période idéale puisque l’année scolaire est terminée en France et que cela permet d’être prêt pour celle de septembre en Israël.
- Où s’installent tous ces olim ? Existe-t-il des « tendances » dans ce domaine ?
- Depuis une dizaine d’années, la répartition reste assez stable au niveau de l'habitat, avec trois villes qui rencontrent un grand succès : Nétanya, Jérusalem et Ashdod. Mais il y a aussi Raanana qui attire beaucoup de familles aisées. Toutes ces villes sont désormais des pôles bien établis d’implantation des olim de France en Israël.
On note cependant une forte poussée de Tel-Aviv chez les jeunes, qui connaissent bien cette ville pour y avoir souvent passé des vacances et qui savent qu’ils pourront facilement y trouver du travail.
Ce sont là les principaux pôles francophones en Israël. Mais je n’oublie pas non plus « l’alya de groupe », notamment celle organisée avec succès par Chalom Wach (voir article) qui depuis déjà deux ans permet d'installer des familles à Hadera.
- Nathan Charansky, le président de l’Agence juive, explique régulièrement que le renforcement de l’identité juive en Diaspora doit être une priorité de l’institution. Confirmez-vous que c’est un objectif majeur ?
- C’est même déjà plus que cela puisque c’est un principe qui a été adopté lors du dernier Conseil des gouverneurs de l’Agence juive en juin dernier. Bien évidemment, l’alya va rester un pôle très important d’expression de l’identité juive, mais effectivement le discours de l’Agence juive à ce niveau-là va peut-être évoluer.
Il faut comprendre que la vision de Nathan Charansky est très influencée par la situation des communautés juives américaine et russe, où l’assimilation est galopante… L’idée, c’est de ne pas encourager l’alya à tout prix, mais d’en faire une étape d’un processus identitaire devenu plus clair. Il s’agit donc de d'abord renforcer l’identité juive, ce qui rend les communautés bien plus fortes. À leur tour, elles attirent alors plus de Juifs actifs, ce qui permet d’accroître le sentiment de proximité avec Israël et conduit bien évidemment une partie d’entre eux à faire leur alya. En fait, c’est là un processus dans lequel tout se tient !
- Les réalités communautaires russe et américaine sont-elles à ce point transposables en France ?
- Les enjeux sont différents ici. D’abord, parce que contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, on n’y connaît pas les âpres débats qui opposent sans cesse orthodoxes, conservateurs et réformés. Et puis surtout, en France, l’identité juive de la communauté est déjà très forte !
Mais le fond du problème reste le même : que fait-on avec les Juifs qui n’ont aucun lien avec la vie communautaire ? Ce sont eux dont il faut renforcer l’identité, car une fois qu’ils sont très assimilés, je ne suis pas sûr que nous, à l’Agence juive, nous ayons les moyens d’aller les chercher et de leur proposer un projet d’alya…
- Alors, quel est le « réservoir » de l’Agence juive en France ? De combien de Juifs susceptibles de monter en Israël parle-t-on dans une communauté d’un demi-million de personnes ?
- C’est tout l’enjeu du problème ! Lorsque vous parlez avec les dirigeants communautaires, ils vous expliquent que ce chiffre de 500 000 Juifs ne veut pas dire grand-chose aujourd'hui. Car ce qui compte, c’est le nombre de personnes qui entretiennent un lien, même réduit au strict minimum, avec la communauté. Pour cela, on peut se baser sur l’affluence dans les synagogues au moment de la Neïla de Yom Kippour, quand même les gens habituellement les plus éloignés de la vie juive font l’effort de venir entendre le son du chofar. Eh bien, selon les estimations du SPCJ, on recense alors au maximum ce jour-là 180 000 personnes…
Le nombre potentiel d’olim est donc ce chiffre-là ; parce que l’on sait très bien qu’en dehors de circonstances qui deviendraient exceptionnelles, des gens non liés à la communauté ne vont pas monter en Israël !
Dans ce contexte, 2 000 olim par an, c’est un bon résultat. Mais cela ne doit pas empêcher de constater que la communauté juive de France ne cesse de se réduire en raison de l’assimilation. Je le constate tous les jours dans mes fonctions… C’est là un véritable fléau !

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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