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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 17:31

 

 

 

 

 

A propos par Aschkel

Le « drôle de partenaire » palestinien sabote le Protocole de Paris, la veille des « pourparlers indirects »


Par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

SALAM FAYYAD FIER DE LUI

 

 

C’est précisément la veille de l’ouverture des présumés « pourparlers indirects » israélo-palestiniens que le « brillant économiste » Salam Fayyad, si prisé par les Etats-Unis et l’Union Européenne, a décidé de lancer une vaste campagne de Boycott des produits israéliens des implantations de Judée-Samarie.


Des mesures de rétorsion contre tout contrevenant palestinien au « boycott » d’une liste de 500 produits ont été arrêtées :


tout Palestinien pris la main dans le sac à provision se verra infliger une peine de 2 à 5 ans de prison (c’est cher payé de l’avocat, mais on leur enverra des oranges en prison!), assortie d’une amende de plus de 15 000 $ ! Question rapide à ce brillantissime esprit de synthèse tout droit sorti de la Grande Ecole du FMI : à combien s'élève aujourd'hui le revenu moyen d'une famille palestinienne qui n'appartient pas à l'élite corrompue du Fatah?

  Lorsqu’on prétend organiser un boycott « populaire » qui se donnerait à « suivre l’exemple de Gandhi », il coule de source que l’adhésion spontanée est le premier gage de réussite d’un tel « élan de solidarité » entre gens partageant le même destin et les mêmes valeurs !

Lorsque les corrompus du Fatah, lançant leurs milices dans les épiceries, auront terminé d’éreinter le consommateur potentiel par la seule menace de leurs menottes, peut-être se rendra t-il compte qu’il ne s’agissait pas même d’un « boycott », mais d’une stricte interdiction autoritariste de fréquenter de tels produits ainsi rendus illicites.

Notons également qu'un certain nombre de ces produits ne proviennent pas de Cisjordanie/Judée-Samarie, territoire "disputé" et donc toujours négociable, mais bien du Plateau du Golan : nouvelle question à ce génial politologue : de quoi je me mêle? A t-il mandat pour préjuger ou non de ce que le Golan, qui ne réintégrera jamais aucun "Etat Palestinien" à venir, deviendra, à terme, selon qu'Israéliens et Syriens décident un jour de ce qu'il convient d'en faire? Fayyad redouble la félonie de l'ingérence dans les affaires courantes de deux états souverains et reconnus, même si antagonistes, par l'ONU. On peut en dire autant de ceux de la Vallée du Jourdain, où Israël compte bien garder l'oeil et le pied fermes.

Le second terme choquant serait d'employer encore le terme de "partenaire de la paix » pour le sordide racketteur-organisateur d’autodafés publics du nom de Salam (Fayyad) :

le premier partenariat envisagé pour l’aménagement des conditions favorables à la paix est bien le « Protocole » économique de Paris (lu comme "protocole des Sages de Sion" par Fayyad), dans la suite du Document de principes tiré des Accords d’Oslo. Il convient, ici, de souligner que c’était bien dans le domaine économique quel’unanimité entre les deux parties était la plus forte : les questions de souveraineté, de partage ou non de Jérusalem, des réfugiés, etc., étaient susceptibles d’être résolues à terme à cette condition que le socle des accords globaux apparaissait comme un pilier solide pour tracer la voie.

« À son retour de Paris, Peres fit savoir que " les Palestiniens sont aujourd'hui d'accord avec [Israël] pour créer une économie de marché, avec la libre circulation des biens et le libre-échange entre [les deux parties] ", tandis que Nabil Shaath, responsable de la délégation de l'OLP, s'extasiait du fait que la Déclaration de Principes signifiait " une paix totale avec Israël, avec des frontières complètement ouvertes " qui allait " créer, avec Israël, une communauté économique dans tout le Moyen-Orient " » (11. Graham Usher, Dispatches From Palestine, The Rise and Fall of the Oslo Process, Londres, Pluto Press, 1999, p. 43.).

Admettons, alors, que ladite Autorité Palestinienne trouve, aujourd’hui, que certains points de ces accords de libre-échange sont à son désavantage, pour des raisons structurelles ou conjoncturelles, le moindre qu'on puisse exiger d’un « partenaire » économique, à défaut de paix, aurait été de lister des revendications et suggestions de révision, dans la perspective d’un meilleur accord négocié.

Agissant de façon sauvage, Salam Fayyad fait de l’économie la continuation de la guerre terroriste (Intifada) par d’autres moyens. Il compte ainsi réduire les parts de marché des implantations qu’il met sous pression, alors même que le Gouvernement israélien en a gelé le développement pour 10 mois. Quoi qu’il en soit, aucun dirigeant économique israélien ne sera plus en mesure de discuter des dispositions suivantes, devant favoriser un « climat de confiance » avec le destructeur de biens et services Salam Fayyad, conduisant tout accord préalable et futur à la faillite.

De fait, plutôt que les « lois du marché » et de la libre-entreprise dans un monde globalisé, dont le Protocole de Paris est le témoin juridique, il met également sous tension et pré-nationalisation purement politique, toute l’économie palestinienne, sommée de rompre tous les liens antécédents avec des fournisseurs israéliens.

Ces dispositions unililatérales donnent tout loisir à la partie israélienne de se sentir flouée par ce sabotage à grande échelle et de prendre toute mesure de préservation de ses marchés qui s’imposent : 200 000 Palestiniens travaillent (et certains résident) dans les implantations israéliennes. Du fait de la discrimination commerciale dont leurs produits font l’objet, ces entrepreneurs vont sans doute devoir décider la révocation de ces employés. L’Etat lui-même peut réviser certaines dispositions bancaires avantageuses et certains transferts de fonds en direction de l’Autorité Palestinienne.

Fayyad a donc décidé que la compétition sauvage entre les deux économies devait être le principe fondamental de ce conflit d’intérêts. Il compte sûrement sur les donateurs européens, américains et arabes du Golfe pour compenser les manques à gagner et prolonger la perfusion étrangère nécessaire à son propre développement. Il confirme que la destruction, la discrimination, l’épuration économique et ethnique sont les fers de lance du projet politique et économique palestinien.

Avant même l’ouverture de la moindre discussion, la partie palestinienne a tué dans l'oeuf le projet de coopération israélo-palestino-jordanien de 1993. Elle  a délibérément  rompu les accords-cadres de toute paix future, dans l’imitation la plus servile de la propagande du régime nazi dans les années 30 : « n’achetez pas chez les Juifs, ils finiront bien par partir ! ». 

 

Par Aschkel -
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commentaires

G
<br /> Il ne manque plus qu'a salam fayyad, la casquette, la tenue et la croix gammé. C'est vraiment le nazi en pleine exécution des produits qu'il jette au feu, mais malheureusement pour lui, cueillis<br /> par des palestiniens, ou employés d'entreprises israéliens, qui vont certainement débaucher. Bravo à salaam fayyad, il travail contre les siens. Shavoua tov Gerard David<br /> <br /> <br />
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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