Le PJAK condamne les allégations du journal l ’Expressen contre la députée Suédoise d ’origine Kurde Evin Cetin.
-30 septembre 2012 nouvelles parvenues via le site Kurde Rojhelat: Bruxelles- Dans une déclaration écrite et publiée par les représentants en Europe, le groupe de résistance Kurde Iranien du PJAK condamne le différend qui oppose la députée suédoise d ’origine Kurde Evin Cetin à son parti, à propos de sa visite dans un de ces camps situés dans les montagnes de Qendil , située dans la zone frontalière qui se trouve a cheval entre l ’Iran, la Turquie et l ’Irak.
-Evin Cetin est une femme politique et députée suédoise d ’origine Kurde qui a été contrainte de démissionner après que des photos d’elle aient été publiées par le journal suédois l ’Expressen, où on la voyait présente et en train de danser avec de membres de la guérilla Kurde Iranienne du Parti Pour Une Vie Libre au Kurdistan ou PJAK.
-Madame Evin Cetin est pour le PJAK une femme politique de grande envergure du Parti social-démocrate de Suède qui est forcée de démissionner de son parti, parce qu’elle avait rendue une visite à des camarades du PJAK dans les montagnes de Qendil cette année.
- Le PJAK tient également à rappeler qu’Evin Cetin a été forcée de démissionner de son parti et que depuis, elle subit une enquête interne, qui est toujours en cours, alors que son chef de parti a pourtant récemment déclaré savoir ce qui s ’était réellement passé lors de sa visite.
-Dans cette déclaration écrite, les représentants européens du PJAK ont condamnés une telle initiative appelant à la réévaluation de la situation actuelle par rapport au problème Kurde.
-Cette déclaration du PJAK se lit comme suit:
-Pour l’opinion publique Suédoise et Internationale, les journaux, les politiciens et les acteurs politiques et civils en Suède!
-Le 28 Septembre 2012 dernier le journal suédois Expressen a rapporté et publié un article sur la visite d’une femme politique et députée suédoise d ’origine Kurde Evin Cetin dans nos régions. Ce journal l ’a décrite comme une visite faite dans un soi-disant « camp d ’entraînement » appartenant à un « groupe terroriste ». Ces descriptions sont fausses et ne sont pas représentatives de la réalité actuelle que vivent les populations Kurdes de notre région.
-Le fait que le journal Expressen ait choisi d’utiliser le terme de « terroriste » pour décrire le PJAK, est pour nous une violation de l ’éthique journalistique et de la déontologie, car il est clair que l ’article de ce journal a été falsifié pour calomnier notre mouvement et porter un jugement fallacieux contre celui ci et contre Evin Cetin.
-Tout d ’abord, il est important de souligner que le PJAK est un mouvement de combat politique et démocratique pour le peuple Kurde. Mais que celui-ci se bat aussi pour les droits fondamentaux de tous les peuples Iraniens. Nous tenons à rappeler aux journalistes d ’Expressen que, depuis la création de notre mouvement, des dizaines de nos membres ont été victimes de la terreur d’état, de violences et de tortures, venant de la part du régime de la « république islamique d ’Iran ». Et que beaucoup de nos membres ont étés sauvagement exécutés par pendaisons dans les prisons iraniennes et que des dizaines d’entre eux attendent toujours d ’êtres exécutés dans les couloirs de la mort du régime de Téheran.
-Nous tenons également à souligner que le PJAK n’est pour le moment ni sur les listes Américaines et Européennes des organisations terroristes. La seule liste ou le PJAK est actuellement mentionné est celle du Département américain au Trésor. Qui n’enquête pas directement sur notre groupe comme pour savoir s’il est une organisation « terroriste » en tant que telle, mais pour savoir s’il existe des liens présumés entre le PJAJK et d’autres organisations Kurdes qui sont encore considérés comme des terroristes par les Etats-Unis. La mise du PJAK sur cette liste n’étant pas fondée sur des motifs de droits, une procédure judiciaire est actuellement à l ’œuvre aux Etats-Unis pour gérer et régler cela.
-Le fameux clip tiré d ’un documentaire et les « fameuses » photos relatant la visite chez nous d’Evin Cetin, ont étés publiées dans le journal suédois l ’Expressen longtemps après les faits pour les sortir de leur contexte, en fait cette visite avait coïncidée avec la célébration de l ’anniversaire de la création du PJAK et au cours de cette célébration qui était ouverte et publique, nous avions aussi reçus des membres issus plus de 48 organisations politiques internationales et d’ONG à buts non lucratifs, mais aussi des journalistes d ’environ 50 journaux Kurdes et internationaux. C ’est au cours de cette journée que le clip en question a été filmé alors que nous nous trouvions dans un village Kurde et non dans soi-disant un « camp d’entraînement", comme la décrit de manière mensongère le journal l ’Expressen.
-Le PJAK est d’avis de dire que ces rapports et les articles soit disant « détaillés » de la visite d ’Evin Cetin chez nous, ne peuvent être décrits que comme faisant partie d’une campagne politique dirigée contre la question Kurde. Mais qu’ils sont aussi basés sur des différends politiques qui existent entre le parti social démocrate suédois et certains journalistes de l ’Expressen. Cette campagne calomnieuse rappelle aussi à notre peuple le temps ou Hans Holmer, l’un des chefs de la police du Swedish National Security Service ou SÄPO effectuait un travail d ’enquête contre les activistes de mouvements Kurdes réfugiés en Suède, comme cela a été récemment décrit par le journaliste Jan Guillou dans un article paru récemment dans le journal Aftonbladet.
-Il est très urgent que l’Europe et la Suède revoient leurs politiques concernant les réalités la question Kurde et de ses mouvements de libération. Car cette situation nous a également conduit à nous demander si certains individus et groupes politiques au niveau européen ne veulent pas sacrifier la question Kurde, pour des gains financiers et économiques basés sur des arrangements politiques passés avec la Turquie et le régime Iranien théocratique et totalitaire.
-L’opinion publique et les hommes politiques en Suède auraient un grand besoin de pratiquer une réévaluation politique audacieuse par rapport à la question Kurde. La Suède doit, une fois pour toutes, se rendre compte qu’ils ne peuvent pas continuer à nommer leurs homologues dans des organisations comme l’Onu pour résoudre la question Kurde. Et en même temps continuer à utiliser des mots comme « terroristes « pour criminaliser les mouvements de libérations Kurdes dans leur globalité.
Les Représentants du PJAK pour l ’Europe.
Bruxelles.
30 Septembre 2012