Breaking news : un premier assaut semble avoir été donné à 23h 34, où on a clairement entendu 3 détonations dans le quartier de la Côte Pavée où l'homme est retranché. 

La porte d'entrée et les volets de l'appartement ont été pulvérisés. C'est, essentiellement, un coup de pression du RAID sur le forcené qui ne semble plus souhaiter se rendre... 

Le fanatic-Killer d’Al Qaeda Mohammed Merah : des intentions pourtant très "explicites", ayant snobé la surveillance de tous services, lors de nombreux séjours aller-retour, dans les zones tribales, de Kandahar jusqu'à Montauban et Toulouse 

Le tueur armé d’Al Qaeda, Mohammed Merah était encore assiégé par la police toulousaine, mercredi soir 21 mars (à 23 h 00), pour avoir assassiné sept civils et militaires français, dont trois d’entre eux étaient des enfants. Lourdement armé, il a réussi, jusqu’à présent, à reporter indéfiniment un raid de la police dans l’immeuble où il s’est retranché, en promettant, de façon répétitive, de se rendre, après s’être vanté d’avoir agi pour Al Qaeda, dans le but de « mettre la France à genoux ». Les résidents de l’immeuble et du voisinage ont été évacués, en préparation de l’intervention. Les éclairages du quartier ont été coupés, mais pas les "bavardages" qui entourent l'affaire.. 

Selon Debkafile : le fait de le capturer vivant est vital, afin de lui extorquer toutes les informations possibles concernant Al Qaeda et ses opérations en cours en France et en Europe.

Merah, son frère et la petite amie de son frère, arrêtés plus tôt dans la journée, devront être interrogés quant à leurs liens avec les cellules Al Qaeda en Europe et sur d’autres continents.

On soulève déjà bien d'autres questions pour savoir comment les renseignements français et les agences de l’anti-terrorisme, qui l’ont tenu, ainsi que les membres de sa famille sous surveillance, depuis quelques temps, ne sont pas parvenus à découvrir les plans meurtriers qu’ils ont échafaudés contre des cibles juives et militaires.

Mohammed Merah a déclaré qu’il s’était entraîné en Afghanistan et au Pakistan, deux pays où il s’est rendu en 2010 et 2011 –et dont il est tranquillement revenu pour commettre ses crimes-. Un responsable de la prison de Kandahar l’a identifié comme un poseur de bombe emprisonné durant trois ans et qui a pu s’échapper lors d’une évasion en masse montée par les Taliban, en 2008.

Le terroriste, une fois appréhendé et ses complices devront répondre à la question de savoir si les attentats faisaient partie d’une action franco-islamique ou s’ils étaient commandités par un cerveau extérieur pour des motifs politiques, visant à faire perdre les élections présidentielles en cours, à Nicolas Sarkozy. Les Islamistes, en effet, l’ont assimilé à un anti-musulman, particulièrement, après qu’il ait interdit aux femmes musulmanes le port du voile intégral dans les lieux publics. Ils ont aussi pris bonne note de ses origines juives.

La chasse à l’homme expéditive et réussie du motocycliste en noir, ayant assassiné froidement un enseignant et trois enfants à l’école juive Ozar Hatorah, de Toulouse et trois parachutistes français à Montauban, jeudi dernier et à Toulouse, dimanche 11 mars, a donné de l’énergie à la campagne en pente glissante de Sarkozy, en vue de sa réélection. Il s’est montré capable de gérer la situation de crise en employant les bonnes mesures de compétence opérationnelle et de sensibilité envers les victimes.

Cependant, le fait de laisser traîner le siège de l’immeuble toulousain, au bon vouloir de ce terroriste, risque fort de saper ces bénéfices consolatoires. Des questions dérangeantes sur la gestion par ses services de sécurité d’une conspiration terroriste particulièrement meurtrière sont au premier plan et pourraient limiter ses perspectives [de réélection].

http://www.debka.com/article/21847/

DEBKAfile Reportage spécial 21 mars 2012, 7:55 PM (GMT+02:00) 

Adapté par Marc Brzustowski.