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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 07:28

 

 

pour aschkel.info et lessakele

 

 

 

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NON, L’ERREUR N’EST PAS ISRAËL

 

Fabio Rafael Fiallo

 

 

Article en réponse a celui  de Salvador Pániker, "Israel, un error ya consumado", paru dans

El País, Madrid, daté du 21 avril 2010     

 

Il est des textes qui, tout en véhiculant des arguments faux ou discutables, ont l’avantage d’être clairs : ils dévoilent avec netteté les convictions, et même les préjugés, de celui qui les a écrit. Un récent article publié par Salvador Pániker dans le journal madrilène El País daté du 21 avril 2010 (« Israël, une erreur consommée ») fait partie de cette catégorie.

 

            D’après Pániker, « la création, en 1947, d’un Etat d’Israël fut une erreur historique, inévitable peut-être, mais erreur tout de même. Une erreur qui a engendré, parmi d’autres maux, celui de la perpétuelle humiliation du peuple arabe ». Plus loin dans l’article Pániker utilise le terme « intrusion » pour se référer à la création de l’Etat hébreu – « un Etat artificiel », selon lui.

 

L’article invite à penser que si Israël a vu le jour, ce ne serait pas parce que le peuple juif n’avait jamais renoncé à retourner dans sa patrie, ni parce que de nombreux Juifs s’étaient établis depuis la fin du XIXe siècle dans la région qu’occupe aujourd’hui Israël – qui était alors un véritable désert --, y mettant en œuvre un programme d’afforestation sans précédent dans l’histoire contemporaine, fondant, entre autres, la ville de Tel-Aviv, et l’université hébraïque de Jérusalem, et l’université technique de Haïfa, et l’Institut des Sciences de Rehoboth, et l’Ecole des Arts de Bezalel à Jérusalem. Tout cela, il convient de le rappeler, a eu lieu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle mais n’entre pas en ligne de compte dans le point de vue de Pániker.

 

            A ses yeux, pas même l’extermination de six millions de Juifs lors de la Shoah, et moins encore les pogroms en Russie au cours du XIXe siècle, ne constituent une raison suffisante pour légitimer la fondation d’un Etat juif sur un territoire où – soit dit en passant – il n’existait précédemment aucun pays.

 

Pour lui, Israël est né après la Seconde Guerre mondiale tout simplement pour soulager le complexe de culpabilité, ou étouffer la mauvaise conscience envers le peuple juif, qui taraudait les Européens à cause de la Shoah.

 

            A en juger par cette argumentation, Israël posséderait une réalité, car il existe, mais manquerait de légitimité, puisque sa création aurait été une erreur.

 

            Et pourtant, une lecture attentive, sans préjugés, de la naissance et de l’évolution de l’Etat hébreu mène à une conclusion radicalement différente de celle soutenue par Pániker, à savoir : des erreurs, il y en a eu, nombreuses, tragiques ; elles ne se trouvent pas, toutefois, dans l’existence d’Israël mais ailleurs. Voyons donc où.

 

            Pour cela, remontons à 1947, à la résolution 181 des Nations unies, laquelle stipulait la création de deux Etats, un juif et un autre arabe.

 

            A cette époque, plus d’un représentant de la communauté palestinienne se montra enclin à soutenir la solution de deux Etats. Toutefois, s’imposera contre eux la position de refus absolu soutenue par les régimes arabes, dont six déclarèrent la guerre à l’Etat hébreu en 1948, c’est-à-dire dès sa formation. De cette confrontation, gagnée par Israël, les Etats arabes gardèrent la Judée-Samarie (nommée Cisjordanie) ainsi que Gaza, des territoires qui passèrent sous le contrôle et l’administration de la Jordanie ; mais ces Etats n’eurent alors pas l’idée de former ne fût-ce qu’un embryon d’Etat palestinien.

 

            Dix-neuf ans plus tard, en 1967, un nombre de régimes voisins, en tête desquels se trouvait l’Egypte de Nasser (qui avait constitué un redoutable matériel de guerre), s’apprêtaient à déclarer la guerre à Israël. l’Etat juif n’eut pas d’autre option que d’attaquer avant de se faire annihiler. En six jours, Israël reprendra Gaza et la Judée-Samarie (donc la Cisjordanie), en plus de la péninsule du Sinaï.

 

A partir de ce moment, les Etats voisins d’Israël, les mêmes qui avaient rejeté la solution des deux Etats proclamée par la résolution 181 des Nations unies, les mêmes qui avaient gardé Gaza et la Cisjordanie en 1948 sans permettre aux ressortissants palestiniens restés dans leurs pays de pouvoir administrer ces deux territoires de manière autonome, ces Etats arabes, donc, se mettent à réclamer à l’unisson la restitution par Israël desdits territoires pour y créer… un Etat palestinien.

 

            Il convient à ce stade, cher lecteur, de poser une question : comment se fait-il que les régimes arabes, qui en 1947 avaient rejeté la solution de deux Etats, ont ensuite changé d’avis pour réclamer depuis 1967 la mise en œuvre de cette solution ? Pareille volte-face n’est-elle pas la meilleure preuve que l’erreur se trouve, non pas dans la création d’Israël, mais dans la méprise stratégique des gouvernements voisins d’Israël qui ne saisirent pas l’occasion offerte en 1947 par la résolution 181 de créer un Etat palestinien à côté d’un Etat hébreu ?

 

            L’erreur commise par les gouvernements arabes fut par ailleurs partagée largement – et c’est un euphémisme – par Yasser Arafat et son mouvement, l’OLP. Rappelons à ce sujet que les articles 15 et 19 de la charte de ce mouvement proposaient carrément l’élimination de l’« entité sioniste » qui n’était autre que l’Etat d’Israël.

 

Or, après avoir embarqué le mouvement palestinien durant de longues années, et en vain, vers l’objectif de la destruction de l’Etat juif, Arafat réalise qu’un nouveau vent commence à souffler dans les années 80 dans le domaine géopolitique. En effet, le bloc soviétique, allié d’Arafat, s’effrite progressivement jusqu'à disparaître totalement. Le leader de l’OLP sent que la nouvelle donne ne joue pas en faveur de son objectif de destruction d’Israël. Que fait-il alors ? Eh bien, il tourne casaque, déclare « caducs » les articles 15 et 19 de la charte de l’OLP (sans pour autant les supprimer formellement), et joue la carte de la solution des deux Etats, la même solution qu’il avait jusqu’alors refusée sans ambages. Et le fait d’avoir changé de posture ne constitue-t-il pas une façon pour Arafat de reconnaître s’être trompé ? Où est donc l’erreur ? Encore une fois, pas dans la création de l’Etat d’Israël.

 

Poursuivons. Dans la première décennie du nouveau siècle se présente une opportunité sans précédent de parvenir à la formation d’un Etat palestinien à côté d’Israël. Une réunion tripartite se tient dans la ville égyptienne de Taba en janvier 2001 entre Yasser Arafat, le Premier ministre israélien, Ehoud Barak, et le président sortant des Etats-Unis, Bill Clinton, lequel souhaitait léguer à l’Histoire, comme une de ses réalisations en politique étrangère, la création d’un Etat palestinien.

 

Lors de cette réunion, Barak accepte de céder Gaza et 92% de la Judée-Samarie, c’est-à-dire la presque totalité des territoires demandés par Arafat. Et ce n’est pas tout : mettant de côté le sacro-saint principe israélien de l’indivisibilité de Jérusalem en tant que capitale de l’Etat hébreu, Barak se montre disposé à accepter aussi la présence à Jérusalem Est d’un futur Etat palestinien. Israël accepte, en somme, les deux demandes fondamentales des dirigeants palestiniens.

 

Mais Yasser Arafat, pour des raisons inexpliquées, refuse de donner son accord à cette formule.

 

De ce fait, Arafat, et Arafat seul, laisse passer cette occasion unique et renvoie fatalement aux calendes grecques la possibilité de créer un Etat palestinien. De quel côté se trouve dans ce cas l’erreur ? Encore une fois, convenons-en, pas du côté d’Israël.

 

Mais il y a plus encore : entre-temps, Arafat renoue avec son penchant originel pour les méthodes violentes – si tant est qu’il y eût renoncé réellement à un certain moment -- et donne son approbation pour une Intifada, c’est-à-dire, pour des attaques contre la population civile israélienne et pour des manifestations de rue violentes menées par des jeunes et des mineurs télécommandés par des politiciens qui n’ont que faire de la mort d’enfants innocents, fussent-ils israéliens ou palestiniens.

 

            L’Intifada s’avère être un fiasco total, comme le reconnaîtra Zakariya Zubeidi, chef du mouvement palestinien Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, qui déposa les armes en 2007. Ses déclarations ont été reproduites dans Courrier international, numéro du 10-16 avril 2008. Il y déclare, désenchanté : "L’Intifada a été un échec sur toute la ligne. Nous n’avons rien obtenu. C’est surtout une défaite politique." Il va plus loin encore : "Nous courons au désastre. Le peuple palestinien est fichu." On ne saurait dire plus clairement que l’Intifada a été une erreur.

 

            Mais comme certains ne tirent pas de leçons des erreurs passées, le Hamas, depuis son bastion de Gaza, se plaît à lancer des roquettes et des missiles sur la population d’Israël ; Près desix mille engins s'abattent ainsi sur l'Etat juif en huit ans.. Finalement, Tsahal décide de riposter et lance une opération militaire sur Gaza en janvier 2009 dans le but de neutraliser le pouvoir de nuisance du Hamas.

 

            En fin de compte, le Hamas n’obtint rien de cette furie meurtrière qu’il avait déclenchée, si ce n’est la mort et la désolation au sein de la population palestinienne, prise en otage en tant que bouclier humain par le propre Hamas. Où se trouve alors l’erreur ? Eh bien, une fois de plus, pas du côté d’Israël.

 

Rien d’étonnant que Walid Awad, haut dirigeant du Parti du peuple palestinien (PPP), mouvement politique de tendance communiste, eût accusé le Hamas en déclarant : « Ils [les dirigeants du Hamas] fuient et n’ont pas même le courage d’assumer la responsabilité pour les victimes [palestiniennes]… Ils traitent les Palestiniens comme du bétail pour l’abattoir »[1].

 

Des considérations précédentes se dégage une conclusion irrécusable, à savoir: ce qui constitue une erreur, ce n’est pas la création de l’Etat d’Israël mais plutôt la myopie historique et les maladresses stratégiques à répétition de ceux qui ont prétendu incarner ou défendre le peuple palestinien.



· Dans son dernier ouvrage, Ternes Eclats – Dans les coulisses de la Genève internationale, Fabio Rafael Fiallo, ancien fonctionnaire international, présente une critique de la diplomatie multilatérale, y compris du parti pris anti-israélien qui a cours dans les instances internationales

[1] « An alternative to violence? » The Economist, 17 avril 2010, p.35.


Lire le résumé de Ternes Eclats

Fiallo. Ternes Eclats. Couverture ICI 



Article en espagnol de Fabio Rafael FIALLO



 

NO, EL ERROR NO ES ISRAEL

 

Fabio Rafael Fiallo

 

 

Hay escritos que, si bien vehiculan argumentos falsos o discutibles, poseen la ventaja de ser claros: develan con nitidez las convicciones, e incluso los prejuicios, de quien los ha escrito. Un reciente artículo de Salvador Pániker publicado en el diario madrileño El País  de fecha 21 de abril de 2010 (“Israel, un error ya consumado”), forma parte de esa categoría.

 

      Para Pániker, “la creación, en 1947, de un Estado de Israel fue un error histórico, acaso inevitable, pero un error al fin. Un error que, entre otros males, ha generado el de la perpetua humillación del pueblo árabe”. Más lejos en el mismo artículo, Pániker emplea el término “intrusión” para referirse a la creación del Estado hebreo – “un Estado artificial” según él.

 

El artículo incita a pensar que si Israel nació, no fue porque durante siglos el pueblo judío jamás renunció a retornar a su patria, ni porque numerosos judíos se habían radicado desde finales del siglo XIX en la región que hoy ocupa Israel -- que era en ese entonces un verdadero desierto –, llevando a cabo allí un programa de forestación sin precedente en la historia contemporánea, fundando, entre otras cosas, la ciudad de Tel-Aviv, y la Universidad Hebrea de Jerusalem, y la Universidad Técnica de Haifa, y el Instituto de Ciencias de Rehoboth, y la Escuela de Artes de Bezalel en Jerusalem. Todo ello, cabe recordar, tiene lugar a fines del siglo XIX y principios del XX pero no es tomado en consideración en el punto de vista de Pániker.

 

Ni siquiera el exterminio de seis millones de judíos durante el Holocausto, ni mucho menos los pogroms en Rusia en el siglo XIX, constituyen para Pániker una razón suficiente para legitimar la fundación de un Estado judío en un territorio en el que – dicho sea de paso -- no existía previamente ningún país.

 

A su juicio, Israel nace después de la Segunda Guerra Mundial simplemente para calmar el complejo de culpa, o acallar la mal conciencia, que los europeos resentían, a causa del Holocausto, hacia el pueblo de Israel.

 

En definitiva, a juzgar por el consabido artículo, Israel posee una realidad, pues existe, pero carece de legitimidad, ya que según él su creación fue un error.

 

      Una lectura sopesada, sin prejuicios, de los eventos históricos relacionados con el surgimiento y la evolución del Estado hebreo conduce, empero, a una conclusión radicalmente diferente de la que Pániker sostiene, a saber: errores ha habido, numerosos, y trágicos, pero los mismos no son debidos a la existencia de Israel. Veamos, pues, cuáles son las verdaderas causas de los mismos.

 

Para ello, remontemos a 1947, a la resolución 181 de las Naciones Unidas, que estipulaba la creación de dos Estados, uno judío y otro árabe.

 

En ese entonces, no pocos fueron los representantes locales palestinos dispuestos a respaldar la solución de dos Estados. Contra ellos, prevaleció la posición de rechazo absoluto sostenida por los regímenes árabes, seis de los cuales le declararon la guerra al incipiente Estado hebreo en 1948, es decir, al inicio mismo de su formación. En el curso de esa confrontación, ganada por Israel, los Estados árabes se apropiaron Judea y Samaria (denominada Cisjordania) así como Gaza – territorios éstos que quedaron bajo el control y la administración de Jordania -- pero no se les ocurrió formar ahí ni siquiera un embrión de Estado palestino.

 

Diecinueve años más tarde, en 1967, un número de Estados árabes liderados por el Egipto de Nasser (que había amasado un material de guerra considerable) se aprestaban a declararle una vez más la guerra a Israel. Al Estado judío no le queda más remedio que atacar antes de ser aniquilado. En seis días ocupa Judea y Samaria (Cisjordania) y Gaza, además de la península del Sinaí.

 

A partir de ese momento, los Estados vecinos de Israel, los mismos que habían rechazado la solución de dos Estados estipulada por la resolución 181 de las Naciones Unidas, los mismos que habían conservado Cisjordania y Gaza en 1948 sin permitirles a los palestinos administrar aquellos territorios de forma autónoma, esos Estados árabes, repito, comienzan a reclamar que Israel restituya dichos territorios para ahí crear… un Estado palestino.

 

Cabe formular una pregunta: ¿cómo explicar que los regímenes árabes, que en 1947 se habían opuesto a la solución de dos Estados, cambian de opinión y se ponen a reclamar desde 1967 esa mismísima solución? ¿Acaso ese giro radical no es la prueba elocuente de que el error se encuentra, no en la creación de Israel, sino en los Estados vecinos de Israel que no aprovecharon en 1947 la oportunidad que les brindaba la resolución 181 de la ONU de crear un Estado palestino al lado del Estado judío?

 

Error éste que fue compartido con creces por el líder palestino Yasser Arafat y el movimiento dirigido por él: la Organización de la Liberación de la Palestina (OLP). La carta de la OLP, en particular en sus artículos 15 y 19, aboga por la eliminación de la “entidad sionista”, es decir, el Estado de Israel.

 

Después de haber consagrado por largos años, y en vano, su lucha a la eliminación del Estado judío, Arafat se percata de que nuevos vientos comienzan a soplar en los años 80 en el ámbito de la geopolítica. El bloque soviético, aliado de Arafat, se desmorona progresivamente hasta desaparecer. El líder de la OLP siente que las nuevas condiciones no juegan a favor de su intención de aniquilar el Estado de Israel. ¿Qué hace entonces? Cambia de rumbo, declara “caducos” los artículos antes mencionados (sin suprimirlos) y acepta la fórmula de dos Estados, la misma que hasta entonces había rechazado sin ambages. Y el hecho de haber cambiado de postura,¿acaso no implica que admite haberse equivocado? ¿Dónde está, pues, el error? En todo caso, no en la creación del Estado de Israel.

 

      Prosigamos. En la primera década del siglo actual se presenta una oportunidad sin precedentes para la formación de un Estado palestino al lado de Israel. Una reunión tripartita tiene lugar en enero de 2001, en la ciudad egipcia de Taba, entre Yasser Arafat, el Primer Ministro israelí Ehud Barak y el presidente estadounidense Bill Clinton, quien está a punto de terminar su mandato y trata de legar a la historia, como uno de sus logros, la creación del Estado palestino.

 

      En el curso de la reunión, Barak acepta ceder la banda de Gaza y 92% de Cisjordania; es decir, la casi totalidad de los territorios reclamados por Arafat. Lo que es más, poniendo de lado el sacrosanto principio israelí que Jerusalem es la capital indivisible del Estado hebreo, Barak se muestra dispuesto a aceptar la presencia en Jerusalem Este de un futuro Estado palestino. Israel acepta, en suma, los dos reclamos palestinos fundamentales.

 

Sin embargo, por razones no determinadas, Arafat rehúsa dar su aprobación a dicha fórmula.

 

De esa forma, Arafat, y solamente Arafat, deja pasar esa ocasión única y posterga indefinidamente la posibilidad de crear en breve plazo un Estado palestino. ¿De qué lado se encuentra en este caso el error? Una vez más, no del lado de Israel.

 

      Arafat reanuda entretanto su gusto por los métodos violentos – si es que en verdad él haya renunciado a los mismos en un momento – y da su aprobación a una intifada, es decir, a ataques contra la población civil israelí y a violentas protestas callejeras ejecutadas por jóvenes y niños palestinos teledirigidos por políticos a quienes les importa un bledo la muerte de menores inocentes, sean éstos israelíes o palestinos.

 

La intifada resulta ser un fiasco total, como lo reconoce Zakariya Zubeidi, jefe del movimiento palestino Brigadas de los Mártires de Al-Aqsa, quien depuso las armas en 2007. “La intifada, afirma Zubeidi, es un fracaso completo. No obtuvimos nada. Es sobre todo una derrota política… Corremos al desastre. El pueblo palestino se fastidió.”[1] No se puede decir más claramente que la intifida fue un error.

 

      Pero como de los errores hay quienes no aprenden nada, el movimiento palestino Hamás, desde su bastión de Gaza donde gobierna, se pone a disparar misiles en contra de la población civil israelí. 6,000 caen sobre Israel en un espacio de ocho años. Finalmente, Tsahal -- el ejército israelí -- decide repostar y lanza una operación militar en Gaza en enero de 2009 con el objeto de detener la lluvia de proyectiles mortíferos que se abaten sobre Israel.

 

A final de cuentas, Hamás no obtuvo nada de la furia asesina desencadenada por dicho movimiento, a no ser la muerte y desolación en la población palestina, utilizada como escudo humano por el propio Hamás. ¿Dónde se encuentra el error esta vez? De nuevo no del lado de Israel.

 

No tiene, pues, nada de sorprendente que Walid Awad, alto dirigente del Partido del Pueblo Palestino, movimiento de tendencia comunista, acuse a los dirigentes de Hamás al declarar: “Ellos [los dirigentes de Hamás] huyen y ni siquiera tienen la valentía de aceptar la responsabilidad por las víctimas [palestinas]… Tratan a los palestinos de Gaza como ganado para el matadero”[2].

 

      De las consideraciones precedentes se desprende una conclusión irrecusable: lo que constituye un error no es la creación del Estado de Israel sino la miopía histórica y los múltiples desaciertos estratégicos de quienes han pretendido encarnar o defender los intereses del pueblo palestino.



· Escritor y ex  funcionario internacional. Su último libro, Ternes Eclats(“Destellos Apagados”), Paris, L’Harmattan, 2009, presenta una critica de la diplomacia multilateral, incluyendo el prejuicio anti-israelí tan en boga en el mundo de las organizaciones internacionales.

[1] Ver revista Courrier international, 10-16 de abril de 2008.

[2] « An alternative to violence?» The Economist, 17 de abril de 2010, p.35.NO, EL ERROR NO ES ISRAEL

 



 

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