Des sources médicales syriennes, généralement bien informées, citées par un site syrien, affirment que les militaires gravement blessés sont achevés à l’hôpital militaire « Tichrine », à la demande du régime. Celui-ci craint qu’à leur retour parmi les leurs, durant leur convalescence, ne dévoilent les crimes qu’ils ont commis en service, et qu’ils n’impliquent leur hiérarchie qui en a donné les ordres. Le commandement des forces militaires redoute qu’ils ne favorisent ainsi les défections dans leur entourage. De même, les blessés graves sont doublement encombrants : le coût de leurs soins, et leur absence du front. Ce qui semble justifier leur achèvement.
Notons que le corps médical infesté par le Baath et les Services a été accusé par Amnesty International d’avoirtransformé les hôpitaux en instrument de répression.
Enfin, la poursuite des bombardements et des combats, sur l’ensemble du territoire, et la répression, ont fait ce mardi 107 morts, selon le dernier bilan fourni par les Comités de coordination de la révolte.
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