Les gardes du corps qui assuraient la protection rapprochée de François Hollande lors du sommet de Rio avaient oublié leurs armes à Paris, révèle le « Canard Enchaîné ». Ils n’avaient donc que leurs mains pour défendre le président en cas d’attaque. AFP - Les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ont laissé à Paris leurs armes pour la protection rapprochée de François Hollande lors du sommet de Rio, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information du Canard Enchaîné. Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d’une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée. A leur arrivée, ces armes sont présentées aux autorités locales. Au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d’origine. En arrivant à Rio le 19 juin, les membres du GSPR se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing était restée à l’Elysée et, comme l’écrit Le Canard Enchaîné, la protection du chef de l’Etat « s’est faite à mains nues ». Après enquête, le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu’il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre du GSPR. (FR 24).
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