L’extraordinaire histoire de l’influence des Juifs sur la création de la démocratie américaine est un secret bien gardé. |
Je vous propose un documentaire en deux parties sur l'apport des juifs à la fondation des Etats-Unis Bonne lecture Source :http://www.lamed.fr/ Adapté et Illustré par Aschkel pour http://aschkel.over-blog.com/ et http://lessakele.over-blog.fr/ La création des Etats Unis d’Amérique a représenté un événement sans pareil dans l’histoire mondiale. Ils se sont en effet constituée d’emblée en une démocratie, ils étaient enracinés dans la Bible, et l’un de leurs principes fondamentaux était la tolérance religieuse. Cela est dû au fait que beaucoup, parmi les « Pères pèlerins » (Pilgrim fathers) qui se sont établis en Nouvelle Angleterre au début du XVIIème siècle, étaient des réfugiés puritains échappant aux persécutions religieuses en Europe. Ces Puritains considéraient leur émigration à partir de l’Angleterre comme une sorte de réédition de l’Exode des Juifs d’Egypte. Pour eux, l’Angleterre était l’Egypte, son roi était un Pharaon, L’Océan Atlantique était la Mer Rouge, l’Amérique était la Terre d’Israël, et les Indiens étaient les anciens Cananéens. Eux mêmes étaient les nouveaux Israélites, concluant une nouvelle alliance avec Dieu sur une nouvelle Terre Promise. MAYFLOWER La fête de Thanksgiving, célébrée pour la première fois en 1621, soit un an après le débarquement du Mayflower, était considérée à l’origine comme une réédition de Yom Kippour, le Grand Pardon des Juifs. Elle devait être consacrée au jeûne, à l’introspection et à la prière. Voici ce qu’écrit Gabriel Sivan dans The Bible and Civilization (p. 236) : Aucune communauté chrétienne dans l’histoire ne s’est davantage identifiée au Peuple du Livre que les premiers colons du Massachusetts, qui croyaient que leurs propres vies étaient une reconstitution littérale de l’épopée biblique de la nation juive… Ces émigrés puritains définissaient leur propre situation comme celle de vertueux survivants de l’Eglise, corrompue par le « malheur babylonien », et se considéraient comme des instruments de la Providence divine, comme un peuple choisi pour construire leur nouvel Etat sur l’alliance contractée au Mont Sinaï. Déjà pendant la Révolution puritaine en Angleterre (1642 1648), les extrémistes puritains avaient formé le projet de remplacer la common law anglaise par les lois bibliques de l’Ancien Testament, mais ils en furent empêchés. En Amérique, en revanche, les colons disposaient de beaucoup plus de liberté pour procéder à une telle expérimentation, consistant à introduire la loi biblique dans les codes de lois des colonies, et c’est exactement ce qu’ils ont entrepris de faire. Les premiers textes législatifs dans les colonies de la Nouvelle Angleterre étaient tous inspirés par l’Ecriture. A la première assemblée de New Haven, en 1639, John Davenport énonça clairement la primauté de la Bible en tant que fondement moral et légal de la colonie : Les Ecritures stipulent des règles parfaites pour la direction et le gouvernement de tous les individus dans tous les devoirs qu’ils doivent rendre à Dieu et aux hommes, ainsi que dans le gouvernement des familles et de l’Etat et dans les affaires de l’Eglise… La parole de Dieu sera la seule règle à être suivie dans l’organisation du gouvernement dans cette plantation. John Davenport Par la suite, les législateurs de New Haven ont adopté un code de lois celui de 1655 qui contenait quelque 79 statuts, dont la moitié faisaient référence à la Bible, presque toujours à la Bible juive. La colonie de Plymouth édicta un code similaire, de même que l’assemblée du Massachusetts, qui adopta en 1641 ce qu’elle a appelé les « Lois capitales de Nouvelle Angleterre », basées presque entièrement sur la loi mosaïque. Bien entendu, comme ils ne disposaient pas d’une tradition orale juive, celle qui aide les Juifs à comprendre la Bible, les Puritains ont été abandonnés à leurs propres ressources et incités à une interprétation littérale. Cela conduisit dans certains cas à une observance plus stricte, plus fondamentaliste, que celle jamais retenue par le judaïsme.
L’INFLUENCE JUIVE SUR L’ÉDUCATION
La Bible hébraïque a joué aussi un rôle essentiel lors de la création de diverses universités comme Harvard, Yale, William and Mary, Rutgers, Princeton, Brown, King’s College (devenu plus tard Columbia), John Hopkins, Dartmouth, etc. Les universités américaines, y compris Harvard et Yale, dispensaient des enseignements en hébreu. La langue hébraïque était si populaire à la fin du XVIème et au début du XVIIème siècles que c’est dans cette langue que certains étudiants de Yale ont prononcé leurs allocutions de fin d’études. Harvard, Yale, Columbia, Brown, Princeton, John Hopkins, et l’Université de Pennsylvanie proposaient des cours dispensés en hébreu, fait d’autant plus remarquable qu’aucune université anglaise ne le faisait à cette époque-là. (En Amérique, l’étude de la Bible et de l’hébreu étaient obligatoires dans presque toutes ces universités, et les étudiants devaient choisir, lorsqu’ils prenaient la parole à la fin de leurs études, entre l’hébreu, le latin et le grec.) Une grande partie de la population, y compris un nombre significatif de « Pères fondateurs » des Etats-Unis, ont été les produits de ces universités. C’est ainsi que Thomas Jefferson a étudié à William and Mary, James Madison à Princeton, Alexander Hamilton au King’s College. On peut donc affirmer sans risque d’erreur que la plupart de ces hommes politiques étaient non seulement familiarisés avec l’Ancien et le Nouveau Testaments, mais encore avaient quelques connaissances en hébreu. Voir Abraham Katsch dans The Biblical Heritage of American Democracy (p. 70) A l’époque de la Révolution américaine, l’intérêt pour la connaissance de l’hébreu était si répandu qu’il a été à l’origine d’une rumeur selon laquelle certains membres du Congrès auraient proposé que l’emploi de l’anglais soit formellement interdit aux Etats-Unis, et qu’on le remplace par l’hébreu.
Le symbolisme juif en Amérique La culture biblique qui imprégnait les fondateurs des Etats-Unis a influé non seulement sur leur religion et leur éthique, mais également, et d’une manière particulièrement significative, sur leur vision politique. C’est pour des raisons politiques qu’ils ont adopté les références bibliques des Puritains. Par exemple, la lutte des anciens Hébreux contre le méchant Pharaon a préfiguré celle des colons contre la tyrannie anglaise. On peut trouver de nombreux exemples qui illustrent clairement jusqu’à quel point les luttes politiques des colonies étaient identifiées à celles des anciens Hébreux : Les discours et les publications patriotiques pendant la lutte pour l’indépendance étaient souvent imprégnés de citations et de motifs bibliques. Même le cadre fondamental des Etats Unis reflète de manière patente l’influence de la Bible et le pouvoir des idées juives dans leur définition du développement politique du pays. Cela n’est nulle part aussi évident que dans le préambule de la Déclaration d’Indépendance : Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes : que tous les hommes naissent égaux ; que leur Créateur les a dotés de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Ces mots résonnent, certes, comme des échos aux idées du siècle des « Lumières » (voir chapitre 53), mais le concept qu’elles soutiennent est, sans aucun doute, d’origine biblique. Ces documents, et bien d’autres encore datant des débuts des Etats-Unis, démontrent de manière éclairante que le concept d’une norme de moralité d’origine divine est un pilier central de la démocratie américaine. Même les billets de banque de la nouvelle démocratie ont proclamé : In God we trust (« En Dieu nous avons confiance »). On pourrait rappeler bien d’autres détails concernant l’influence juive sur les valeurs des Etats-Unis, mais ce serait sortir du cadre de ce cours, qui se veut un résumé. Tournons-nous à présent vers les Juifs eux-mêmes. A suivre ....... |