Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 08:31
http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7914

Deux enfants palestiniens tués par l’explosion d’une roquette Kassam

7 août 2007 - infolive.tv

Une puissante explosion s’est produite dans le nord de Gaza mardi tuant une fillette de six ans et son frère de huit ans, rapportent des responsables médicaux palestiniens. Cinq autres enfants ont également été blessés par la déflagration qui est attribuée à l’explosion d’un missile artisanale.

Il s’agirait selon les source d’un obus de mortier ou d’une roquette kassam, du même type que les missiles lancés vers Israël depuis la bande de Gaza.

Selon des témoins, un groupe d’enfants a trébuché sur l’objet et a commencé à jouer avec. L’engin a explosé, blessant les sept enfants dont la fillette et son frère, décédés des des suites de leurs blessures. D’après un responsable médical palestinien, l’explosion s’est produite dans le village de Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.


A titre de comparaison. Pour l’AFP, automatiquement la responsabilité est sur Israël

Deux enfants palestiniens tués dans une explosion à Gaza

GAZA - Deux enfants palestiniens de huit et six ans ont été tués mardi dans la bande de Gaza par une explosion vraisemblablement causée par un obus israélien avec lequel ils jouaient, ont affirmé une source médicale et des témoins.

Le frère et la soeur, Wissam et Hala al-Kafarna, ont été tués à leur domicile de Beit Hanoun, dans le nord du territoire.

Huit autres personnes dont des enfants ont été blessées, selon ces sources.

Ce genre d’incident est fréquent dans la bande de Gaza, où les enfants récupèrent des obus d’artillerie pour jouer ou pour les vendre à la ferraille.

(©AFP / 07 août 2007 08h52)

Partager cet article
Repost0
5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 14:22
Des Israéliens bombardent la bande de Gaza...avec des tomates et des oeufs


 

 

03 août 08:46 - JERUSALEM (AFP) -

Des Israéliens de Sdérot ont trouvé un moyen original pour protester contre les tirs de roquettes palestiniennes sur leur ville: riposter par des tirs de tomates et des oeufs.

 

 

Un manifestant bombarde la bande de Gaza avec des tomates, du kibboutz de Nir Am le 2 août 2007

 

AFP - Edi Israel

 

Les manifestants ont tiré jeudi les tomates et les oeufs vers la bande de Gaza à l'aide de lanceurs de fabrication artisanale constitués de tuyaux remplis d'un liquide inflammable, a rapporté vendredi la presse israélienne.

 

"Comme le gouvernement ne fait rien, nous avons décidé de prendre les choses en main", a déclaré au quotidien Maariv un des organisateurs Yigal Tzur, qui anime un "comité de soutien à Sdérot".

 

L'armée est intervenue pour stopper ces tirs symboliques. Les tomates sont retombées du côté palestinien de la frontière sans atteindre leur objectif, la localité de Beit Hanoun. Il n'y a eu ni dégât ni blessé.

 

En six ans, neuf Israéliens ont été tués et des dizaines blessés dans des tirs de roquettes palestiniennes provenant de la bande de Gaza.

 

Sdérot, une ville du sud d'Israël située à quelques kilomètres de la bande de Gaza, est visée souvent par les tirs de roquettes palestiniennes de fabrication artisanale.

Partager cet article
Repost0
5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 14:14

22 juillet 2007

 

La paix est le faux objectif

 

Par Salomon Benzimra

 

 

 

http://www.americanthinker.com/2007/07/peace_is_the_wrong_objective_1.html

 

Adaptation française de Sentinelle 5767 ©

 

J’aimerais esquisser le fondement de tout accord dans l’avenir qui, selon moi, pourrait assurer une paix durable au Moyen-Orient.

 

Je préfacerais ainsi toute tentative d’accord au Moyen-Orient par une vraie « Déclaration de Principes » (DdP). Pas celle du type de Déclaration entamant les Accords d’Oslo en 1993, avec ses 17 articles et ses nombreuses annexes où les mots « Vérité », Faits », « Justice » et Histoire » ne sont jamais mentionnés. Non, la nouvelle DdP devra invoquer des valeurs universellement acceptées, qui ont cours dans toutes les cultures, toutes les religions et croyances, et qui devront être reconnues avant de traiter des procédures opérationnelles.. Voici les quatre (4) principes qui devront être établis dans la DdP :

 

 

 

1. La Paix n’est pas l’objectif poursuivi ; la paix est seulement le résultat attendu de la poursuite d’un objectif plus important. Au cours des 14 années passées, nous avons vu défiler une multitude de « plans de paix » au Moyen-Orient, et assisté à autant d’échecs pour les mettre en œuvre. Tous ces plans placent la « paix » comme seul objectif, souvent la paix à tout prix même si elle s’écroulait face à la réalité. Pas étonnant qu’ils aient tous échoué.  Une paix réelle doit être davantage qu’une cessation des hostilités. Il a existé une espèce de fausse « paix » au début des années 1800 entre les esclaves et leurs maîtres dans les Etats du Sud des Etats-Unis. Je pense que tout un chacun sera d’accord sur le fait que ce n’est pas le type de « paix » qui doit être recherché parce que ce qui manquait, c’était la notion de Justice.  Saint Thomas d’Aquin serait d’accord : « La paix est indirectement l’œuvre de la justice, dans la mesure où la justice lève les obstacles vers la paix ».

 

 

 

2. La Justice doit être soutenue comme une précondition pour la paix.  Nous ne pouvons pas imaginer une paix vraiment durable là où les principes fondamentaux de la Justice sont foulés aux pieds. Nous ne parlons pas ici de décisions de justice locales, mais de principes universels tels qu’ils ont été reconnus par des organismes internationaux dans les relations entre les nations et les peuples. Mais comme dans toute Cour de Justice, la Justice ne peut pas être rendue si la preuve est cachée ou broyée, d’où la nécessité d’identifier les vérités factuelles. Justice et Vérité sont indissociables. Benjamin Disraeli l’a formulé de façon plus dynamique : « La Justice est la Vérité en action ».

 

 

 

3. Les vérités factuelles sont le fondement nécessaire de la Justice. C’est le point d’ancrage auquel tout le processus doit s’attacher. Je ne suis pas assez naïf pour croire que la Vérité prévaut toujours dans les palais de justice. Trop souvent, la rhétorique d’avocats habiles l’emporte. C’est malheureux, mais dans la grande majorité des cas, les décisions judiciaires respectent la vérité de la preuve soumise à la Cour. Dans les affaires internationales, les diplomates se reposent plus sur les ambiguïtés (souvent de leur propre fabrication) que sur la simple vérité, ce qui explique en partie de nombreux points chauds dans le monde d’aujourd’hui, le Moyen-Orient étant un premier exemple.

 

Ici, nous devons être conscients du penchant actuel pour le « relativisme de la vérité » : Vous détenez votre vérité ; j’ai la mienne ; les deux sont également vraies, même si elles sont incompatibles ! Cette absurdité est particulièrement chère à ceux qui tentent d’obscurcir la réalité, et nous observons ses effets délétères dans les évènements quotidiens où la conciliation est la norme en guise « d’équité » et « d’impartialité » mal placée. Le Talmud nous a prévenus : « Si tu ajoutes à la vérité, tu la diminues ».

 

La DdP doit souligner la primauté des vérités factuelles liées aux évènements historiques récents, en particulier quand ils sont parfaitement documentés pour ne laisser que peu ou pas de doute sur leur authenticité. « La vérité ne doit pas être confuse, obscure, ou décolorée par la passion et l’intérêt » (Jonathan Swift). Il existe une saine « impartialité froide » des vérités factuelles, tant qu’elles ne sont pas utilisées sélectivement.

 

 

 

4. Aucune disposition tirée de ces principes ne doit être appliquée sélectivement. Il est bien connu que l’application sélective de la loi est une simple injustice. Dans la mesure où les principes listés dans la DdP sont universels par nature, leur application sélective doit être immédiatement détectée et rejetée. Combien de fois avons-nous vu des vérités fondamentales foulées aux pieds sans vergogne, ou simplement ignorées par opportunisme politique ! La faute repose aussi sur le silence de ceux qui ne se sont pas dressés quand ils l’auraient dû. Comme Winston Churchill l’a souligné dans un discours à la Chambre des Communes en 1916 : « La Vérité est irréfutable. La panique peut lui en vouloir, l’ignorance peut la ridiculiser, la malignité peut la déformer, mais telle est la Vérité ». Tout observateur bien informé sera d’accord sur le fait que la panique, l’ignorance et la malignité sont les aliments de base des « processus de paix » actuels au Moyen-Orient.

 

 

 

Pour résumer les DdP : plutôt que de se concentrer sur la paix, je propose la séquence suivante :

 

a)       Identifier les vérités factuelles ;

 

b)      Se fonder sur les principes universels de Justice à appliquer non sélectivement ;

 

c)       Attendre et promouvoir un résultat pacifique du conflit. Dans cet ordre là.

 

 

 

Faites ressortir le contraste avec la sempiternelle « solution deux Etats », résultat prédéterminé qui a été utilisé comme principe fondateur d’une « paix » qui ne sera jamais obtenue. La semaine passée, dès que Tony Blair a été choisi comme nouvel envoyé au Moyen-Orient, il s’est précipité pour déclarer :

 

 

 

« La priorité absolue est de tenter de mettre en application ce qui est aujourd’hui le consensus à travers la communauté internationale – à savoir que la seule façon d’apporter la stabilité et la paix au Moyen-Orient est une solution à deux Etats ».

 

 

 

L’échec est garanti avant même qu’il ne commence.

 

 

 

Certains pourraient arguer que cette DdP ne conduit pas à la paix dans région. Laissez les dire ouvertement  que la vérité est sans importance, et qu’elle mérite d’être foulée aux pieds au nom de l’opportunisme politique. Sûrement, ils auront le courage de soutenir leur position indéfendable.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 10:48
Hamas army in Gaza Photo: AP
 




Gaza: Hamas sets up new security forces

Thousands of Palestinians in Gaza Strip recruited for new security force to operate in addition to Hamas’ military wing

Ali Waked

Published:  07.31.07, 10:12 / Israel News

Hamas is recruiting thousands of Palestinians in the Gaza Strip to man its new security forces, according to a source in the organization.

 

The new security forces will be comprised of Hamas’ military recruits and members of affiliated organizations. The source emphasized that the new security forces would operate separately from Hamas’ military wing.

 

At present, Hamas’ special task force is the only force operating in the Gaza Strip. The task force is responsible for keeping order in the city’s streets, fighting crime, cracking down on collaborators, and even directing traffic.

 

Hamas officials hope the new security forces will help to ease the workload on the special task force.

 

“It’s funny how Fatah officials keep talking about getting the situation in the Strip back to how it was as a condition for dialog between us. What happened, happened, and now there is a new reality, and we feel the world is more willing to recognize us as part of the Palestinian identity,” the source said.

 

“People will be surprised at the level of professionalism exercised by the forces being established,” he added.

 

   
   

In addition to the new security forces, Hamas is working towards establishing a new intelligence branch in Gaza, according to a report by the London-based Al-Sharq Al-Awsat Arabic language newspaper.

The new intelligence branch, which will be responsible for relaying information between the different security forces operating in the city, is expected to begin operating within a few weeks.

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 18:19
14:45 Abou Sayif, un important terroriste des Brigades d'Al Aqsa, aurait été grièvement blessé dans le raid héliporté mené un peu plus tôt par Tsahal au centre de la bande de Gaza. Deux autres terroristes du Djihad islamique, Ramzi Abou Samra et Ibrahim Zarihi, auraient également été grièvement et sérieusement atteints.  (Guysen.International.News)
Partager cet article
Repost0
29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 09:51
La Syrie, au centre du monde

Au début juillet, on apprenait que l’armée syrienne avait pénétré de quelques kilomètres en territoire libanais, sans doute depuis quelque temps déjà, et pris position dans les collines de l’est de la vallée de la Bekaa:

Les sources affirmaient que les troupes syriennes, aidées de bulldozers, établissaient des positions fortifiées dans plusieurs zones situées le long de la frontière libanaise, créant des tas de terres et creusant des centaqines de tranchées et de petits bunkers.

Des unités de l’armée syrienne étaient également signalées dans les positions du FPLP-CG (un groupe terroriste palestinien basé à Damas), lequel aurait menacé d’investir divers camps libanais.

Le 24 juillet, sans que la grande presse n’ait relevé la chose, le Wall Street Journal publiait une confirmation, décrivant les efforts d’une ONG pour prouver l’affirmation et donner à l’affaire l’écho qu’elle devrait pourtant avoir d’office. On peut y apprendre que la Syrie occupe à présent militairement quelque 300 kilomètres carrés de territoire libanais, soit près de 4% de la superficie du pays. Hier, le Conseil de sécurité a également confirmé la chose, à sa manière. Comme le remarque l’auteur de l’article du WSJ, Bret Stephens,

Il va sans dire que le Hezbollah — qui prétend lutter pour sauvegarder la souveraineté territoriale du Liban – n’a rien à objecter devant cette situation. Pour sa part, M. Assad refuse d’accepter la démarcation de sa frontière avec le Liban, de même qu’il refuse d’ouvrir une ambassade à Beyrouth. L’ambigüité a trop d’avantages pour lui: il peut s’emparer du territoire libanais sans que personne ne dise mot, ravitailler les camps de terroristes sans vraiment abriter les terroristes eux-mêmes et fournir des armes au Hezbollah à volonté — le tout sans renoncer à son rêve d’une «Grande Syrie» comprenant le Liban, les hauteurs du Golan et Israël. 

Le projet de Grande Syrie, qui occupe les dirigeants syriens depuis l’époque des premiers partages territoriaux nationaux de la région, au début du siècle passé, mérite une minute d’attention. Ou deux. Bien que cette ambition — une Syrie couvrant la région désignée historiquement par ce nom, soit la Syrie, la Jordanie, Israël et le Liban — ait toujours été considérée plutôt comme une utopie, voire une lubie hors de la région, elle a bel et bien exercé une influence déterminante sur la politique syrienne jusqu’à nos jours.

Le Parti social-nationaliste syrien, notamment, en a fait l’un de ses objectifs centraux et se faisait le champion d’un nationalisme pur et ouvertement laïcisant, afin d’attirer les nombreuses minorités de la région (et quelques Arabes sunnites opposés à l’islamisme), ce qui lui valait l’opposition des panarabistes, des Musulmans attachés à la religion, des séparatistes libanais et palestiniens, de la monarchie syrienne et les sionistes. Mais de nombreux autres groupes défendirent également le projet de Grande Syrie, de manière plus pragmatique (et ainsi avec plus de succès), soit comme une étape vers un projet plus vaste encore, le panarabisme. Pour tous ces gens, que l’on peut séparer entre radicaux et modérés, l’unification de la Syrie, du Liban, de la Jordanie et d’Israël constituait un projet parfaitement légitime, plaçant Damas au centre d’une grande nation aux contours géographiques naturels. Le projet séduisait bien sûr les souverains, tels Abdallah 1er de Jordanie, pour qui l’unification de la Grande Syrie a constitué le coeur de sa politique pendant 30 ans.

Le projet a perdu de son élan dans les années 1950 à 1970, notamment en raison de la création de la Ligue arabe (1945) et de l’accession à l’indépendance des quatre principaux États de la Grande Syrie entre 1946 et 1948, qui a débouché sur une période de grande instabilité en Syrie. Mais après la prise du pouvoir en 1970 par Hafez el-Assad et l’instauration d’un État policier, le projet reprit de la vigueur, porté par l’ambition d’Assad, qui multiplia les déclarations dans ce sens, notamment à l’égard du Liban. Puis vinrent les actes, dès l’éclatement de la guerre civile libanaise. Assad envoya des troupes au Liban en 1975 et en 1976. Elles allaient y rester 30 ans, période pendant laquelle Damas a fait la pluie et le beau temps au Liban.

Assad fit également des déclarations de propriétaire à l’endroit de la «Palestine», forçant Arafat à lui répliquer à diverses reprises, et pas uniquement de manière verbale. Et il s’efforça de contrôler les organisations palestiniennes, notamment afin d’empêcher la création d’un État palestinien en Cisjordanie, ce qui contrait par trop ses propres visées. L’opposition qu’il favorisa ainsi entre les différentes branches du mouvement palestinien a sa part dans l’échec du projet nationaliste palestinien. Et Assad étendait également ses ambitions sur la Palestine à la Jordanie, tentant continuellement d’inciter l’armée jordanienne à se placer sous son aile.

Cette ambition permet de mieux éclairer la situation et surtout les motivations des intervenants. Ainsi, si la famille Assad aide le Hezbollah et les groupes terroristes palestiniens, ce n’est certainement pas par bonté d’âme, ni pour mieux défendre le Liban, ni pour quelques fermes au sud de son territoire actuel. Pour les Assad, le butin visé en vaut vraiment la peine. Et il commence, aujourd’hui comme hier, par le Liban et la vallée de la Bekaa.

Pour l’Iran, et donc pour le Hezbollah, l’objectif ne consiste pas non plus à défendre quelques centaines de kilomètres carrés de territoire libanais, comme l’épisode actuel le démontre éloquemment. Ce jeu-là n’a aucun intérêt, et c’est pourquoi personne n’y joue. Comment croire, d’ailleurs, que l’Iran investirait des sommes et des efforts pareils pour défendre un petit territoire pauvre et improductif, sur lequel l’occupant désigné n’a jamais émis de revendications et que les Nations unies gardent à la place des Libanais? Ce que veulent l’Iran, le Hezbollah et bien entendu les groupes terroristes palestiniens installés au Liban, c’est le territoire israélien, qualifié systématiquement dans leur jargon de «Palestine occupée» – les uns pour asseoir un prestige toujours délicat de minorité (chiite), les autres pour le pouvoir local ou pour l’argent et d’autres encore simplement portés par la haine millénaire générée par la religion islamique contre les Juifs et puissamment attisée depuis des décennies par la propagande islamiste gonflée au pétrodollars tant sunnites que chiites, ce qui en fait aussi un bon cheval de bataille pour les opportunistes de toutes sortes qui ont des intérêts dans la région.

Ainsi, avec la présence solide du Hezbollah au Liban, l’interventionnisme iranien, le réveil des groupes armés palestiniens (dépendant de Damas ou pas), la présence molle des Nations unies au Sud du Liban et la bienveillance mi-béate mi-inquiète du monde occidental devant les visées islamistes en général, le front nord de la guerre arabo-musulmane contre Israël prend toujours plus d’importance et s’articule essentiellement sur la Syrie, ce qui y encourage très probablement un certain sens d’une certaine grandeur. 

UPDATE: Un officiel syrien annonce une guerre de missiles contre Israël:

Syria sees the next war with Israel as involving missile attacks on civilian infrastructure and front-line guerilla warfare, an anonymous senior official in the Syrian Ministry of Defense told Defense News Weekly, in an interview appearing Monday. Syria prefers to avoid a direct, “classic” confrontation with Israel, he said. Instead, the next war will involve Katyusha rocket and ballistic missiles that will target strategic points in Israel, especially civilian infrastructure.

L’article rappelle également que la Syrie a bénéficié d’une aide de quelque 11 milliards de dollars (effacement de dette) de la Russie et de l’Iran au cours des deux dernières années.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 23:07

http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=IA37607

Juillet 26, 2007



No.376
Conflit entre le Fatah et le Hamas : causes et répercussions
Par: Menahem Milson*
Traduction d'un exposé du Pr Menahem Milson donné le 5 juillet 2007 à Washington :

Les événements de Gaza

Le prise de contrôle par le Hamas de la bande de Gaza a été le point culminant de deux phénomènes distincts qui ont vu le jour il y a quelques années. Le premier est la résurgence de l'islam comme principal fondement de l'identité individuelle et collective au Moyen-Orient. Je développerai le sujet plus bas, mais il convient pour l'instant de souligner qu'à Gaza, où les Frères musulmans sont bien implantés depuis des années, l'islamisation a eu une portée particulièrement importante. Elle s'est faite non seulement par l'endoctrinement dans les mosquées, mais aussi par l'octroi de services sociaux en tous genres : jardins d'enfants, cliniques, organisations caritatives – services pourvus sous la bannière de la charité islamique.

Le deuxième phénomène est le déclin du pouvoir et du prestige de l'Autorité palestinienne et de son principal composant : le Fatah. Ce processus de déclin a été entamé dès la création par Yasser Arafat de l'Autorité palestinienne à Gaza et en Cisjordanie. L'OLP, et le Fatah en particulier – l'organisation d'Arafat et la principale composante de l'OLP, manquèrent le passage de la "lutte contre l'ennemi sioniste" à la création d'une institution de gouvernance. La corruption et une direction inefficace dans les territoires de l'Autorité palestinienne ont créé un vide qui a été comblé par le Hamas. Bien que le Hamas, comme tous les groupes islamistes, rejette la démocratie par principe, il a su tirer profit de l'opportunité des élections du Parlement palestinien (en janvier 2006), obtenant la majorité des sièges. Le Hamas a alors formé un gouvernement avec Ismaïl Haniyeh comme Premier ministre. Le Fatah, vaincu aux élections, a refusé de céder le pouvoir (notamment les fonds publics et le contrôle des forces armées) au Hamas. Les Saoudiens ont fait une tentative pour résoudre le différend en négociant un arrangement entre les mouvements rivaux (l'accord de la Mecque de février dernier) – arrangement qui n'a de toute évidence pas tenu.

Les deux parties diffèrent profondément dans leur perception de la crise : le Hamas est convaincu que le Fatah a tenté de lui dérober son mandat justement acquis par les élections, tandis que le Fatah a toujours considéré le Hamas comme un dangereux rival qui remet en cause sa légitimité. Le Hamas s'est opposé, et demeure opposé, aux accords d'Oslo, ainsi qu'à tout autre traité de paix avec Israël, étant disposé à n'envisager que des cessez-le-feu temporaires. Le paradoxe réside dans le fait que le Hamas est prêt à prendre part à l'Autorité palestinienne tout en refusant de légitimer les accords d'Oslo, qui en sont les fondements. Cela peut s'expliquer par l'espoir que nourrit le Hamas de prendre le contrôle, en temps voulu, de toute l'Autorité palestinienne, et d'en modifier la nature.

Les violents affrontements de ces derniers mois ont conduit à l'effondrement total de l'Autorité palestinienne à Gaza. Les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne, fortes de 40 000 hommes, ont été aisément vaincues par les unités armées du Hamas, fortes de seulement 5 000 hommes. Les unités de l'Autorité palestinienne se sont rendues et n'ont plus fait parler d'elles. Les dirigeants du Fatah se sont enfuis à Ramallah. Même si le nombre de victimes, s'élevant à 125 personnes, dont 25 passants anonymes, n'est pas des plus élevés, comparé à ce qui se passe ailleurs au Moyen-Orient, la brutalité des meurtres, retransmis sur les chaînes télévisées arabes, a été un grand choc : un activiste du Fatah a notamment été poussé du sommet du plus haut immeuble de Gaza ; un officier du Fatah du nom de Samih Al-Madhun a été abattu en public alors qu'il était déjà blessé, et son corps a ensuite été mutilé. D'autres membres du Fatah, faits prisonniers, ont reçu des coups de feu dans les rotules.

En réaction, Abou Mazen a dissout le gouvernement dirigé par Ismaïl Haniyeh, ainsi que le Parlement contrôlé par le Hamas, et a nommé un cabinet d'urgence ayant Salam Fayad, qui a travaillé à la Banque mondiale, comme Premier ministre.

La nature du Hamas, son mode de fonctionnement, ses tactiques, ses objectifs stratégiques et ses alliances sont apparus au grand jour. Notons qu'avant ces événements (à l'époque où le Hamas faisait officiellement partie d'un gouvernement de coalition avec le Fatah), Abou Mazen avait préféré occulter les différences insolubles distinguant son mouvement politique, le Fatah, du Hamas – dans l'espoir de parvenir à une coexistence pacifique avec ce dernier. Mais aujourd'hui, il est devenu douloureusement clair pour la direction du Fatah qu'une telle coexistence est impossible. Les deux parties ont été incapables de partager le pouvoir parce que leurs visions du monde sont diamétralement opposées. Telle est la leçon que les pays arabes voisins – l'Egypte, la Jordanie et l'Arabie Saoudite – ont aussi apprise.

Le Hamas dans la bande de Gaza se trouve dans le même camp que le Hezbollah au Liban et que divers groupuscules affiliés à Al-Qaïda qui fonctionnent comme des émissaires de l'Iran et de la Syrie. Nous voyons se former des alliances qui, dans une optique purement religieuse, semblent des plus improbables : le Hamas, mouvement fondamentaliste sunnite, est allié au Hezbollah chiite, et agit comme un émissaire de l'Iran chiite et du régime baasiste syrien, lequel opprime durement les Frères musulmans en Syrie. Comme dit le dicton "Politics makes strange bedfellows", la politique donne lieu à de bien étranges liaisons.

L'Iran chiite, qui s'efforce de devenir une puissance régionale, ne néglige aucun allié susceptible d'être utilisé comme émissaire pour combattre, menacer et déstabiliser ses ennemis et les rivaux, c'est-à-dire les régimes alliés à l'ennemi n°1, les Etats-Unis, à son concurrent régional l'Arabie Saoudite et, bien sûr, à Israël. C'est ainsi que l'on voit assiste à un alignement de l'Iran chiite avec la Syrie laïque, avec le Hezbollah chiite, avec les terroristes d'Al-Qaïda, sunnites, et avec le Hamas.

Ainsi, il est évident que le conflit entre le Fatah et le Hamas ne découle pas d'un simple rapport de forces entre factions palestiniennes. Je vais tenter d'en expliquer les implications régionales et les répercussions mondiales.

Contexte général

L'islam comme facteur politique

Vous pourriez trouver dans les quotidiens de ces dernières semaines mention de la plupart des faits que je viens d'énoncer. Mais afin de bien comprendre la signification et les implications de cette nouvelle situation, il nous faut situer le lieu de la faille dans la région, identifier les alliés régionaux des deux côtés, définir les causes qu'ils défendent, et surtout nous pencher sur le rôle de l'islam comme facteur politique.

L'islam est, en principe, à la fois une confession religieuse et une communauté politique. Bien entendu, à l'époque moderne, la réalité vécue par la plupart des musulmans ne correspond pas tout à fait à cette vision des choses, qui demeure toutefois un idéal dans une optique islamiste : l'idéal d'une nation (oumma) islamique régie par la loi d'Allah. La confluence de l'islam et de la politique n'est pas une caractéristique islamiste : même parmi les régimes non islamistes, le rapport étroit entre islam et politique est omniprésent, chaque mesure politique ayant une connotation islamique.

S'il est vrai que l'idéal de l'unité islamique est au cœur de la foi musulmane, l'islam se divise, depuis ses débuts, en deux branches antagonistes : les sunnites et les chiites. La grande majorité des musulmans dans le monde (près de 90%) est sunnite. Au Moyen-Orient toutefois, la majorité sunnite n'est pas si écrasante ; la présence chiite est importante, non seulement en Iran (principalement chiite), mais aussi dans un grand nombre de pays arabes : au Liban, où les chiites forment probablement la communauté la plus importante, en Arabie saoudite, où leur pourcentage réel est un secret d'Etat, dans les Etats du golfe Persique, et en Irak, où ils sont majoritaires.

Ainsi, la rivalité qui existe entre deux puissances déterminantes de la région, l'Iran et l'Arabie saoudite, a une dimension religieuse distincte. Cet aspect de la confrontation revêtait une moins grande importance avant la Révolution islamique de 1979 en Iran, vu que le Shah n'était absolument pas religieux, et vu que ces deux pays se trouvaient dans l'orbite des Etats-Unis. Mais avec la Révolution islamique, la situation a évolué de façon radicale.

La prise de contrôle de l'ambassade des Etats-Unis et la prise d'otages américains par des étudiants iraniens le 4 novembre 1979 ont été saluées de part en part du monde musulman comme une victoire de l'islam sur les infidèles. Ce groupe d'étudiants iraniens (dont Ahmadinejad aurait fait partie) avait réussi à humilier la superpuissance américaine. Voilà qui confirmait la croyance islamiste selon laquelle en agissant sans peur au nom de l'islam, les musulmans pourraient vaincre les infidèles. Le fait que c'était une victoire des chiites, minoritaires dans le monde musulman, n'a pas affaibli le sentiment de réussite chez les musulmans de façon générale. Dans un monde divisé en deux camps – entre croyants et infidèles -, la solidarité des musulmans à l'égard de l'Iran de Khomeiny fut quasi générale.

Pour le régime saoudien toutefois, le prestige de la Révolution islamique posait un problème. Aux yeux de ce dernier, c'est la Maison des Saoud, protectrice des deux lieux saints – la Mecque et Médine – qui est la gardienne légitime de l'islam véritable, c'est-à-dire de l'islam sunnite, conformément à la doctrine wahhabite. A yeux des dirigeants saoudiens, c'était donc à eux de diriger le Réveil islamique, et non à l'ayatollah Khomeiny, cet hérétique chiite, considéré comme à peine mieux qu'un infidèle. L'aura religieuse de la Maison des Saoud avait toujours représenté un atout politique dans l'arène panarabe internationale, et encore plus au sein du Royaume. Afin de préserver son statut religieux, il lui fallait gagner la bataille pour le statut de champions de l'islam dans le monde – pour le cœur et l'esprit de tous les musulmans.

Pour relever le défi posé par la révolution iranienne, les Saoudiens ont donc opté pour une double action : ils ont lancé le djihad contre l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979 et ont lancé une opération à grande échelle de propagation de l'islam. A cette fin, ils ont investi des milliards de dollars, par le biais d'organisations caritatives islamiques, dans la construction de mosquées et de centres religieux (madrassas) dans le monde entier. De toute évidence, ces madrassas et mosquées étaient le lieu de la propagation de l'islam djihadiste. Bien que le phénomène soit difficilement quantifiable, son influence est palpable jusque dans les communautés musulmanes les plus reculées, de Manchester à San Diego, de Durban à Copenhague. L'un des bénéficiaires de ces largesses saoudiennes fut le Hamas, rejeton palestinien des Frères musulmans égyptiens, fondé en 1987.

La débâcle soviétique de 1989 en Afghanistan a représenté une grande victoire pour l'islamisme. Dix ans après la révolution islamique chiite de Khomeiny en Iran, l'islam sunnite triomphait de la puissance communiste infidèle. Les Etats-Unis pensaient alors avoir efficacement manipulé l'islam pour assener un coup aux Soviétiques. Mais pour les islamistes, il ne s'agissait là que de l'un des actes d'une pièce qui se jouerait à échelle internationale jusqu'à la victoire ultime de l'islam, qui impliquerait la défaite des Etats-Unis.

Le tournant du 11 septembre

La grande victoire islamique qui a suivi fut le 11 septembre 2001 – un tournant historique pour le monde entier, mais plus encore pour le Moyen-Orient. Le 11 septembre a rendu évident le fait que l'islam est un facteur politique essentiel de la politique régionale du XXIème siècle. C'est un fait que les Occidentaux ont du mal à intégrer, les Israéliens tout comme les Américains, tout comme les personnes ordinaires qui suivent les nouvelles ou lisent les spécialistes du Moyen-Orient : à n'en pas douter, nous avons tous appris depuis le 11 septembre l'existence du terrorisme islamiste et compris que les intégristes islamistes sont prêts à commettre les pires atrocités pour Allah. Toutefois, l'idée que des concepts et des inimitiés religieuses datant du VIIème siècle constituent une composante majeure de la politique actuelle est difficile à avaler pour les Occidentaux. C'est pourtant un fait. Le Hamas croit véritablement qu'Allah lui accordera la victoire sur un Fatah sans Dieu et l'aidera à supprimer Israël de la surface de la terre. Et le président iranien Ahmadinejad pense vraiment que c'est son destin de préparer la venue du Mahdi (messie islamique) qui doit avoir lieu, selon Ahmadinejad, dans approximativement deux ans.

Le dédoublement de personnalité de l'Arabie saoudite

Le 11 septembre 2001 fut un tournant pour les Saoudiens pour une raison précise : ils ont compris qu'ils avaient perdu le contrôle de leur campagne pour le « réveil de l'islam », entamée vingt ans plus tôt, et que celle-ci s'était retournée contre eux. La révélation est arrivée avec une série d'attaques terroristes en Arabie saoudite même. Le djihad, principe fondamental de la doctrine wahhabite que les Saoudiens avaient tant fait pour promouvoir dans d'autres pays, était à présent dirigé contre eux. Les Saoudiens se sont trouvés contraints de revoir leur propre discours et leurs programmes éducatifs et de réinterpréter leur wahhabisme officiel afin qu'il ne devienne pas une menace pour leur survie et leurs alliances internationales vitales.

Cette réévaluation est encore en cours, et il est trop tôt pour rendre un verdict final à son sujet. Sur le front intérieur, les Saoudiens combattent avec beaucoup de persévérance et d'intransigeance le terrorisme islamiste au sein du Royaume. Ils ont en outre pris position en faveur d'Abou Mazen contre le Hamas à Gaza. Toutefois, ils soutiennent en parallèle les terroristes sunnites qui attaquent les chiites en Irak. On assiste à un paradoxe similaire avec le financement par la famille royale saoudienne des principaux médias électroniques progressistes, alors que c'est aussi l'Arabie saoudite qui les bloque dans le royaume. Les exemples de ce type ne manquent pas.

Le combat pour la conquête de l'âme arabe est symptomatique du combat pour l'âme du Moyen-Orient dans son ensemble ; c'est un combat latent depuis des dizaines d'années, qui est passé sur le devant de la scène depuis le 11 septembre. Ce combat oppose les mouvements islamistes alliés à l'Iran et à la Syrie aux gouvernements qui, bien que pas véritablement laïques et démocratiques, ont le mérite d'être moins fanatiques et plus tournés vers l'Occident. Ce combat se joue sur des terrains nombreux et variés, dont le Liban, Gaza, l'Irak, mais partout le conflit sous-jacent est le même.

Comme vous pouvez le constater, j'évite soigneusement de qualifier les parties adverses de "bons" ou de "mauvais", parce que tout ce que je peux honnêtement dire, c'est que d'un côté on a des fanatiques, et de l'autre des éléments moins fanatiques et plus ouvertes à l'Occident, représentant donc un moindre mal.

La complexité de la situation est illustrée de façon frappante par le cas du Qatar. Ce petit émirat du Golfe, de près d'un million de citoyens, héberge la plus grande base militaire américaine de la région, et entretient des relations économiques et dans une moindre mesure, diplomatiques, avec l'Etat d'Israël. Parallèlement, c'est l'émir du Qatar qui a fondé et continue de contrôler Al-Jazeera, la télévision arabe jouissant de la plus grande influence, qui prend clairement parti pour l'axe islamiste "Al-Qaïda, le Hamas, le Hezbollah, les Frères musulmans et l'Iran".

On explique généralement ce parti pris, qui semble démentir l'image d'un Qatar allié des Américains, par la volonté d'Al-Jazeera de maintenir un taux d'audience élevé en caressant dans le sens du poil la légendaire "rue arabe". Cette explication est juste, et en dit long, mais elle n'est que partielle. L'explication complète est que ce parti pris d'Al-Jazeera reflète la vérité paradoxale selon laquelle le Qatar, tout allié des Etats-Unis qu'il est, poursuit une politique ouvertement pro-Hezbollah, pro-Syrie, pro-Iran et pro-Hamas dans ses relations internationales. Ainsi, c'est l'opposition du Qatar qui a fait avorter le projet du Conseil de sécurité sponsorisée par les Etats-Unis d'exprimer son soutien pour le gouvernement d'urgence d'Abou Mazen et de condamner la violence du Hamas. Le Qatar a en outre essayé – sans succès – de contrecarrer la résolution du Conseil de sécurité pour la création d'un tribunal international devant juger les assassins du Premier ministre libanais Rafik Hariri. Dans ces deux cas, le Qatar se trouvait dans le camp opposé aux Etats-Unis et dans le même camp que la Russie.

Contexte international

Et j'en arrive ainsi au contexte international (et à la fin de ma présentation) : la Russie, en cherchant à redevenir l'un des principaux acteurs au Moyen-Orient, a adopté une position de soutien à l'Iran et à l'ensemble de l'axe islamiste. Telle est la raison de la curieuse entente entre la Russie et le Qatar.

A mon avis, il est clair que les Etats-Unis, malgré tout ce que l'on peut penser de leur politique dans tel ou tel domaine, ont raison sur ce point ; ils soutiennent les forces du moindre mal contre la vague du millénarisme.

*Menahem Milson est Professeur émérite de littérature arabe à l'Université hébraïque de Jérusalem et directeur du Middle East Media Research Institute (MEMRI).

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 22:54

Par Dan Assayah
Rubrique: Armes

Le Washington Post repris par l’AFP : “Un projet américain prévoit que Washington fournira 30 milliards d’aides à Israël et 13 milliards à l’Egypte sur 10 ans. Des contrats d’armement, qui comprennent la livraison de missiles air-air ainsi que des équipements pour bombes intelligentes (guidées), ont pour but de renforcer les alliés de Washington au Proche-Orient et de contrer l’influence croissante de l’Iran dans la région.

“C’est important, parce que cela participe d’une stratégie régionale plus large et du maintien d’une forte présence américaine dans le région. Nous sommes attentifs aux besoins de nos alliés et à ce que chacun dans la région considère être une démonstration de force d’un Iran plus agressif, a ajoute ce respsonsable. L’un des moyens de faire face à ça, c’est de renforcer nos alliés et amis”. a déclaré un haut responsable de l’administration américaine”.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 22:50
Cette information semble connue depuis longtemps par les enquêtes des services de sécurité israéliens, d'après les déductions faites après l'examen de la carlingue de l'engin blindé détruit ce jour-là. Au moins l'un des deux n'aurait pas pu survivre à l'ampleur de ses blessures... Ce que l'on ne sait pas, c'est lequel des deux a encore des chances d'être resté maintenu en vie...


28

Par Israelvalley Desk
Rubrique: Actualité

URGENT - Selon des sources du journal An-Nahar ce samedi l’un des deux soldats capturés par le Hezbollah, Ehud Goldwasser, ou Eldad Regev est mort. An-Nahar est un grand quotidien proche de la majorité parlementaire anti-syrienne et est considéré en général comme assez crédible. Le journal cite le général Michel Aoun comme détenteur d’informations sur les soldats capturés. Michel Aoun est le Porte-parole de l’opposition libanaise unie. Président du Courant patriotique libre. Porte-parole de l’opposition libanaise unie. Président du Courant patriotique libre.

A Jérusalem aucune confirmation et commentaires n’a eu lieu de la part des Autorités gouvernementales. La source de cette information est diplomatique. Elle provient d’Allemagne et a été reprise pour la première fois par le Jerusalem Post en Anglais ce jour.

Pour en savoir plus sur les soldats capturés, les israéliens attendent beaucoup d’une rencontre au Liban entre Bernard Kouchner et des mouvements libanais. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner est arrivé hier soir à Beyrouth dans le cadre de l’initiative française visant à favoriser et entretenir le dialogue entre les deux camps libanais.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 22:48
Les forces de sécurité du Fatah étaient infiltrées par le Hamas
28 juillet 2007 - Benjamin Barthe | Le Monde

Un mois et demi après le coup de force du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) à Gaza, le rapport d’enquête sur la débâcle des troupes du Fatah est arrivé sur le bureau du président palestinien Mahmoud Abbas. Ce document de 200 pages, fruit de dizaines d’heures d’entretiens avec les commandants des services de sécurité, n’a pas été rendu public, mais ses principales conclusions ont été présentées, vendredi 27 juillet, à la presse.


Lire l’article sur : http://www.lemonde.fr/
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis