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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 08:49

 

JamrayaRaid2.2.13 (Copier)

 

Véhicules détruits sur le complexe de Jamraya près de Damas.

 

 

 

Le Ministre de la Défense d’Israël, Ehud Barak a employé loes termes les plus durs, à l’encontre de l’Iran et de ses alliés, lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, dimanche 3 février, alors qu’à Damas, le Directeur à la Sécurité Nationale d’Iran, Saeed Jalili conversait d'urgence avec le Président syrien, Bachar al Assad. Ils ont discuté de la possibilité d’activer le pacte secret de défense mutuelle, liant entre eux l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et le Hamas, en représailles pour la frappe aérienne israélienne, qui, selon des informations convergentes, a touché et détruit un complexe militaire près de Damas, mercredi dernier.

 

Sans confirmer directement l’attaque israélienne contre le bastion militaire de Jamraya, le Ministre de la Défense Barak, a déclaré : “.. Ce qui s’est passé en Syrie, il y a quelques jours… c’est bien la preuve que lorsque nous disons quelque chose, nous nous y tenons… Et nous disons que nous ne pensons pas qu’on puisse permettre au Hezbollah de recevoir des systèmes d’armements avancés sur le territoire libanais »

 

S’adressant aux diplomates et aux responsables de la défense des grandes puissances du monde, Barak a poursuivi en disant : « le Hezbollah au Liban et les Iraniens sont les seuls et uniques alliés qu’Assad ait jamais pu avoir ». « La chute d’Assad est imminente » et « cela constituera un revers majeur pour les Iraniens et le Hezbollah. Je pense qu’ils en paieront le prix » a-t-il affirmé.

 

A Téhéran, le porte-parole du Parlement iranien, Ali Larijani a mis en garde Israël, dimanche, contre les conséquences de cette frappe présumée. « Le monde est témoin d’une vengeance conduite par l’Occident, particulièrement par les USA et certains éléments d’arrière-plan contre la résistance, dans la région ». Larijani a appelé les pays de la région à prendre leurs distances vis-à-vis d’Israël et dit qu’il pensait que « le mouvement d’Eveil dans la région apporterait une réplique appropriée au régime Sioniste ».

 

Face à cela, Téhéran semble faire comme s’il déléguait la charge de commuer “une réplique appropriée contre le régime sioniste” aux fidèles musulmans et au monde arabe.

 

 

Cependant, les sources iraniennes et du renseignement de Debkafile pensent que les Iraniens ne font que chercher à gagner du temps pour décider comment répliquer à la frappe israélienne, largement commentée, contre le complexe militaire que la Syrie partage avec ses alliés. L’homme à suivre est Jalili qui, selon ce que nous pouvons révéler en exclusivité, est arrivé en toute hâte, après les évènements, à Damas, samedi 2 février, pour alerter les dirigeants syriens que Téhéran n’a pas l’intention de lancer une rélique militaire à une attaque qui a détruit la totalité des livraisons d’armes sophistiquées iraniennes que Téhéran a envoyées au Hezbollah, au cours des deux dernières années et qui étaient stockées dans les bastions de Jamraya. Le tyran syrien a apporté son plein accord à son invité. Dimanche, il a accusé Israël de tenter de « déstabiliser » son pays. Ses premières remarques concernant la frappe aérienne israélienne supposée contre la Syrie, datant de mercredi, n’est intervenue qu’après sa rencontre avec Jalili. Il a ajouté que la Syrie était capable de faire face « à tous les défis actuels… et à toute agression »… [la preuve est éclatante].

 

L’Iran, la Syrie et le Hezbollah doivent maintenant décider de la nature de leurs représailles, mettre l’opération sur pied et désigner des forces pour son exécution, tout en prenant en compte les options dont dispose Israël pour une contre-réplique.

 

Les commentaires sévères de Barak à Munich laissent entendre à Téhéran qu’Israël est prêt à ne pas prendre de gants contre la Syrie et le Hezbollah. Les dirigeants iraniens ont bien tenu compte de ses paroles, tout en suivant à la trace, au même moment, la rencontre du dirigeant de l’opposition syrienne Mouaz al-Khatib avec le Vice-Président américain Joe Biden et, pour la première fois, avec les Ministres des affaires étrangères de Russie et d’Iran, Sergueï Lavrov et Ali Salehi.

 

 

Salehi a passé 45 minutes avec le dissident syrien, en marge de la conférence dans laquelle s’exprimait le Ministre de la Défense israélien.

 

 

On a interprété ces rencontres comme suggérant que l’opposition syrienne ne s’attend pas vraiment à ce que le dictateur syrien tombe dans le court terme et aurait, par conséquent, décidé qu’il n’y a pas d’autre option que de commencer à lui parler d’un partage des pouvoirs formaté pour mettre un terme au conflit syrien. Téhéran est prêt à aller pêcher un rôle dans l’instauration de la paix en Syrie.

 

Cependant, une opération de représailles appuyée par l’Iran, contrée par une réplique israélienne cinglante pourrait lourdement hypothéquer les promesses que laisse miroiter ce scenario.

 

http://www.debka.com/article/22736/Barak-Assad%E2%80%99s-fall-is-imminent-Jalili-Assad-weigh-reprisal-for-Israel

 

 

DEBKAfile Reportage Spécial 3 Février 2013, 2:36 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:07

 

Nucléaire, espace, défense : l'Iran affiche sa force et sa détermination
OLJ/AFP | 03/02/2013

Le président Mahmoud Ahmadinejad a dévoilé samedi un avion de combat furtif aux formes futuristes, baptisé
Le président Mahmoud Ahmadinejad a dévoilé samedi un avion de combat furtif aux formes futuristes, baptisé "Qaher-313", affirmant que l'Iran avait réalisé avec ses seuls moyens l'un des appareils "les plus modernes du monde". AFP PHOTO/MEHR NEWS/YOUNES KHANI


POLITIQUE Nouvelle annonce fracassante : Ahmadinejad dévoile un avion de combat furtif aux formes futuristes.

Envoi d'un singe dans l'espace [  Iran : le singe envoyé dans l’espace serait une supercherie ], capacité accrue d'enrichissement d'uranium, avion de combat futuriste, projets de satellites : l'Iran multiplie les annonces fracassantes, malgré les sanctions et avant la reprise envisagée des négociations sur son programme nucléaire controversé.


Le président Mahmoud Ahmadinejad a dévoilé samedi un avion de combat furtif aux formes futuristes, affirmant que l'Iran avait réalisé avec ses seuls moyens l'un des appareils "les plus modernes du monde".

Le jet monoplace, baptisé "Qaher-313" ("Conquérant-313"), a été montré par la télévision sur un plateau dans un hangar, mais il aurait déjà volé "des milliers d'heures", a affirmé le président.
Selon le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, le nouvel appareil, construit avec des "matériaux modernes" non précisés, bénéficierait d'une "signature radar très faible" et serait équipé d'une "avionique avancée".

 


Cette présentation coïncide avec les célébrations de l'anniversaire de la révolution islamique de 1979, que l'Iran utilise traditionnellement pour faire des annonces fracassantes sur l'accroissement de ses capacités scientifiques et militaires.


Ces démonstrations de puissance se sont intensifiées ces dernières années, Téhéran s'acharnant à prouver que l'embargo technologique, militaire et économique sévère de la communauté internationale contre la République islamique est sans effet. 
Le 28 janvier, l'Iran a affirmé avoir envoyé un singe dans l'espace pour un vol suborbital à 120 km d'altitude, après avoir annoncé quelques jours plus tôt à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) l'installation de nouvelles centrifugeuses plus performantes pour enrichir l'uranium.


Ces deux annonces ont fait figure de défi, l'Iran étant sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, dont quatre assorties de sanctions, lui enjoignant de cesser l'enrichissement d'uranium et le développement de son programme balistique.
La communauté internationale redoute que Téhéran, malgré ses dénégations véhémentes, ne cherche à se doter de l'arme atomique et de missiles capables de la délivrer, sous couvert de programmes nucléaire et spatial civils.


Israël et les Occidentaux ont condamné ce que Washington a qualifié de "provocation" et de "nouvelle escalade" dans les "violations continuelles" par Téhéran de ses obligations internationales.
L'AIEA a demandé de son côté plus d'informations sur ces centrifugeuses, alors que l'enrichissement massif d'uranium par l'Iran, susceptible de fournir à terme le matériau fissile d'un bombe, est au cœur de son conflit avec la communauté internationale.


Les annonces iraniennes sont intervenues alors que Téhéran et les grandes puissances réunies au sein du groupe "5+1" (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) tentent péniblement de relancer leurs discussions pour sortir le dossier nucléaire iranien de plusieurs années d'impasse, et éviter une issue militaire agitée périodiquement par Israël. Envisagée en janvier, la reprise des négociations a été finalement fixée au 25 février au Kazakhstan, a annoncé dimanche le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi.


Washington a par ailleurs accueilli avec prudence l'affirmation que Téhéran avait réussi à envoyer un singe dans l'espace, indiquant ne pas avoir pu la confirmer. Mais si c'est vrai, cela constitue également une nouvelle violation des résolutions de l'ONU condamnant le programme balistique iranien, a noté le Département d’État américain.


L'Iran, qui estime que son programme spatial, au même titre que ses activités nucléaires, est "stratégique" et non négociable, a déjà mis depuis 2009 trois petits satellites expérimentaux en orbite à l'aide de fusées dérivées de missiles nord-coréens. 


Signe supplémentaire de sa détermination, Téhéran a annoncé cette semaine le lancement d'un nouveau satellite d'observation "dans les prochains jours", tandis que deux nouveaux projets devaient être dévoilés par le président Ahmadinejad.

 

Pour mémoire

Très en colère, l’Iran va faire son contre-Argo

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 08:05

 

 

 

 

Le journal allemand Bild am Sonntag révèle qu'un homme a été appréhendé, le 21 janvier, avec, en sa possession, un chèque de banque d'une valeur de 70 millions de $. Il tentait d'entrer en Allemagne en provenance de Turquie, par l'aéroport de Düsseldorf. Il s'agissait, en fait, de l'ancien Directeur de la Banque d'Iran, Tahmasb Mazaheri.


La somme, trouvée dans les bagades de l'homme, âgé de 59 ans, était convertie  pour 300 millions de Bolivars venezueliens, émis par la Banque du Venezuela.


Tahmasb Mazaheri

Mazaheri a été gouverneur de la Banque Centrale Iranienne, jusqu'en 2008.

 

Selon l'hebdomadaire allemand du dimanche, la police enquête pour savoir s'il ne s'agit pas du fruit d'un blanchiment d'argent. 

 

Gad (source : Associated Press).

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 22:22

 

 

Le Yémen confirme la saisie d'armes à bord d'un navire iranien

 

http://www.lorientlejour.com

   

 

Reuters | 02/02/2013 | 22h57


Le Yémen a confirmé samedi que le navire intercepté le 23 janvier avec, dissimulée à bord, une grande quantité d'armes et notamment des missiles anti-aériens, était iranien.
L'agence officielle yéménite de presse Saba, citant une source sécuritaire gouvernementale, précise que les armes saisies comprennent des missiles SAM 2 et SAM 3 cachés dans un conteneur

Selon cette source, le navire et sa cargaison ont été remis en Iran à un équipage yéménite de huit hommes pour livraison sur les côtes yéménites", ajoute l'agence. 

Lundi dernier, un responsable américain avait indiqué que la était destinée à des insurgés yéménites, sans doute des Houthis chiites. 
Un autre responsable américain avait précisé sous le sceau de l'anonymat que l'opération s'était faite en coordination avec la marine américaine. 

La stabilité du Yémen, frontalier de l'Arabie saoudite et situé sur une voie majeure de communication maritime, est un objectif stratégique pour les Etats-Unis et leurs alliés du Golfe. 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 21:44

 

ObamaIran12.12 (Copier)

 

Obama approuve l’action Israélienne, puisque l’Iran déserte la diplomatie nucléaire. 

 

 

 

Le raid aérien sur le complexe militaire de Jamariya, près de Damas, mercredi 30 janvier, attribué à Israël par des sources occidentales, n’était que la première attaque directe d’Israël contre le réseau militaire syro- hezbollahni compact forgé par Bachar al Assad et Hassan Nasrallah.

 

 

C’est ce qu’il faut retenir du réel apport stratégique de l’opération, qui s’est déroulée avec l’approbation du Président américain Barack Obama, révèlent les sources militaires de Debkafile.

 

 

A tout autre égard, il s’agissait d’une frappe chirurgicale sur une cible très bien définie, comparable à l’attaque israélienne, en septembre 2007, contre le réacteur nucléaire que la Corée du Nord était en train de construire à Al-Khibar, dans le nord de la Syrie. L’objectif, alors, était de sectionner le lien nucléaire irano-nord-coréo-syrien, avant qu’il ne se matérialise et qu’il ne commence à transformer du plutonium pour le programme nucléaire iranien.

 

Après sa destruction, Téhéran et Pyongyang ont décidé de tirer un trait sur l’option syrienne, dans leurs projets nucléaires, parce que sa proximité avec Israël faisait de tout site nucléaire une cible facile.


L’importance prépondérante de l’attaque sur le bastion militaire syrien repose, par conséquent, sur les trois principaux objectifs atteints :

 

1.  Le complexe de Jamariya a été sélectionné parce qu’il sert les agendas militaires partagés de la Syrie, du Hezbollah et de l’Iran.

 

Les chasseurs-bombardiers ont frappé trois cibles : un magasin et des laboratoires d’armes chimiques syriennes ; un entrepôt où se trouvaient les armes sophistiquées que l’Iran avait envoyées au Hezbollah, au cours des deux dernières années – dont certaines, comme les missiles anti-aériens SA-17, sont désignés comme « des moyens de changer les règles du jeu », dans le cadre d’un affrontement éventuel avec Israël. Et une vaste flotte de camions en attente de transférer les missiles à travers la frontière du Liban. Les menaces israéliennes de détruire les armes, avaient, jusqu’à présent, dissuadé leur transfert.

 

Dans un bâtiment à part, à Jamariya, les forces du Hezbollah apprenaient comment utiliser le nouveau matériel lourd iranien et maintenaient des équipes de chauffeurs, prêts à déplacer cet arsenal jusqu’au Liban. Bizarrement, ce bâtiment n’a pas subi d’attaque.

 


2.  La frappe aérienne constituait une action en vue d’interrompre les efforts de coopération militaire des trois alliés, en Syrie et au Liban ;


3.    Israël a pris sa première mesure contre les risques liés au conflit syrien.

 

Comme l’a révélé Debkafile, en exclusivité, vendredi, l’opération a été lancée avec le feu vert du Président Obama, à la suite de la présentation de ce projet faite par le Commandant de l’AMAN (les renseignements militaires israéliens), le Général-Major Aviv Kochavi, à la Maison Blanche, le 22 janvier.  


 

Nos sources révèlent aussi qu’un autre émissaire israélien, le Conseiller à la Sécurité Nationale Ya’acov Amidror, s’est rendu en visite à Moscou, au même moment, pour prévenir les dirigeants de la Russie de l’attaque à venir en Syrie. Bien que les responsables russes aient exprimé des objections au fait que les Israéliens attaquent la Syrie, ils ont apparemment, aussi, omis de prévenir le Président Assad de ce qui allait arriver et il s’est laissé prendre par surprise. Après le raid, le Président Vladimir Poutine a conseillé au dictateur syrien de se réfréner de toute exacerbation de la situation militaire avec Israël.

 

La frappe israélienne, largement commentée, sur Jamariya, a eu deux conséquences essentielles, qui sont pertinentes pour l’avenir :

 

a) Le consentement du Président Obama à ce qu’Israël et ses forces armées de Tsahal soient la première puissance pro-occidentale à intervenir dans la guerre syrienne, après les avoir retenus de toute implication dans la révolte arabe qui fait rage tout près de ses frontières, depuis deux ans :

 

 

b) Les responsables à Téhéran ont publiquement mis en garde, la semaine dernière, qu’une attaque contre la Syrie serait interprétée comme équivalente à une attaque contre l’Iran, un message, sans aucun doute, souligné à travers divers canaux diplomatiques jusqu’à Washington. Quoi qu’il en soit, après avoir dissuadé le gouvernement israélien durant des années de frapper les sites nucléaires iraniens, Obama a approuvé une attaque dotée du potentiel de pouvoir déboucher vers un affrontement militaire majeur entre Israël et l’Iran.

 

 

Alors que l’importance de tout faire pour empêcher que des missiles sophistiqués et des gaz toxiques ne tombent entre les mains du Hezbollah n’a rien de surfaite, les sources de Debkafile à Washington et Téhéran révèlent ce qui a vraiment poussé le Président américain à ce changement d’attitude : c’est le retrait de l’Iran des pourparlers secrets qu’il avait conçu pour trouver une résolution diplomatique au problème du nucléaire iranien.


Trois autres changements d’importance stratégique de premier ordre, sont intervenus cette semaine.

 

Téhéran a informé l’Agence Internationale à l’Energie Atomique, à Vienne, que de nouvelles centrifugeuses IR2m à grande vitesse ont été installées à Natanz, afin de développer l’enrichissement d’uranium à 20% qui se déroule dans l’installation souterraine de Fordo.

 

La lettre iranienne a été postée à l’AIEA, le jour suivant la visite des deux émissaires israéliens à Washington et Moscou.

 

Le canal diplomatique vers Téhéran s'est symboliquement refermé à Washington, la semaine dernière, par la démission de Gary Samore, le Coordinateur du Contrôle des Armes de Destruction Massive, du Contre-Terrorisme et de l’Armement, pour le Président Obama.

 

Debkafile dévoile que Samore était le négociateur en chef, dans le cadre des pourparlers nucléaires avec l’Iran. Son départ signifie qu’il ne voit aucune façon de faire ployer la course de l’Iran dans sa quête de l’arme nucléaire. Il a repris un poste de Directeur Exécutif de Recherche au Centre Belfer de l’Ecole Kennedy à Harvard.

 

Le Vice-Président américain, Joe Biden a apporté la troisième évolution majeure. Lorsqu’on lui a demandé, samedi 2 février, à Munich, quand Washington tiendrait des discussions directes avec Téhéran, il a répliqué avec dédain : « Lorsque les cercles dirigeants iraniens, et son Guide Suprême, seront sérieux ».

 

Biden parlait au nom de l’Administration Obama, quand il suggérait que Khamenei n’était pas sérieux, à cette date.

 

 

Ces trois évènements mis bout à bout ont contribué à la décision du Président américain de laisser Israël tenter le coup contre le complexe militaire syrien, tout en diffusant un signal fort à Téhéran, qu’en l’absence de négociations sérieuses, Washington est prêt à démultiplier ses efforts visant à briser l’axe reliant l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, en employant, au besoin, Tsahal comme marteau-pilon.

 

http://www.debka.com/article/22734/Obama-green-light-for-Israel-to-strike-Iranian-Syrian-Hizballah-military-links

 

DEBKAfile Analyse Exclusive  2 Février 2013, 4:57 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 20:53

 

 

Le singe "avant" © ap.Le singe "après" © afp.

Iran : le singe envoyé dans l’espace serait une supercherie

http://www.7sur7.be

samedi 2 février 2013 - 18h54
Logo MédiArabe.Info

Selon le quotidien britannique The Independent, il pourrait toutefois s’agir d’une gigantesque supercherie. Le singe envoyé dans l’espace avait été photographié à de nombreuses reprises à son retour, tel un trophée qu’on exhibe. L’Iran s’était empressé de diffuser les clichés dans le monde entier, comme ceux de l’animal avant et pendant son voyage. Pourtant, à l’analyse, cela ne semble pas aussi clair et limpide. Le singe photographié dans sa capsule présente une couleur de poils légèrement différente que celle de l’animal à son retour. Au-dessus de ses yeux, la pilosité apparaît beaucoup plus claire sur les photos prises avant le voyage. Pour The Independent, la mission a sans doute échoué mais l’Iran, via des agences de presse, a communiqué une toute autre version au monde entier, pour noyer le poisson. L’hypothèse avancée est celle d’un appareil qui a explosé en plein vol, tuant le singe par la même occasion, ou que l’animal a tout simplement été sorti sans vie de sa capsule à son retour. La première théorie semble la plus probable, étant donné qu’aucune photo de l’appareil n’a été diffusée après son retour. (7sur7).

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 23:23

 

 

Le point de vue de Stefano B. C.


Terrorisme : quand l’Iran et le Hezbollah rivalisent avec Al-Qaïda, l’Inde met en garde les diplomates israéliens contre une menace terroriste

http://mediarabe.info/spip.php?article2305

Selon Washington, 20 tentatives terroristes ont échoué en 2011 et 2012

jeudi 31 janvier 2013 - 16h55, par Stefano B.C.

Logo MédiArabe.Info

A quelques jours du premier anniversaire de l’attentat anti-israélien à New Delhi, les autorités indiennes mettent en garde les diplomates israéliens contre un risque terroriste accru. L’Iran et le Hezbollah sont plus que jamais montrés du doigt. Comment en être autrement alors qu’ils rivalisent avec Al-Qaïda ou, mieux encore, ils l’exploitent ?


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Forces Al Qods

 

Selon le quotidien indien « Times of India », cité par les agences de presse, les services de renseignement de New Delhi ont récemment alerté les diplomates israéliens sur une menace terroriste accrue, à l’approche du premier anniversaire de l’attentat qui avait visé, le 13 février 2012, un employé consulaire israélien, blessant quatre personnes dont son épouse. Des responsables israéliens se sont récemment rendus en Inde et ont rencontré des homologues du ministère de l’Intérieur et des renseignements indiens. Selon ces derniers, des agents iraniens pourraient menacer les intérêts ou les ressortissants israéliens en Inde. Sur la base de ces informations, les mesures de sécurité ont été renforcées autour des cibles potentielles.

Mais plus inquiétantes sont les révélations américaines citées par la presse israélienne et arabe, dont notamment le quotidien « Asharq Al Awat » du 31 janvier, concernant un rapport établi par Matthew Levitt, un spécialiste de la lutte anti-terroriste du « Washington Institute for Near East Studies ». Levitt accuse sans détour la Force Al-Qods, relevant des Gardiens de la Révolution iranienne, et le Hezbollah, d’avoir planifié plusieurs opérations terroristes contre des intérêts américains et israéliens, entre mai 2011 et juillet 2012. Il ajoute que 20 opérations ont échoué, dont la tentative d’assassiner l’ambassadeur saoudien aux Etats-Unis. Mais les terroristes semblent avoir tiré les conséquences de leurs échecs pour mieux faire. Ils ont réussi l’opération anti-israélienne en Bulgarie, en juillet dernier, tuant six personnes, dont cinq touristes israéliens, et blessant une trentaine d’autres.

L’axe iranien et Al-Qaïda : même combat

Ces révélations confirment, si besoin était, que le terrorisme de l’Iran et de son appendice, le Hezbollah, rivalise avec celui d’Al-Qaïda et le complète. Il est plus pernicieux car il est plus sournois. En effet, il n’est un secret pour personne que l’Iran a hébergé les dirigeants d’Al-Qaïda après la chute de Tora Bora. Les Gardiens de la révolution ont protégé, armé puis exploité les rescapés d’Al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan, tout comme ils ont infiltré les djihadistes en Irak, via l’Iran et surtout, via la Syrie. Le soutien iranien aux différents groupes insurgés au Yémen est permanent, tout comme elle l’est l’implication du Hezbollah à Bahreïn. La lutte contre le terrorisme sunnite wahhabite à travers le monde a permis à l’Iran et au Hezbollah de renforcer leur présence directe ou indirecte dans le monde, en toute discrétion, tout en amplifiant médiatiquement la menace des radicaux sunnites.

Il est vrai que les radicaux des deux branches de l’islam sont dangereux, mais il convient de rappeler que le mythe du martyre, donc du kamikaze, a été transmis par les chiites depuis la bataille de Karbala et de la mort de Hassan et Hussein, commémorée tous les ans par des scènes d’autoflagellation à l’occasion de la fête de Achoura. Ce sont également les dirigeants de la République islamique qui ont endoctriné et utilisé des adolescents comme des kamikazes, en les envoyant sur les champs de mines lors de la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. Ce sont également les ancêtres du Hezbollah qui ont introduit les attentats suicides au Liban, en 1982 et 1983, contre les israéliens à Tyr, les marins américains et les parachutistes français à Beyrouth.

L’OTAN se voile les yeux : pas d’informations sur la présence d’armes chimiques en Syrie

Le rappel de ces réalités historiques ne vise pas à minimiser la menace des radicaux sunnito-wahhabites d’Al-Qaïda, mais surtout à mettre en garde contre une autre menace encore plus dangereuse, car étatique et bientôt nucléarisée, que représentent l’Iran et ses alliés. Pourtant, malgré ces mises en garde, certains décideurs américains et occidentaux refusent toujours de l’accepter. L’exemple de la complaisance occidentale à l’égard du régime de Bachar Al-Assad est flagrant. Anders Fogh Rasmussen vient par exemple d’affirmer, depuis Bruxelles, que « l’OTAN ne dispose d’aucune information sur la détention d’armes chimiques par la Syrie », contredisant l’ancien porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdessi, qui avait affirmé quele régime n’utilisera ses armes chimiques qu’en cas d’agression étrangère. Des propos qui valaient aveux, et pour lesquels il a été officiellement sanctionné et limogé, une façon syrienne pour confirmer sa défection. L’intervention abracadabrantesque de Rasmussen fait suite aux déclarations particulièrement décevantes du président américain, dans lesquelles Barack Obama affirmait continuer à étudier la situation, depuis deux ans, et qui lui ont valu les critiques les plus acerbes de la presse arabe.

Pourtant, les déclarations de Rasmussen interviennent au lendemain du bombardement israélien en Syrie. Damas accuse Israël d’avoir frappé et détruit un centre de recherches scientifiques et militaires, que les opposants qualifient de centre de développement des armes chimiques ! Un aveu supplémentaire de la présence en Syrie d’un arsenal d’armes de destruction massive qui auraient déjà été utilisées à Homs et à l’est de Damas. Avec sa sortie médiatique, le secrétaire général de l’OTAN a suscité une triple inquiétude : d’une part, les opposants syriens y voient un visa autorisant Assad à poursuivre le massacre et la déportation des opposants, par avion (une vidéo a été diffusée ce 31 janvier, montrant des détenus transportés par avion vers une destination encore inconnue) ; d’autre part, il fait état d’une légèreté d’analyse et de ce fait, inquiète sur les capacités de discernement de l’OTAN et de ses dirigeants ; et surtout, Rasmussen, comme les dirigeants américains, n’ont pas voulu et su tenir compte des avertissements lancés depuis des années, mettant en garde contre les menaces (lire à ce sujet notre éditorial du 22 septembre 2009Comment éviter une défaite militaire occidentale en Afghanistan, en Irak, et dans toute la région ?).

Pour conclure, les défenseurs de la théorie du complot saisissent ces développements pour accuser l’Occident en général, les Etats-Unis et Israël en particulier, de complaisance voire de collusion avec l’Iran, la Syrie et le Hezbollah. Mais les plus optimistes, et sans doute les réalistes, comptent encore sur les Israéliens pour détruire ces menaces. Pourvu que le courage et/ou la volonté qui manquent tant aux Occidentaux soient abondants en Israël.

Stefano B. C.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 17:40

Combattants iraniens

Syrie : l’Armée Syrienne Libre capture des combattants iraniens à Al-Raqqa
mardi 29 janvier 2013 - 17h20

Logo MédiArabe.Info

Selon les comités de coordination de la révolte syrienne, cités à l’instant par la télévision « Al Arabiya », l’Armée Syrienne Libre a capturé plusieurs combattants iraniens. Il s’agit de Garidens de la Révolution, envoyés en Syrie pour soutenir l’armée et la milice de Bachar Al-Assad. Leur nombre n’est pas précisé.

Par ailleurs, selon un chef rebelle à Alep, les forces du régime ont exécuté 80 personnes à Alep, dont de nombreux enfants. Elles ont été tuées par balles, dans la tête, après avoir été ligotées et torturées. Les cadavre ont été jetés dans la rivière.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:06

 

D'autres informations et indications suivront dans la soirée... Au moins 14 ingénieurs atomistes nord-coréens et deux officiers supérieurs iraniens seraient toujours (ou sont longtemps restés) prisonniers dans la 3ème chambre des centrifugeuses (à moins qu'ils aient fondus, ce qui arrangerait bien les affaires e Téhéran et de la Maison Blanche). Des images existent d'hommes en combinaison anti-irradiations accourant aux secours des équipes sinistrées dans les sous-sols.  

 

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 09:06
Israël redoute une mainmise du Hezbollah sur les armes chimiques syriennes
 
OLJ/Agences | 29/01/2013


Symbole utilisé aux Etats-unis pour les armes chimiques.
Symbole utilisé aux Etats-unis pour les armes chimiques.

 

ARSENAL 

L’armée israélienne a mis en place hier de nouveaux points de contrôle, à la frontière entre Israël et le Liban, sur des collines donnant sur le fleuve Wazzani.


Sur un autre plan, Israël multiplie les mesures diplomatiques et de sécurité pour empêcher que des armes chimiques du régime syrien ne tombent aux mains de mouvements islamistes et du Hezbollah, ont affirmé hier les médias israéliens et des sources de sécurité israéliennes.

À ce propos, le déploiement dimanche de deux batteries du système antimissile Iron Dome dans le nord d’Israël vise à pouvoir déclencher rapidement, si nécessaire, une action militaire contre des cibles en Syrie ou au Liban, a expliqué une source de sécurité israélienne.

 

 

(Lire aussi : Sharon montre des signes de conscience )


Selon cette source, Israël considère que le Hezbollah est fortement engagé au côté du président syrien Bachar el-Assad mais pourrait s’emparer de son arsenal chimique en cas de chute du régime.
L’armée israélienne a pour sa part annoncé dans un communiqué le déplacement d’une batterie vers le Nord, où des témoins ont fait état d’une intense activité aérienne israélienne.
Selon le quotidien israélien Maariv, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a envoyé son conseiller à la Sécurité nationale « en urgence » à Moscou, pour qu’il s’y entretienne avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov des moyens de prévenir une dissémination des armes chimiques du régime syrien entre les mains des groupes armés.

Des risques majeurs...
M. Netanyahu a également rencontré dimanche l’ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, selon le quotidien. Hier, M. Shapiro a évoqué à la radio publique israélienne des « discussions entre les services de renseignements » pour conjurer deux risques majeurs : « Soit que le régime utilise des armes chimiques contre la population syrienne, soit que des armes chimiques tombent aux mains du Hezbollah ou d’autres organisations extrémistes. »
« Israël, et pas seulement Israël, garde un œil très attentif sur les stocks d’armes, pour apprécier le plus précisément possible ce qu’il en advient », a déclaré à la radio publique le ministre en charge de la Défense passive, Avi Dichter.
« Il s’agit à la fois de savoir comment réduire les stocks et de dissuader quiconque de mettre la main dessus », a-t-il expliqué.

 

(Tribune : Une nouvelle année de conflits globaux, par Javier Solana et Ian Bremmer)


Selon les médias israéliens, M. Netanyahu a tenu une réunion d’urgence du cabinet restreint et des services de sécurité sur le risque d’une dissémination des arsenaux syriens le 23 janvier, au lendemain des élections législatives qui lui ont donné un nouveau mandat mais avec une majorité réduite.
Le Premier ministre israélien a assuré dimanche qu’il s’efforcerait de « constituer le gouvernement le plus large et le plus stable possible afin de faire face à toutes les importantes menaces sécuritaires qui visent Israël », citant l’Iran et « des armes létales dans une Syrie qui est en train de se désintégrer ».
Selon les médias israéliens, il a proposé le portefeuille de ministre des Affaires étrangères au centriste Yaïr Lapid, ex-star de télévision qui a réalisé une percée électorale inattendue.

 

Pour mémoire

Arsenal chimique : l'inconnue qui inquiète le monde

 

Recours, par Damas, à l'arme chimique : possible, mais peu probable

 

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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