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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 18:18
Libnanews - 17 février, 18h21 - Des coups de feu ont eu lieu dans le lieu du de Sabra dans la banlieue sud de Beyrouth (Liban). L'armée s'est rapidement déployée sur les lieux pour éviter tout incident.
Nouvel affrontement entre partisans de la majorité et de l’opposition à Beyrouth

camions_armee_libanaise.jpgLibnanews – 17 février – Un nouvel affrontement a eu lieu vers 22h30 dans les quartiers de Ras Al-Nabaa, Béchara Khoury, Qasr et Barbour, et de la Corniche Mazraa de Beyrouth (Liban) entre sympathisants de la majorité et de l’opposition, faisant 20 blessés essentiellement conduits à l’hôpital Makassed.

 
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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 11:16
11:46 Un important terroriste des Comités de résistance populaire aurait été abattu par Tsahal à Rafah. Selon les Palestiniens, l'armée de l'air israélienne a largué un missile au sud de la Bande de Gaza, tuant Abdel Salam Abou Soussin, l'un des chefs de la branche armée de l'organisation terroriste.  (Guysen.International.News)
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 23:18
Archive photo: Reuters
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Top Islamic Jihad member killed in Gaza blast

Ayman Fayed, senior member of al-Quds Brigades military wing, killed along with six other people as explosion rocks his home in al-Bureij refugee camp in central Strip; at least 40 people injured. Palestinian sources report IAF aircraft fired missile at house, but Hamas police says circumstances of incident unclear; IDF denies striking in area

Ali Waked

Published:  02.15.08, 22:01 / Israel News
Ayman Fayed, a senior member of the al-Quds Brigades – the Islamic Jihad's military wing – was killed Friday evening along with five of his family members in an explosion which took place at the al-Bureij refugee camp in the central Gaza Strip.

 

Palestinian sources reported that seven people were killed in the blast and at least 40 others were injured.

 

According to the report, an Israel Air Force aircraft fired missiles at the home, causing great damage to the building and to nearby businesses.

 

It was also reported that most of the injured, some of whom sustained critical wounds, were civilians and that other people may be trapped under the rubble.

 

The Hamas police, however, reported that the circumstances of the explosion were unclear. The IDF Spokesperson's Office said that it was unaware of an airstrike in that area.

 

Health Ministry official Moawiya Hassanain said six people were killed, among them a woman. He said 40 people were wounded, including nine who were in critical condition, and that more casualties were being evacuated from the scene.

 

The Islamic Jihad said Fayed was among the dead, and that the group would carry out reprisal attacks against Israel.

 

Fragments of locally-produced rockets

Witnesses said Fayed's three-story was flattened by the blast, and that six nearby homes were badly damaged.

 

Witnesses reported seeing fragments of what looked like locally-produced rockets at the scene, suggesting the house may have been used to store arms.

 

Two Qassam rockets landed in the western Negev on Thursday, causing damage to a building and hothouses. Two additional rockets hit open areas. There were no reports of injuries.

 

Several hours earlier, five rockets were launched towards the western Negev, one of them landing in an open area in Sderot. A woman suffered from shock and fell down while fleeing. Another rocket landed outside the city and two fell near the Sapir College.

 

 

On Monday, the IDF fired a missile at a car carrying Hamas gunmen in the southern Gaza Strip town of Rafah. Two civilians were hurt in the attack, while the Hamas operatives escaped unharmed. The incident took place shortly after a Qassam rocket landed in an open area near Ashkelon.

 

A day earlier, a Hamas member was killed and three others were injured in an IDF strike in the Strip. A Hamas gunman's house sustained damage and 11 Palestinians were injured in a separate strike. A third airstrike targeted a Qassam manufacturing workshop.

 

   
 
   

Defense Minister Ehud Barak addressed the IDF's activity in Gaza at the beginning of the week, saying that 16 terrorists had been killed in the Strip over the past few days.

 

Barak told the Knesset's Foreign Affairs and Defense Committee that the IDF "is preparing for a large-scale operation in Gaza, its possible alternatives and consequences. We will not deter from any course of action needed to give the residents of Sderot and the Gaza vicinity communities their peace."

 

The Associated Press contributed to this report

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 10:13

  Visiblement, derrière quelques larmes de crocodiles qui seront versées sur la dépouille de feu Mughniyeh, l'archi-terroriste, les pistes divergent, mettant le Hezbollah dans l'embarras, autant sur le plan sécuritaire que politique.

Ainsi, on apprend que l'opposition anti-syrienne et le mouvement shi'ite libre mettent ce mauvais coup directement sur le compte de la Syrie! Sorte de renvoi du berger à la bergère ou de l'arroseur arrosé, après les suites d'attentats contre des dignitaires Libanais commis selon les mêmes procédés, dont, précisément, Rafic Hariri, dont on commémore aujourd'hui l'assassinat. C'est qu'à Beyrouth, l'hypothèse retenue se trouve être celle de "l'accident de travail" : Mughniyeh circulait à bord d'une Jeep Mitsubichi de même modèle que celles présentes dans de nombreux attentats préalables. En ce cas, la bombe dans le véhicule qu'il aurait pu devoir faire passer la frontière incognito pour répandre la terreur ce même jeudi de commémoration, aurait très bien pu exploser prématurément...

D'autre part, Mughniyeh aurait été tué au sortir d'une concertation avec d'autres archi-terroristes, convoquée par Assef Chawkate, le beau-frère du président Assad et chef des Services syriens. Selon le journal koweïtien « Al Seyassah », « la réunion a regroupé autour des responsables syriens, des représentants du Hamas et du Jihad islamique palestiniens, ainsi que du Hezbollah libanais, dont Khaled Mechaal (Hamas) et Imad Maghnieh. Ils auraient passé en revue les cibles potentielles à frapper, dans les pays arabes, si ces derniers refusaient de participer au sommet arabe de Damas prévu fin mars ». Là, c'est plutôt la Syrie qui perd un élément-clé dans un dispositif élaboré peu de temps avant.

Tout indique, en tout cas, à l'inverse de ce qu'affirme le site Iran-Resist.org, (http://www.iran-resist.org/article4224), qu'Imad Mughniyeh, 45 ans, était tout sauf un "terroriste à la retraite". Selon Arshaq Alawasat, le terroriste aurait passé la frontière irano-syrienne, il y a 25 jours, muni d'un passeport diplomatique iranien sous un nom d'emprunt, ce qui expliquerait une partie du temps passé à l'identifier, sauf pour ceux qu'il devait rencontrer (le beau-frère d'Assad). A en croire Ynet, il aurait subi une suite d'opérations de chirurgie esthétique de façon à conserver son anonymat... Sa mort intervient opportunément dans un moment des plus délicats, à la fois pour le Hezbollah au Liban et pour la Syrie. Elle brise momentanément la colonne vertébrale de l'édifice terroriste iranien (ou "arc shi'ite), lorsqu'on sait que c'est encore lui, Mughniyeh, qui a organisé les milices du Sud Irakien contre les forces britanniques et US... Peu nombreux seront ceux qui le regretteront. On se demande bien si l'Iran des Mollahs n'est pas la seule à adopter cette attitude, promettant un "tremblement de terre" à Israël, sans doute proportionnel à celui que constitue pour les Mollahs, cette perte d'une de leurs cartes maîtresses pour mâter et terroriser la région... Lorsqu'encore Iran-Resist.org motive cette élimination par le désir de rapprochement irano-américain sacrifiant Mughniyeh sur l'autel de la Rasion d'Etat(s), une information quant au trouble jeté permet au moins temporairement de s'inscrire en faux contre une telle stratégie prête à consommer :

11:44 L'Iran ne participera pas aux discussions prévues prochainement avec les USA sur la situation en Irak. C'est ce qu'a annoncé le ministre iranien des Affaires étrangères Hoshiyar Zebari, sans fournir aucune explication.  (Guysen.International.News)

A n'en pas douter, le moment choisi l'était pour se présenter sous une configuration géostratégique optimale...


Liban : Les factions libanaises dénoncent l'assassinat de Moughnieh


carte_liban.jpgLibnanews – 13 février – L'assassinat du chef militaire du mouvement chiite libanais du Hezbollah, Imad Moughnieh, a été condamné par l'alliance du 14 mars ainsi que par le mouvement chiite libre, qui ont tous les deux rendu le régime de Damas, spécialement les SR,  responsable de l'assassinat du haut responsable du Hezbollah.




Khaled Asmar - Beyrouth

Le Hezbollah osera-t-il demander le divorce avec Damas ?

Dans sa mort, comme dans sa vie, Imad Maghnieh embarrasse le Hezbollah

jeudi 14 février 2008 - 01h00, par Khaled Asmar

Logo MédiArabe.Info

Plus de 24 heures sont passées sans que le grand mystère autour de l’explosion de Damas, en Syrie, ne soit dissipé. Des questions fondamentales restent sans réponses, et toutes les hypothèses évoquées au Liban et dans le monde sont embarrassantes pour le Hezbollah, et pourraient l’obliger à modifier ses relations avec la Syrie.

Imad Maghnieh était l’un des co-fondateurs et un pilier du Hezbollah depuis sa création en 1982. Outre son rôle dans la militarisation de la « Résistance islamique », considérée par un bon nombre de pays de « résistance légitime contre l’occupation israélienne », Maghnieh était aussi l’instigateur, le planificateur et l’exécutant des plus importantes opérations terroristes menées par le Parti chiite au Liban, dans les pays arabes (attentat de Khobar en Arabie saoudite et deux attentats au Koweït) et dans le monde (Argentine, et détournement d’avions). Au cours des dernières années, surtout après l’interdiction de sa chîne Al-Manar dans plusieurs pays occidentaux, le Hezbollah s’est employé à améliorer son image et à se débarrasser de sa caractéristique première : « le terrorisme ». C’est ainsi que le nom de son chef militaire, terroriste par excellence, a quasiment disparu des médias, bien que les connaisseurs ont suivi ses agissements en coulisses. Maghnieh s’est ainsi retrouvé en Irak, où il a été mandaté par les Gardiens de la Révolution iranienne pour mettre sur pied les milices chiites à Bassorah (antenne irakienne du Hezbollah, dès décembre 2003). Auparavant, il avait joué un rôle important dans le repli des chefs d’Al-Qaïda d’Afghanistan vers l’Iran... Des activités que le Hezbollah peut naturellement ne pas revendiquer.

Après le retrait israélien du Liban en mai 2000, et surtout depuis le vote des résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité (2004 et 2006), le Hezbollah a perdu son statut de « Résistance » et a gardé celui de « terroriste ». Hassan Nasrallah a alors mis tous ses moyens dans la bataille pour inverser la donne. Il s’est appuyé notamment sur une certaine presse nationale, créée pour la circonstance, et internationale. Il a « acheté » les services de certains journalistes peu crédibles et sans scrupule. Il a surtout exploité le Courant Patriotique Libre (CPL) du Général Michel Aoun pour se donner une nouvelle virginité, et se doter d’une « libanité » qui lui fait défaut cruellement. Mais en vain. Toutes ces tentatives ont échoué.

Selon cette lecture, Imad Maghnieh était devenu, durant les dernières années, très encombrant pour le Parti de Dieu. Mais son éliminaion à Damas est encore plus embarrassante pour le Hezbollah. Et ce, pour plusieurs raisons :

- Le quotidien koweïtien « Al Seyassah » croit savoir, dans son édition du 14 février, que la voiture de Maghnieh a explosé peu après la fin d’une réunion sécuritaire tenue à l’école iranienne, dans le quartier de haute sécurité de Kafar Soussa (à l’ouest de Damas, sur la route qui mène au Liban). Cette réunion aurait été convoquée par Assef Chawkate, le beau-frère du président Assad et chef des Services syriens. Selon le journal koweïtien, « la réunion a regroupé autour des responsables syriens, des représentants du Hamas et du Jihad islamique palestiniens, ainsi que du Hezbollah libanais, dont Khaled Mechaal (Hamas) et Imad Maghnieh. Ils auraient passé en revue les cibles potentielles à frapper, dans les pays arabes, si ces derniers refusaient de participer au sommet arabe de Damas prévu fin mars ». « Durant cette réunion, la voiture de Maghnieh aurait été piégée », ajoute le quotidien, exactement comme la voiture d’Elie Hobeïka avait été piégée à Anjar, alors qu’il été invité à dîner par Rustom Ghazalé, en février 2002.

- D’autres observateurs ont noté le silence douteux des autorités syriennes, entre l’heure de l’explosion et l’annonce de la mort de Maghnieh. Plus de neuf heures ont en effet été nécessaires pour « identifier la victime » et trouver le « meilleur scénario » pour annoncer son martyre, sans oublier de désigner le responsable : Israël, le Mossad et les Etats-Unis.

- Plusieurs sources ont lié la présence en Turquie d’Ehud Barak, le ministre israélien de la Défense, et l’attentat contre Maghnieh. En arrivant à Ankara, Barak avait insisté sur « la nécessité de relancer les négociations de paix avec la Syrie, le volet palestinien étant de plus en plus compliqué depuis le coup d’Etat du Hamas à Gaza ». Cet appel du pied à Damas faisait suite à une série de réunions entre des responsables syriens et israéliens tenues en Turquie. Pour prouver sa disposition à « désarmer le Hezbollah et à le décapiter », la Syrie aurait sacrifié Maghnieh sur le champ.

Ces trois hypothèses devraient faire réfléchir le Hezbollah, le réveiller et lui ouvrir les yeux sur le danger de la manipulation syrienne. Si la direction du Parti chiite a un « grain de fierté, et beaucoup de courage », elle doit prononcer immédiatement le divorce d’avec le régime syrien qui négocie sur sa tête. D’autant plus qu’il ne s’agit pas de la première fois que la Syrie exploite ses alliés avant de les éliminer. Le Courant Chiite Libre, de l’ouléma Mohammed Hajj Hassan, a d’ores et déjà appelé le Hezbollah à « revoir son alliance avec Damas » et à « adhérer définitivement au Liban », affirmant que l’élimination de Maghnieh n’est qu’« un accompte versé par la Syrie à Israël, dans le cadre d’un accord entre les deux pays ».

- Le plus embarrassant pour le Hezbollah dans l’assassinat de Maghnieh sera sans doute l’hypothèse évoquée à grande échelle à Beyrouth. En effet, plusieurs responsables libanais craignaient des attentats avant et pendant la commémoration du troisième anniversaire de l’assassinat de Rafic Hariri, ayant à l’esprit les attentats de Aïn Alak du 13 février 2007. Certains estiment ainsi que l’explosion de Damas a pu être accidentelle, ou comme disent les spécialistes, un « accident de travail ». Cette hypothèse suppose que Maghnieh, détenteur d’un passeport diplomatique iranien, devait introduire la voiture piégée au Liban en passant à travers les mailles du filet sécuritaire grâce à son vrai-faux statut diplomatique. Elle aurait explosé avant l’heure. Ces soupçons sont alimentés par une autre donnée technique : parmi les multiples voitures piégées qui ont explosé au Liban, ces dernières années, figurent plusieurs Pajero semblables à la voiture qui a explosé à Damas.

Cette hypothèse est embarrassante à la fois pour le Hezbollah et pour la Syrie. Car, elle conduit directement à une conclusion très simple : les attentats commis au Liban depuis octobre 2004 (contre Marwan Hamadé) sont tous l’œuvre de la Syrie, avec la contribution technique et logistique du Hezbollah, du moins de l’un de ses chefs militaire, Imad Maghnieh.

Pour toutes ces raisons, les Libanais sont de plus en plus nombreux à dénoncer « l’Etat » du Hezbollah dans l’Etat libanais. Ce qui explique aussi l’attachement des Libanais au Tribunal international, et leur mobilisation ce 14 février pour le rappeler. A l’inverse, l’implication du Hezbollah ainsi dévoilée - accidentellement - justifie son entêtement et celui de ses alliés (Nabih Berri, Michel Aoun, Sleiman Frangieh et tous les agents de la Syrie) à obtenir le tiers de blocage au gouvernement. Leur objectif étant de saper la justice. Enfin, ces éléments expliquent l’hémorragie qui frappe le Courant Patriotique Libre, les Chrétiens ayant enfin compris la supercherie et du Général Aoun.

Khaled Asmar - Beyrouth

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 22:23

A. Ba., le Figaro

mercredi 13 février 2008 par Spyworld
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Des diplomates et spécialistes du renseignement lèvent le voile sur le bombardement par Israël d’un centre clandestin de production de plutonium le 6 septembre 2007.

Est-on passé tout près d’une conflagration majeure au Proche-Orient, le 6 septembre 2007 ? C’est ce que croient savoir des diplomates et spécialistes du renseignement, qui lèvent le voile sur le bombardement par Israël, ce jour-là, d’un centre clandestin de production de plutonium mis en œuvre par la Syrie avec l’aide de la Corée du Nord.

La construction de ce site, dans une région agricole de l’est de la Syrie, aurait commencé en 2001. Surmonté d’un toit à l’allure anodine, le bâtiment est longtemps passé inaperçu avant d’être détecté par les Israéliens qui y ont dépêché un commando en reconnaissance, puis y ont envoyé quatre chasseurs bombardiers pour le détruire. Le lendemain, 7 septembre, Tsahal était en alerte dans l’attente d’une éventuelle riposte de missiles syriens. Les mires israéliennes étaient réglées sur le palais présidentiel de Damas. Les Syriens n’ont finalement pas bougé, recouvrant de sable le site bombardé comme le montrent les photos satellites.

Dans le magazine américain New Yorker, le journaliste Seymour Hersh, qui vient de consacrer un long article à cette affaire, souligne que, durant son enquête, de nombreux officiels lui ont confirmé ne pas disposer de preuves selon lesquelles la Syrie conduirait un programme nucléaire militaire. Selon le chef de l’AIEA, Mohammed ElBaradei, « il est peu probable que le bâtiment (détruit par les Israéliens) était un site nucléaire ». En revanche, écrit Seymour Hersh, « il est évident que ce raid contre la Syrie était aussi un avertissement et un modèle dans la perspective d’une attaque contre l’Iran ».

En dépit du flou qui persiste autour de cette mystérieuse affaire, celle-ci est invoquée par les Occidentaux pour souligner le sérieux de la menace iranienne. À Paris, on souligne que le site en Syrie n’a pas été repéré, pendant plusieurs années, ni par l’AIEA, ni par les Américains, ni par les Israéliens. « Rien ne prouve que l’usine de Natanz, dans le sud-ouest de l’Iran, soit la seule installation où Téhéran procède à l’enrichissement », souligne-t-on.

 
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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 13:34
Source : le CRIF
 
 
 
 
On a parlé de Gilad Shalit à l’Assemblée nationale
 

 

 

Jacques Kossowski, député des Hauts-de-Seine, maire de Courbevoie, secrétaire du groupe d'amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, le 6 février dernier a interrogé le gouvernement sur ce qu’il compte faire pour la libération de l’otage du Hamas, Gilad Shalit. Vous pouvez lire ci-dessous l’intégralité de la question ainsi que de la réponse de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes.
 
M. le président. La parole est à M. Jacques Kossowski, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
 
M. Jacques Kossowski : Ma question s’adresse à M. le ministre des Affaires étrangères et européennes. (« Guéant ! Guéant ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Le 25 juin 2006, un commando palestinien du Hamas attaquait un poste militaire israélien, tuant deux soldats et en capturant un troisième, le caporal Gilad Shalit. Depuis cette date, cet homme âgé d’une vingtaine d’année est détenu par ses ravisseurs quelque part, semble-t-il dans la bande de Gaza. La seule trace de vie dont nous disposons est un message qu’il a pu adresser à ses parents et aux autorités israéliennes. Je tiens à souligner que ce soldat a la double nationalité franco-israélienne et que ses parents sont originaires de notre pays.
Au même titre que la situation insupportable d’Ingrid Betancourt, nous avons le devoir de ne pas passer sous silence cette captivité. Notre diplomatie doit agir afin d’obtenir la libération de notre compatriote. Aussi, monsieur le ministre, je souhaiterais, au nom du bureau du groupe d’amitié France-Israël unanime, que vous éclairiez la représentation nationale sur ce que la France entreprend ou peut entreprendre, en concertation avec Israël et les autorités palestiniennes, en particulier avec le président Abbas, pour que le caporal Shalit puisse rapidement retrouver les siens. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l’Union pour un mouvement populaire et sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
 
M. le président : La parole est à M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes.
 
M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes : Monsieur Kossowski, vous avez attiré l’attention de la diplomatie française sur la situation du caporal Gilad Shalit, et je vous en remercie. Nous sommes très attentifs au sort de tous les détenus, et particulièrement de celui-ci puisqu’il possède aussi la nationalité française, comme vous l’avez rappelé. Depuis son enlèvement, en juin 2006, il ne s’est pas déroulé une seule rencontre avec les autorités israéliennes ou palestiniennes, avec les pays de la région ou avec tout autre interlocuteur susceptible d’intervenir – y compris la Russie et le Qatar, qui entretiennent des relations avec le Hamas – sans que nous prononcions son nom et nous enquérions de son sort.
Le Président de la République a reçu sa famille en juillet 2007, comme je l’ai fait en septembre, et nous évoquerons à nouveau son sort lors de notre visite en Israël et dans les territoires palestiniens les 15 et 16 février prochains. Cela, naturellement, ne suffira pas. Nous devons trouver les moyens d’une médiation, car nous devons bien sûr rester attentifs à tout ce qui pourrait mettre sa vie en péril. Hélas, vous savez combien cela est délicat dans la bande de Gaza, surtout pour quiconque n’entretient pas de relations avec le Hamas. Mais notre diplomatie explore également d’autres chemins, et vous permettrez que je n’en dise pas plus.
Soyez sûrs que, à tous les niveaux, comme nous le pouvons et de façon acharnée, nous nous intéressons au sort du caporal Gilad Shalit et réclamons sa libération. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l’Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 19:40
Opérations de Tsahal contre plusieurs bureaux de change de la Rive Occidentale
12 février 2008 - AP

Les soldats israéliens ont investi 14 bureaux de change dans la Rive Occidentale mardi, confiscant près de 850.000 dollars (585.000 euros) et arrêté cinq Palestiniens soupçonnés de gérer des fonds venus de l’étranger et alimentant des organisations terroristes, a annoncé Tsahal.

Au cours des derniers mois, les palestiniens ont réussi à augmenter le montant des fonds reçus de l’étranger leur permettant d’étendre leurs opérations, a souligné Tsahal. Dans son communiqué, l’armée israélienne soutient qu’au cours du dernier trimestre 2007, 3,4 millions de dollars (2,3 millions d’euros) ont été transférés aux organisations palestiniennes, essentiellement au Hamas dans la Rive Occidentale. Cet argent sert "à alimenter les activités terroristes".

Au cours des opérations de mardi, 843.000 dollars (579.700 euros) ont été saisis.

Selon Israël, cet argent provient au moins partiellement d’Iran bien que Tsahal ne mentionne pas ce pays dans son communiqué.

Selon des témoins palestiniens, les soldats israéliens ont interpellés dix cambistes en quatre endroits de la Rive Occidentale et confisqué des centaines de milliers de dollars en liquide et en chèques.

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 00:26

Jérusalem ne doit pas être divisée

par Efraim Inbar pour Bitterlemons.org
Point de vue publié par Efraim Inbar le 4 février 2008
 
Titre original : Jerusalem will remain united
 
Traduction : Objectif-info
 
http://www.objectif-info.com/index.php?id=902#

Efraim Inbar est professeur de sciences politiques à l'université de Bar-Ilan et directeur du Centre d’études stratégiques Begin-Sadate (BESA)
 
Le gouvernement d’Ehoud Olmert ne semble pas très affecté par le rapport Winograd. Cela signifie qu’il n’y aura pas de changement, en particulier que les négociations de paix avec l'autorité palestinienne se poursuivront. Pourtant les chances de conclure un accord sont minces ; la raison principale de cette estimation est liée à la question de Jérusalem. La demande palestinienne de partition de Jérusalem est un obstacle important à la paix.
 
Les Palestiniens et la majeure partie de la communauté internationale n’ont pas conscience que l'offre du sommet de Camp David d'Ehoud Barak, alors premier ministre, de diviser Jérusalem était en contradiction avec le puissant attachement que la majorité des Israéliens ressentent pour la ville éternelle. Un appui suffisant des forces politiques du pays à cette concession incroyable a toujours fait défaut. Des considérations stratégiques dictent également une attitude de fermeté en faveur d’un grand Jérusalem.
 
L'opinion publique israélienne est fermement attachée au maintien du statu quo à Jérusalem. Un sondage d’opinion récent montre que 68 pour cent des Israéliens estiment que Jérusalem doit rester la capitale unie d’Israël tandis que 29 pour cent seulement sont pour sa division et sa transformation en une capitale commune d'un état juif et d'un futur état palestinien. Le groupe d’âge qui soutient le plus vigoureusement la non-partititon de Jérusalem (à 78 pour cent) est la tranche des 18 - 24 ans. Dans ce groupe d’âge, l'appui le plus fort provient des religieux ultra-orthodoxes israéliens, la fraction de la population juive dont la croissance est la plus rapide. Quand on leur demande si Israël doit abandonner son contrôle sur le Mont du Temple, plus de 70 pour cent des Israéliens expriment leur désaccord sur cette proposition.
 
Quand Ehoud Barak a formulé en 2000 sa proposition de règlement, plus de 250.000 personnes lui ont manifesté leur opposition au cours du rassemblement le plus important jamais organisé en Israël parce qu’il transgressait un tabou sur Jérusalem. L’emprise électrisante de Jérusalem sur la psychologie juive n'est pas estimée à sa juste valeur. D'ailleurs, le commandement religieux orthodoxe prohibant tout visite du Mont du Temple a perdu de sa force ce qui permet à un nombre de plus en plus important d’Israéliens de réaliser l'expérience magique d’une rencontre entre un passé légendaire et l’avenir. De tels sentiments ont un puissant impact politique : ils réduisent à néant l’hypothèse d’Israéliens passifs, qui accepteraient sans rien entreprendre ce transfert de souveraineté.
 
En 2000, il n’y avait pas la majorité nécessaire à la Knesset pour ratifier une division de Jérusalem, ce qui a provoqué la désagrégation de la coalition sur laquelle s’appuyait Barak, bien que d’autres facteurs y aient aussi contribué. De même, en 2008, la coalition du premier ministre Olmert a rencontré des difficultés pour avoir inscrit Jérusalem à l'ordre du jour des négociations. Le parti Israel Beitenou, opposé aux négociations sur les questions relatives au règlement définitif a déjà quitté la coalition ; le parti Shass menace de faire de même si le gouvernement ouvre des discussions sur Jérusalem avec les Palestiniens. Une fraction du parti dominant lui-même, Kadima, abandonnera probablement la coalition si l’on touche à Jérusalem. Un travailliste au moins (Yoram Marziano) est sur une position semblable. Olmert a été forcé de retarder la négociation de cette question devant le risque de chute de son gouvernement.
 
Aucun gouvernement israélien ne survivrait à des concessions sur Jérusalem dans le contexte politique actuel lequel est peu susceptible de changer. Si des élections sont tenues dans un proche avenir, l'opposition à toute concession sur Jérusalem ne fera que s’affirmer.
 
Pour les juifs, l’intérêt primordial de Jérusalem n’est pas seulement historique ou religieux ; il tient également à l'importance stratégique de cette ville qui commande la seule route qui va de la côte méditerranéenne à la vallée du Jourdain. Le long de cette route, les forces militaires peuvent se déplacer sans rencontrer des concentrations massives de populations arabes. Jérusalem est la plaque tournante d’une zone de sécurité le long des défilés du Jourdain. Si Israël veut maintenir une frontière défendable à l'Est, il doit sécuriser l'axe est-ouest de la côte méditerranéenne à la vallée du Jourdain qui passe par une Jérusalem non divisée et Maaleh Adumim.
 
Conserver Jérusalem et ses extensions, les blocs d’implantation que le Président Bush a reconnus comme des réalités du terrain qu’un futur règlement doit prendre en compte, est un impératif stratégique. Les arguments qui ignorent l'immense potentiel d’instabilité politique de l'est du Jourdain et la nature imprévisible des technologies de guerre, afin de réduire au minimum l'importance militaire de Jérusalem et son rôle central dans la ligne de défense orientale d’Israël sont des opportunistes. Définir des frontières stables et défendables en fonction du dernier cri des technologies actuelles qui sont nécessairement transitoires, est stratégiquement inepte.
 
En conclusion, la partition de Jérusalem est tout simplement une idée stupide quand c’est l’unification des villes qui est dans l’air du temps comme en témoignent Berlin, Belfast ou Nicosie. Pourquoi le sort de Jérusalem devrait-il être différent ? Les juifs sont majoritaires dans la ville depuis les 150 dernières années. La requête palestinienne pour appliquer le principe d'autodétermination à Ramallah est tout aussi valable pour Jérusalem. La minorité arabe de la ville a exprimé elle-même sa préférence pour la loi israélienne en se déplaçant du coté israélien de la barrière de sécurité construite autour de Jérusalem. Son choix est rationnel car Jérusalem offre la qualité de vie d'une cité occidentale moderne tandis qu’à quelques kilomètres seulement la norme est celle du tiers monde avec son cortège de chaos et d'intolérance religieuse. Une Jérusalem non divisée est la garantie la plus solide d'une vie meilleure de tout Hiérosolomytain
 
En somme, la revendication palestinienne d’une division de Jérusalem ne fait qu’hypothéquer un avenir meilleur.
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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 22:26
La volte-face de Bush au Moyen-Orient

Par BASSEM EID et NATAN SHARANSKY

Wall Street Journal.com 10 février 2008 
Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
Le 24 juin 2002, le Président Bush a présenté sa vision pour une paix israélo-palestinienne. Que chacun d’entre nous ait applaudi au discours de Bush avec le même enthousiasme peut surprendre.
L’un de nous est un ancien dissident soviétique qui a passé neuf ans au Goulag, et après avoir rejoint son peuple à Jérusalem, a passé une décennie dans la vie politique israélienne, servant comme ministre du gouvernement pendant la plus grande partie de cette période. L’autre est un Palestinien qui a consacré sa vie à dénoncer les violations des droits de l’homme perpétrés contre son peuple, sans considérer si ces abus étaient commis par le gouvernement israélien ou palestinien. L’un est un Juif convaincu de la juste revendication de son peuple sur la terre d’Israël. L’autre est un Arabe convaincu de la juste revendication de son peuple sur la même terre.
Pourtant, alors que nous avons de vrais désaccords qui rendraient un compromis historique difficile et douloureux, nous sommes pleinement d’accord sur le fait que la seule voie vers la paix repose sur la construction d’une société palestinienne libre – une voie que M. Bush a posée audacieusement dans son discours historique.
Hélas, encouragée par des dirigeants israéliens et palestiniens à courte vue, l’administration Bush, qui entame maintenant sa dernière année de mandat, a ressuscité la politique qui a échoué dans le passé et n’a rien apporté d’autre que la tragédie, le terrorisme, et la guerre ; et n’a fait que repousser la paix au loin.
Il y a cinq ans et demi, la véritable percée dans la vision de M. Bush n’était pas son appel pour une solution à deux Etats, ou même l’appel aux Palestiniens à « choisir des dirigeants non compromis dans le terrorisme ». Mais plutôt, la percée était de faire la paix sous condition d’une transformation fondamentale de la société palestinienne. « J’appelle les Palestiniens à construire une démocratie effective, fondée sur la tolérance et la liberté. Si le peuple palestinien poursuit ces objectifs activement, l’Amérique et le monde soutiendront énergiquement leurs efforts… Un Etat palestinien ne sera jamais créé par le terrorisme – Il sera construit par la réforme. Et la réforme doit être davantage qu’un changement cosmétique, ou une tentative voilée de préserver le statut quo. Une vraie réforme nécessitera des institutions politiques et économiques entièrement nouvelles, fondées sur la démocratie, l’économie de marché, et la lutte contre le terrorisme ».
Beaucoup de critiques ont objecté à l’époque que lier le processus de paix à une transformation de la société palestinienne était un écart radical avec la
construction de la paix. En effet. Elle aurait du avoir lieu depuis longtemps.

Ce qui a guidé les décideurs politiques au cours des décennies passées était l’idée qu’un dirigeant palestinien « modéré » qui combattrait le terrorisme pour faire la paix avec Israël avait besoin d’être « renforcé » à tout prix. Yasser Arafat était leur modéré. On lui donna un territoire, des armes, de l’argent et une chaleureuse adhésion diplomatique.
On ignora totalement ce qui se passait dans la société palestinienne. Alors qu’Arafat vidait la société civile palestinienne, donnant le contrôle de l’économie à des copains corrompus, détournant des milliards de dollars vers ses comptes privés, foulant aux pieds les droits de son propre peuple, et utilisant les media et les écoles sous le contrôle de l’AP pour endoctriner une génération dans une culture de haine, l’étreinte de l’ours par la communauté internationale ne faisait que se resserrer. En fait, la dictature émergente d’Arafat était considérée comme une ressource dans le processus de paix. On tenait là un chef « puissant » disait-on, avec qui on pouvait traiter. Rien ne devait être fait pour l’affaiblir.
Le discours de M. Bush était supposé changer tout cela. Il était supposé déplacer le centre d’intérêt là où il aurait toujours dû être : aider les Palestiniens à construire une société convenable, qui protègerait les droits de son propre peuple et agirait pour la paix avec ses voisins. Il était supposé commencer à aider les Palestiniens dans le dur labeur de reconstruction de leur société civile : construire une économie libre ; mettre en place de vraies cours de justice ; réformer leurs services de sécurité, et réorganiser leur système éducatif.
Le Président a le grand mérite d’avoir placé un projecteur sur les problèmes de la démocratie et des droits de l’homme, et de croire fermement que le progrès de la liberté est essentiel pour la paix et la stabilité internationales. Il a fait de cette idée un point central de son second discours inaugural, et il l’a repris en juin dernier à Prague lors d’une conférence des dissidents du monde entier. Le mois dernier, le Président Bush n’a pas flanché en parlant de la liberté et des droits de l’homme au cœur de l’Arabie.
Mais les dernières années écoulées ont démontré que quand il s’agit de traiter avec les Israéliens et les Palestiniens, le lien vital entre la liberté et la paix est presque totalement ignoré. C’est vrai, l’administration ne fait rien contre les vœux des dirigeants israéliens et palestiniens actuels. Mais exactement comme le processus de paix d’Oslo dans les années 1990 ont été un désastre auquel les dirigeants israéliens et palestiniens ont adhéré de tout cœur, de même la phase de construction de la paix actuelle se révèlera désastreuse parce qu’elle ignore le plus important.
Plutôt que de commencer le long et difficile processus de transformation de la société palestinienne, et enfin ouvrir la voie à la paix, l’administration a constamment soutenu des solutions rapides et stupides : depuis la conception d’une « feuille de route » qui se prétendait au service de la réforme ; en passant par le soutien au désengagement unilatéral qui par nature a ignoré la société palestinienne ; jusqu’à faire pression pour des élections sur un claquement de doigts, précédant plutôt qu’elles ne suivaient  une réforme, et plaçant ainsi le Hamas au pouvoir.
Quand Arafat quitta la scène, nous avons espéré qu’on donnerait sa chance à la vision de Bush. Mais tout ce qui est arrivé, c’est que le président Mahmoud Abbas (aussi appelé Abou Mazen) et le premier ministre Salam Fayad sont devenus les nouveaux « modérés » qui doivent être renforcés à tout prix. Plutôt que d’établir un lien clair entre le soutien à l’AP et la réforme, et de choisir ouvertement des réformateurs palestiniens sincères qui sont les vrais alliés du monde démocratique, on a promis des milliards à Abou Mazen, bien qu’il n’ait rien fait. Avec les media totalement sous son contrôle, la provocation à la haine continue, et personne ne soulève des objections sérieuses. Il est, nous dit-on, trop « faible » pour agir.
Il y a quelques semaines, lors d’une réunion avec un officiel de haut rang responsable de la politique étrangère européenne, l’un d’entre nous (M. Sharansky) parla de la nécessité de soutenir le travail des autres (M. Eid) dans la promotion et des droits de l’homme dans les territoires palestiniens. Après que le dirigeant européen ait exprimé son profond engagement envers la paix, la démocratie et les droits de l’homme, il posa la question importante entre toutes : « Quelle est la relation de M. Eid avec Abou Mazen ? » Après avoir entendu qu’elle était tendue, à cause de critiques constantes sur l’échec d’Abou Mazen pour réformer, l’enthousiasme du haut fonctionnaire s’évapora brusquement. « Ce sera un problème. Nous ne pouvons rien faire qui affaiblira Abou Mazen ». Cette vieille attitude renouvelée rappelle l’absurdité de ceux qui refusaient de soutenir les dissidents démocrates derrière le rideau de fer, parce qu’ils affaiblissaient leurs dirigeants.
Le Président Bush devrait consacrer sa dernière année de mandat en aidant les Palestiniens à commencer la transformation de leur société, de façon que la vision dont il a parlé naguère avec tant d’éloquence ait une chance de se réaliser un jour. Nous avons perdu trop de temps à renforcer des chefs sans parvenir à rien. Commençons par renforcer la société palestinienne, et lançons un vrai processus de paix une fois pour toutes.

M. Eid est directeur Général du Groupe de Surveillance des droits de l’homme palestinien.
M. Sharansky est Président de “l’Institut Adelson d’Etudes Strategiques” à Jérusalem.



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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 09:38

 

ISRAËL EGYPTE & GAZA EXCLUSIF: le Hamas prépare un plan de séparation économique d'Israël

http://www.israelvalley.com/news/2008/02/10/15689/

Par Jacques Bendelac
Rubrique: Economie
Publié le 10 février 2008 à 06:28

RAPPORT SPECIAL - L’économie de la bande de Gaza serait rattachée à celle de l’Egypte. La séparation économique de Gaza permettrait à Israël d’achever le retrait entamé en août 2005.

Le Hamas et le gouvernement israélien tomberaient-ils enfin d’accord? Selon Ahmed Youssef, le conseiller politique du Premier ministre du Hamas dans la bande de Gaza, le Hamas préparerait un plan visant à se couper économiquement de son voisin israélien.

Selon ce plan ébauché dans le secret, le Caire prendrait la relève de Jérusalem pour livrer à la bande de Gaza l’électricité et l’essence qui lui font défaut. De même, la ville frontière de Rafiah deviendrait le point de passage obligé pour les marchandises en provenance ou à destination de la bande de Gaza.

Cette décision du gouvernement de Gaza constitue un renversement stratégique de la politique du Hamas. Dorénavant, l’Egypte est considérée comme la “porte de Gaza vers le monde arabe et islamique”. Le site Internet du Yédiot Aharonot, qui rapporte cette nouvelle stratégie palestinienne, précise que certains pays arabes ont approuvé ce projet et ont déjà promis de financer la construction d’installations électriques dans la bande de Gaza.

On ignore encore la réaction de l’Egypte, le principal intéressé à la proposition des dirigeants de Gaza, mais on imagine bien l’opposition d’Hosni Moubarak. Le Président égyptien ne voudra pas s’encombrer de 1,5 million de Gazaouis qui constitueraient une menace immédiate pour son pouvoir absolu. Le ministre égyptien des Affaires étrangères ne vient-il pas de menacer les Palestiniens de Gaza: “nous briserons les jambes de quiconque tentera de forcer la frontière égyptienne”?

Quant aux représentants officiels de l’Autorité palestinienne, ils dénoncent vigoureusement la tentative du Hamas de couper l’économie de la bande de Gaza de celle d’Israël. Car cette coupure signifierait aussi que la Cisjordanie serait séparée de la bande de Gaza, ce qui mettrait fin au rêve du président Mahmoud Abbas d’un grand Etat palestinien. Et il ne faut pas oublier non plus que l’Autorité palestinienne (Gaza compris) est liée à Israël par les Accords de Paris d’avril 1994 qui ont établi une union douanière entre les deux signataires.

Entre temps, le gouvernement israélien a décidé de réduire progressivement sa fourniture d’électricité à la bande de Gaza. Dans quelques semaines, les Palestiniens de Gaza devront se contenter de 5% d’électricité en moins en provenance de la centrale électrique d’Ashkelon, soit environ une heure d’obscurité par jour.

La décision israélienne a pour but de mettre fin à une situation pour le moins paradoxale: Israël est le seul pays au monde qui fournit de l’électricité à un ennemi qui tire des roquettes sur ses centrales électriques et qui proteste ensuite des coupures de courant!

La nouvelle orientation stratégique du Hamas conforte aussi les intérêts d’Israël. La séparation économique de la bande de Gaza permettrait à Israël d’achever le retrait entamé en août 2005 avec le déplacement des populations civiles israéliennes.

Or la séparation économique entre Israël et la bande de Gaza ne sera pas simple à réaliser. Malgré le désengagement israélien de l’été 2005, Israël a maintenu un contrôle économique total sur la bande de Gaza: commerce extérieur, énergie, espace aérien, circulation maritime, bref tous les secteurs économiques névralgiques sont restés entre les mains d’Israël.

De plus, la coupure économique d’Israël devra s’accompagner de plusieurs décisions économiques majeures, notamment le choix d’une monnaie autre que le shekel. Il y a quelques semaines déjà, les banques israéliennes avaient cessé toute compensation avec le système bancaire de Gaza. Les dirigeants du Hamas avaient alors envisagé de remplacer le shekel israélien par la lire égyptienne.

En d’autres termes, une séparation économique d’Israël ne peut être ni immédiate ni rapide.

Une coupure unilatérale d’Israël, et sans l’accord préalable des Egyptiens, sera fatale à l’économie de Gaza et rendra précaire la vie quotidienne d’un million et demi de Gazaouis.

Seule l’aide humanitaire permettra encore d’éviter une crise alimentaire dans la bande de Gaza. A condition qu’elle ne soit pas détournée par les activistes du Hamas à des fins de propagande politique ou d’enrichissement personnel.

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

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Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

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Si'htanout > rationalisme

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Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

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