Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:40
TURQUIE
La Vallée des loups : le feuilleton TV turc qui fait controverse

http://www.armenews.com/tri.php3?id_mot=31

Série télévisée très populaire en Turquie, la Vallée des loups, qui décrit les aventures d’un agent secret turc valorisant l’action violente et le nationalisme, est au centre d’une nouvelle poussée de fièvre entre la Turquie et Israël.

Dans le dernier épisode du feuilleton, qui a provoqué l’ire des responsables israéliens, le "Rambo" turc, Polat Alemdar, prend d’assaut une mission diplomatique pour sauver un enfant turc kidnappé par le Mossad (services israéliens de la sécurité extérieure), tuant un agent.

Dans une scène, on voit du sang gicler de la tête de l’agent israélien touché par les balles du pistolet d’Alemdar, et maculer une étoile de David. Lorsqu’un deuxième agent lui signale qu’il est en territoire étranger et qu’il commet un crime de guerre, Alemdar lui répond : "Il n’y a que vous qui êtes autorités à commettre des crimes de guerre ?"

Les dialogues nationalistes et les opérations victorieuses des agents turcs constituent les traits caractéristiques du feuilleton culte, diffusé depuis 2003.

Les premières séries, qui ont fait de Polat Alemdar un véritable héros national, relatent comment il a réussi à infiltrer la mafia pour faire plier ses chefs.

En parallèle au succès immédiat du feuilleton, une partie du public et de la presse a demandé aux autorités audiovisuelles qu’il ne soit plus diffusé arguant du caractère nationaliste, raciste et chauvin des thèmes choisis, incitant les jeunes à la violence.

La Vallée des loups : Irak, un film inspiré de la série télévisée et d’un fait réél en 2003 lorsque des soldats américains ont arrêté 11 membres des forces spéciales turques opérant en Irak en leur passant des sacs sur la tête, a battu des records d’audience en Turquie en 2006.

Dans le film, Alemdar est à la tête d’un groupe d’élite qui passe en Irak pour réparer l’humiliation subie par le commando turc.

Les soldats américains y sont présentés notamment comme des trafiquants d’organes et des tortionnaires. On y voit des soldats américains extraire un organe sanguinolent des entrailles d’un détenu irakien, puis le déposer dans un des conteneurs à destination de l’étranger, notamment d’Israël.

Ce passage a suscité les plus vives critiques et traduit, selon nombre d’observateurs, un antisémitisme flagrant.

posté le 16 janvier 2010 par Stéphane/armenews
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 16:10
On n'en revient pas, de la perspicacité européenne, qui a accordé, cette semaine-même 35 millions de $ à la Syrie, pendant que celle-ci ouvrait ses camps d'entraînement à la guerre anti-aérienne, aux groupes du Hezbollah. Celui-ci, par le truchement de son dirigeant, se fait fort d'engager le bras de fer avec l'Administration américaine et les leaders arabes (Arabie Saoudite en tête), afin de faire mordre la poussière à cette influence US au Moyen-Orient. On peut croire que ce défi vaut autant pour les revers des rebelles houtis fréquemment défaits, mais résilients, à l'intérieur même des frontières du royaume Wahhabite, que pour les attentats manqués, servant tant les intérêts du Hezbollah que d'al Qaeda, en Jordanie, contre des diplomates israéliens, ou encore pour l'arrestation de relais du Hezbollah et des Pasdaran en Irak. Ainsi, l'Amérique, croyant renforcer "l'indépendance" plus que sujette à caution -iranienne et syrienne-, du Liban, consolide, en fait, le gel du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, grâce à l'huile sur le feu que verse tant et plus, Nasrallah, cerveau et formateur du Hamas à Gaza, mais, désormais, membre à part entière du gouvernement et donc, diplomatiquement protégé. Ayant momentanément perdu son bras de fer contre l'Egypte,lors de l'arrestation de 49 au moins de ses agents dans le Sinaï, il peut compter sur son allié Erdogan le "modéré", pour faire contrepoids, par son implication dans les désordres à la frontière égypto-israélienne.
Le Hezbollah plus fort qu'Obama
Par AP
17.01.10
 

 

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147909894&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

Le leader du Hezbollah a accusé, samedi, les dirigeants arabes de céder aux pressions américaines encourageant les Palestiniens à reprendre les discussions de paix avec Israël. C'est ce qu'a déclaré le Sheik Hassan Nasrallah, après sa rencontre, vendredi, avec le chef politique du Hamas.

 

 

Hassan Nasrallah.
Photo: AP , JPost


La semaine dernière, l'administration Obama a changé de stratégie au Moyen-Orient, en montant d'un cran la pression exercée sur Israël et les Palestiniens pour reprendre le dialogue, actuellement au point mort. Elle souhaite notamment que des négociations sur les plus importants points de discorde - tels que les frontières et le statut de Jérusalem - soient entamées immédiatement. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré, la semaine dernière, que la prise en compte de ces sujets permettrait d'éliminer les inquiétudes palestiniennes à propos des constructions israéliennes en Judée-Samarie. Pour l'heure, l'Autorité palestinienne impose, en effet, le gel total de toutes les constructions avant de retourner à la table des négociations.

"Un signe de faiblesse"

Pour Nasrallah et le leader du Hamas, Khaled Mashaal, la "reprise des négociations selon les conditions israéliennes" est inacceptable. Cela prouve simplement, selon eux, "la faiblesse de la position arabe face aux dangers israéliens et à la pression américaine".

L'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient, George Mitchell, est attendu cette semaine dans la région pour tenter une de fois de plus de ramener les deux parties à la table des négociations.

Par ailleurs, un haut fonctionnaire américain a révélé dimanche que la Syrie autorisait les guérilleros du Hezbollah à s'entraîner sur son sol, en prévision d'une opération de combat anti-aérien utilisant des technologies de pointe. Dans un entretien avec le journal koweitien A-Rai, le fonctionnaire attirait l'attention sur le fait que si Damas est capable de fournir de tels missiles au Liban, Israël serait susceptible de frapper le territoire syrien.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:18

26.04.2009

UN ENFANT TORTURE PAR UN MILITAIRE TURC

Un enfant torturé par un militaire le jour de la fête des enfants en Turquie
 

 

 http://kurde-moyen-orient.20minutes-blogs.fr/archive/2009/04/26/un-enfant-torture-par-un-militaire-turc.html

 

Atortur d'un unfents.jpg l’ occasion du 15e anniversaire de l'ouverture de la Grande assemblée nationale de Turquie, Atatürk, en bon père fondateur, avait dédié l'indépendance de la nation aux enfants en proclamant le 23 avril 1935 "fête des enfants et de la souveraineté nationale".

Aujourd'hui, les 4 millions d'enfants qui travaillent dans des conditions insalubres pour survivre ou qui mendient au lieu d'aller à l'école (source: ILO), qui sont soumis à la maltraitance, à la drogue, à l'alcool, aux abus sexuels, à la misère et à l'exil, lui sont sans doute très reconnaissants.gazze.jpg

Et que dire de ces millions d'enfants kurdes dont on a volé la langue, le sourire et les rêves ?

Aujourd'hui même, au cours d'une manifestation de protestation contre les rafles policières massives effectuées ces derniers jours dans les rangs du parti DTP (pro-kurde), un enfant kurde de 12 ans dénommé Seyfi Turan a été tabassé à mort à Hakkari par un membre des forces spéciales, à coups de crosse de mitraillette.

L'enfant a été transporté aux urgences de l'hôpital universitaire de Van. Il est dans le coma.

On se rappellera qu'en janvier dernier, M. Erdogan avait fustigé l'opération contre Gaza durant le sommet de Davos en présence de Shimon Peres. Son show avait fait un tabac et nombreux sont ceux qui avaient vu en lui un grand humaniste.

Depuis, on ne compte plus le nombre d'enfants kurdes tabassés, arrêtés ou massacrés par les forces de sécurité turques.

Actuellement, des centaines d'enfants kurdes qui ont manifesté contre les opérations terroristes de l'Etat turc peuplent les prisons.

Rendre leur enfance aux enfants le jour des enfants, est-ce trop demander ?
 
Pour voir les images atroces de l'enfant kurde battu à mort par le militaire turc:
http://www.youtube.com/watch?v=IEMuwkETXuU

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 21:34

Le samedi 24 avril 1915, à Istamboul, capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc.

Un empire composite

Aux premiers siècles de son existence, l'empire ottoman comptait une majorité de chrétiens (Slaves, Grecs, Arméniens, Caucasiens, Assyriens....). Ils jouaient un grand rôle dans le commerce et l'administration, et leur influence s'étendait au Sérail, le palais du sultan. Ces «protégés» (dhimmis en arabe coranique) n'en étaient pas moins soumis à de lourds impôts et avaient l'interdiction de porter les armes.

Les premiers sultans, souvent nés d'une mère chrétienne - esclave du harem de leur père -, témoignaient d'une relative bienveillance à l'égard des Grecs orthodoxes et des Arméniens monophysites.

Ces derniers étaient surtout établis dans l'ancien royaume d'Arménie, au pied du Caucase, premier royaume de l'Histoire à s'être rallié au christianisme ! Ils étaient majoritaires aussi en Cilicie, une province du sud de l'Asie mineure que l'on appelait parfois «Petite Arménie». On en retrouvait aussi à Istamboul ainsi que dans les villes libanaises et à Jérusalem.

L'empire ottoman comptait environ 2 millions d'Arméniens à la fin du XIXe siècle sur une population totale de 36 millions d'habitants.

Ébauche de génocide

Dans les années qui précèdent la Grande Guerre, la décadence de l'empire ottoman s'accélère après une tentative de modernisation par le haut dans la période du Tanzimat, entre 1839 et 1876. Le sultan Abdul-Hamid II n'hésite pas à attiser sans vergogne les haines religieuses pour consolider son pouvoir (les derniers tsars de Russie font de même dans leur empire).

Entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200.000 à 250.000 avec le concours diligent des montagnards kurdes.

Un million d'Arméniens sont dépouillés de leurs biens et quelques milliers convertis de force. Des centaines d'églises sont brûlées ou transformées en mosquées... Rien qu'en juin 1896, dans la région de Van, au coeur de l'Arménie historique, pas moins de 350 villages sont rayés de la carte.

Ces massacres planifiés ont un avant-goût de génocide. L'Américain George Hepworth enquêtant sur les lieux deux ans après les faits, écrit : «Pendant mes déplacements en Arménie, j'ai été de jour en jour plus profondément convaincu que l'avenir des Arméniens est excessivement sombre. Il se peut que la main des Turcs soit retenue dans la crainte de l'Europe mais je suis sûr que leur objectif est l'extermination et qu'ils poursuivront cet objectif jusqu'au bout si l'occasion s'en présente. Ils sont déjà tout près de l'avoir atteint»*). (

Les Occidentaux se contentent de plates protestations mais le crime ne profite guère au sultan. Celui-ci tente de jouer la carte de chef spirituel de tous les musulmans en sa qualité de calife. Il fait construire le chemin de fer du Hedjaz pour faciliter les pèlerinages à La Mecque. Il se rapproche aussi de l'Allemagne de Guillaume II. Mais il est déposé en 1909 par le mouvement nationaliste des «Jeunes-Turcs» qui lui reprochent de livrer l'empire aux appétits étrangers et de montrer trop de complaisance pour les Arabes.

Les «Jeunes-Turcs» veulent se démarquer des «Vieux-Turcs» qui, au début du XIXe siècle, s'opposèrent à la modernisation de l'empire.

Ils installent au pouvoir un Comité Union et Progrès (CUP, en turc Ittihad) dirigé par Enver pacha (27 ans), sous l'égide d'un nouveau sultan, Mohamed V.

Ils donnent au pays une Constitution... ainsi qu'une devise empruntée à la France: «Liberté, Égalité, Fraternité».

Ils laissent espérer un sort meilleur aux minorités de l'empire, sur des bases laïques. Mais leur idéologie emprunte au nationalisme le plus étroit.

Confrontés à un lent démembrement de l'empire multinational et à sa transformation en puissance asiatique (l'empire ne possède plus en Europe que la région d'Istamboul), ils se font les champions du «touranisme». Cette idéologie prône l'union de tous les peuples de langue turque ou assimilée, de la mer Égée aux confins de la Chine (Anatolie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, etc) (*).

Dès 1909, soucieux de créer une nation turque racialement homogène, les Jeunes-Turcs multiplient les exactions contre les Arméniens d'Asie mineure. On compte ainsi 20.000 à 30.000 morts à Adana le 1er avril 1909...

Les Jeunes-Turcs lancent des campagnes de boycott des commerces tenus par des Grecs, des Juifs ou des Arméniens. Ils réécrivent l'Histoire en occultant la période ottomane, trop peu turque à leur goût, et en rattachant la race turque aux Mongols de Gengis Khan, aux Huns d'Attila, voire aux Hittites de la haute Antiquité. Ce nationalisme outrancier ne les empêche pas de perdre les deux guerres balkaniques de 1912 et 1913.

La Turquie dans la guerre de 1914-1918

Le 8 février 1914, la Russie impose au gouvernement turc une commission internationale destinée à veiller aux bonnes relations entre les populations ottomanes. Les Jeunes-Turcs ravalent leur humiliation mais lorsque la Grande Guerre éclate, en août de la même année, ils poussent ils poussent le sultan Mahomet V à entrer dans le conflit, aux côtés des Puissances centrales (Allemagne et Autriche), contre la Russie et les Occidentaux.

Le sultan déclare la guerre le 1er novembre 1914. Les Turcs tentent de soulever en leur faveur les Arméniens de Russie. Mal leur en prend... Bien qu'en nombre supérieur, ils sont défaits par les Russes à Sarikamish le 29 décembre 1914.

L'empire ottoman est envahi. L'armée turque perd 100.000 hommes. Elle bat en retraite et, exaspérée, multiplie les violences à l'égard des Arméniens dans les territoires qu'elle traverse. Les Russes, à leur tour, retournent en leur faveur les Arméniens de Turquie. Le 7 avril 1915, la ville de Van, à l'est de la Turquie, se soulève et proclame un gouvernement arménien autonome.

Dans le même temps, à l'initiative du Lord britannique de l'Amirauté, un certain Winston Churchill, les Français et les Britanniques préparent un débarquement dans le détroit des Dardanelles pour se saisir d'Istamboul.

Le génocide

Les Jeunes-Turcs profitent de l'occasion pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens de l'Asie mineure, qu'ils considèrent comme le foyer national exclusif du peuple turc. Ils procèdent avec méthode et brutalité.

L'un de leurs chefs, le ministre de l'Intérieur Talaat Pacha, ordonne l'assassinat des Arméniens d'Istamboul puis des Arméniens de l'armée, bien que ces derniers aient fait la preuve de leur loyauté (on a ainsi compté moins de désertions chez les soldats arméniens que chez leurs homologues turcs). C'est ensuite le tour des nombreuses populations arméniennes des sept provinces orientales (les Arméniens des provinces arabophones du Liban et de Jérusalem ne seront jamais inquiétés).

Voici le texte d'un télégramme transmis par le ministre à la direction des Jeunes-Turcs de la préfecture d'Alep : «Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici».

Le gouvernement destitue les fonctionnaires locaux qui font preuve de tiédeur, ainsi que le rapporte l'historien britannique Arnold Toynbee, qui enquêta sur place.

Dans un premier temps, les agents du gouvernement rassemblent les hommes de moins de 20 ans et de plus de 45 ans et les éloignent de leur région natale pour leur faire accomplir des travaux épuisants. Beaucoup d'hommes sont aussi tués sur place.

La «Loi provisoire de déportation» du 27 mai 1915 fixe le cadre réglementaire de la déportation des survivants ainsi que de la spoliation des victimes.

Dans les villages qui ont été quelques semaines plus tôt privés de leurs notables et de leurs jeunes gens, militaires et gendarmes ont toute facilité à réunir les femmes et les enfants. Ces malheureux sont réunis en longs convois et déportés vers le sud, vers Alep, une ville de la Syrie ottomane.

Les marches se déroulent sous le soleil de l'été, dans des conditions épouvantables, sans vivres et sans eau, sous la menace constante des montagnards kurdes, trop heureux de pouvoir librement exterminer leurs voisins et rivaux. Elles débouchent en général sur une mort rapide.

Survivent toutefois beaucoup de jeunes femmes ou d'adolescentes (parmi les plus jolies) ; celles-là sont enlevées par les Turcs ou les Kurdes pour être vendues comme esclaves ou converties de force à l'islam et mariées à des familiers (en ce début du XXIe siècle, beaucoup de Turcs sont ainsi troublés de découvrir qu'ils descendent ainsi d'une jeune chrétienne d'Arménie arrachée à sa famille et à sa culture).

En septembre, après les habitants des provinces orientales, vient le tour d'autres Arméniens de l'empire. Ceux-là sont convoyés vers Alep dans des wagons à bestiaux puis transférés dans des camps de concentration en zone désertique où ils ne tardent pas à succomber à leur tour.

Au total disparaissent pendant l'été 1915 les deux tiers de la population arménienne sous souveraineté ottomane.

Les Européens et le génocide

En Occident, les informations sur le génocide émeuvent l'opinion mais le sultan se justifie en arguant de la nécessité de déplacer les populations pour des raisons militaires !

Le gouvernement allemand, allié de la Turquie, censure les informations sur le génocide. L'Allemagne entretient en Turquie, pendant le conflit, une mission militaire très importante (jusqu'à 12.000 hommes). Et après la guerre, c'est en Allemagne que se réfugient les responsables du génocide, y compris Talaat Pacha.

Ce dernier est assassiné à Berlin le 16 mars 1921 par un jeune Arménien. Mais l'assassin sera acquitté par la justice allemande, preuve si besoin est d'une réelle démocratisation de la vie allemande sous le régime républicain issu de Weimar !

Le traité de Sèvres signé le 10 août 1920 entre les Alliés et l'empire ottoman prévoit la mise en jugement des responsables du génocide. Mais le sursaut nationaliste de Moustafa Kémal bouscule ces bonnes résolutions et entraîne une amnistie générale, le 31 mars 1923.

Les nazis tireront les leçons du premier génocide de l'Histoire et de cette occasion perdue de juger les coupables... «Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ?» aurait lancé Hitler en 1939, à la veille de massacrer les handicapés de son pays (l'extermination des Juifs viendra deux ans plus tard).

À la vérité, c'est seulement dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'investigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs.

Les historiens multiplient depuis lors les enquêtes et les témoignages sur ce génocide, le premier du siècle. Le cinéaste français d'origine arménienne Henri Verneuil a évoqué dans un film émouvant, Mayrig, en 1991, l'histoire de sa famille qui a vécu ce drame dans sa chair.

André Larané.
Commentaire : les Turcs et le génocide

Les «Jeunes Turcs» sont à l'origine du sentiment national turc. Ils ont permis l'émergence d'une grande nation. Mais ils sont aussi responsables de l'extermination de la plus grande partie des chrétiens arméniens d'Asie mineure en 1915.

En 1923, le général Moustafa Kémal a parachevé la «turcisation» de la Turquie en expulsant les Grecs qui y vivaient depuis la haute Antiquité. Istamboul, ville aux deux-tiers chrétienne en 1914, est devenue exclusivement turque et musulmane après cette date. Depuis lors, les gouvernements turcs s'obstinent à ne pas vouloir reconnaître le génocide arménien. C'est le cas aussi de la presque totalité des citoyens de ce pays. Qu'ils appartiennent à la minorité laïque ou à la majorité islamiste, ils ne veulent rien renier du nationalisme et de l'idéologie raciale de Moustafa Kémal et des Jeunes Turcs.

Les Turcs les plus accommodants attribuent la responsabilité des massacres à un régime disparu, le sultanat, ou aux aléas de la guerre. Ils font aussi valoir que ces massacres ne visaient pas à l'extermination du peuple arménien et en donnent pour preuve que les Arméniens de Jérusalem et du Liban n'ont pas été affectés. Ils relativisent le drame et le comparent par exemple aux méfaits de la guerre d'Algérie. Enfin, la plupart des Turcs considèrent -sans doute à tort- que leur nation s'affaiblirait en reconnaissant la réalité du génocide.

Une émission de Canal Académie

Une page du génocide arménien
Raphaël Stainville nous livre un témoignage sur les massacres de 1909 en Turquie, préludes au génocide de 1915...

Canal Académie

Ecouter :

Voir l'article de Canal Académie, la radio des cinq académies de l'Institut de France.
• Pour recevoir l'actualité du site canalacademie.com en rss, podcaster les nouveautés, télécharger le gadget Vista, cliquez ici.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 21:00

Assis par terre ou en pow-wow autour des braises de la guerre à raviver, il va être grand temps de remettre le petit club islamollachique turc d'aplomb, c'est-à-dire autrement qu'assis le derrière entre deux chaises. Les émissions plébiscitées par le grand Ayatollah-Mamamouchi Herr-Dogan commencent à nous courir sur le haricot. Le Gouvernement d'Israël, au lieu de faire assaut de courbettes, ferait bien de reprendre rapidement le taureau antisioniste par les cornes du Bosphore et si les mesures d'expulsion sont les seules qui conviennent, et bien, ma foi, on se passera de ces génocidaires d'Armémiens, de ces massacreurs de Kurdes et de leurs leçons de morale et d'histoire. Une campagne d'information sans le moindre tabou diplomatique sur les méfaits de la Turquie, ses manies tortionnaires, ses fosses communes emplies de cadavres, depuis 1915 s'impose vivement.

Un scénariste turc prépare un nouveau film sur les "crimes" d'Israël


http://www.rtlinfo.be/info/magazine/cinema/300531/

Le scénariste turc d'une série télévisée qui a provoqué une crise diplomatique entre son pays et Israël a annoncé à la presse qu'il préparait un film qui montrera plus amplement les "crimes contre l'humanité" commis par Israël.

Un scénariste turc prépare un nouveau film sur les "crimes" d'Israël

Le film, qui doit sortir cette année, sera consacré aux souffrances des Palestiniens dans la bande de Gaza et "montrera Israël tel qu'il est, avec des mains couvertes de sang, sans pitié (...) méprisant toutes les valeurs humaines", a-t-il ajouté. "Ce que nous faisons est de la fiction (...). Mais que dire de ce qu'ils font, leurs crimes contre l'humanité? Ça, c'est la réalité", a-t-il dit.

Bahadir Ozdener est le scénariste de "La vallée des loups", une série télévisée qui raconte les aventures d'un agent secret turc. Le feuilleton, diffusé sur une chaîne privée, connaît un grand succès en Turquie, mais le gouvernement israélien l'a qualifié d'"antisémite et d'anti-israélien".

Une crise diplomatique a éclaté lundi entre les deux pays, lorsque l'ambassadeur de Turquie à Tel Aviv a été convoqué par le ministre adjoint israélien aux affaires étrangères, Danny Ayalon. La Turquie ayant menacé de rappeler son ambassadeur, Israël a finalement présenté des excuses officielles, mercredi. Et ce à quatre jours d'une visite, prévue dimanche à Ankara, du ministre israélien de la Défense Ehud Barak.

Les deux pays ont signé une alliance militaire en 1996, mais les relations bilatérales se sont nettement dégradées depuis un an, avec l'offensive militaire massive lancée par Israël à Gaza pendant l'hiver dernier.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 20:17
La Syrie fait du lobbying à Paris. Une belle démonstration de l’ICG à l’IFRI

Peter Harling, directeur de projet Irak-Syrie-Liban à l’International Crisis Group, un porte-parole de Damas à Paris ?

 


vendredi 15 janvier 2010 - 19h21, par Chawki Freïha - Paris

Logo MédiArabe.Info

A l’occasion de la publication de deux rapports sur la situation en Syrie, rédigés par l’ICG (International Crisis Group) sous la direction de Peter Harling, l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales) a organisé, le 14 janvier 2010, une conférence consacrée à la Syrie. Peter Harling, qui réside à Damas depuis trois ans, s’est fait l’avocat de la Syrie. Le public est resté sur sa faim, reconnaissant - comme le modérateur de la conférence, Dominique David - que Peter Harling est contraint à la prudence pour pouvoir retourner en Syrie sans s’inquiéter.

Mais parmi l’assistance, nombreux ont eu le sentiment d’avoir assisté à une conférence d’un ministre syrien ou d’un porte-parole du parti Baas. Car, en dépit de quelques données intéressantes livrées par Peter Harling, celui-ci s’est globalement fait l’avocat de la Syrie. Il a débuté sa conférence par la présentation de son parcours personnel en Irak entre 1998 et 2004, puis son passage en Jordanie et au Liban, avant son installation à Damas depuis trois ans. Sans transition, et en bon élève de l’école politique syrienne, Harling a fait le procès de l’administration américaine, affirmant que Barack Obama a déçu pendant sa première année à la Maison-Blanche, au moment où toute la région s’attendait à une nouvelle dynamique américaine en faveur de la paix. Au passage, il n’a pas épargné l’ancien président américain, George Bush, rappelant son bilan sinistre.

Le plus frappant dans son discours est sa tentative d’occulter sciemment la part de responsabilité de la Syrie dans l’échec de toutes les tentatives internationales de relancer le processus de paix. Pourtant, le 13 janvier, un diplomate américain déplorait dans une interview au quotidien koweïtien « Al-Raï » que « la Syrie a systématiquement refusé les propositions de paix, avant même l’arrivée des conservateurs au pouvoir à Washington ». Harling a dénoncé l’absence d’un ambassadeur américain à Damas qu’il attribue au « débat stérile qui se poursuit au sein de l’administration Obama ». Harling conclut au sujet des Etats-Unis avec le reproche traditionnel utilisé par les journaux syriens : « ce sont les think tanks qui gouvernent à Washington ». Pourtant, la veille, le diplomate rappelait dans « Al-Raï » que « l’ancien secrétaire d’Etat, Warren Christopher, s’est rendu 22 fois à Damas entre 1993 et 1996, pour négocier la paix avec la Syrie. Mais comme à leur habitude, les Syriens rejetaient nos propositions et cherchaient à nous vendre au prix fort ce que nous ne voulions pas ».

Dans la même logique, Harling a dénoncé, pêle-mêle, ceux qui, « en Occident, cherchent à opposer le Liban à la Syrie et à dessiner un trait entre les deux pays (tracée de la frontière), et ceux, de la majorité libanaise du 14 mars, qui continuent à nourrir la peur héritée de l’hégémonie syrienne sur leur pays. Il faut laisser les deux pays vivre en entente, comme jadis », a-t-il suggéré. Il a ajouté que « la Syrie ne s’ingère plus dans les affaires libanaises au quotidien, comme elle le faisait pendant la présence de son armée au Liban, car elle n’a plus les contacts intimes avec les dirigeants libanais ». Non seulement il a évité d’utiliser le terme « occupation syrienne du Liban », mais en plus, Harling a voulu être plus syrien que les Syriens. Il a travesti la réalité pourtant avouée par Damas. Car, le vice-président syrien Farouk Chareh répète, à chaque occasion, que la Syrie est encore plus puissante aujourd’hui que quand elle s’y trouvait militairement, et ce grâce à ses relations. En évoquant l’absence de relations intimes, Harling fait abstraction de ces Libanais qui vantent leurs relations avec Damas. Il en va de Sleimane Frangieh, de Talal Arslan, de Nabih Berri, de Michel Aoun, de Michel Samaha, de Hassan Nasrallah, de Abdelrahim Morad, d’Assaad Hardane et de tant d’autres. Pis encore, Harling se réjouit de l’établissement des relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie, mais ne souffle pas mot sur les appels de la presse gouvernementale syrienne pour l’abrogation des accords de Sykes-Picot, accusés d’avoir créé le Liban en l’arrachant à la Syrie. Harling n’a pas non plus dit un mot sur l’appel syrien à la suppression de la résolution 1559 du Conseil de sécurité et au limogeage du coordinateur de l’ONU Terje Road-Larsen, chargé du dossier des frontières libano-syriennes.

Pour éviter de répondre aux questions délicates posées par le public, Harling utilise une formule subtile pour ne pas endosser la responsabilité de ses réponses. Ainsi, à la question relative au procès des assassins de Rafic Hariri, Harling dit : « l’avis de mes interlocuteurs syriens est que le Tribunal international a été instauré par une décision politique pour répondre à un crime. Cette décision politique a été prise par une instance politique, qui est le conseil de sécurité. Actuellement, le Tribunal se met en place, mais les conditions dans lesquelles il a été créé ont changé depuis. Son parcours est long et je me demande s’il va aboutir. De toute façon, selon mes interlocuteurs syriens, Damas ne livrera pas ses ressortissants s’ils sont accusés ».

Il a évoqué le Hezbollah et sa participation au gouvernement, affirmant que ce mouvement fait partie du paysage politique libanais depuis les années 1990, quand il a décidé de participer aux élections législatives (1992) donc aux institutions. Il a minimisé son coup de force et l’utilisation de son armement contre le gouvernement en 2008 et relativisé le rôle de la Syrie dans son armement et son réarmement, en violation avec les résolutions internationales.

Répondant à une question de la salle pour savoir pourquoi les Etats-Unis ont placé la Syrie sur la liste des 13 pays à risque, au lendemain de la tentative d’attentat contre le vol Amsterdam-Detroit, Harling a dit : « même mes interlocuteurs américains ne le savent pas. Les responsables de l’administration américaine sont dans le brouillard, et ne comprennent pas cette décision ». Pourtant, il n’est plus un secret pour personne que sur dix kamikazes qui se font exploser en Irak, six transitent par la Syrie. Il n’est plus un secret pour personne qu’une partie de la famille d’Oussama Ben Laden, notamment l’une de ses épouses, d’origine syrienne, et ses enfants, vivent en Syrie. Son deuxième fils Abdelrahmane a révélé la semaine dernière que sa sœur Imane (demi-sœur) réfugiée à l’ambassade d’Arabie à Téhéran sera autorisée à quitter l’Iran grâce à une médiation syrienne. Ce qui confirme que la connexion entre Al-Qaïda, la Syrie et l’Iran est bien établie. Ce qui nécessite l’inscription de la Syrie sur les pays parrainant le terrorisme. Dans la même logique, l’orateur a minimisé l’impact de la situation au Yémen sur les relations entre la Syrie et l’Arabie, alors que la presse syrienne et pro-syrienne affirmaient en octobre dernier que la menace que fait planer la rébellion chiite à Saada sur l’Arabie obligera le roi Abdallah à effectuer une visite à Damas pour demander une médiation syrienne auprès de l’Iran. Le public a de quoi se sentir abusé !

Harling a aussi omis de développer la position syrienne dans le conflit inter-palestinien, alors que Damas héberge les factions palestiniennes radicales. Il a simplement défendu la position de Damas qui exploite la guerre contre Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009. Mes interlocuteurs syriens rejettent les interrogations de leurs interlocuteurs étrangers sur la question des droits de l’homme en Syrie en se réfugient derrière la catastrophe de Gaza, a-t-il souligné.

Concernant l’Irak, le chercheur de l’ICG a fait part de ses craintes quant au vide qui menace l’Irak dans les mois à venir : vide institutionnel, alors que le pays s’apprête à organiser des élections législatives incertaines ; vide sécuritaire alors que les Américains s’apprêtent à se retirer ; et vide politique, car les Kurdes vont saisir l’occasion de la formation du gouvernement postélectoral et le retrait américain pour accentuer leurs revendications, notamment sur le statut de Kirkouk. Mais n’étant pas à une contradiction près, Harling a affirmé que « la Syrie a intérêt à la stabilité de l’Irak, car ce pays constitue un marché pour sa production. C’est le seul débouché pour l’industrie syrienne qui peine à rivaliser avec les produits turcs et chinois. L’Irak est sa bouée de sauvetage. Damas veut aussi développer le transit irakien à travers son territoire vers la Méditerranée. Pour obtenir des concessions, la Syrie fait le chantage à l’insécurité à la frontière », a-t-il concédé sans doute par erreur !

En définitive, au lieu de promouvoir les rapports sur la Syrie publiés par l’ICG sous sa direction, Peter Harling a fait la promotion du régime syrien. Il s’est fait un porte-parole de Damas. Il est légitime de s’interroger sur la crédibilité de tels propos ! D’autant plus qu’il a justifié le refus syrien de ratifier l’accord d’association avec l’Union européenne en octobre dernier. Les conditions qui prévalaient en 2004, année de sa négociation, ne sont plus valables aujourd’hui, a-t-il soutenu. En effet, la Syrie cherche à engranger les bénéfices sans rien donner en contrepartie. Elle l’a prouvé avec les contrats ferroviaires accordés aux Allemands et aux Italiens, une semaine à peine après la signature d’un protocole d’accord avec Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat français aux Transports, à Damas. Harling a oublié de préciser que « la Syrie veut les investissements français et européens, mais elle n’a rien à proposer en retour », à part un travail de lobbying couplé aux menaces terroristes !

Chawki Freïha

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 19:20

« Al-Ahram » : « Le Directeur du Mossad est le Superman d’Israël ! »

[Samedi 16/01/2010 20:05]

 

http://www.actu.co.il/2010/01/

 

Une fois n’est pas coutume, des propos venus d’Egypte qui apportent du baume au cœur. Un article sans précédent – lorsque l’on sait le contrôle du pouvoir égyptien sur la presse et notamment sur ce journal – encense le Directeur du Mossad, Meïr Dagan, « sans lequel », écrit le journaliste, « l’Iran aurait la bombe atomique depuis des années ».

Selon le journaliste Ashraf Abou Al-Hul, « chaque Iranien sait ce que signifie le nom magique de ‘Dagan’, et sait qui se trouve derrière les multiples attentats, enlèvements ou destructions qui affectent les milieux nucléaires iraniens. ». L’auteur de l’article croit savoir que « depuis huit ans, au-delà des déclarations fracassantes et triomphalistes des responsables de Téhéran, le programme nucléaire est en réalité freiné grâce à l’action discrète de cet homme, ce qui fait de lui le ‘Superman’ israélien » !

Al-Hul, qui couvrait auparavant la Bande de Gaza pour le journal est sûr de ce qu’il dit, et affirme que « quiconque suit l’activité du Renseignement israélien, sait pertinemment que l’actuel Directeur du Mossad a réalisé des opérations qui n’ont pas leur pareil, non seulement concernant le nucléaire iranien, mais aussi sur les convois d’armement iranien par la Corne de l’Afrique, sur la capacité militaire et nucléaire syrienne, sur le Hezbollah, le Hamas ou le Jihad Islamique ». « Mais », précise le journaliste, « Dagan n’a jamais fait état de ses succès, même des années après ».

L’Egypte, qui aspire à rester une puissance régionale, craint énormément la nucléarisation de l’Iran ou de la Syrie, tout comme l’influence grandissante de l’islamisme. Elle ne peut donc que se féliciter de l’action efficace du Mossad dans ce domaine.

par Shraga Blum
Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 19:15

vendredi 15 janvier 2010

Dr. Khalid Said: les Israéliens ont 16.805 brevets les Arabes 836

http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/01/dr-khalid-said-les-israeliens-ont-16805.html
"Rien qu'en 2008, Israël a enregistré 1.166 brevets, plus que tous les pays arabes n'ont enregistré pendant leur histoire. [Las pays arabes on enregistré 71 brevets en 2008. Le Luxembourg plus de brevets enregistrés que tous les pays arabes ensemble.]"

Source: Elder of Ziyon et Firas Press

Le Dr. Khalid Said, un chercheur palestinien de Cisjordanie, a publié une étude qui démontre en termes crus le retard technologique que le monde arabe dans sa globalité (environ 350 millions d'individus) a pris par rapport à Israël qui compte à peine plus de 7 millions d'habitants 
________
Firas Press (Arabic) reports that Dr. Khalid Said, a Palestinian researcher from the Center for Informatics Research in Arab-American University in the West Bank, wrote a study comparing the scientific research and patents between Israel and all Arab countries.


Some of his findings:
"[Research has] confirmed beyond reasonable doubt Israeli superiority in the field of science and technology to all Arab countries. Israeli universities have been centers are advanced at the global level by international classifications, especially the Hebrew University, which ranked 64 in the world, while no mention of any of the universities of the Arab League in the first five hundred.

There are nine Israeli scientists that have won Nobel Prizes, while the Arabs won 6 Nobels, three of them for political (not scientific) reasons.

Israel will spend on scientific research twice as much as the entire Arab world. The total amount spent in Israel on non-military scientific research is about 9 billion dollars, according to 2008 data.

Israel is spending 4.7% of its national output on research, and this represents the highest proportion of spending in the world, while Arab countries are spending 0.2% of their national income on research and the Arab States in Asia spend only 0.1% of their GDP on scientific research.

As for patents, the statistics are even more lopsided between the Arabs and Israel. Israel has recorded 16805 patents, while the Arabs as a whole have about 836 patents total, only 5% of the number of patents registered in Israel.

Just in 2008, Israel registered 1166 patents, more than all Arab states have done in history. [Arab nations had 71 patents in 2008. Luxembourg has more patents in history than the combined Arab nations.]"
The article says that the number of research papers published between Israel and Arab nations is roughly equal, about 140,000 papers. However, the Israeli research is of a higher quality as judged by the number of times such research is cited by others, 1.7 million times versus Arab research being quoted 600,000 times.

Israël: une "success story" étonnante écrit le New York Times, journal de gauche
- 7.652 brevets israéliens enregistrés aux US entre 1980 et 2000 (Anti-Boycott Israël blog, mai 2009)
- Start-up Nation: The Story of Israel's Economic Miracle, par Dan Senor et Sol Singer
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 13:34

La Turquie Outragée Devant Des Israéliens Indécis 

Par

 

Thérèse ZRIHEN-DVIR

 

 

Tel-Aviv s'excuse, Ankara Jubile, tel est le titre d'un article publié dans les médias aujourd'hui. Et pourquoi donc Ankara ne jubilerait pas? Depuis quelques mois déjà, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ne rate pas une opportunité de discréditer Israël, de tisser derrière son dos des relations ambiguës et déroutantes avec les ennemis de ce dernier, et même de conclure des alliances avec des pays qui préconisent ouvertement la destruction de l'état ancestral juif.

 

Ceci évidemment met en relief la nature de la politique externe de la Turquie vis-à-vis d'Israël. Mais cela, malheureusement, ne s'arrête pas à ces manigances, la politique interne n'est guère meilleure et vise, dans la majorité de ses aspects, l'avilissement d'Israël, du moral et des vertus de son armée et de ses soldats, allant jusqu'à projeter sur l'écran des films diffamatoires ayant pour but de détruire l'image de ce petit pays et de soulever les masses contre lui. Ce qui vaut pour Israël, vaut également pour les Américains présents en Irak, comme il apparaît dans « la vallée des loups », où GI’s américains et espions israéliens s’entendent pour se livrer à leur sport favori : le « trafic d’organes ». D'autre part, ces téléfilms idéalisent les Palestiniens, faisant d'eux des héros, des pauvres victimes que l'état d'Israël ne cesse, d'après eux, de discriminer et d’assassiner sans raison apparentes. Personne ici n'ose parler des victimes de Sdérot, des milliers d'obus qui tombent sur la tête des Israéliens, jour après jour, continuellement. Les seules victimes que la Turquie reconnaît et avec lesquelles elle sympathise sont les Palestiniens à qui tout revient de droit.

Une question se pose : qui, d'après vous, voudrait d'un allié, d'un compagnon de cette espèce?

Or, suite à un courroux bien fondé et légitime, le ministère des affaires étrangères a prit une initiative erronée, que je dirais même infantile, en filmant l'ambassadeur turc en Israël dans une position dégradante qui avait pour visée de donner une réplique, sur les mêmes tons d'humiliation, aux actions veules des dirigeants de l'état turc.

 

Action que la majorité Israélienne n'a pas vue du même œil que ses initiateurs et qu'elle trouve, au contraire, immature, légère et mal conçue. Il ne fait aucun doute qu'elle ne donne pas une image favorable du ministère des affaires étrangères israélien, au contraire, elle porte dommage à la nature de sa sagesse et de son expérience. La diplomatie veut que certaines choses se fassent à huis clos, plutôt que devant une caméra. Israël aurait gagné beaucoup à transmettre personnellement ses doléances à la Turquie, sans aucun besoin de se comporter de la sorte.

 

Les excuses faites par le ministère des affaires étrangères israélien étant imposées, ne fusse que pour démontrer une maturité et la noblesse de ce dernier, sans pour cela réparer les relations entre les deux états qui ne cessent de se détériorer et de plonger vers l’abîme.

 

Netanyahu, le premier ministre israélien, ferait mieux de se pencher davantage sur les agissements de Mr. Erdogan, sur ses intrigues et son double jeu, plutôt que de se terrer la tête dans le sable pour ne pas être confronté à un retrait diplomatique, devenu, à terme, inévitable.

 

Thérèse Zrihen-Dvir.

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 12:26

L'affaire de la "crise turque", montée sciemment en épingle par Recep Tayyip Erdogan, n'en finit pas de faire des vagues, aussi bien pour ce qui concerne l'éloignement consommé de la Turquie à l'égard du camp occidental, que dans le cadre de la politique intérieure israélienne. L'opportunité de la "maladresse" de Danny Ayalon permet aux membres de Kadima (17 d'entre eux) et à leur chef contestée, Tsipi Livni, en rivalité ouverte avec Shaül Mofaz, de revenir au premier plan pour dénoncer le "fiasco" et les couacs au sein du Ministère des Affaires étrangères, malgré la solidarité de façade d'Avigdor Lieberman avec son vice-Ministre. Les membres de ce Parti, qui sont experts en concessions, ont interféré,  sans sourciller, dans la politique étrangère de leur propre pays, en envoyant eux-mêmes une lettre d'excuse à l'Ambassadeur de Turquie. Tsipi Livni, quant à elle, dénonce depuis longtemps la coalition au pouvoir comme incapable de présenter une image cohérente et positive de la politique israélienne au Moyen-Orient.  Cela revient à nier, en quelque sorte, que les prises de position d'Erdogan puissent représenter un quelconque danger stratégique, dans son soutien ouvert à l'Iran, au Hamas, au Hezbollah ou à la Syrie.  Ces derniers jours, l'obligation de disposer d'un visa pour le passage des frontières entre la Turquie, le Liban et la Syrie, a été levée. Les transits seront ainsi facilités, reste à s'interroger sur leur contenu. Très récemment encore, plusieurs membres d'une délégation de l'ambassade turque en Egypte faisait partie des contestataires, avec le député Galloway, en antisionistes convaincus, qui ont fait plus de 55 blessés, à la frontière entre El Arish en Egypte et Israël. Quelques-uns d'entre eux ont ainsi pu découvrir les joies des prisons égyptiennes, pour trouble à l'ordre public dans un pays tiers. Moubarak a t-il dû "s'excuser" platement pour les avoir faits dormir en prison et en quoi cet incident est infiniment plus grave que de savoir si l'Ambassadeur en Israël est confortablement installé dans un fauteuil?

Pire, à l'heure de graves menaces régionales, Erdogan passe son temps entre Téhéran et Damas en affichant sa totale solidarité avec le programme nucléaire iranien. Il signe moults accords avec les parties de l'axe du champignon à portée de main, dont celui d'empêcher tout survol israélien et américain et de signaler à ses nouveaux alliés tout mouvement suspect dans sa région, qu'il vienne de Washington ou de Jérusalem. Quand bien même il serait membre de l'OTAN ou que l'Amérique aurait conclu un ensemble de traités stratégiques entre la Turquie et Israël, dont des achats et fourniture de matériel  qu'il retournerait donc impunément contre ses anciens acolytes. D'autres accords qu'il signe concernent les oléoducs en provenance de Russie, via l'Asie Centrale, ainsi qu'une aide russe au développement de son nucléaire, pour le moment civil. Lesquels Russes ont déjà prévu de fournir de l'essence à l'Iran via leurs filières en Asie centrale, en cas de nouvelles sanctions contre Téhéran.

  Erdogan est également en train de préparer une petite flotte de dénonciation de la situation à Gaza, constitués de navires battant pavillons turc, vénézuélien (Chavez) et sud-Africain. Le fait que ces navires soient affrétés par des gouvernements est censé dissuader Israël de procéder à une opération de police au large de ses côtes. Erdogan prend donc la tête d'une coalition, non seulement anti-israélienne, anti-américaine, mais également anti-arabe, pour autant qu'on compte, parmi ceux-là les régimes dits "modérés" sunnites, trouvant des arrangements régionaux avec Israël ou ayant signé des accords de paix. Il ne s'agit pas là, de simples rebuffades de salon diplomatique, d'usage de mots ou d'attitudes non-conformes au protocole, mais bien de grandes manoeuvres et de propagande, comme le reflètent les émissions islamistes et la préparation des esprits anciennement laïques, dans les programmes TV de Turquie.  Le revirement est ancien, progressif et la technique, celle du cheval de Troie ou Taqqyia.

Mais, en Israël, on ne semble y voir que l'occasion de joutes politiciennes d'après-élection, passant outre toute discipline nationale pour faire régner la cacophonie des caciques de partis. Shimon Peres, bien entendu, y est allé de son couplet, auquel Danny Ayalon n'a pas pu se soustraire. Peres, qui s'était déjà excusé pour les insultes proférées à l'encontre d'Israël à Davos, par le même Erdogan, le bourreau de milliers de Kurdes, celui qui couvre encore le génocide arménien, en promettant aux uns et autres des rapprochements à la petite semaine, par les mêmes tactiques sournoises et "diplomatiques."

Derrière la scène, évidemment, Ahmadinedjad ne peut que se réjouir et voir croître, jour après jour, son influence en manipulant les marionnettes de ce théâtre d'ombres téhéranaises... Qui disait que les Iraniens jouaient aux échecs pendant que les Etats-Unis et Israël se contentaient d'une petite partie de Backgammon?


Turquie : des excuses et après ?
Par HERB KEINON
15.01.10

Une journée après les excuses officielles du vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, quelles conclusions peut-on tirer concernant le futur des relations israélo-turques ?

Shimon Pérès.
Photo: AP , JPost

Pour certains, les excuses prononcées à l'égard de l'ambassadeur turc Oguz Celikkol va permettre une reprise de confiance entre Ankara et Jérusalem. Selon une source israélienne, l'Etat hébreu va "gagner un bénéfice de la manière dont Ayalon a géré la crise. Résultat : la Turquie sera aujourd'hui plus prudente dans ses déclarations à l'égard d'Israël".

Une opinion qui n'est pas partagée par de nombreuses voix au sein du ministère des Affaires étrangères. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, va continuer à vilipender régulièrement Israël en dépit des protestations de Jérusalem. Pourquoi ? "Parce qu'il n'a rien à perdre", explique une source au sein du ministère. "Attaquer Israël ne lui coûte rien et lui fait même gagner des voix dans l'opinion publique turque et dans celle du monde arabe".

17 députés renouvellent les excuses

Néanmoins, pour le président Shimon Peres, l'incident est clos. Ces derniers jours, il a œuvré en coulisse pour parvenir à des excuses publiques. Selon Peres, il s'agit de l'erreur d'un seul homme et non de l'Etat hébreu : "Nous ne pouvons l'attribuer à la diplomatie israélienne dans son ensemble", a-t-il déclaré durant le salon agricole organisé à Tel-Aviv.

Le président Shimon Peres semble être un habitué des excuses. Il avait déjà été obligé de calmer le jeu en janvier dernier après la conférence de Davos en Suisse. Le Premier ministre turc Erdogan avait alors quitté précipitamment le sommet après une longue intervention du président israélien.

La Knesset ne compte pas se limiter aux excuses d'Ayalon. Un groupe de 17 députés a été mis sur pied, jeudi, afin d'envoyer un autre courrier à l'ambassadeur Celikkol. L'initiative a été prise par le parlementaire Kadima Robert Tibayev, à la tête de l'organisation pour l'amitié israélo-turque. Avec le soutien de Tzipi Livni, il a exprimé ses "regrets" concernant l'incident.

L'objectif de ce courrier : tenter de corriger les dommages causés par Ayalon et restaurer les relations de confiance entre les deux pays.

Treize des dix-sept signataires de la lettre sont issus du parti d'opposition Kadima et seulement deux font partie de la coalition gouvernementale : les députés travaillistes Eitan Cabel et Daniel Ben-Simon. Aucun membre du Likoud n'a signé.

LIRE AUSSI :

Excuses tardives >>>

      
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis