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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 09:48

 

 

www.nuitdorient.com

L'UNRWA et le Code du Silence

Selon cette Agence, on ne doit jamais dire la vérité aux Palestiniens, qu'ils ne reviendront plus dans la maison de leurs ancêtres

 

Par Alexander H. Joffe & Asaf Romirowskyauteurs de "A tale of 2 Galloways: notes on the early history of unrwa and Zionist historiography", publié par Middle Eastern Studies

Paru dans le Jerusalem Post du 8/11/10

Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

 

L'une des principales règles quand on est fonctionnaire de l'Unrwa c'est l'omertà

Plus que tout, le Code du Silence, c'est ne pas dire 2 vérités essentielles:

- D'abord ce qu'est l'Unrwa, mécanisme-clé qui maintient les Palestiniens à l'état de réfugiés pendant déjà plus de 60 ans (4 générations), après la fuite de leurs ancêtres, lors de la guerre arabe contre la création de l'Etat d'Israël. Il est financé sur le plan international au niveau de 1,23 milliard $, pour 2010/11. Mais comme il est géré par des Palestiniens, il constitue un outil pour perpétuer leurs griefs contre Israël et l'Occident, et aussi il forme une culture unique, faite de dépendance et de "droits des victimes" eu égard au monde entier.

- Les fonctionnaires de l'Unrwa ne doivent jamais dire aux Palestiniens la vérité, qu'ils ne reviendront pas dans la maison de leurs ancêtres, et ce faux rêve est l'humus de toute l'idéologie victimaire palestinienne et de leur être. (voir le dossier sur les réfugiés)

 

Pour la 3ème fois dans l'histoire de l'Unrwa, un haut fonctionnaire a laissé échapper la vérité récemment. Dans un discours à un groupe arabo-américain, Andrew Whitley, directeur du bureau de New York, sur le départ, a avoué l'évidence: "Je pense que la plupart d'entre nous, malgré que ce ne soit pas une position qu'on avoue publiquement, nous reconnaissons que le "droit de retour" ne peut raisonnablement s'exercer à un niveau significatif, sur le territoire de l'état d'Israël…Le droit au retour n'est pas un problème viable sur le plan politique, mais ce n'est pas ce qu'affirme publiquement l'Unrwa; c'est cependant la vérité pour cette question ".

La réaction de l'Unrwa a été rapide, disant "Sans équivoque, l'Unrwa prend ses distances par rapport aux déclarations faites par son directeur de New York, Andrew Whitley, au Conseil National des relations arabo-américaines à Washington, le 22/10/10. Ces déclarations ne reflètent en aucune manière la politique ou les positions de l'Agence et ce sont des points de vue personnels de MrWhitley".

Whitley a subi des pressions tellement fortes de son ex-employeur qu'il s'est senti obligé de présenter des excuses publiquement, disant que ses "commentaires étaient faux et inappropriés". Il ajouta qu'il souhaitait publier sa lettre d'excuses, pour dissiper tout malentendu qui risquerait d'affecter la réputation et le travail de l'Unrwa !

 

Ainsi l'Unrwa est vouée à mentir aux Palestiniens, comme moyen de maintenir son rôle de gardien permanent des lieux, prête à gifler un de ses fonctionnaires en public et même à faire en sorte qu'il se rétracte. La même chose est arrivée en 2009 quand James Lindsay, l'ex Conseiller général, écrivit un rapport critique sur l'organisation, pour l'Institut Politique du Proche-Orient. Lindsay critiquait entre autres, l'emploi continu par l'Agence de terroristes connus et la politisation permanente de la question des réfugiés. Par ironie du sort, c'est Whitley qui avait la charge de le rabrouer, disant: "L'Agence est déçue par les résultats de cette étude, tendancieux et partiaux et elle regrette en particulier la pauvreté des sources…. L'étude ignore le contexte dans lequel opère l'Unrwa et la ligne étroite qu'elle est obligée de suivre, vu la variété des pressions"

Whitley insista aussi sur le fait que quelqu'un lisant ce rapport sans connaître les tenants et les aboutissants pourrait croire que le gouvernement d'Israël n'est pas partie prenante dans la situation, car nulle part on ne parle de "l'occupation de territoires", mais Whitley omet de mentionner l'évacuation unilatérale de Gaza en 2005…

 

Parfois l'Unrwa niera les critiques internes. En 1952, le Lt Général Sir Alexander Galloway, un militaire-diplomate connu qui était à l'époque le directeur de l'Unrwa en Jordanie, a fait une fameuse déclaration devant un groupe de visiteurs Américains, dirigeants d'Eglises: "Il est parfaitement clair que les nations arabes ne veulent pas résoudre le problème des réfugiés arabes. Elles veulent le maintenir comme une plaie ouverte, comme un affront béant devant les Nations Unies, et comme une arme contre Israël. Les dirigeants arabes se fichent éperdument de savoir si les réfugiés vivent ou meurent". La solution pour Galloway était directe: "Donnez à chaque nation arabe qui abrite des réfugiés une somme d'argent, sur laquelle on peut s'entendre, pour qu'elle s'occupe de ses réfugiés et les réinstalle. Les Nations Unies auraient dû réaliser cela depuis le début, dès la fin du conflit (en 1949), expliquant ainsi: "Nous sommes désolés de ce qui est arrivé, mais voici une somme d'argent pour vous et prenez soin des réfugiés", le problème aurait été résolu depuis fort longtemps".

Dans un article la même année, Galloway était encore plus abrupt à l'égard de l'Unrwa: "Les fonctionnaires entraînent encore plus de fonctionnaires. Les plans se succèdent, les machines à écrire remplissent du papier, les brochures et les statistiques pleuvent. Les réfugiés sont toujours là, mangent, se plaignent et font des enfants. Et le jeu continue entre les gouvernements locaux et le directeur de l'Unrwa" . Il continue ainsi: "Il faut choisir entre une manœuvre politique tentante et le fait dur à avaler que les réfugiés ne pourront pas revenir chez eux, dans un avenir prévisible. Mais arriver à accepter ce fait inéluctable, cela reste du domaine politique et cela dépasse l'Unrwa. Il faudrait un effort déterminé pour amener les nations arabes hôtes à prendre la relève de l'Unrwa, afin de procéder à la réinstallation des réfugiés"

Pour avoir été honnête, Galloway a été licencié à la demande du gouvernement jordanien, qui voulait que l'Unrwa embauche des citoyens locaux au lieu d'Occidentaux. Depuis cette époque en effet, l'Unrwa a fait le contraire des recommandations de Galloway, optant pour "des manoeuvres politiques tentantes", c'est à dire mentir aux Palestiniens sur leur avenir, n'exigeant rien des nations arabes hôtes et devenant progressivement à la fois les ministères palestiniens de la Santé, de la Solidarité, de l'Education et aussi étonnant que cela puisse paraître, des Affaires Etrangères !

Le comble c'est qu'à travers des déformations successives par des historiens et les médias, le Lt Génaral Sir Alexander Galloway est devenu "Ralph Galloway", introuvable, ce qui a permis à l'Unrwa de nier jusqu'à ce jour qu'il n'ait jamais existé.

Mais les problèmes sur lesquels Galloway avait mis le doigt en 1951/52 ont pris de l'ampleur, se sont compliqués et installés, devenant de plus en plus coûteux, mais les solutions préconisées par lui restent encore valables.

La raison d'être de l'Unrwa est l'existence permanente des "réfugiés palestiniens" et

cette Agence a créé une dépendance dans la société palestinienne. On a peut-être oublié Galloway, mais on ne peut oublier Lindsay et Whitley, dans l'ère de la communication. Si on veut vraiment la paix entre Israéliens et Palestiniens, l'Occident doit trouver aujourd'hui la volonté politique pour dire la vérité aux "arrière, arrière petits enfants" des réfugiés de 1948/9, et pour contrôler l'Unrwa, autrement cette Agence continuera de mentir, de dépenser l'argent des Nations et de demander Omertà à ses fonctionnaires.

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 07:21

 

 

LUNDI 15 NOVEMBRE 2010

Echecs des diplomaties américaine et israélienne à l'UNESCO

http://www.veroniquechemla.info/2010/11/echecs-des-diplomaties-americaine-et.html

Lors de sa 185e session, le Conseil exécutif de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) a adopté cinq résolutions, dont une « palestinisant » la tombe de la matriarche biblique Rachel, stigmatisant l’Etat d’Israël. Ce qui a suscité l’indignation tardive du gouvernement israélien qui a suspendu partiellement sa collaboration avec cette organisation et signe les échecs des diplomaties israélienne et américaine ainsi que de cette Organisation à remplir sa mission.
A shorter version of this article was published in English byAmerican Thinker

 
Une version abrégée de cet article a été publiée en anglais parAmerican Thinker
C’est devenu routinier.
Depuis environ une décennie, le Conseil exécutif de l’UNESCO, « un des trois organes constitutionnels de l’UNESCO (la Conférence générale, le Conseil exécutif et le Secrétariat) adopte, par consensus, lors de chacune de ses deux sessions biannuelles, des résolutions partiales stigmatisant le seul Etat d’Israël.
Proposées par des pays arabes ou musulmans, ces résolutions traitent de thèmes récurrents – la sauvegarde de la Vieille Ville de Jérusalem et les institutions culturelles et éducatives palestiniennes dans les « territoires occupés » - ou puisés dans l’actualité.
Si la préservation du patrimoine culturel entre dans la compétence de l’Organisation, ce n’est pas le cas de la stigmatisation de l’Etat juif.
Cinq résolutions présentées lors de la 184e session du Conseil exécutif
En avril 2010, lors de la 184e session du Conseil exécutif, cinq projets de résolutions partiales avaient été présentés par ces Etats.
Deux concernaient Jérusalem : la rampe des Maghrébins, le patrimoine culturel de la cité.
Deux autres imputaient à la barrière de sécurité d’entraver le fonctionnement des institutions éducatives et culturelles palestiniennes, et au blocus de la bande de Gaza de porter atteinte au développement et à la reconstruction de Gaza.
La cinquième alléguait que les sites « d’Al-Haram Al-Ibrahimi/Tombeau des Patriarches à Al-Khalil/Hébron et la Mosquée Bilal Bin Rabah/Tombe de Rachel à Bethléem » font « partie intégrante des territoires palestiniens occupés », et demandait à Israël de les retirer de sa liste des sites du patrimoine national.
Présentée par sept pays arabes dont l’Egypte, la résolution sur le Tombeau des Patriarches et la Tombe de Rachel, matriarche biblique, répliquait à la décision en février 2010 du gouvernement israélien d’inscrire ces deux lieux sur cette liste.
Cette inscription visait à souligner le lien de l’Etat d’Israël à sa terre et à rénover ces deux sites.
Mais elle avait suscité l’ire du président Mahmoud Abbas, du Hamas et du Hezbollah, de nombreux Etats arabes et musulmans ainsi que de l’OCI (Organisation de la conférence islamique).
En avril 2010, ces cinq résolutions n’avaient pas été adoptées par le Conseil exécutif faute d’un consensus et malgré « de considérables efforts ».
Leur inscription était donc prévue à l’ordre du jour de la prochaine session dudit Conseil.
Mécontent, le représentant de l’Algérie avait critiqué le « consensus, contraire à la démocratie » car il permet à une « minorité de bloquer le processus » d’adoption des textes.
Cinq résolutions votées lors de la 185e session
Le 21 octobre 2010, lors de sa 185e session, le Conseil exécutif a adopté à la majorité de ses 58 membres ces cinq résolutions.
Nimrod Barkan, ambassadeur d’Israël auprès de l’UNESCO, a déploré que son pays soit ainsi stigmatisé.
Le représentant de l’Autorité palestinienne a remercié les pays ayant voté en faveur de ces cinq textes.
Fait unique dans les annales de l’Organisation : la présidente élue du Conseil, l’ambassadrice de la Fédération de Russie Eleonora Valentinovna Mitrofanov, a décidé que les remarques de l’ambassadeur israélien ne figureront pas dans le procès-verbal de la réunion.
Fait rare : l’UNESCO a publié un communiqué de presse sur l’adoption de ces cinq résolutions, mais aucun sur d’autres faits relatifs à cette session, sauf la notable exception du communiqué de presse sur le Prix controversé du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema .
De manière surprenante, l’ambassade d’Israël à Paris est demeurée silencieuse sur tous ces faits. Tout comme le ministère israélien des Affaires étrangères.
De même, le Département d’Etat américain n’a publié aucun communiqué, alors que les Etats-Unis ont voté contre chacune de ces cinq résolutions anti-israéliennes.
Une réaction tardive du gouvernement israélien
Après la révélation par les médias israéliens de l’adoption de ces résolutions, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministère israélien des Affaires étrangères ont immédiatement réagi le 28 octobre 2010.
Benjamin Netanyahu a déploré qu’une « organisation créée pour promouvoir la préservation culturelle de sites historiques dans le monde essaie, pour des raisons politiques, de supprimer le lien entre la nation d’Israël et son patrimoine culturel ».
Quant au ministère israélien des Affaires étrangères, il a condamné la résolution qui « ignore le fait historique que la Tombe de Rachel n’a jamais été une mosquée ».
Pour sa part, Shmuel Rabinovitch, rabbin du Mur occidental et d’autre lieux saints à Jérusalem, il a souligné que l’UNESCO avait « déformé l’histoire » et que « les musulmans n’avaient jamais revendiqué » ce site, lieu de pèlerinage juif à Bethléem et sous contrôle israélien. Il invitait les autorités israéliennes à reconsidérer leur coopération avec l’UNESCO.
Par contre, le grand mufti de Jérusalem et de Palestine, Mohammed Hussein, a allégué que ce site « a toujours été musulman ».
Or, en 2007, le journaliste Nadav Shragai a relevé que ce n’est qu’en 1996 que des membres du WAKF ont dénommé, pour la première fois, ce site « la mosquée Bilal Bin Rabah ». Auparavant, les musulmans l’appelaient « Kubat Rahel » (la Tombe de Rachel en arabe).
David Ruzié, professeur émérite de droit international, a estimé dans son article La dérive de l’UNESCO : « On serait tenté de dire qu’il existerait, à l’UNESCO, comme à l’ONU, un « programme » de mise en accusation systématique d’Israël… Ce n’est pas en répétant à l’envi des contre-vérités qu’on en fait pour autant des vérités ».
Le 3 novembre 2010, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a « annoncé la suspension de la coopération de l’Etat d’Israël aec l’Organisation dans l’application de ces cinq résolutions jusqu’à ce que ces déclarations scandaleuses soient abrogées ».
Il a ajouté : ces “resolutions, qui ont été adoptées sur le fondement de la majorité arabe automatique de l’Organisation, constituent une nouvelle tentative menée par l’Autorité palestinienne pour délégitimer l’Etat d’Israël ».
Le site Internet de la mission des Etats-Unis à l’UNESCo a publié une déclaration qui rejetait ces décisions anti-israéliennes.
Le 10 novembre 2010, le Premier minister Netanyahu a dit au secrétaire general des Nations unieos Ban Ki-moon lors de leur entretien à New York que “la nation juive a un lien profond avec “ces deux lieux bibliques” depuis près de 4000 ans”. Il l’a aussi exhorté à changer ces décisions de l’UNESCO condamnées par des organisations juives.
Des échecs
L’adoption de ces résolutions semble marquer un tournant pour l’Etat d’Israël et les Etats-Unis à l’UNESCO.
Selon un observateur de l’Organisation, elle révèle un échec dans leurs efforts pour promouvoir un dialogue constructif dans le cadre du mandat légitime de l’UNESCO dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture.
En outre, cette stigmatisation de l’Etat d’Israël demeure à l’UNESCO, même après l’élection, le 15 octobre 2009, à la direction générale de l’Organisation, de la bulgare Irina Bokova qui a devancé l’égyptien Farouk Hosni.
De plus, le gouvernement israélien sembl avoir sous-estimé ou considéré comme peu importants les enjeux au sein cette organisation spécialisée des Nations unies.
Ainsi, il a confié à un seul diplomate la représentation de l’Etat d’Israël auprès de deux organisations internationales majeures basées à Paris : l’UNESCO et l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Et l’Etat d’Israël semble privilégier l’OCDE…
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 21:26

 

 

Renverser la vapeur de la campagne ‘B.D.S.’

 

Par G. Steinberg and J. Edelstein - Jerusalem Post | Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

mercredi 10 novembre 2010
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -



Ne vous contentez pas de réagir : sapez la crédibilité et l’influence des groupes qui promeuvent le boycott, le désinvestissement et les sanctions.  La communauté juive Nord américaine a pris une mesure importante pour contrer les campagnes de délégitimation ciblant Israël. Dirigée par les Fédérations Juives d’Amérique du Nord (JFNA) en partenariat avec le Conseil Juif des Affaires Publiques (JCPA), le Réseau d’Action pour Israël doit être une ressource vitale pour combattre ces attaques.


Pour sortir victorieux de cette guerre politique, le réseau doit s’armer d’une information détaillée sur la partie adverse, et appliquer une stratégie opposée sur cette base. Cela implique de distribuer de l’information aux étudiants des universités et aux membres actifs de la communauté, de sorte qu’ils puissent donner un nom et faire honte aux groupes qui conduisent et financent la diabolisation. « NGO Monitor » et d’autres groupes peuvent fournir au Réseau d’Action pour Israël cette information sans avoir à « réinventer la roue » dans ce domaine spécifique. Le défi est formidable. En 2001, à la conférence mondiale de l’ONU contre le racisme à Durban, en Afrique du Sud, plus de 1500 ONG anti-Israël ont adopté un plan d’action qui met en avant le mouvement « Boycott, Désinvestissement et Sanctions » (BDS). Dans la décennie suivante, ces groupes ont exploité la rhétorique des droits de l’homme et des revendications légales internationales pour faire progresser cet objectif immoral. La communauté juive a eu un grand retard à rattraper depuis lors. Quand les ONG et les partisans de BDS envahissent des campus, les étudiants juifs et les communautés locales s’embrouillent pour répondre. De même, quand les dénigreurs lancent des appels au boycott dans des magasins alimentaires locaux, la communauté répond.   Alors que le besoin de réfuter leurs allégations est clair, des étudiants et des groupes de la communauté doivent aussi adopter une stratégie proactive pour saper la crédibilité et l’influence de ces groupes. Cette stratégie marginalisera beaucoup des acteurs centraux du mouvement BDS, et dévoilera le mensonge : BDS n’est pas une protestation populaire contre la politique israélienne.   Avec des ressources limitées, NGO Monitor a démontré que cette approche peut être très efficace. S’appuyant sur une recherche détaillée, le gouvernement canadien a interrompu un financement officiellement fourni pour les droits de l’homme et le développement, mais en réalité utilisé pour l’incitation à la haine. Des discussions identiques sont en cours avec des gouvernements européens concernant le financement de certaines des ONG les plus venimeuses impliquées dans BDS.  Et dans les communautés juives, cette information a permis aux donateurs de prendre des décisions informées, apportant des financements à des groupes qui contribuent à Israël de façon positive, bien différenciés des dénigreurs et des partisans de BDS. La nouvelle initiative de JNFA apportera des ressources très utiles pour élargir le processus.


Par exemple, l’organisation connue sous le nom de ‘Intifada électronique’ (EI) est très active dans les efforts de BDS, abusant couramment de termes comme « apartheid » et « épuration ethnique ». Nigel Parry, cofondateur d’EI, met dans le même sac les victimes du terrorisme et les dirigeants du terrorisme ; il justifie les tirs de mortiers sur les implantations israéliennes en déclarant : « le dilemme dans lequel les Palestiniens se retrouvent est le même que celui d’un homme qui, emprisonné à tort presque à perpétuité et vilipendé par la société, se retrouve dans une pièce sombre violé par un gardien de prison couvert de décorations, quand… il remarque soudain un lance-roquettes à sa portée ». Parry a aussi comparé le meurtre ciblé du chef du Hamas Ahmed Yassin à « un attentat à la bombe dans un bus ».   L’autre fondateur d’EI, Ali Abunimah, qui apparaît sur de nombreux campus pour promouvoir BDS, appelle à une solution à un seul Etat, signifiant pas là l’élimination d’Israël. Abunimah compare aussi Israël à l’Allemagne nazie, assimilant la presse israélienne à « Der Sturmer ».   D’autres groupes de BDS doivent être exposés en plein jour pour leur langage ouvertement antisémite. Des dirigeants de Sabeel, un groupe chrétien palestinien, recourent à la « théologie de la libération palestinienne », qui identifie les Palestiniens avec Jésus et ravivent le concept de déicide juif pour des profits politiques. Dans un message de Pâques, le fondateur de Sabeel Naim Ateek a dit à ses partisans : « il apparaît à beaucoup d’entre nous que Jésus est de nouveau sur la croix avec des milliers de Palestiniens crucifiés autour de lui… Le système de crucifixion du gouvernement israélien opère quotidiennement ».

  Cette rhétorique, lourde d’une imagerie antisémite profondément ancrée, est courante lors des apparitions de Sabeel dans les églises à travers l’Amérique du Nord. Il faut s’y opposer systématiquement. De plus, un cadre étendu pour combattre le mouvement BDS permettra la distinction entre le noyau dur des partisans anti-Israël et ceux qui ont été persuadés de prêter leur nom à cette cause. Il est important de développer des alliances avec ce dernier groupe, dont les membres des syndicats professionnels, les pratiquants protestants, les étudiants et les professeurs d’université qui découvriront la haine répulsive qui émane des dénigreurs. Si nous pouvons convaincre ces individus de mettre fin à leur soutien passif à BDS, les ONG qui promeuvent ces campagnes se retrouveront à nu comme le groupe marginal qu’il est en réalité. La communauté juive engagée et organisée sera une grande ressource pour ces efforts. Avec des Fédérations et des Conseils de Relation des Communautés à travers le pays, l’infrastructure existe pour mettre en oeuvre cette stratégie proactive. Nous devons faire face à nos opposants stratégiquement, plutôt que sur une base réactive au coup par coup.   Révéler leurs abus et leurs sources de financement, et obliger les dirigeants et les participants de leurs campagnes à nous répondre changera la dynamique dans cette bataille.  

 

---------------- http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdC...  ------------------   

Gerald Steinberg est professeur de Sciences Politiques à l’université Bar-Ilan et président de NGO Monitor, institution de recherche située à Jerusalem qui promeut la responsabilité et la transparence parmi les Organisations Non Gouvernementales qui prétendent défendre les droits de l’homme au Moyen Orient. Jason Edelstein est directeur de la communication de NGO Monitor.

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 10:22

 

 

 

Les Gazouis forcés et contraints pour se soigner d'acheter l'aide humanitaire gratuite !

 

 

Article associé

Lettre d'un Gazaoui a S.Fayyad - "Surtout n'envoyez pas de médicaments à Gaza"

 

 

Adapté par Aschkel

Pour Aschkel.info et Lessakele

 

Source : elderofziyon et PPA

 

Palestine Press Agency publie un  article à propos des hôpitaux de Gaza qui n'ont pas de fournitures médicales de base, tels que les médicaments contre  la douleur et même des pansements .

Les familles des patients doivent se rendre à la pharmacie pour acheter les médicaments - dans les pharmacies  - et ensuite les donner aux infirmières dans les hôpitaux afin d'être soignés.

Ce qui est intéressant à savoir c'est comment  les médicaments dans les pharmacies sont marqués. Ils portent des étiquettes  comme «Aide au peuple palestinien» ou «produit de bienfaisance de la charité X." En d'autres termes, des médicaments qui sont destinés à être donnés aux hôpitaux gratuitement sont détournés et vendus par les pharmacies du 'hamas , pour ce qui représente  vraisemblablement un joli profit pour les voleurs.

Israël ne limite pas l'envoi de médicaments et de fournitures médicales .

L'Autorité palestinienne est responsable de la coordination des livraisons de médicaments pour Gaza, et ils ont été seulement envoyé la moitié  de ce qui était nécessaire, créant ainsi un marché noir pour les fournitures.

Que ce soit donc l'Autorité Palestinienne ou le 'Hamas chacun fait son beurre sur l'aide médicale qui doit être distribuée gratuitement à la population gazaouie, le 'hamas confisque les médicaments et l'aide pour fournir les phamacies, les cliniques et dispensaires tenus par l'organisation terroriste ou alimenter le marché noir.  

 

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 15:26

 

      Dossier Onu et Consorts

 

Inimaginable ! l’ONU veut organiser Durban III à New York juste avant le 11 septembre 2011

Depuis la mosquée de Ground Zero, ceci est la plus grande infamie mise en place par les musulmans et leurs alliés d’extrême-gauche. 

  L’Organisation des Nations Unies planifierait d’organiser “Durban III” à New York en Septembre 2011, pour marquer le dixième anniversaire de la Conférence de Durban en 2001 qui avait été précédée du forum des ONG à Durban, Afrique du Sud.

La conférence contre le racisme Durban I s’était terminée par la tristement célèbre Déclaration de Durban et son Programme d’Action (DDPA), accusant Israël et uniquement Israël de racisme, sans nommer aucun autre Etat dans le monde.

La deuxième conférence Durban II, qui s’est tenue à Genève en avril 2009, avait mis en vedette le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui y a vu l’occasion idéale de nier une nouvelle fois l’Holocauste tout en promettant un nouveau génocide contre l’État juif (voir notre billet).

Selon les organisateurs, faire coïncider Durban III avec l’ouverture annuelle de l’Assemblée Générale est censé garantir une large participation des présidents et premiers ministres, ce qui n’avait pas été prévu par les organisateurs de Durban I et II.

En fait, l’ONU sera l’hôte d’une manifestation violamment anti-israélienne pour le 10eme anniversaire des attentats du 11 septembre  2001 tout près de Ground Zero. La Conférence de Durban I, qui fut une tribune pour la rhétorique virulente pro-terroriste et antisémite, avec des conférenciers tels que Yasser Arafat et Fidel Castrol, s’était terminée seulement trois jours avant les attentats du 11 septembre.
L’Australie, le Canada, la Pologne la République tchèque,l’Allemagne, Israël, l’Italie, les Pays-Bas,la  Nouvelle-Zélande et les États-Unis ont boycotté Durban II. 

Source : The Weekly Standart   

Ceci est l’un des tracts distribué en 2001 à la conférence de Durban I

Traduction : 

Hitler : Et si j’avais gagné [la guerre] ?
Les avantages : Il n’y aurait pas d’Israël ni de sang palestinien versé.
Les inconvénients :  Je (Hitler) n’aurais pas permis la fabrication de la nouvelle Coccinelle (Wolgswagen)
A vous d’imaginer le reste

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 11:35

 

Contrairement à une information diffusée dans la presse, Israël, par le discours de Danny Ayalon, n'a pas officiellement rompu avec l'UNESCO, ce qui serait une autre façon de s'auto-exclure des instances internationales en matière de culture, mais refuse d'obtempérer et d'appliquer ses cinq décrets mentionnés il y a quelques jours dans l'article suivant : 

 

http://lessakele.over-blog.fr/article-l-unesco-convertit-en-mosquees-le-tombeau-des-patriarche-pourquoi-pas-celui-de-ra-hel-et-le-st-sepulcre-59900921.html

 

http://www.israel7.com/2010/11/israel-na-pas-rompu-avec-lunesco/

A cause d’une erreur commise par la porte-parole du vice-ministre des Affaires étrangères Dany Ayalon, la presse a publié mercredi soir une information erronée indiquant qu’Israël avait rompu ses relations avec l’Unesco. Il est vrai que la tension était à son comble entre Jérusalem et cette organisation de l’Onu chargée de la culture mais à aucun moment il n’a été question de cesser leurs rapports. 

Cette publication officielle n’a pas arrangé les choses dans un climat déjà tendu. En effet, Israël a manifesté son mécontentement suite à l’adoption de cinq résolutions anti-israéliennes par l’Unesco. Ayalon avait riposté mercredi pour dire que l’Etat juif ne se soumettrait pas à la décision prise par l’organisation internationale, qui exigeait que le Tombeau de Rachel à Bethlehem et le Caveau des Patriarches à Hébron soient retirés de la liste des sites appartenant au patrimoine national d’Israël.  Il avait même souligné que contrairement aux habitudes de l’Unesco, cette décision avait été prise sans obtenir de consensus et avait été imposée à Israël. 

Depuis la tribune de la Knesset, Ayalon avait précisé qu’Israël « repoussait avec vigueur les cinq résolutions de l’Unesco et n’avait pas l’intention de coopérer pour leur application ». Des déclarations qui avaient été mal interprétées par sa porte-parole qui avait alors diffusé une fausse nouvelle. Ce n’est que quelques heures plus tard que l’erreur a été corrigée par les fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, qui ont tenté ainsi de limiter les dégâts. 

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 19:17

 

 

Dossier-Mythes-et-realites-du-P-O.jpg

Précédentes publications de M.BARD

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Article associé :

>L'unesco déclare aussi Mosquée le tombeau des patriarches et le tombeau de Rachel

Myths and Facts
Mitchell Bard
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Source: Myths and Facts Online--Mitchell Bard

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Dr. Bard is available for media interviews and speaking engagements on this and other topics.

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Par Mitchell BARD

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 


 Mythe et réalité : les lieux saints juifs de Judée-Samarie, 

Par Mitchell BARD

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.


   - Mythe :
    "Les Nations Unies aident à préserver les sites sacrés du judaïsme localisés dans les territoires palestiniens".
    - Réalité :
    En un geste qualifié d'"absurde" par le Premier ministre Benjamin Nétanyahou, l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) a voté par une écrasante majorité pour déclarer officiellement que le Caveau des Patriarches de Hébron et le Tombeau de Rachel à Béthléem sont des mosquées palestiniennes - sans mentionner la signification de ces sites pour le peuple juif. A la fin octobre, le bureau exécutif de l'UNESCO a approuvé cinq décisions politiquement chargées à propos des lieux saints en Israël et dans les territoires palestiniens, et a affirmé, par un vote de 44 contre 1 et 12 abstentions, que ces deux sites en particulier sont "une partie intégrante des territoires palestiniens occupés et toute action unilatérale de la part des autorités israéliennes sera considérée comme une violation de la loi internationale" (416). En ignorant totalement des milliers d'années d'héritage juif, les Nations Unies ont démontré une fois de plus qu'elles sont l'otage d'un bloc de votants anti-israéliens, et que ses décisions se basent plus sur la politique que sur les faits.
    Cette décision, de la part d'un corps onusien chargé de préserver et de protéger les sites historiques mondiaux, ne peut que réjouir les Palestiniens qui eux-mêmes refusent de reconnaître la connexion du peuple juif avec la terre d'Israël. Plus tôt cette année, lorsque le cabinet de Nétanyahou avait décidé d'inclure le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel dans le plan pour "l'héritage juif", l'Autorité Palestinienne autant que le Hamas ont crié au scandale et ont clamé que cette décision visait "à éradiquer notre identité [palestinienne], altérer les monuments islamiques et voler notre histoire [palestinienne]"(417). Robert Serry, le coordinateur spécial des Nations Unies pour le Moyen-Orient, avait noté à l'époque qu'il "s'inquiétait de cette proclamation" puisque ces sites "sont sur le territoire palestinien et ont une importance non seulement pour le judaïsme mais aussi pour l'islam" (418).
    Alors que le plan israélien visait simplement à assurer que la connexion entre le peuple juif et leurs lieux saints bibliques soit maintenue, la récente décision des Nations Unies méprise ouvertement et tente d'effacer les revendications juives à cet égard. Contrairement à leur réponse antérieure à l'annonce israélienne, ni Serry ni aucun officiel de l'UNESCO n'a tenu à affirmer la double signification pour le judaïsme et pour l'islam de ces sites.
    Ce n'est pas la première fois que les Nations Unies montre un tel mépris pour l'héritage du peuple juif. En 2000, les Nations Unies ont manqué à leurs obligations en ne condamnant pas les Palestiniens qui détruisaient et désacralisaient deux lieux saints juifs - le Tombeau de Joseph à Naplouse et la synagogue "Shalom al-Israel" à Jéricho -, mais a plutôt adopté une résolution dénonçant Israël pour ses fouilles archéologiques à Jérusalem-Est et sur le Mont du Temple (419).
    Qu'on soit en faveur des constructions juives dans les territoires disputés ou non, il demeure indéniable que cette aire géographique est le berceau de l'histoire biblique des Juifs. La décision des Nations Unies a renforcé sa perception comme un acteur biaisé et malveillant envers Israël et, par conséquent, sans rôle constructif à jouer pour promouvoir la paix au Proche-Orient.
    "La tentative de couper la nation d'Israël de son héritage culturel est absurde. (...) Si les lieux où les pères et les mères de la nation juive - Abraham, Isaac, Jacob, Sarah, Léa et Rachel - ont été enterrés il y a quelque 4.000 ans ne font pas partie de l'héritage juif, alors qu'est-ce qui peut en faire partie ? Il est malheureux qu'une organisation qui a été érigée afin de promouvoir la préservation culturelle des sites historiques dans le monde tente de déraciner la connexion entre la nation d'Israël et son héritage culturel." (Benjamin Nétanyahou, Premier ministre israélien)."

"The attempt to separate the nation of Israel from its cultural heritage is absurd... If the places where the fathers and mothers of the Jewish nation- Abraham, Isaac, Jacob, Sarah, Leah and Rachel- are buried some 4,000 years ago, are not part of the Jewish heritage, then what is? It is unfortunate that an organization that was established with the goal of promoting the cultural preservation of historical sites around the world, is attempting to uproot the connection between the nation of Israel and its cultural heritage."

-Benjamin Netanyahu,
Israeli Prime Minister
420

416 Associated Press, "Israel Slams 'absurd' UNESCO Decision on Jerusalem, West Bank Holy Sites", Haaretz, (October 29, 2010).
417 Barak Ravid, "Netanyahu: Abbas Remarks on Heritage Sites are Lies, Hypocrisy", Haaretz, (February 23, 2010).
418 News Agencies, "UN: Israel 'Heritage Sites' are on Palestinian Land", Haaretz, (February 22, 2010).
419United Nations Educational, Scientific, Cultural Organization, "Decisions Adopted by the Executive Board At Its 160th Session",UNESCO, (November 22, 2000). 
420JPost Staff, "PM Slams UNESCO's Classification of Rachel's Tomb as Mosque", Jerusalem Post, (October 29, 2010).
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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 14:58

Un excellent article d'Hélène Keller-Lind sur cette sorte d'hémiplégie à la critique sélective qui frappe de plein fouet nos bons intellectuels de gauche. Cette pétition, évidemment, est louable, mais comme on loue un camion bourré d'erzatz pour la journée, tout en retournant ensuite à ses poncifs. 

 

Cette pétition de la bonne conscience est truffée d'oublis et n'intervient qu'au moment où le fameux BDS est au plus mal : les prix Nobel s'en détournent et la condamnent, les syndicats de gauche, en Australie ou ailleurs, au Canada, la dénoncent... De gauche, mais de cette gauche anglo-saxonne non contaminée par l'idéologisme et l'antisémitisme qui ont affecté Jaurès, Proudhon et tant d'autres, en Europe et en France.

. Que n'avaient-ils pas l'inspiration de se lever plus tôt (pour gagner plus... de nos suffrages)?

 

Toute la campagne contre BDS en France, nous la devons à Sammy Ghozlan, dont le véhicule a été incendié à l'intérieur de sa propriété et qui continue de subir les agressions et les injures du groupe hors-la-loi Europalestine. D'autre part, cette pétition bien en vue se produit en marge de la lutte contre la délégitimation systématique menée par Raison Garder, autour de Shmuel Trigano, Raphaël Draï et de nombreux intellectuels, après le "coup d'éclat" vite devenu un coup d'épée dans l'eau, de J-Call, l'an passé. Il y a peu, le mouvement issu de cette première réaction spontanée diffusait un appel contre le boycott et de soutien à Sammy Ghozlan pour son travail quotidien et les ennuis personnels qui en découlent.

 

Surtout, elle intervient en occultant que s'il y a bien une entité boycotteuse, c'est actuellement l'Autorité Palestinienne que les signataires tiennent pour oeuvrer de bonne foi pour la "paix". Censure et haine dans les livres scolaires, appels au boycott de Salam Fayyad, brûlant des produits israéliens et condamnant au chômage au moins 30 000 Palestiniens de ceux qui échangent avec des Juifs. Et surtout, option pour un Etat Palestinien sans Juifs ("Judenrein") et non-reconnaissance d'un Etat Juif spécifique en compensation pour racisme déclaré de futur Etat arabo-musulman...

 

Le boycott n'est pas tant "commercial" ou culturel, dans la mesure où il n'affecte que dans la forme, là où, surtout, il dénie le droit d'exister sur le fond. S'il faut, bien entendu, lutter contre les conséquences de cette idéologie d'exclusion, le Palestinisme, c'est, plus positivement, pour l'existence et la reconnaissance de l'Etat juif, dans toutes ses conséquences, qui sera la réponse la plus efficace à ces formes de ségrégations en bandes organisées, avec soutien des Stéphane Hessel, D.Cohn-Bendit, M.Rocard, Eva Joly et autres boycotteurs ayant patente dans le petit univers bien-pensant de St Germain et de l'Assemblée nationale : cet antisionisme bon teint, facilement donneur de leçons, est un racisme. J-Call omet de le suggérer. 

 

Pour servir à quelque chose, ces artistes et intellectuels pouvaient se contenter de prendre à part l'un ou l'autre de leurs proches en esprit pour les convaincre qu'on ne peut être pour la paix dans la discrimination religieuse, ethnique, nationale ou raciale, comme le sont leurs bons amis. C'eût pu être un pas de plus dans la moins mauvaise direction possible. Au lieu de quoi, au lieu, d'agir et de convaincre, on se fendra d'une petite signature bien en vue dans le journal de référence... Misère de la culture, culture de la misère...

 

Gad

 

A propos d’une pétition contre le boycott d’Israël qui n’est pas blanc bleu

Hélène Keller-Lind

mardi 2 novembre 2010
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -


Condamner la campagne de BDS va de soi ou plutôt devrait aller de soi pour les raisons évidentes, évoquées par les signataires de la pétition publiée dans Le Monde du 1er novembre. Toutefois, à mieux y regarder on s’aperçoit que le texte qui enfonce beaucoup de portes ouvertes n’est pas si innocent qu’il y paraît. Et on s’étonne ou pas d’y lire certaines signatures...Ironie : ils encouragent apparemment les boycotteurs.


Une tentative de récupération de JCall

Première remarque : un certain nombre de signataires de la pétition actuelle avaient signé la pétition deJCall en avril dernier. Signature qu’ils revendiquent mais pas tous, nombre d’entre eux préférant garder un profil bas. Pourtant rien ne fera oublier qu’ils ont eu l’impudence d’accuser Israël de « faute morale » ce qui est impardonnable.Condamner le boycottaujourd’hui – ils en ont mis du temps...cela était fait dans ces colonnes dès juin 2010- n’est pas un acte héroïque, cela allant de soi et cela étant illégal en France.

C’est d’ailleurs parce que c’est illégal en France que descondamnationsde boycotteurs ontd’ores et déjà été prononcées, n’en déplaise aux rédacteurs du texte qui semblent l’ignorer, annonçant des condamnations futures ! Cela a été obtenugrâceautravail d’associationsqui ont œuvré et œuvrent sans esbroufe avec des juristes. Travail de longue haleine avec dépôts de plaintes et condamnationsayant fait l’objet, entre autres, d’un article dans ces colonnes en septembre 2010Et ceux qui s’intéressent vraiment à la question savent que leBNVCAa déposé nombre deplaintes, ce qui a qui valu desmenaces graves à Sammy Ghozlan, son Président, y compris de la part d’élus algériens...

Les tenants de JCall persistent et...signent

Lessignataires de JCallne se dédisent d’ailleurs pas dans ce texte. Car on y lit : « la possibilité decritiquer, même demanière vive, le gouvernement israélienconcernantsa politique vis-à-vis des Palestiniens n’est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris parcertains d’entre nous. » C’est donc dit. Et quelle impudence...

Qu’a donc fait de si répréhensible le gouvernement israélien qui a tout fait pour renouer desnégociations, y compris avec unmoratoirede dix mois sur les constructions dans lesTerritoiresfaisant l’objet denégociations– 60 % de la Judée Samarie et une infime partie de la population palestinienne -, puis a offert en pure perte de leprolongercontre unereconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif. Ce querefuseobstinémentMahmoud Abbaset ce qui ne dérange donc pas le moins du monde les signataires...

Israël qui, avec son organisme de gestionCOGAT,a trèslargement contribué à améliorer considérablementl’économie palestinienne et le sort des Palestiniens...

Le mépris....

Les signataires n’englobent bien entendu pas le moins du monde lesIsraéliensqui travaillent au quotidien avec lesPalestinienspour aider ces derniers au sein deCOGATparmi ceux qui trouvent grâce à leurs yeux, c’est-à-dire « les forces qui, en Israël, œuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens... » Ceux dont ils parlent ici, les «  bons  » qui sont contre l’actuel gouvernement, en clair, on les « emporte dans le même mouvement » dans cette campagne de boycott et c’estcelaqu’ilscondamnent...

Vient uncouplet paternalistesur la nécessaire intervention des «  intellectuels et ...hommes et femmes de culture,quels que soient leur pays d’origine ou leur parti pris politique [ qui ] travaillent à rapprocher les peuples... » est d’uneimpudenceet d’unearroganceodieuses. Les premiers concernés par la paix sontles citoyens israéliens qui vivent en Israël, y travaillent, y paient leurs impôts, y font l’armée...quel que soit leur bagage culturel. Et qui sont majoritairementpour la paix, comme le montrent tous les sondages.

On sait qu’Elie Wiesel – mais peut-être ces signataires ne lui reconnaîtraient pas le statut d’intellectuel selon les critères qui sont les leurs- a déploré mainte et mainte fois quela culture n’ait pas été un barrage contre le nazisme et la barbarie...alors étaler ainsi sa culture....

Que des « intellectuels » cultivés offrent leurs réflexions – comme tout un chacun - est louable, mais qu’ils entendent ainsi se substituer au « peuple »israélien et se poser en donneurs de leçons au motif qu’ils ont de « la culture, » eux, est ridicule nauséabond et dommageable pour Israël et la paix.

De plus, s’exprimer ainsi, c’est balayer d’un revers demépriscesautres intellectuelsqui, à l’instar de ceux qui travaillent avecShmuel Trigano,ne sont pas d’accordavec leur point de vue sur Israël, fut-ilenrobéd’une condamnation minimum de la campagne palestinienne de BDS pour faire passer la pilule.

Quant à cet autre paragraphe du texte,élitiste et trèsrestrictif,lui aussi, lessignataires oublient que le but de la campagne de boycott est avant tout de délégitimer Israël par quelque moyen que ce soit  : « Céder à l’appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger auxchercheursisraéliens, par exemple, ou auxécrivainson ne sait quelle punition collective, c’est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n’est plus dans le champ du possible. »

Quand on pense que certains de ces signataires se disent de « gauche  » et manifestent un telméprisde ce qui n’estpas « intellectuel... »Affligeant.

Les initiateurs de la campagne BDS : 170 ONG palestiniennes

Quant auxinitiateursévoqués, il semblestupéfiantque les rédacteurs de la pétition ne sachent apparemment pas que c’estun groupe d’ONG palestiniennes qui ont agi, bien entendu, avec l’aval et la participation de l’Autorité palestinienne, pour lancer cette campagne de délégitimation de l’État hébreu !

Le fait qu’ils aient essaimé et ont ouvert des « franchises » - ce qui était bien entendu l’intention - rassemblant anti-israéliens et/ ou antisémitesne change pas cette donne primordiale. Dès lors évoquer « l’avènement d’un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d’Israël, » est certeslouablemais relève del’utopieen l’état actuel des choses. On note d’ailleurs que ce queBenyamin Netanyahou,élu démocratiquement justement, lui, considère, à juste titre commecondition essentielle pour la paix, à savoirla sécurité d’Israëln’est même pas évoqué dans le texte.

Lorsque « c’est le mot même d’Israël que l’on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes, » comme le déplorent les signataires, lesboycotteurs franchisésde l’Autorité palestinienne ne font quesuivre leurs mentors.L’aveuglement- oul’ignorance- dessignatairesqui veulent croire que l’Autorité palestinienne est comme ils l’imaginent et non pas comme elle est sidérant et dommageable.

L’enfer est pavé de bonnes intentions...

Perdre de vue le fait quela haine des boycotteurscommence avecla haine de ces ONG palestiniennes et de l’Autorité palestinienne qui n’a de cesse de vilipender Israël et les Juifs dans ses médias, ses manuels scolaires, ses sculptures et cartes, etc.rend toute démarche n’en tenant pas compte illusoire.

Au mieux car ce type d’initiativepeutaisément être détourné pour délégitimer Israël.. Ce que l’on voit à loisir dans la tonalité desréactions des lecteurs du Monde à cette pétitionLes termes «  occupé  », «  colonies  », «  exactions  », « apartheid  » etc. y abondent....

Le seul intérêt de cette pétition aura peut-être été derévéler l’étendue de la haine anti-israélienne / antisémite des lecteurs du Monde et de susciter unengouementpour cette campagne BDS...

La récupération de membres du P.S. qui condamnent Israël par ailleurs


Avant toute chose il convient de dire que c’est àl’unanimitéqueles propositions PS « pour une nouvelle donne internationale et européenne » ont étévotéespar les membres du parti le 9 octobre 2010.Tous les signataires de la pétition appartenant au PS et dont il est question ici ont donc approuvé ses termes sans réserve.ouencore

Et qu’y lit-on à propos du «  conflit israélo-palestinien. » Beaucoup de bons sentiments irréalistes en l’état actuel des choses, des erreurs, mais aussi des exigences inacceptables : « conformément auxrésolutionsdes Nations unies et à la position que défend l’Union européenne, notamment pour lalevée du blocus de Gaza, Israël devra pouvoir bénéficier du droit d’exister en paix et en sécurité et les palestiniens à un État viable. Ces droits devront êtregarantis. Israël doit mettre fin dès maintenant à la colonisation dans les territoires palestiniens. »

En clair le P.S.ignoreou fait mine d’ignorer qu’aucune résolution de l’ONU ne prévoit qu’Israël quitte la totalité des Territoires disputéset qu’enjoindre Israël de le faire, en mettant fin à «  l’occupation  » n’est pas une option. D’ailleurs le PS estincohérentpuisque dans la phrase précédente l’ouverture denégociationsgrâce àObamaest approuvée ! Si un retrait immédiat avait lieu que resterait-il donc à négocier ?!

Quant à « lever le blocus de Gaza » et faire de ce territoire unebase iranienne, quels vrais amis pourraient le vouloir ? Ni pourIsraël, ni pourl’Occidentou même les pays arabesqui ne sontpas islamistes..Cela est tout simplement irresponsable.

Oser parler de «  garanties  » qui seraient données à Israël pour sasécuritéest invraisemblable et culotté... Il faudrait aller parler aux habitants deSdérotet du Sud d’Israël de ce que valent ces « garanties » chiffon de papier.

Autre phrase rapportée par Le Monde et qui est inscrite dans ce programme duPS : « Nous romprons avec l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu’ il devra quitter rapidement les territoires colonisés. "

Donc tous les signataires P.S. de la pétition du 1er novembre publiée dans Le Monde veulent, eux aussi, la «  levée du blocus de Gaza  », la fin immédiate– ou rapide, cela dépend du texte – de «  l’occupation  » sans la moindre négociation ( ? ! ) Etc. Le décor est posé...

Certains signataires, mais là encore pas tous, se revendiquent de leurappartenance au P.S. Parmi les discrets sur ce pointAnne Hidalgoqui se voit bien en Maire de Paris.Elle affectionne particulièrement l’Autorité palestinienne et se complait à poser pour des photos en compagnie de dirigeants palestiniens.Cette adjointe au maire n’a rien fait non plus pour faire apposerla photo de Guilad Shalit, jeune otage franco-israélien,sur la façade municipale alors que celle d’Ingrid Betencourt, otage franco-colombienne.Ce qui lui a été vivement reproché par les participants à la manifestation de soutien à Guiladen juin dernier.


Le conseiller municipal PS de Paris et signataire de
Jcallet de cette pétition,Patrick Klugman, n’a pas dû être très efficace sur ce point non plus. Rétorquer que ce jeune hommeau secret depuis plus de 4 ansa été fait citoyen d’honneur de Paris est misérable. Car cela ne lui sert à rien et a eu l’avantage de faire semblant de donner des gages tout en restant très discret et ne fâchant pas les anti-israéliens. L’ancien Président de l’UEJF a mis beaucoup d’eau dans ses convictions d’antan.

Continuer cet examen deviendrait fastidieux... et cela suffit d’ailleurs à monter qu’il ne faut pas être dupe de cette dernière pétition en date. Certaines signatures allaient de soi mais on peut enregretterd’autres, celle de ceux qui nous avaient habitués àplus de discernement. Et on peut égalementdéplorerque cette pétition ait donné l’occasion àtous ceux qui sont mus par la haine d’Israël de se déchaîner dans le média qu’ils ont choisipour s’exprimer...

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 00:03

 

 

 

 

Dossier -Flotille - propagandistes de la terreur

 

 

 

Ces révélations sont importantes car elles révèlent l'ampleur de la manipulation et du détournement de l'humanitaire par les terroristes.

 

 

 

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Révélations - La Campagne européenne pour mettre fin au blocus de Gaza (ECESG) est une organisation anti-israélienne pro-Hamas qui a participé à la flottille du Mavi Marmara. L'ECESG est actuellement impliquée dans l'organisation d'une nouvelle flottille et dans d'autres projets visant à isoler Israël, dans le cadre de sa campagne de délégitimation de l'Etat hébreu Le Sfendoni 8000, le navire de l'ECESG dans la flottille du Mavi Marmara. Le nombre se réfère aux 8000 terroristes palestiniens détenus en Israël

 

Aperçu général

1. La Campagne européenne pour mettre fin au blocus de Gaza (European Campaign to End the Siege on Gaza- ECESG) est une organisation anti-israélienne pro-Hamas opérant en Europe. Elle a participé à la dernière flottille (qui s'est terminée par une confrontation violente à bord d’un des bateaux, le Mavi Marmara) avec une coalition de quatre autres organisations anti-israéliennes menées par l'IHH turque. Depuis lors,

l'ECESG et les autres membres de la coalition oeuvrent intensivement à la promotion de nouveaux programmes dont l'objectif est d'embarrasser Israël et d'accroître son isolement. Les projets de la coalition sont l'envoi d'une nouvelle flottille (la flottille Freedom 2) dont les préparatifs sont en cours depuis plusieurs mois (ses organisateurs espèrent mobiliser plus de 20 bateaux de divers pays) et l'envoi d'un avion dans la bande de Gaza.

2. L'ECESG a été fondée en 2007, la même année que la prise de contrôle violente par le Hamas des institutions du Fatah et de l'Autorité Palestinienne dans la bande de Gaza. Ses objectifs déclarés sont "la levée totale" du "blocus" israélien de la bande de Gaza et l'approvisionnement humanitaire à ses résidents. Cependant, en plus de ce but, qui est soutenu par des organisations des droits de l'Homme occidentales et leurs activistes, l'ECESG oeuvre également à plébisciter des objectifs politiques non déclarés. Ces derniers sont la consolidation de l'administration de facto du Hamas dans la bande de Gaza et le fait de compliquer la surveillance effective par Israël (et l'Egypte) de la contrebande d'armes, ainsi que l'infiltration de terroristes dans la bande de Gaza par les terminaux terrestres et maritimes. Tandis que l'ECESG promeut son soutien au Hamas dans la bande de Gaza, il n'y a aucune mention sur le site Internet de l'organisation ou dans les déclarations de ses responsables d'un soutien semblable à l'Autorité Palestinienne en Judée-Samarie (le fait de se focaliser sur la bande de Gaza est caractéristique des organisations pro-Hamas qui n'admettent pas publiquement leur intention de le soutenir).

3. D'un point de vue organisationnel, l'ECESG est une association qui chapeaute plus de 30 organisations pro-palestiniennes et pro-Hamas dans divers pays européens. Certaines existent réellement et mènent d'importantes activités antiisraéliennes, tandis que d'autres sont virtuelles voire imaginaires (Voir Annexe).

L'ECESG est officiellement basée à Bruxelles mais la plupart de son activité se déroule en Grande-Bretagne (foyer des activités européennes du Hamas et des Frères Musulmans).


4. L'ECESG se présente comme une organisation européenne opérant de Bruxelles, mais une analyse de son personnel révèle qu'elle est dirigée par plusieurs activistes palestiniens, certains originaires de la bande de Gaza, dont la plupart vivent et travaillent à Londres. De plus, l'organisation compte deux ressortissants britanniques, le porte-parole de l'organisation ainsi qu’une députée du Parlement britannique et ancienne ministre, qui représente l'ECESG aux réunions avec des leaders mondiaux.

Certaines des personnalités palestiniennes de l'ECESG sont aussi actives dans d'autres organisations anti-israéliennes, la plus importante étant le Centre du Retour Palestinien (Palestinian Return Center - PRC).

5. En plus des organisations membres de l'ECESG, le groupe est soutenu par plus de 40 activistes individuels ("VIP," selon son site Internet) qui n'appartiennent à aucune organisation. On y trouve des députés, particulièrement du parti travailliste et des partis de gauche de Grande-Bretagne, d'Ecosse et d'Irlande, aussi bien que des partis verts et écologistes (Voir Annexe IV).

6. Selon nos informations :

A. Du point de vue organisationnel, l'ECESG est une association qui regroupe des ONG de divers pays européens. Certaines possèdent leurs propres réseaux organisationnel et d'autres n'ont qu'un petit nombre d'activistes, ou n'existent pas même du tout (certaines n'ont pas de site Internet et aucune information ne peut être vérifiée). L'ECESG n'opère pasisolément, préférant oeuvrer aux côtés d'autres organisations propalestiniennesc et pro-Hamas (comme Viva Palestina et Free Gaza).

B. Idéologiquement, l'ECESG est hétérogène et regroupe des activistes islamistes, gauchistes (particulièrement de l'extrême gauche), des activistes des droits de l'Homme, des syndicalistes et des écologistes. Cependant, selon nous, l'élément cardinal de l'ECESG est composé d'organisations et d'activistes affiliés aux Frères Musulmans et au Hamas (bien qu'ils soient prudents à ne pas l'admettre). Leur dénominateur commun est leur oppositionféroce à la politique israélienne et dans certains cas - bien que pas dans tous - leur rejet de la légitimité de l'existence de l'État Israël comme Etat juif indépendant et comme patrie des Juifs. 

1 Idéologie musulmane radicale apparente parmi les membres et les organisations à bord du Mavi Marmara, où les Frères Musulmans étaient bien représentés. Voir notre article du 5 octobre 2010 intitulé "Parmi les passagers et les organisations à bord du Mavi Marmara figuraient notamment des extrémistes islamiques turcs et arabes menés par l'IHH. Ils ont été rejoints par des activistes européens extrémiste de gauche et des volontaires qui ont répondu à l'appel d'aider les Palestiniens de Gaza et qui n'étaient pas impliqués, à l’origine, dans les plans violents préparés par l'IHH," à l'adresse http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/ipc_f127.pdf.

 

C. L'ECESG dissimule ses vraies intentions. L'ECESG et les organisations diverses opérant en son sein se représentent comme oeuvrant à la promotion des "droits palestiniens," et recourent largement à la terminologie utilisée par les organisations des droits de l'Homme, mais ses objectifs principaux sont portant bien politiques et comprennent la diffamation d'Israël, l'atteinte à sa légitimité en tant qu'Etat national juif indépendant, et le renfort de l'administration de facto du Hamas dans la bande de Gaza. On ignore à quel point les activistes des droits de l'Homme qui soutiennent l'ECESG sont conscients du programme islamiste de l'organisation.

D. La nature de ses activités : L'ECESG et les organisations affiliées mènent une variété d'activités. Elles organisent des convois terrestres et maritimes qui transportent de l'équipement ainsi que de l'argent pour l'administration de facto du Hamas dans la bande de Gaza ; organisent des boycotts de produits, institutions et personnalités israéliennes ; promeuvent le "droit au retour" des réfugiés palestiniens comme moyen de compliquer le processus de paix ; influencent des institutions politiques et l'opinion publique par des manifestations et en diffusant des "informations" ; organisent des séminaires et transfèrent des fonds aux institutions du Hamas (certaines des organisations et des hauts responsables de l'ECESG sont proches de "l'Union of Good" (fédération d’associations de bienfaisance). Le bâtiment abritant les bureaux du PRC à Londres. Les bureaux de l'ECESG sont situés dans le même immeuble (Photo : Dixième chaîne israélienne, 25 août 2010)

7. Ce rapport contient les annexes suivantes :

A. Annexe I – Principaux activistes de l'ECESG.

B. Annexe II – Activité passé et présente de l'ECESG.

C. Annexe III - Organisations membres de la campagne de l'ECESG.

D. Annexe IV - "VIP" qui soutiennent l'ECESG

 

ANNEXE I

Principaux activistes de l'ECESG

1. Il y a très peu d'informations sur le site Internet de l'ECESG au sujet de ses activistes. La plupart d'entre eux sont d'origine palestinienne et certains sont membres d'autres organisations anti-israéliennes. Un des fondateurs et membre important de l'ECESG est Amin Abu Rashed, qui a participé à la coordination de l'envoi du convoi d'aide européen de camions organisé par l'ECESG en Avril-Mai 2009, et qui était également l'un des organisateurs de la flottille du Mavi Marmara (il a navigué à bord du Sfendoni 8000). Amin Abu Rashed (Télévision Al-Jazeera, 24 avril 2010)

2. Amin Abu Rashed (Amin Abu Ibrahim), est un Palestinien né au Liban en 1967 détenteur d'un passeport hollandais. Il adhère à l'idéologie des Frères Musulmans. Il était membre de la branche hollandaise de la Fondation Al-Aqsa, dépendant de "l'Union of Good". La Fondation a été proscrite en Israël en 1997, déclarée organisation terroriste en 1998 et interdite par les États-Unis en Mai 2003. De plus, la Fondation Al-Aqsa en Hollande a été incluse dans la liste de l'Union Européenne des organisations terroristes en Juin 2003. Un des documents de l'accusation pendant le procès de la Fondation Holy Land (HLF) aux États-Unis pour le transfert de fonds au Hamas était un document signé par Amin Abu Ibrahim portant l'adresse "d'organismes de charité" en Europe opérant "pour le bien de la Palestine" (cf., le Hamas) (Site Internet nefafoundation.org). Le document a été utilisé comme preuve dans l'acte d’accusation contre l'HLF.

 

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3. Quand l'activité de la Fondation Al-Aqsa en Hollande a été arrêtée, Amin Abu Rashed est devenu le chef d'une organisation pro-Hamas hollandaise appelée la Plateforme Palestinienne pour les Droits de l'Homme et la Solidarité (Palestinian Platform for Human Rights and Solidarity - PPMS). Établie en 2005, elle est affiliée aux Frères Musulmans et considérée comme l'organisation la plus active de son type aux Pays-Bas (Sites Internet Nisnews.nl et ibloga.blogspot.com).

 

lire la suite des révélations  AMIT-Flottille européenne DocAschkeletGad ICI 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 17:20

 

 

 


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Je remercie Monsieur SALTIEL pour l'envoi de ce texte


Pour aschkel.info et lessakele


Chers lecteurs ce texte est à diffuser le plus largement possible

Bonjour,

 

Comme vous le savez, le juge Goldstone remettait il y a un an son rapport sur l’Opération Plomb Durci menée par Israël dans la Bande de Gaza pendant l’hiver 2008-2009. Ce rapport avait été très critique a l’égard d’Israël.

 Il y a un mois, le Comité Tomuschat, nommé par l’ONU, a remis son rapport. La mission de ce comité était d’examiner et d’évaluer les procédures engagées tant par le Gouvernement israélien que par les autorités palestiniennes compétentes afin de désigner et de traduire en justice les responsables des crimes commis pendant l’Opération Plomb Durci. Ceci avait comme objectif de savoir si les recommandations du Rapport Goldstone avaient été mises en œuvre.  

UN Watch a rédigé un rapport pour faire toute la lumière sur la personnalité du président de ce comité, Christian Tomuschat, et sur son regard partial à l’égard d’Israël.

 

Bien cordialement,

 

Leon Saltiel
Directeur de la Communication 
UN Watch
 

  

  

GOLDSTONE II

 

Questions sur l’Impartialité du Comité Tomuschat des Nations Unies

Rapport réalisé par UN Watch

Soumis au Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU

Genève, 21 Octobre 2010

 

Résumé de Présentation

 

Le comité du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU chargé de faire appliquer le Rapport Goldstone, récemment renouvelé, mené par le professeur Allemand de droit Christian Tomuschat, a déclaré qu’Israël manque a un devoir d’enquêter sur “les personnes qui ont conçu, planifié, ordonné et supervisé ‘l’Opération Plomb Durci’,” ainsi que sur “les allégations graves” selon lesquelles “les autorités au plus haut niveau étaient complices des violations”. Plus particulièrement, le comité a cité le nom du leader de l’opposition israélienne Tzipi Livni, qui était ministre des affaires étrangères pendant la guerre de 2009 avec le Hamas.

 

Des que le Comité Tomuschat a publié son premier rapport en septembre 2010, les organisations palestiniennes, reprises par Amnesty International et Human Rights Watch, ont appelé le procureur de la Cour Pénale Internationale, ainsi que les procureurs dans le monde entier, à intervenir. Cette dernière campagne juridique inspirée par l’ONU de poursuite d’officiels israéliens pour “crimes de guerre”, “crimes contre l’humanité”, et d’autres violations du droit international rappelle l’effort entrepris par des activistes pro-palestiniens en Grande-Bretagne  pour obtenir un mandat d’arrêt pour crimes de guerre contre Mme Livni, qui depuis évite de se rendre en Grande-Bretagne.

 

Alors que le Rapport Tomuschat met l’accent sur les principes d’indépendance et d’impartialité tel qu`applicables aux enquêtes, de sérieuses questions se posent quant au fait de savoir si l’appartenance du Professeur Tomuschat à la commission se conforme à ces mêmes principes, tels qu’exigés par les standards applicables aux experts de l’ONU. Pour analyser les aspects procéduraux fondamentaux du Comité Tomuschat, ce rapport a étudié le travail juridique de plaidoyer, les publications universitaires, et d’autres déclarations publiques concernant le conflit au Moyen-Orient faits par le Professeur Tomuschat.

 

L’affaire Arafat

 

A propos de l’obligation pour un expert de l’ONU d’être indépendant, le rapport a trouvé des preuves crédibles selon lesquelles le Professeur Tomuschat avait accompli un travail de plaidoyer juridique pour le leader de l’OLP Yasser Arafat. Il a été rapporté que lui ainsi que quatre autres juristes internationaux avaient conseillé monsieur Arafat en 1996 sur la manière dont l’OLP devrait défendre sa cause devant l’ONU et la Cour International de Justice à la Haye.

L’affirmation du Professeur Tomuschat selon laquelle “il ne pourrait pas se souvenir” s’il a bel et bien donné des conseils juridiques à Yasser Arafat s’est retrouvée dénuée de crédibilité. En outre, malgré des opportunités ultérieures de se souvenir des faits, et de contester les preuves lors d’un débat du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, ainsi qu’à une conférence de presse de l’ONU, le Professeur Tomuschat a refusé de le faire. Par conséquent, la preuve suscite de sérieuses questions concernant l’indépendance du Professeur Tomuschat et de son comité, et, en conséquence, la crédibilité de son rapport.

 

A propos de l’obligation d’un expert de l’ONU d’être impartial, le rapport a trouvé – au cours de la seule dernière décennie – plus de 25 exemples de déclarations faites par le Professeur Tomuschat qui ont fait état d’une approche partiale a l’égard d’Israël, et, de l’hostilité affichée en de remarquables occasions.

 

Le mandat du Comité Tomuschat, tel qu’il a été récemment renouvelé, est de surveiller et d’évaluer toute poursuite interne, légale ou autre, entreprise par le gouvernement israélien et ses homologues palestiniens concernant les allégations contenues dans le Rapport Goldstone, dont l’indépendance, l’efficacité, et l’authenticité de ces enquêtes ainsi que leur conformité avec les standards internationaux.

 

Décida en 2002 que le Système Juridique d’Israël était sans Espoir

 

Etonnamment, huit ans avant que le Comité Tomuschat entreprenne de procéder de manière objective et impartiale à cet examen, il avait déjà pris sa décision au sujet du système d’investigation israélien. En discutant d’Israël et de ses présumés ordres de “commission systématique de crimes de guerre”, il en a conclu que “dans de telles circonstances, il y a peu d’espoir que le système judiciaire du pays en question [c.-à-d., Israël] procédera a des enquêtes efficaces et punira les responsables”.

 

L’impartialité exige de la part d’un enquêteur qu’il ne s’engage à aucun résultat particulier. Partant de cela, Tomuschat a déclaré, en des termes crus et non équivoques, son engagement vers un certain résultat –selon lequel le système judiciaire d’Israël offre “peu d’espoir” d’enquête efficace ou de sanctions des violations présumées–, son impartialité au sujet de la principale question que son comité a traité s’en trouvant alors durement compromis.

 

Compara les Actions Israéliennes à la Barbarie de la Seconde Guerre Mondiale

 

Une des constatations les plus étranges et perturbantes du rapport est que, en plusieurs occasions, le Professeur Tomuschat décida de comparer les actions de l’armée israélienne, non pas aux actions actuelles et similaires des troupes américaines, anglaises ou de l’OTAN, qui ont entrainé plusieurs milliers de victimes civiles dans des endroits comme l’Irak et l’Afghanistan, mais plutôt à la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale:

 

·       Dans un article de 2007 sur la dernière guerre du Liban, Tomuschat a comparé les actions d’Israël à la “barbarie qui fut la caractéristique de la Seconde Guerre Mondiale”.

 

·       Dans un commentaire additionnel sur Israël, il écrivit que sa présumée pratique de classification des cibles comme étant des militaires même si ils “ont seulement vaguement aide un des belligérants”  peut être perçue “comme une rechute dans l’Enfer de la Seconde Guerre Mondiale, quand dans beaucoup de situations les deux parties agissaient selon le principe que la fin justifie les moyens”.

 

·       En 2006, Tomuschat écrivit que “l’observateur a l’impression que les Forces Armées Israéliennes se sont préparées sans considération aucune pour le concept global de Totalen Krieges”. Ce concept a été rendu connu par le discours sur la Guerre Totale de Goebbels en 1943. En 2007, Tomuschat accusa encore Israël d’actions qui étaient “proches de la guerre totale, qui ne prend en considération aucun besoin de protection de la population civile”. En outre, dans un article paru plus tôt cette année, Tomuschat écrivit que les actions d’Israël contiennent tous “les éléments de la guerre totale”.

 

Israël est un “Etat Terroriste”

 

Un sujet supplémentaire qui ressort des déclarations de Tomuschat est Israël perçu comme un Etat terroriste –moralement inséparable de, et tout autant blâmable que, ceux qui visent délibérément des civils israéliens dans des attentats suicides. Par exemple, dans un article de 2002, Tomuschat singularisa Israël comme le principal exemple de “terrorisme d’Etat”, de la commission “systématique” de “crimes de guerre”, et de “crimes contre l’humanité”. Pareils Etats, selon lui, “méritent le même blâme que leurs propres victimes”.

 

Dans une interview de 2007, Tomuschat compara l’assassinat par Israël du chef terroriste Ahmed Yassin du Hamas au terrorisme, disant que “les assassinats ciblés sont aussi désespérés que les attaques terroristes”. Interrogé sur le fait de savoir si cela faisait référence a du “terrorisme d’Etat”, il a répondu que “cela va dans cette direction”.

 

Tomuschat adopte une position extrême à l’égard du contre-terrorisme en général. Il a affirmé que la mise à mort ciblée du cerveau terroriste Ousama Ben Laden serait “absolument illégale au regard du droit international”. En outre, il affirme qu’un pays visé par le terrorisme a besoin de découvrir ses propres points faibles, “analyser son comportement”, “et se sonder en profondeur pour savoir s’il a commis des erreurs qui ont ou qui suscitent de la frustration, de la haine, et du désespoir”. La seule manière de remédier au terrorisme, selon Tomuschat, est que les pays montrent qu’ils sont “sérieusement engagés dans un but de bien-être mondial sans distinction de race, de couleur ou de religion”.

 

Il est raconté que lorsqu’un journal universitaire allemand a présenté un débat sur la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, Christian Tomuschat a été choisi pour présenter la partie opposée à Israël.

 

D’autres exemples des déclarations de Tomuschat comprennent:

 

·       Israël bombarde “des familles entières”,

 

·       Les nations arabes ressentent à juste titre qu’Israël reçoit un “bien meilleur traitement”,

 

·       Israël prend pour cible des soldats de la Paix de l’ONU,

 

·       Israël cherche “à réduire le droit humanitaire à un droit inutile”,

 

·       La politique d’Israël est de “transformer un pays en un paysage lunaire“,

 

·       Les concessions d’Israël pour la paix sont un plan cynique de “domination”.

 

La réponse de Tomuschat

 

Lors du débat du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 27 septembre 2010, UN Watch a soulevé plusieurs de ces points dans un dialogue interactif avec le Professeur Tomuschat, et distribua une première version de ce rapport à la presse. L’agence de presse Reuters a conclu que la réponse de Tomuschat à UN Watch était une non-réponse aux questions soulevées, et lui a demandé de répondre à nouveau aux questions posées lors d’une conférence de presse.

 

En réponse, Tomuschat a tenté de défendre ses déclarations comme n’étant rien de plus que des écrits universitaires légitimes qui critiquaient les exécutions ciblées, et comme n’étant pas liées au Rapport Goldstone. Dans le même temps, Tomuschat révéla qu’il avait fait part de ses doutes aux autorités de l’ONU à Genève sur le fait d’accepter le poste; qu’il proposa de se retirer du comité, vraisemblablement quelques temps après en avoir pris la présidence, s’ils sentaient qu’il était partial; mais les autorités de l’ONU a Genève, en la personne de Navanethem Pillay, la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme, n’ont pas vu de raison a son retrait. Tomuschat insista sur le fait que ses écrits “n’étaient en aucune manière motivés par une démarche de discrimination”. De plus, son opposition aux exécutions ciblées ne reflétait que son “opinion personnelle”.

 

Le rapport constate que la tentative de réfutation de Tomuschat a déformé la nature, le degré ainsi que l’étendue de la préjudiciabilité de ses déclarations et de ses activités, et n’a pas permis d’établir la conformité avec son obligation d’être indépendant et impartial.

 

Conclusion et Recommandations

 

En conclusion, ce rapport constate que le nombre important d’activités et de déclarations préjudiciables de Tomuschat donnent lieu à une partialité réelle, ou à une perception du parti pris. Par conséquent, le rapport recommande qu’il se retire immédiatement du comité, dont le mandat vient d’être renouvelé par le Conseil des Droits de l’Homme et à qui il a été demandé de présenter un rapport lors de sa session de mars 2011.

Dans le cas où le Professeur Tomuschat refuse de s’auto-déclarer incompétent, la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU Navanethem Pillay devrait l’exclure de la commission. En outre, elle devrait s’expliquer sur la procédure qui l’a amenée à choisir le Professeur Tomuschat, et expliquer pourquoi son bureau avait refusé sa proposition de se retirer. Enfin, à la lumière des appels pour que le procureur de la CPI intervienne, UN Watch recommande que la crédibilité du Rapport Tomuschat soit évaluée à la lumière de son manque d’impartialité et d’indépendance. Cela devrait également être reconnu par Ban Ki-Moon, le Secrétaire-General de l’ONU, et par le groupe Chatham House d’experts juridiques internationaux qui a soulevé les mêmes défauts procéduraux dans le Rapport Goldstone.

 

(Traduit de l’anglais par Ouri Levy.

Pour le rapport original complet en anglais avec les sources, cliquez ici:http://www.unwatch.org/atf/cf/%7B6DEB65DA-BE5B-4CAE-8056-8BF0BEDF4D17%7D/Final%20Report%20on%20Tomuschat.pdf)

To support the vital work of UN Watch, please contribute here.


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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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