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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 08:28

http://www.actu.co.il/2009/08/23e-anniversaire-de-guilad-pardon-davoir-echoue/

 


Jeudi soir, la famille et les amis du soldat Guilad Shalit, enlevé par le Hamas le 25 juin 2006, s’est réunie à Mitspé Hilla chez les parents de Guilad pour marquer son 23e anniversaire, le 3e qu’il « fête » chez ses ravisseurs dans la bande de Gaza.

La mère du jeune soldat, Aviva Shalit, a prononcé quelques mots à l’intention de Guilad : « Je te demande sincèrement pardon de ne pas avoir réussi à te protéger et à t’éviter cette terrible souffrance que tu endures, même si ce n’était pas entre nos mains. Pardon de ne pas avoir réussi à te faire rentrer à la maison jusqu’à aujourd’hui malgré tous nos efforts. »

Aviva Shalit a cependant promis de continuer à agir « sans relâche » jusqu’à la libération de son fils. « Il n’y a plus d’excuse qui tienne, Guilad. Toutes les explications ont déjà été fournies », s’est exclamée Shalit.

Des centaines de personnes se sont rassemblées pour fêter ce triste anniversaire. Les familles Réguev et Goldwasser – dont les fils Eldad et Ehoud ont été enlevés un mois après Guilad au Liban – étaient également présentes. L’événement s’est ouvert sur un enregistrement de Guilad remis par ses ravisseurs et transmis à Israël il y a deux ans. Les participants tenaient des bougies et des ballons blancs.

« Notre cher Guilad, tu étais un adolescent lorsque nous nous sommes séparés il y a 1160 jours et aujourd’hui tu es un jeune homme, qui a appris ce qu’est la souffrance et la solitude et qui affronte son sort tout seul », a rappelé Aviva. Et d’ajouter : « Ce soir, lorsque nous marquons ton 23e anniversaire qui aura lieu demain, ton 4e anniversaire en captivité dans la bande de Gaza, j’espère que tu entends ma voix quelque part là-bas dans l’obscurité. Tu est si proche et si loin, à des années lumières de nous, loin d’ici, de ta maison de Mitspé Hila, de ta chambre où rien n’a bougé depuis 1160 jours et qui t’attend. Loin de nous tes parents, Yoel et Hadass. Nous nous languissons de plus en plus d’heure en heure, de jours en jours, chaque nuit, chaque mois, chaque année… »

Aviva Shalit a déclaré que son fils avait déjà payé le prix fort pour les erreurs faites par d’autres. « Tu portes ce lourd fardeau sur tes seules épaules pour la 4e année. » Shalit a remercié les membres de l’association luttant pour la libération de son fils et évoqué les habitants de la bande de Gaza. « Ces pauvres gens non impliqués payent eux aussi le lourd prix de cette aventure de leurs leader depuis plus de trois ans dans leurs maisons détruites, soumis à un blocus et souffrant de la pauvreté et de la faim. Ils ne peuvent exprimer leurs protestations et leur frustration. En outre, la grande famille des prisonniers pourrait déjà être à la maison pour passer la fête. Eux aussi attendent le jour où tu rentreras à la maison. »

Shalit n’a pas fait de commentaire sur les prétendus progrès des contacts pour la libération de son fils. Mais elle a déclaré à la fin de son discours qu’elle souhaitait voir son fils et le serrer dans ses bras dans un avenir très proche : « Nous t’envoyons d’ici la force et l’énergie de tenir encore un peu. Nous t’entourons de beaucoup d’amour et de nostalgie. »

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 09:26

Juste une impression de déjà vu, nouvelles mafias au service du terrorisme islamiste mondial (Sammy Ghozlan)


Un texte qui fera date par la richesse et l'exhaustivité de son contenu, des intrications criminelles-terroristes, l'analyse des finalités et convergences... A mettre en lien avec l'annonce, hier, du renforcement de la coopération franco-israélienne dans le domaine de la lutte contre la criminalité et le terrorisme : http://lessakele.over-blog.fr/article-35303104.html

Egalement publié sur :
http://aschkel.over-blog.com/article-35323189.html
Black Label Society : Mafia, chronique, tracklist, mp3, paroles



[Mercredi 26/08/2009 14:18]

 


La mafia est une société secrète dont les ramifications sont grandes et
s’étendent dans le monde entier.

C’est une organisation criminelle dont les activités sont soumises à une
direction occulte et qui repose sur une stratégie d’infiltration de la société
civile et des institutions.

On parle communément de système mafieux. Ses membres sont appelés des mafiosi.

Curieusement, le terme de mafia viendrait de l’arabe MU AFAK qui pourrait se
traduire par "protection des plus démunis".

Puis le terme est entré dans la langue populaire, notamment en Toscane lors de
la guerre entre deux familles rivales.

La mafia est notamment originaire de l’Italie du sud, 5 organisations mafieuses
ont été recensées dont la Camora, La Cosa Nostra,la Sacra Corona, la
NDRANGHETA,et la Sacra Unita Corona.

La mafia fonctionne sur le modèle d’économie parallèle et souterraine.
Son but est de contrôler les marches et les activités ou l’argent est abondant,
facile à dissimuler.*

Les activités recouvrent aussi bien le trafic d’êtres humains, que les jeux
d’argent,le proxénétisme,le vol, le racket, le trafic de drogues et évidemment la
vente d’armes.

La mafia recourt à l’intimidation,la corruption, le chantage,la menace.
Elle veut attirer l’attention sur elle. Elle se débarrasse sans complexe des
rivaux, des concurrents,des témoins gênants,des traitres, et ce, par des
méthodes brutales.

La mafia infiltre l’État, corrompt ses dirigeants, des magistrats, les place même
à des postes importants pour mieux les contrôler, et obtenir d’eux des avantages et des protections.

Le crime a toujours existé. Les criminels ont fait de la mondialisation avant
les nations.

Selon le modèle des mafias, les bandits ont établi partout dans les villes et
dans les pays où ils pouvaient agir et s’implanter,des relais, des groupes
criminels qui agissaient localement,et servaient la cause générale de
l’organisation, dirigée par le Parrain.

La mafia glorifie cependant certaines valeurs, un certain honneur,
l’obéissance est la règle essentielle, La mafia exige le respect de la loi du
silence et de la loi du clan.

Ce type de structure a inspiré les mouvements terroristes. qui se sont organisés
selon le modèle de la mafia, se sont répandus comme elle.

D’une manière générale, les terroristes ont d’abord eu recours au crime
organisé, pour acquérir des armes, des faux papiers,.Puis au fil du temps, se sont comportés comme la mafia, (vol, racket, vols à main armée,trafic de
stupéfiants, trafic d’armes, conventionnelles ou non, )..c’est pourquoi je les
appelle les nouvelles mafias.

On peut penser que les groupes criminels n’avaient pas intérêt à collaborer avec
les terroristes qui menaçaient leur marché et risquaient d’attirer l’attention
des autorités.

Contrairement aux groupes terroristes, les groupes criminels fuient l’attention
des médias, du public,et des gouvernants.

Les réseaux terroristes eux, veulent occuper une .place légitime sur la scène
politique (et) même la dominer.

De ce fait, les groupes terroristes se sont mis à imiter les groupes criminels
Ils utilisent les services de réseaux existants, ou créent leurs propres
équipes pour développer leurs influence et accroître leurs bénéfices
nécessaires à leurs actions.

Comme les criminels internationaux, et ce sont des criminels internationaux, les
terroristes usent de la corruption.

Aucun pays n’est à l’abri de la corruption mais cela peut prendre des
proportions telles que la corruption peut freiner le développement économique.
du pays affaibli, par peu ou pas de démocratie, peu ou pas de liberté, et où la
justice ne peut prévaloir. C’est la situation que l’Italie a connue avant
d’engager sa lutte contre la mafia.

Comme la mafia, mais mieux encore, et de façon plus perfectionnée, les
terroristes pénètrent les réseaux de cybernétique, facilitant la
cybercriminalité, comme la pornographie juvénile, les crimes haineux et racistes,
et on voit fleurir une quantité inimaginable sites antijuifs,
négationnistes,que mon Bureau de Vigilance contre l’antisémitisme tente de
combattre, mais la plupart de ces sites ont une origine étrangère à la France, et
là encore, la législation n’est pas encore très adaptée à ce crime international.


Et évidemment les crimes assistés par ordinateur, et nous savons que les
terroristes qui prennent des otages et les égorgent n’hésitent pas à utiliser ce
moyen. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les ravisseurs antijuifs du jeune juif
Ilan Halimi, enlevé, torturé et tué
. Leurs ravisseurs, ont utilisé internet pour
diffuser les photos de leur otage, faire passer leurs menaces,et ce depuis la
Cote d’ivoire, dont est originaire le présumé auteur FOFANA.

C’est une bonne transition pour citer également le trafic des personnes d’une
part, et les migrations clandestines. En effet des centaines de milliers de
migrants sont déplacés dans le monde par les groupes internationaux dans des conditions dangereuses et inhumaines. Le trafiquant garde le contrôle sur le migrant, par la force, la contrainte, dans l ‘utilisation du sexe, le travail
forcé et le travail clandestin
. La personne devient un esclave, une marchandise, ou un militant recruté et soumis à la cause islamiste. Ces réseaux bénéficient souvent des complicités de certains douaniers, policiers, voire de compagnies d’aviation, sinon comment comprendre qu’une jeune marocaine de 15 ans, championne d’échec dans son pays a pu être enlevée  vendue et passée du Maroc au Kosovo, puis au Libéria,pour servir à la mafia du sexe qui fournit cette marchandise humaine aux touristes du sexe, comme aux soldats de l’ONU. Et là apparaît la perversion du système des ONG et aides humanitaires.

Revenons à la mafia, ses membres sont recrutés souvent parmi les habitants
d’une même ville, d’une même région,d’une même famille. Les terroristes eux, et particulièrement les terroristes islamistes sont d’abord recrutés parmi les
clandestins, puis parmi des musulmans nationalisés par leur pays d’accueil, et surtout liés ou convertis à la cause islamiste.

Tous les moyens sont bons pour financer leur organisation.C’est encore le trafic
de stupéfiants
qui reste le plus lucratif

C’est effectivement la plus grande source de revenu des groupes criminels, et
bien sûr, aujourd’hui, celui des groupes terroristes. Pendant le conflit du
KOSOVO l’armée de libération du Kosovo faisait le trafic de l’héroïne pour
financer ses opérations
. Parmi ces opérations, les guérillas en Espagne, au Sri Lanka, en Turquie, en Ouzbekistan avec le M.I.O.(islamiste)., le parti des travailleurs le PKK du Kurdistan, et comme depuis longtemps deja en Afganistan avec les Talibans. Et
évidemment, il faut le souligner, au Liban, avec le Hezbollah.


LE 'HEZBOLLIRAN : MENACE PLANETAIRE


Djihad pour la Chine - le bonheur ?


En raison de la récente actualité, permettez moi de m’attarder un peu plus sur
le Liban et le Hezbollah. Notamment en raison du danger que représente pour la paix dans le monde cette organisation qualifiée de terroriste par un grand
nombre d’états, mais pas encore par tous.


Chacun sait que les groupes rivaux qui constituent la société libanaise, sont d’abord et surtout des factions qui se partagent les productions des plantes toxiques, qui fleurissent dans la plaine de la Bekaa. Chacun des clans a son chef, son parrain qui joue un rôle politique dans cet écheveau communautaire.

D’une manière générale, les mafias et les criminels internationaux infiltrent
les institutions d’un état pour favoriser leur profit, au contraire des groupes
terroristes qui recherchent le profit pour prendre le pouvoir, y compris par en
usant de la démocratie dont ils abusent en se présentant à des
élections. L’exemple est fourni par le FLN en Algérie, puis le GIA en Algérie
également,et évidemment le HAMAS en Palestine ou le Hezbollah au Liban
.


Tout comme les mafias,le Hezbollah s’est organisé et s’est répandu par la force.
C’est le type même de la nouvelle mafia qui infiltre un gouvernement, en y
plaçant ses membres, qui prétend jouer un rôle social, qui devient le premier
employeur au Liban
. Il est particulièrement actif dans la région de la Bekaa,
région, nous l'avons dit, fertile en Hashich.

Son financement est bien sûr très controversé.

Financé d’une part par l’Iran
et par la Syrie
, deux états qualifiés d’états terroristes, ou favorisant le
terrorisme. Et, d’autre part, par des fonds occultes, le trafic de stupéfiants,
et pour cause, quand on sait la place du Liban, producteur de drogues.
Ce financement occulte a été révélé par un coup de filet des policiers
équatoriens et boliviens, le 21/6/05, mettant à jour justement ce trafic
international de drogues.
Ces financements permettent au Hezbollah de constituer cette armée
privée, moderne, équipée de fusées, et de réseaux de renseignements
perfectionnés qui ont mis en échec les israéliens. Le Hezbollah ,bras armé  fer de lance de l’Iran et tête de pont de la Syrie constitue véritablement un état dans l’état.
De la sorte, il prennent la direction des opérations, ils prennent l’initiative
des décisions de politique internationale, non sans avoir menacé, intimidé, par
tous les moyens. Chacun se souvient des attentats commis par cette
organisation :

- Grenade lancée contre une patrouille française ;

- une patrouille américaine attaquée,

- 63 morts dans l’attaque contre l’ambassade américaine,l e 23 octobre, 2 attentats suicides, 245 morts américains et 58 français ;

- Prise d’otages en I985 de J.P KAUFMAN, et ensuite de Michel SEURAT mort en
detention, un détournement d’avion,

- l’enlèvement temporaire de diplomates soviétiques.

Le but de ces opérations est de mettre les gouvernements, français, russes, et
autres à leur merci. et les d’assujettir.

Les ressources obtenues par ces moyens leur permettent de développer leurs
activité criminelles.

Par leur influence, leur exemple, et leurs réseaux, il peuvent inciter d’autres
groupes à agir de même.

On peut penser que dans le cas des attentats commis contre le World Trade
Center
,les auteurs ont conjugué leurs forces parce qu’ils fréquentaient la même
mosquée au New Jersey.

Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est que si le but du crime international et
des mafias était le profit financier,de plus en plus grand, celui des groupes
terroristes, est animé par le profit, certes mais pas dans sa finalité, mais
comme moyen,pour servir l’Islam ou une vision de l’Islam
. La plus grande
majorité des groupes terroristes aux activités éphémères sporadiques ou
organisées et enracinées, ont un but essentiellement politique, et se réfèrent
à l’Islam, mus par leur croyance, conditionnés pour tuer assassiner au nom
d’Allah., au profit du Djihad mondial
.

Il est intéressant de souligner que tout l’argumentaire et les menaces que ces
terroristes développent ont pour fondement et dénominateur commun ,la haine antijuive sous tendue par la haine anti sioniste.

Alors que certains observateurs prétendent qu’il n’y a pas de liens entre le
crime organisé et le terrorisme
, je pense, au contraire, que ce lien existe, il
persiste. Les groupes terroristes ont besoin des mafias pour se répandre et
s’implanter
. Nous le savons, certains groupes criminels ont déjà financé des
rebellions
,des actes de terrorisme nationaux, ne fut-ce que pour vendre des
armes, comme dans le Caucase et l’Afghanistan moderne, afin aussi d’exploiter le climat d’instabilité qui se crée.

On peut craindre que des organisations criminelles internationales et des
groupes terroristes s’allient dans des régions comme l’Amérique Latine, les
Balkans, le Caucase,les zones de conflit en Afrique occidentale,dans l’ex-Union
Soviétique,les Balkans,l’irak et le Myanmar..(Birmanie).

Et puis , en dépit des differences d’objectifs et d’intérêts des groupes
terroristes
,comme les FARC, l’ETA, le Hamas,le Hezbollah, les mouvements
terroristes établissent des alliances entre eux, comme l’ont fait les
différentes mafias.

Il a été récemment proposé que Al QAIDA et le HAMAS entretiennent des
relations , et s’aident mutuellement, au niveau du renseignement, de la
logistique, grâce à un réseau de financement et d’activités opérationnelles.

Si les mafias ont constitué un danger, une menace pour les états, les libertés, et continuent de l’être, la plus grande menace est celle des nouvelles mafias
islamistes qui fondent, encouragent, organisent, financent le terrorisme
, et plus particulièrement le terrorisme islamiste.

Les magistrats antiterroristes français et les services de police et du renseignement n’hésitent pas à parler de DJIHAD
voire de Djihad planétaire
.

Pourtant,récemment,le 25/IO/06 lors du sommet du G 6 organisé en Grande
Bretagne, et qui plaçait la menace du terrorisme islamiste en première ligne M.
John REID, Ministre de l’Intérieur du Royaume Uni, a déclaré en présence des 6
ministres de l’intérieur des pays les plus peuplés de l’U E et les plus
concernés, que "l’ennemi est le terrorisme, pas l’Islam. La ligne de séparation
passe entre les terroristes et le reste d’entre nous, pas entre deux
civilisations, ni deux religions.  »
Quoiqu’il en soit, les discussions ont porté sur le risque de la prochaine
attaque et des moyens pour lutter aussi contre l’immigration illégale et le
crime organisé, y compris autour de la fraude fiscale et du trafic de drogue.

Pour votre information,le gouvernement australien vient de qualifier de
criminels contre l’humanité,les auteurs d’attentats suicide.


En France le premier Ministre et le Ministre d l’intérieur ont déclaré que le
pays était sous la menace élevée d’attaques terroristes. Préoccupé par ce fléau,
la gouvernement français vient de publier La FRANCE FACE AU TERRORISME, Livre blanc du Gouvernement sur la Sécurité Intérieure face au terrorisme….(édité par la documentation française). Je vous en recommande la lecture, très
édifiante, sur la menace, les profils des terroristes, leur modes d’action, et
enfin, les méthodes de lutte et de prévention.

Je félicite Monsieur CARTERON et Crans Montana Forum pour l’organisation de ces rencontres de haut niveau international.

JE VOUS REMERCIE

SAMMY GHOZLAN


ACTU.CO.IL 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:45
Dans la suite de nos articles au sujet de la lutte contre le Jihad, dont dernièrement : http://lessakele.over-blog.fr/article-35114546.html


Un dirigeant de premier plan d’Al Qaeda a quitté le Pakistan et dirige les opérations en Irak depuis la Syrie


Bill ROGGIO
Traduction : Marc Brzustowski.

Tire original : 
Senior al Qaeda leader leaves Pakistan, directs Iraq operations from Syria
http://www.patrimsf.org/projet/IMG/jpg/damas.jpg

 

Par Bill Roggio, 21 août 2009 7:01 PM

 

C’est un dirigeant important d’Al Qaeda, d’abord basé dans les zones tribales du Pakistan qui a pris le contrôle de l’organisation d’Al Qaeda en Irak et opère directement depuis la capitale, Damas.


http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200810/07/14148.jpg


Le Cheikh Issa al Masri est supposé être entré en Syrie en juin 2009, et avoir consolidé son contrôle sur les troupes subsistantes d’al Qaeda en Irak pour recentrer les efforts du groupe, afin de déstabiliser le gouvernement irakien.


Selon le Asia Times, le Cheikh Issa était encore détenu par les forces de sécurité pakistanaises, en janvier 2009. Les responsables militaires et du renseignement américains ont confié au Long War Journal qu’il demeure peu clair de savoir s’il s’est échappé ou a simplement été relâché de sa prison pakistanaise.

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2009/05/09/856982da-3c0b-11de-b81e-b872aa15bebe.jpg


Après avoir quitté sa geôle pakistanaise, le Cheikh Issa a transité par l’Iran avant d’entrer en Syrie, selon un reportage du Corriere della Sera, journal italien. Al Qaeda dispose d’un réseau étendu à l’intérieur de l’Iran qui reçoit son soutien du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, selon le Département du Trésor américain, qui a sanctionné les compte de plusieurs membres de l’organisation al Qaeda en Iran.

http://www.theodoresworld.net/pics/1006/iranPresidentImage5.jpg

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/499x332/1/39/94/45/Images-2/Pasdarans.jpg

 

On pense que le Cheikh Issa est base à Damas et protégé par la Moukhabarat, le service secret syrien. Depuis damas, le Cheikh Issa a consacré son action à réorganiser le réseau d’al Qaeda en Irak et on croit savoir que c’est lui qui se trouve derrière les attentats les plus sanglants en Irak, parmi lesquels les attentats coordonnés de mercredi (18 août) qui ont tué plus de 90 Irakiens et blessé plus de 1200.


http://www.mor3ben.com/images/beshar-asad.jpg


Selon un responsable des renseignements américains, le Cheikh Issa est assisté par Abu Khalaf, un chef principal des opérations d’al Qaeda, qui s’est montré actif en contribuant à la renaissance des réseaux d’al Qaeda dans l’Est de la Syrie et qui dirige les opérations terroristes en Irak.


http://static.ulike.net/img/01_Al_Qaeda.jpg

http://4.bp.blogspot.com/_9nTItnS3VNk/R5efQC5qGAI/AAAAAAAAOMI/Q-PxZJd7LQs/s320/terrorist+al+qaeda+encapuchado.bmp


Abu Khalaf, dont le véritable nom est Sa'ad Uwayyid 'Ubayd Mu'jil al Shammari, a pris le contrôle du réseau d’infrastructures d’al Qaeda, après l’élimination de son prédécesseur, Abu Ghadiya et de son bras droit  au cours d’un raid américain à l’intérieur même de la Syrie, en octobre 2008. Khalaf est responsable du recrutement des combattants étrangers, du financement des opérations, et des mouvements de combattants par-delà la frontière pour mener des attentats en Irak. Le Trésor américain a désigné Khalaf en tant que terroriste global en mai 2009.

 

http://neveryetmelted.com/wp-images/AlQaedaKids.jpg

 

 

Les responsables du renseignement militaire américain craignent qu’al Qaeda en Irak ne puisse renaître à travers ses bases arrières et sanctuaires en Syrie, exactement comme al Qaeda et les Taliban se sont regroupés au Pakistan, après l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001. Les Taliban et al Qaeda se sont réfugiés dans les zones tribales du Pakistan et ont patiemment reconstitué leurs réseaux, avant de relancer pour de bon l’insurrection afghane en 2006.

 

http://web7.bernama.com/bernama/newspic/wn/CPS.NQU24.210908172623.photo01.photo.default-512x341.jpg


Le curriculum vitae du Chiekh Issa al Masri

 


Le Cheikh Issa, dont le véritable nom est Abu Amro Abdul Hakim, est de nationalité égyptienne, et s’est montré particulièrement actif dans la radicalisation des taliban, dans les zones tribales du Pakistan. Il a été le conseiller spirituel du Jihad Islamique égyptien, l’organisation d’Ayman al Zawahiri qui a fusionné avec al Qaeda.

 

http://mypetjawa.mu.nu/archives/Howieapzawahiri.jpg


Le Cheikh Issa est également le dirigeant d’al Jihad fi Waziristân, une branche d’al Qaeda du Nord-Waziristân. Il a radicalisé des milliers de combattants Taliban et de nombreux chefs de guerre influents en les endoctrinant dans la version wahhabite de l’Islam.


Alors qu’il était basé à l’extérieur de Mir ali au Nord Waziristân, le Cheikh Issa a maintenu des liens étroits avec Jalaluddin et Siraj Haqqani. Le Cheikh Issa est connu pour être un personnage charismatique des cercles jihadistes. Siraj et les dirigeants Taliban influents Sadiq Noor et Abdul Khaliq Haqqani sont tombés sous l’influence de Cheikh Issa et se sont convertis au Wahhabisme.


http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/41196000/gif/_41196379_pakistan_waziristan_map203.gif


Le Cheikh Issa a également été influent dans le recrutement des groupes jihadistes traditionnels du Punjab et du Cachemire par les Taliban et al Qaeda. D’anciens membres du Lashkar-e-Taïba, du Jaish-e-Mohammed, du Lashkar-i-Jhangvi et du Harkat-ul-Mujahideen ont fait masse pour rejoindre la cause des Taliban et al Qaeda. Des groupes tels que les Fedayin-e-Islam, un groupe terroriste punjabi supplétif et allié de Baitullah Mehsud, et la Force Ghazi ont surgi tout le long des zones tribales.


http://2.bp.blogspot.com/_6eonppuEMEo/SP4OR-Ay3sI/AAAAAAAACro/cT93kk9FZ3E/s400/taliban7.jpg


On pense que c’est le Cheikh Issa qui a fourni une justification religieuse aux multiples tentatives d’assassinat déjouées contre l’ancien Président pakistanais Pervez Musharraf, aussi bien qu’à l’attentat, cette fois, réussi contre l’ancien Premeir Ministre Benazir Bhutto. Le Cheikh Issa a, alors, publié une fatwa ou édit religieux, qui appelait à leur assassinat.

 

http://ovnis-usa.com/images/DroneMQ-1Predator.jpg


Les Etats-Unis ont tenté d’éliminé le Cheikh Issa par un raid aérien secret de Predator, au Nord Waziristân, après l’assassinat de B.Bhutto, en fin décembre 2007. Il a été blessé durant la frappe, mais on dit qu’il s’est entièrement rétabli. On a aussi rapporté qu’il avait été temporairement paralysé, du fait d’une maladie, mais a ensuite recouvré ses fonctions vitales.


http://img.dailymail.co.uk/i/pix/2007/12_04/010bhuttosplit_468x524.jpg


Le renseignement américain pense que le charisme et la popularité du Cheikh Issa dans les cercles jihadistes sont deux des raisons pour lesquelles il a été choisi et recruté pour voyager du Pakistan en Syrie afin de diriger une nouvelle poussée pour ranimer les opérations d’al Qaeda en Irak depuis l’intérieur de la Syrie. Le Cheikh Issa est en capacité de reconstituer les ressources et les combattants nécessaires pour faire renaître al Qaeda en Irak, après que le groupe terroriste ait subi une série de défaites cuisantes au cours des offensives combinées par les Américains et Irakiens en 2007 et 2008.


En savoir plus :


http://www.longwarjournal.org/archives/2009/08/senior_al_qaeda_lead_5.php#ixzz0P8nIWGNk

 

Lire également :

 

Syria, Iraq recall ambassadors in falling-out over Damascus' terror haven

DEBKAfile Exclusive Report

August 25, 2009, 7:10 PM (GMT+02:00)

Death, devastation engineered from Syria

Death, devastation engineered from Syria

Damascus has turned aside a demand from Baghdad to extradite two Iraqi Baathist leaders (Saddam Hussein's party) believed to have orchestrated from their base in eastern Syria the deadly coordinated bombing attacks which rocked the Iraqi capital on Aug. 19, killing 100 people and leaving more than 1,000 injured. This is reported by DEBKAfile's intelligence and counter-terror sources.

The Iraqi security authorities named Mohammad Younis al-Ahmed, head of the Baath party's military arm based in Damascus and his operations officer Sattam Farhan.

The demand followed broadcast confessions by detainees held in Iraq on suspicion of taking part in the atrocity. They named the two Syrian-based chiefs as having ordered the bombing attacks and providing the explosives.

The Assad regime responded to the Iraqi demand by recalling its ambassador from Baghdad. Iraqi reciprocated by summoning his ambassador home from Damascus.

DEBKA file reports that this row is highly relevant to the Obama administration's ambition to improve relations with Damascus.

On Aug. 13, a high-ranking US delegation headed by Fred Hoff, head of the Mitchell group's Syrian desk and Gen. Michael Moeller of the US Central Command arrived in Damascus. They were there to find out if president Bashar Assad was ready to put a stop the flow of terrorists and weapons from his country into Iraq and the smuggling of Iranian arms to the Hizballah in Lebanon? That willingness is perceived in Washington as the litmus test for a possible rapprochement. But almost two weeks have gone by and Assad has still not answer those questions.

A few days later, on Aug. 18, prime minister Nouri al-Maliki went to Damascus with the same query. He told the Americans that Iraq was a sovereign state and their intercession on its security problems was unnecessary. This time Assad flatly denied that Syria was permitting Iraqi Baath terrorists to operate from its soil. The following day, Baghdad suffered one of the worst terrorist attacks in his history. Maliki was thus treated to a test of his neighbor's two-faced attitude on terrorists. While promising to fight terrorists, Assad gives them free rein to operate undisturbed from bases in his country.

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 10:32

Tir de deux Hellfire, deux coups pour rien ou presque…

Par Gilles RAPHEL

 

http://www.oniros.fr/wazir.jpg

 

Hier les dépêches tombaient annonçant une nouvelle action d’un drone US Predator ayant lancé deux missiles sur le village de Darpa Khel dans le Waziristan du Nord (Pakistan), tuant douze talibans, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Mais la cible n’a pas été touchée.

 

http://www.oniros.fr/DroneX.jpg


L’attaque visait le commandement du réseau Haqqani et vraisemblablement aucun haut dirigeant du groupe terroriste n’a été atteint.


Le siège du réseau Haqqani se trouve dans le village de Darpa Khel, à la madrassa Manba Ulom, il s’agissait là de la troisième tentative US de décapiter l’organisation terroriste (septembre 2008, mai 2009 et hier donc), sans réel succès pour l’instant.


Le réseau Haqqani, composé d’Afghans et de combattants étrangers,  est sans doute la pire menace pour les troupes de l’OTAN en Afghanistan, il a été créé du temps de l’occupation soviétique par Djalalouddine Haqqani.

 

http://www.bassirat.net/IMG/jpg/Haqqani.jpg

                                         

 

D. Haqqani est né dans les années 50 dans la province de Paktia, dans le sud-est de l’Afghanistan, il appartient à la tribu pashtoune des Zadran et est diplômé de la madrassa pakistanaise de Dâr ul Ulum Haqqâniya. Il a participé à la guerre contre les soviétiques dans les rangs du Hezb-e Islami, sous les ordres du mawlawi (mollah) Younous Khalis.


Ce proche d’Oussama ben Laden se réfugie dans la zone tribale pakistanaise en 2001 à Dande Darpa Khel où il fonde une école coranique, la madrassa Manba Ulom faisant office de centre de formation terroriste et de lieu de rencontre pour Al Quaeda.


Annoncé malade et mort dans un hôpital de Dubaï en 2007, il refait son apparition le 22 mars 2008 sur les écrans de Al Jazeera annonçant : « Avec l’aide de Dieu, qui nous envoie ses anges pour nous aider, nous allons infliger une défaite à Bush et nous poursuivrons le Djihâd jusqu’au jour de la Résurrection ».

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH200/north_waziristan_pakistan-a724b.jpg


Ses fils Sirajouddin (principalement) et Badroudin ont pris la relève des opérations violentes. Depuis le centre de commandement avancé du réseau, situé dans le village de Zambar Sabari dans le nord du district de la province de Khost, Siraj (alias Kalifa) Haqqani avec ses troupes aguerries, ses attaques.

 

http://blog.lefigaro.fr/inde/Karza%C3%AF%20et%20Obama.jpg


On lui prête, entre autre, l’attentat de l’hôtel de luxe Serena de Kaboul le 14 janvier 2008, l’attentat ayant tué deux soldats de l’Otan et 3 civils le 2 mars 2008 ainsi que la tentative d’assassinat du président Karzaï du 27 avril 2008. Sa tête est mise à prix par les Etats-Unis 5 millions de dollars.


Une vaste opération conjointe police afghane et armée américaine avait déjà été menée dans la nuit du 27 au 28 mai dernier, dans la province frontalière de Paktika, elle avait pour but de capturer le commandant haqqani Sangeen alias Fateh. 34 talibans furent abattus, soit l’ensemble du groupe, 27 motos, plus de 30 lance-roquettes, des mitraillettes PK et de nombreux fusils automatiques saisis.

 

Souhaitons que la prochaine tentative soit la bonne !

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 20:33

Le terrorisme asiatique provoque une hausse des ventes de blindés israéliens

 

http://www.actu.co.il/2009/08/

 

http://www.rockcrawler.com/techreports/israeli_jeeps/big/sufa2-005.jpg


Un acheteur non identifié d’Asie, où Al-Qaïda et les Talibans représentent une menace de plus en plus réelle, a provoqué une hausse de la production de véhicules blindés dans une usine de Galilée, qui souffrait sévèrement de la crise économique.

L’acquéreur anonyme a commandé des centaines de jeeps Soufa (tempête) à l’usine des Industries automobiles d’Israël, basée à Nazareth, pour une valeur totale de dizaines de millions de dollars. La demande en véhicules blindés est due à l’amélioration des armes obtenues par les organisations terroristes.

policeabirrv7.jpg

Les véhicules de patrouilles tout-terrain blindés offrent aux armées une arme stratégique contre les combattants de guérilla, dont les armes portables rendent souvent les gros tanks inefficaces. De nombreuses organisations terroristes sont armées de lance-roquettes antichars de type RPG-29, qui peuvent pénétrer les tanks et véhicules blindés construits il y a plusieurs années.

http://www.defenseindustrydaily.com/images/LAND_Sufa-Storm_Armored_lg.jpg

Les Industries automobiles d’Israël ont été fondées en 1966. Depuis, elles ont fabriqué 90 000 véhicules, dont des autocars, des camions, des ambulances et des jeeps, telle le 4×4 Soufa et une version blindée du Hummer.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/13/Greek-hummer.jpg

L’armée américaine est le plus gros client des firmes israéliennes de véhicules blindés. Parmi les autres fournisseurs, on compte le kibboutz SASA, qui a reçu la semaine dernière une commande d’un fabriquant automobile américain pour des kits de blindage pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars.

Une autre compagnie, appelée Arotech, produit le blindé ultraléger David. Les commandes en carnet d’Arotech sont d’une valeur de 42 millions de dollars.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 10:25

Version originale anglaise: Counterterrorism in Obama's Washington
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

L'assistant de Barack Obama pour la Sécurité nationale et l'antiterrorisme, John O. Brennan, a fort habilement brossé le tableau des erreurs des politiques présente et future du gouvernement , dans un discours prononcé le 6 août, [intitulé] « Une nouvelle approche pour protéger les Américains. »

John O.Brenman, assistant de Barack Obama pour la Sécurité nationale et l'antiterrorisme.

Tout d'abord, son discours au Centre d'Etudes stratégiques et internationales à Washington, a une teneur inhabituelle.

« Flagorneur » est le mot qui vient à l'esprit, dans la mesure où Brennan, sur cinq mille mots, évoque quatre-vingt dix fois soit « le Président Obama » , « Il », « son » ou « Le Président ».

Chose inquiétante, Brennan attribue quasiment chaque pensée ou directive dans son discours à la sagesse du numéro Un. Cette conférence qui fait grincer les dents rappelle celle d'un fonctionnaire de la Corée du Nord rendant hommage à son chef bien-aimé.

Si nous entrons dans les détails, ce n'est pas mieux. Au fin fond, Brennan appelle à l'apaisement des terroristes : « Alors même que nous condamnons et nous nous opposons aux méthodes illégitimes utilisées par les terroristes, nous avons besoin d'admettre et de

nous occuper des besoins légitimes et des doléances des gens ordinaires que ces terroristes prétendent représenter. » Quels besoins et doléances légitimes – on peut se le demander- pense-t-il que Al-Qaeda représente ?

Brennan a fait bien attention de définir une double menace , l'une étant « Al-Qaida et ses alliés » et l'autre « l'extrémisme violent ». Mais le premier , bien évidemment, est un sous-ensemble du deuxième. Cette faute élémentaire mine toute son analyse.

Il rejette aussi tout lien entre « extrémisme violent » et Islam . « Utiliser le terme légitime de « jihad » qui signifie se purifier ou mener une guerre sainte pour un but moral, risque de donner à ces meurtriers la légitimité religieuse qu'ils recherchent désespérément et qu'ils ne méritent en aucune façon. Pire encore, cela risque de renforcer l'idée que les Etats-Unis sont d'une manière ou d'une autre en guerre avec l'Islam lui-même. »

Ce passage reprend une théorie de l'Islam radical qui, selon le lieutenant-colonel Joseph C.Myers du commandement aérien des Etats-Unis et de l'école supérieure de guerre « fait partie d'une campagne de désinformation stratégique, de dénégation et de tromperie » développée par le mouvement des Frères Musulmans.

Discréditée en 2007 par Robert Spencer, la théorie distingue entre le bon jihad et le mauvais jihad et nie tout lien entre Islam et terrorisme.

C'est une interprétation infiniment trompeuse dans l'intention d'embrouiller les non-musulmans et de faire gagner du temps aux islamistes. Le gouvernement de George W. Bush , en dépit de toutes ses erreurs, n'a pas succombé à cette ruse.

Le discours contient des signes troublants d'ineptie. Nous apprenons qu'Obama considère que les armes nucléaires aux mains des terroristes sont « la menace la plus immédiate et la plus extrême sur la sécurité mondiale. » Très bien. Mais comment y répond-t-il ? Avec trois mesures faibles et presque sans pertinence : entreprendre un renforcement du régime de non prolifération mondiale, lancer un effort international pour protéger le matériel nucléaire vulnérable …et accueillir un sommet nucléaire mondial.

Brennan n'arrive pas à penser clairement. Un exemple, qui exige une longue citation « La pauvreté n'est pas cause de violence et de terrorisme. Un manque d'éducation ne provoque pas le terrorisme. Mais tout comme il n'y a pas d'excuse pour le massacre aveugle d'innocents, il est indéniable que quand les enfants ne peuvent espérer une éducation, quand les jeunes gens n'ont pas d'espoir de trouver un travail et se sentent coupés du monde moderne, quand les gouvernements n'arrivent pas à pourvoir aux besoins élémentaires de leur peuple, alors les peuples deviennent plus sensibles aux idéologies de violence et de mort ».

Résumé. L a pauvreté et le manque d'éducation ne provoquent pas le terrorisme, mais un manque d'éducation et de travail rendent les gens plus sensibles aux idées conduisant au terrorisme. Quelle est la différence ? Malheur à nous (Pauvres de nous) quand la Maison Blanche accepte ce qui est illogique comme analyse.

En outre, concentrons-nous sur la déclaration « Quand les gouvernements n'arrivent pas à pourvoir aux besoins essentiels de leur peuple, alors les peuples deviennent plus sensibles aux idéologies de violence et de mort » car elle contient deux erreurs étonnantes. D'abord, cela suppose la fiction socialiste que les gouvernements pourvoient aux besoins élémentaires. Non. A part quelques Etats riches en matières premières, les gouvernements protègent et offrent les structures légales, tandis que le marché pourvoit [à ces besoins]

Deuxièmement, toute étude sur le sujet trouve qu'il n'y a pas de lien entre le stress personnel (pauvreté, manque d'éducation, chômage) et l'attrait pour l'Islam radical. Au contraire, des transferts massifs de richesses au Moyen-Orient depuis 1970 ont contribué à la montée de l'Islam radical. L'administration base sa politique sur un mensonge.

Où est –comme on dit- la surveillance adulte ? L'exécution de politiques ineptes exposées par Brenman représente un danger pour les Américains, les intérêts américains et les alliés des Américains. Les conséquences amères de ces erreurs deviendront bien assez tôt évidentes.

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 00:04
1ère PARTIE : Le Plan Afghan d’Obama : un “sursaut” en nombre de soldats et de personnels civils.

En cette journée d'élections en Afghanistan, qui apparaissent à beaucoup d'observateurs comme un test d'adhésion ou de rejet, par peur de la terreur talibane ou indifférence à ce que l'Occident propose aux Afghans, je pense utile de mettre en ligne un texte traduit d'un expert militaire américain des opérations spéciales, journaliste et correspondant de guerre, Jeff Emmanuel, nomminé pour le Pulitzer et directeur émérite du blog www.RedState.com

Il réalise, en effet, pour nous, profanes, un tour complet des différents aspects du "programme d'Obama pour l'Afghanistan" en soulignant les faiblesses actuelles, mais également en apportant son appréciation et des corrections toujours possibles, des tendances  actuellement les moins ajustées, pertinentes ou les plus fragiles.

La question n'est pas tant de se positionner sur l'échiquier politique américain que de connaître les conditions prévisibles du succès ou de l'échec des opérations qui sont, en ce moment-même, déclenchées sur le terrain, telles qu'elles ont été définies et matérialisées par le niveau politique, à travers, notamment, l'envoi de troupes supplémentaires.

A un second niveau, la seule critique de la politique d'Obama est insuffisante à expliquer les propres manquements ou l'absence d'entrain et de réelle préoccupation pour cette guerre et ceux qui la font, de la part des majorités européennes, dont les Etats ont grand mal à convaincre ou dédaignent de participer directement à l'effort collectif de guerre, ou ne le font que pour éviter de s'attirer les foudres d'un puissant allié. Les enjeux réels de cette partie du monde, l'Asie Centrale, sont certainement la clé de l'avenir des rapports entre les Etats-Unis, l'Europe, la Russie, la Chine, l'Iran et l'Inde, à travers son conflit rémanant avec le Pakistan, omniprésents autour de la table de jeu de cette terrible partie de poker qui est en train de se jouer sous nos yeux...

Les deux autres parties de ce long texte suivront...


Il manque au Plan afghan d’Obama l’appétit de victoire.

Titre original : Obama’s Afghan Plan Refuses to Embrace Victory

 15 août 2009 - par Jeff Emanuel

Adaptation française : Marc Brzustowski.


La stratégie du Président ignore les faits sur le terrain régional – et la signification du combat de l’Amérique sur place. 


http://pajamasmedia.com/blog/obamas-afghan-plan-refuses-to-embrace-victory/

 

 

Le front en Asie Centrale, dans ce qui était encore appelé jusqu’à il y a peu, “la guerre globale contre la terreur”, s’est détérioré à vue d’oeil depuis déjà quelques temps. C’est, pour une large part, le résultat de la négligence du gouvernement américain focalisé sur l’Irak, et le résultat, au mieux, de l’inconsistance d’un réseau d’alliés (aussi bien permanents que de circonstance) à honorer leurs engagements de contribuer au combat pour débarrasser cette région des terroristes et des militants radicaux.


Ce printemps, après environ deux ans de campagne fondée sur la plateforme du retrait en Irak et d’un recentrage des efforts américains sur cette situation en voie de détérioration en Afghanistan et au Pakistan (une zone sur laquelle les Démocrates ont passé la majorité des années Bush à s’y référer comme étant la localisation de “la véritable guerre contre la terreur”), le Président Barack Obama a dévoilé la stratégie de son Administration concernant la question afghane. Cette stratégie est, actuellement, en train d’être instaurée dans la région.


Le maintien de l’opacité du Président Obama sur ses objectifs précis pour la région aghane et son incapacité à énoncer un agenda et à proposer des outils d’évaluation, pourtant promis (et longtemps attendus), grâce auxquels il pourra mesurer ce succès, rend sa stratégie bien difficile à évaluer. Lors d’une conférence de presse en mars, Obama a déclaré que son administration avait l’intention de « disloquer, démanteler et de défaire Al Qaeda au Pakistan et en Afghanistan, et d’empêcher son retour dans tout autre pays à l’avenir ».


Cependant, alors que son prédécesseur, George W. Bush, était au moins parvenu à proposer une vague conception de ce à quoi le succès en Irak –son point de focalisation dans la Guerre contre la Terreur –GWOT- pourrait ressembler (une nation qui est « en paix avec ses voisins, disposant d’un Gouvernement représentatif qui respecte les droits de tous les Irakiens, et des forces de sécurité suffisantes pour maintenir l’ordre intérieur et refuser l’accès de l’Irak comme havre pour les terroristes »), Obama s’est, à plusieurs reprises, abstenu de définir le succès ou la victoire tel qu’il l’entend, dans sa zone de prédilection pour la guerre contre la terreur. Il a même déclaré, dans une interview télévisée à la fin juillet, qu’il n’aimait pas le terme de « victoire » et qu’il ne la voyait pas comme l’objectif (prioritaire) américain dans la région.


La stratégie afghane d’Obama peut se résumer en cinq lignes de force :


  • Instaurer un “sursaut” (« surge », renfort) des forces de même type qu’en Irak, cette fois, en Afghanistan, auquel s’additionne le fameux « sursaut civil », constitué d’experts juridiques, en agriculture et dans d’autres spécialités dont le besoin se fait sentir.

  • Augmenter significativement les forces de sécurité afghanes, autant dans la police que dans l’armée, à une telle rapidité qu’elles seront en capacité d’assumer la responsabilité de sécuriser de larges portions du pays dans un temps très court ;

  • Tenter de parvenir à “la réconciliation” avec les membres les moins radicaux des Taliban et de promouvoir un gouvernement national afghan plus ouvert, honnête et efficace.

  • Elargir le soutien international en faveur de la mission afghane, une tâche qui inclut de convaincre des alliés de l’OTAN qu’il faut envoyer plus de troupes dans la région pour participer aux activités anti-terroristes et de reconstruction nationale, aussi bien que de mettre d’accord les parties prenantes régionales sur la formulation des objectifs d’une stratégie de plus long terme pour la région, ainsi que sur les issues acceptables pour tous ; et

  • Eliminer les sanctuaires Taliban et d’al Qaeda qui prolifèrent au Pakistan, tout en promouvant simultanément un ordre démocratique à l’intérieur de cet Etat islamique historiquement fragmenté et instable.

Indépendamment des chances de succès de la stratégie d’Obama – qu’il est difficile de prédire, étant donnée son absence de volonté à définir “le succès” ou à rechercher “la victoire” – ceux qui observent de près le front d’Asie Centrale dans ce conflit ne devraient pas être surpris si les circonstances, sur place, commencent à empirer sur le court terme. Même le Général David Petraeus, commandant général du Commandement Central américain (US CentCom), a reconnu que la situation sur le théâtre afghan « va vraisemblablement empirer avant d’aller mieux » (sur le plus long terme).


Petraeus, qui est plus connu pour avoir arraché le succès du piège d’une situation aussi mauvaise en Irak, est plutôt familier de ce genre de formules d’avertissement. De la même façon, lorsqu’il a coordonné les efforts de la coalition en Irak au début de 2007, Petraeus avait prévenu les législateurs, les membres de l’Administration Bush et le public américain qu’il leur fallait se préparer à des combats plus acharnés et à des taux de perte plus importants dans ce pays, qui résulteraient d’abord du « sursaut » (renfort) de troupes et du changement de stratégie qui seraient transférés vers cette zone de guerre moyen-orientale.


Actuellement, alors que le point de focalisation se tourne encore plus à l’est, Petraeus prévient ceux qui voudraient bien l’écouter de ne pas s’attendre à un retournement (de situation) étonnamment aussi rapide ou complet en Afghanistan que ne l’ont réalisé les forces de la coalition sous son commandement en Irak. Cela est dû, en partie, aux énormes différences quant à la nature du terrain (aussi bien sur le plan géographique qu’humain) qu’aux carences préalables concernant aussi bien les infrastructures que la volonté d’accepter une présence aussi importante et prolongée de troupes étrangères, telles qu’elles ont rendu possible un rapide retournement en Irak.


Le fait de savoir si oui ou non la situation en Afghanistan s’améliorera, après une première augmentation de la violence et une baisse du niveau de sécurité, dépendra de la stratégie d’Obama elle-même, de sa volonté à lui demeurer fidèle, en cas d’éventuelles déceptions, et, bien entendu, de son exécution sur le terrain, par les forces responsables de mettre en action le plan décidé par l’Administration.


Malheureusement, comme les indications suivantes sur ce sujet le démontreront, la stratégie d’Obama pour le front Afghano-pakistanais dans ce conflit et son absence de volonté à rechercher comme seule issue la victoire, reflètent un manque de compréhension concernant (ou pire, un manque de volonté d'accepter, par-dessus tout,) les faits sur le terrain dans la région, la signification du combat de l’Amérique à cet endroit, et le coût incalculable d’un échec (éventuel).


 

Le Plan Afghan d’Obama, 1ère Partie : un “sursaut” en nombre de soldats et de personnels civils.


Le “sursaut” en cours du Président Obama dans le nombre de forces américaines en Afghanistan est de notoriété publique depuis sa conception. En fait, on peut trouver les origines de ce plan actuel dans les derniers jours de l’Administration Bush, qui envisageait de mettre plus fortement l’accent sur le front afghan, dans ce qu’on reconnaissait alors comme la guerre contre la terreur, que ce qu’on avait fait auparavant, depuis l’invasion de l’Irak par la coalition, à la fin 2002. Le geste initial,  tel qu’il avait été annoncé publiquement, en novembre dernier, par le Secrétaire de la Défense Robert Gates, consistait à envoyer approximativement 30 000 troupes américaines supplémentaires pour renforcer les 38 000 opérant déjà dans ce pays gigantesque et montagneux.


Peu de temps après sa prise de fonction au Bureau Ovale, Obama a ordonné de réduire de près de la moitié, à 17 000, le nombre de militaires déployés pour prendre part à ce « sursaut ». Cet envoi combine des forces de l’armée et des Marine’s qui seront affectés aux zones de ce pays, qui sont frontalières avec le Pakistan, où la coalition dispose du moindre contrôle et où les forces terroristes y sont les plus virulentes. Leur mission sera d’ « empêcher un retour d’al Qaeda et de ses alliés » dans cette zone et de fournir l’espace et la sécurité au gouvernement national de façon à ce qu’il étende sa gouvernance sur cette région de l’Afghanistan largement contrôlée par les Seigneurs de guerre –et Taliban-.


En supplément de cette force contre- insurrectionnelle de 17 000 soldats, Obama a affecté 7 000 hommes de troupe en Afghanistan pour remplir d’autres missions critiques importantes. En février, les 3000 soldats qui forment la 3è brigade d’unités de combat (BCT) de la 10ème Division de Montagne se sont déployés dans deux provinces afghanes, près de Kaboul, où elle opère à l’extérieur des avant-postes de la coalition, dans un effort visant à réduire l’impact des infiltrations de l’insurrection dans la portion centrale-est du pays. 4 000 soldats supplémentaires attendent actuellement leur déploiement dans cette région pour servir en tant qu’équipes de formation et de renforcement des forces de sécurité afghanes.


Un besoin de renfort


La question ne se pose même pas de savoir si les forces de la coalition actuellement en Afghanistan, qui représentent moins de 30% du nombre de leurs homologues affectés en Irak, ont besoin d’être renforcées. Cependant, l’importance des forces déployées pour augmenter celles déjà sur le théâtre des opérations est désespérément faible. Pas seulement en ce qui concerne la force totale des 24 000 hommes du « sursaut » voulu par Obama, soit moins que le nombre nécessaire pour emplir la moitié d’un stade de football américain, mais parce que le nombre total composant les troupes américaines en Afghanistan, lorsque ces déploiements seront réalisés, se maintiendra juste un peu au-dessus des 60 000 –soit, moins que la moitié des forces des troupes américaines présentes, dans un pays significativement plus petit et plus cohérent, comme l’Irak, avant même que n’y soit instauré le « sursaut » du Général David Petraeus en 2007.


De fait, étant donné que la superficie de l’Afghanistan correspond à 120% de celle de l’Irak, constituée d’un terrain exponentiellement plus ardu (on peut se représenter l’Irak comme équivalent à la Californie, et l’Afghanistan comme le Texas, avec, en plus, la chaîne de montagne de l’Hindu Kush), un « sursaut » (renfort) de 24 000 hommes est assurément bien trop faible pour faire la moindre différence mesurable dans le développement et la sécurisation au jour le jour de ce pays, même s’ils sont employés correctement.

 

En allant un peu plus loin, les spécialistes recrutés pour être déployés en Afghanistan, qui font partie du fameux “sursaut” (renfort) civil –couramment estimés à environ 400 – semblent également vraiment trop peu nombreux pour accomplir ce qu’on attend d’eux. S’il est employé avec à-propos, ce petit nombre de spécialistes, qui apportent leur expertise en agriculture, sur le plan juridique et dans d’autres champs de compétence à une région ayant désespérément besoin de leur assistance, pourrait faire beaucoup de bien dans les quelques domaines sur lesquels ils pourront influer.


Cela dit, de même que lors du fameux “sursaut” de troupes en Irak et en Afghanistan, s’ils veulent être efficaces, ces spécialistes auront besoin d’être poussés au-delà des niveaux national et régional et dans les localités tribales des zones d’expansion de l’Etat – ce genre de choses que les bureaucrates de carrière et employés du gouvernement sont notoirement connus pour leur répulsion à les entreprendre (pour en avoir la preuve, la révolte des bureaucrates au sein du Département d’Etat en témoigne, lorsqu’ils ont été confrontés avec la simple idée d’être déployés dans la zone internationale sécurisée (« zone verte ») en Irak, en 2007.


 

Un réel changement de stratégie est nécessaire


Tout élément, aussi important que la dimension précise de toute augmentation de troupes, pour apporter quelque changement positif en Afghanistan, n’est rien sans une adaptation dans la focale et les tactiques utilisées par ces forces à l’intérieur même du pays. Le cœur des forces supplémentaires de 17 000 soldats et Marine’s seront mis en place là où leur aide est la plus nécessaire (les provinces du Helmand et de Kandahar, largement contrôlées par les terroristes), ce qui représentera la mission peu enviable de se battre pour arracher le contrôle de cette zone aux combattants ennemis qui y sont retranchés et de modifier par la force les formes de subsistance qui y sont pratiquées à partir de la production d’opium tirée du pavot, par la culture du froment (donc, de façon criante, avec l’assistance de quelques-uns de ces spécialistes civils de l’agriculture).


Cela dit, ce n’est là qu’une partie de l’impérieux changement global de stratégie afghan – quelque chose que l’administration Obama, avec son utilisation récurrente du terme de « contre-insurrection » comme s’il s’agissait d’un mot à la mode et largement vide de sens, du moins dans sa rhétorique stratégique, a démontré peu de signes probants de vouloir adopter.


En fait, étant données ses déclarations publiques à propos des changements positifs en Irak, il apparaît que le nouveau Président a rejoint une large proportion de la population américaine en révérant l’idée que le « sursaut » du début 2007 dans le nombre de troupes américaines déployées vers ce pays a été le coup de semonce qui a émoussé la résistance terroriste là-bas et donné au peuple irakien le temps, les ressources, et la volonté de tirer ensemble leur pays souffrant (vers le haut).


C’est cette même idée fausse, qui a été colportée par un média appartenant aux courants de pensée dominants, en bradant la  remise en cause dans la compréhension stratégique apportée à la table (de discussion) par le Général David Petraeus et acceptée par Bush, le Président d’alors, comme n’étant rien de plus qu’un envoi par bateau de quelques milliers de soldats supplémentaires ; ce qui était et demeure une description aussi simplificatrice qu’absurde des changements radicaux apportés dans le but de fournir au peuple irakien autant de sécurité que d’incitation à accomplir les pas de géants qu’ils ont réalisé durant les deux dernières années.


Malheureusement, beaucoup de commentateurs conservateurs, désireux de contribuer à l’effort de reconstruction, tombent aussi facilement dans le piège, ajoutant à cette perception globale, lorsqu’ils en réfèrent à l’instauration d’une stratégie de contre-insurrection brillamment exécutée (COIN), aussi simplement que le « sursaut » - une façon de voir qui a peu fait pour démentir la croyance populaire simplifiée selon laquelle peu de choses ont actuellement changé sur le terrain en Irak, sinon le décompte des uniformes américains qui s’y trouvent.


Une approche sans enthousiasme signifie l’échec.


Si ses commandants militaires les plus influents, aux côtés de l‘impérial Gates, ne peuvent détourner le nouveau Président de sa conception érronée et le convaincre de procéder à une réexamen complet de sa stratégie, à propos de l’effort à mener en  Afghanistan, le « sursaut » d’Obama sera l’antithèse de celui de son prédécesseur, ne réalisant que peu de gains stratégiques ou même tactiques, à part le fait d’envoyer 20 000 cibles mouvantes de plus vers cette zone de combat orientale.


Si le “sursaut” d’Obama se termine en étant moins qu’un plein succès, même si cela était dû à une erreur dans l’instauration d’une nouvelle stratégie gagnante pour ces troupes de soutien à déployer, il est probable que les appels à un retrait massif des zones déchirées par la guerre et sur ce front crucial dans la guerre contre la terreur iront en augmentant dangereusement.


Une part significative des arguments rationnels employés dans ces appels renouvelés à se rendre se résumeront probablement à l’affirmation que les Etats-Unis ont répété exactement la stratégie utilisée en Irak pour obtenir un succès aussi grand, et que le fait que cela ne marche pas en Afghanistan prouve que cette guerre est « ingagnable ».  Malheureusement, l’extrême distance de cette affirmation à la vérité sur la nature de cette transposition sera probablement oubliée et ignorée, dans la façon de communiquer alors adoptée par une Administration qui a déjà démontré son incapacité à endurer toute nouvelle négative ou toute campagne de presse qui lui serait défavorable.


(à suivre : Le Plan Afghan d'Obama,  2nde Partie : accroître les Forces de Sécurité Intérieures  : Obama’s Afghan Plan, Part II: Growing the Domestic Security Force)

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 12:40
La rivalité entre jihadistes pourrait profiter au Hamas
18/08/2009

http://www.jcpa-lecape.org/ViewNews.aspx?ArticleId=290

Les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, portent encore les traces des violents combats qui ont opposé vendredi et samedi le Hamas au groupe salafiste Jund Ansar Allah. Ces affrontements, qui ont fait au moins 28 morts dont le chef des « Guerriers de Dieu », ne marquent probablement pas la fin des rivalités entre le Mouvement de la résistance islamique et les petites factions plus radicales qui défient son pouvoir dans le territoire côtier.
Selon ces groupes, les objectifs jihadistes prônés par el-Qaëda forment un programme plus important que les idées essentiellement nationalistes défendues par le Hamas. Jund Ansar Allah s'était fait connaître en juin lors d'un raid mené à cheval contre un poste-frontière israélien. Le groupe bénéficie d'un bon soutien parmi la population de la bande de Gaza, où de nombreuses personnes ayant connu son chef, Abdellatif Moussa, dit Abou al-Nour al-Makdessi, l'ont décrit comme un homme aimable et pacifique.
Selon des proches, il s'était fait le chef spirituel de jeunes sympathisants jihadistes écœurés par les persécutions menées contre eux par le Hamas.
Suivant un schéma qui rappelle le désenchantement vis-à-vis du Fateh au profit du Hamas, il y a deux ans, de nombreux Gazaouis semblent à présent se tourner vers des groupes islamistes plus radicaux.
Ces derniers reprochent au Hamas de ne pas faire appliquer la charia ou de lorgner les pays occidentaux pour négocier un allègement de l'isolement imposé par Israël.
« Ces derniers mois, l'invasion israélienne et la situation économique ont renforcé l'extrémisme des plus radicaux. Les liens avec el-Qaëda sont peut-être très distendus, mais les sympathies sont élevées », estime Maha Azzam, du cabinet d'analyse londonien Chatham House.

Geste envers l'Occident
La présence probable d'un activiste étranger parmi Jund Ansar Allah - un Syrien d'origine palestinienne, tué en même temps que Moussa - affaiblit en outre les déclarations du Hamas, qui assure qu'aucun membre d'el-Qaëda n'est présent dans Gaza.
Des groupes tels que le Jaïch el-Islam (Armée de l'islam), les Souyouf el-Hak (Épées vertueuses) ou le Jaïch al-Oummah (Armée de la nation) étaient jusqu'à présent considérés comme idéologiquement proches d'el-Qaëda, mais non directement liés.
Mais si le regain de tensions entre ces factions et le Hamas n'augure certes pas d'un possible règlement prochain du blocage politique qui divise les Palestiniens, certains analystes y voient des éléments positifs.
Tout d'abord, cet affrontement montre, même si le Hamas entendait avant tout protéger son territoire, que le parti islamiste est prêt à intervenir contre les groupes dont l'engagement envers le processus de paix est encore plus faible que le sien.
« L'objectif principal était de montrer aux pays occidentaux que le Hamas est capable de supprimer toute progression des groupes plus radicaux. Le Hamas voulait montrer qu'il est certes un parti islamiste, mais modéré, avance Hani Habib, analyste palestinien. Je pense que les Européens attendaient un tel geste de la part du Hamas pour justifier un éventuel changement de leur position officielle envers lui. »
Si les dirigeants de Gaza semblent avoir toléré les petites factions radicales, ils ont parfois été irrités par leurs tirs de roquettes vers Israël, qui ont perturbé les trêves, ou leurs attaques contre les étrangers et les chrétiens de Gaza, qui ont mécontenté les gouvernements occidentaux.
Selon Are Hovdenak, auteur d'un article sur le sujet pour l'Institut international de recherche sur la paix, à Oslo, ces tensions pourraient faire apparaître de nouvelles portes de sortie au conflit.
« On pourrait s'apercevoir, explique-t-il, qu'il existe deux tendances au sein des islamistes, que le Hamas souhaite jouer un rôle face à ces groupes jihadistes et même qu'il pourrait être un allié contre eux. »


Source : L'Orient-Le Jour
Link :
http://www.lorientlejour.com/article/628345/_La_rivalite_entre_jihadistes__pourrait_profiter_au_Hamas.html
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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 21:14

Gilles nous transmet les dernières explications concernant l'élimination, restée jusqu'à présent, inexpliquée, de 7 prédicateurs salafistes pakistanais dans le nord de la Somalie

(http://lessakele.over-blog.fr/article-34823519.html ).


Tuerie de prédicateurs islamistes en Somalie

Ou

Petits meurtres entre amis

 

 

Lundi dernier, le 31 juillet, des miliciens de la secte musulmane Ahlu Sunnah Wal Jammee’a sont entrés dans le district d’El Dher dans la région de Galgadud au centre de la Somalie, district contrôlé jusque là par la guérilla islamiste Al Shabaab.

Si, pour le gouvernement somalien, Al Shabaab est considérée comme un groupe terroriste lié à Al Qaeda, Ahlu Sunnah est souvent vue comme une secte modérée au point que des accords de partenariat ont été entendus afin de mieux contrôler la région centrale du pays.

Ahlu Sunnah et Al Shabaab se vouent une haine féroce et depuis une année se mènent des combats sanglants afin de mettre la main sur des régions entières.

L’assassinat ce matin des sept prédicateurs  pakistanais (qui, eux, appartenaient à la secte Tabligh) à Galkayo au sud du Puntland n’est que l’ultime règlement de comptes entre ces deux fractions armées.

Galkayo est une cité divisée en deux, l’une moitié tenue tant bien que mal par les forces gouvernementales, l’autre aux prises des différentes milices islamistes.

Ces prédicateurs donc, tout fraîchement arrivés et vêtus à la mode des islamistes radicaux Al Shabbab sont tombés sous les balles d’Ahlu Sunnah. Un épisode de plus dans le pire pays du monde actuellement …

 

Gilles RAPHEL.

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 11:26
Un "incident" qui témoigne du caractère expéditif, aussi bien qu'informé de la lutte contre l'influence jihadiste en Somalie : six prédicateurs salafistes fraîchement débarqués du Pakistan, parties prenantes d'un groupe d'au moins 25 présumés Jihadistes instaurant le système des Madrassas en Afrique, ont été tués par un groupe armé masqué, qui a fait irruption dans la mosquée où ils officiaient. Pas de piste bien nette, bien entendu. Cependant, on ne peut voir que d'un mauvais oeil l'influence de groupes issus de pays tels que le Pakistan, sans doute sous la pression, actuellement, de sérieux revers, localement, s'exporter désormais vers la Corne de l'Afrique, dans une zone particulièrement sensible et sous les coups de boutoir des milices Al-Shahab, en lien avec le terrorisme global (récemment, plusieurs d'entre eux, Somaliens et Libanais, ont été capturés en Australie, prévoyant une attaque contre une base militaire). L'internationalisation du Jihad, via l'Afrique de l'Est, en direction du Nigéria, Tchad, Mali, Niger, des pays du Maghreb, mais également des pays occidentaux éloignés de ces zones actuelles de rayonnement, semble tenter de s'accélérer...



Six étrangers (pakistanais) tués par des inconnus dans le Nord de la Somalie


http://www.lexpress.fr/actualites/2/six-etrangers-tues-par-des-inconnus-dans-le-nord-de-la-somalie_779868.html


MOGADISCIO - Six étrangers, qui seraient de nationalité pakistanaise, ont été tués par des inconnus mercredi dans le Puntland, région semi-autonome du nord de la Somalie, annoncent des témoins.

Deux autres personnes ont été blessées dans l'attaque d'une mosquée à Galkayo, ont indiqué des habitants qui ont précisé que les étrangers étaient venus mardi du Pakistan habillés en prédicateurs musulmans.

D'après des habitants, ces meurtres pourraient s'expliquer par la crainte de liens entre ces étrangers et Al Qaïda.

http://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L290xH311/carte_Somalie-a627f.jpg

"Des hommes aux visages masqués ont ouvert le feu dans la mosquée, tuant six étrangers et en blessant deux autres", a déclaré à Reuters Cheikh Abdiqadir, un habitant de la région.

Selon un chef coutumier, les forces de sécurité sont à pied d'oeuvre sur les lieux de l'attaque.

"Les forces du Puntland sont arrivées aux abords de la mosquée pour évacuer les corps des victimes", a dit à Reuters de Galkayo Mohamed Hussein, un notable. "Ces étrangers, pour l'essentiel des Pakistanais, étaient environ 25. Ils étaient arrivés hier du Pakistan".

La Somalie est considérée par la communauté internationale comme un terreau favorable pour des groupes d'extrémistes liés à la nébuleuse islamiste d'Oussama ben Laden et une menace pour la stabilité de la Corne de l'Afrique.

http://pibillwarner.files.wordpress.com/2009/05/amriki-best.jpg

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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